L'Europe à l'épreuve de la crise grecque

Paris a terminé lundi sur un recul de 3,41%, passant sous la barre des symbolique des 2 900 points à 2 894,94 points. | AFP/Eric Piermont
Les marchés européens ont dévissé ce lundi. Ils ont notamment réagi à l'avertissement lancé par l'agence de notation Moody's sur la France. Une menace qui risque de se traduire par une prochaine dégradation de la note souveraine française qui bénéficie jusqu'à présent d'un triple A.
Paris a ainsi terminé lundi sur un recul de 3,41%, passant sous la barre symbolique des 2 900 points à 2 894,94 points. Signe de la gravité de la situation, toutes les valeurs de la cote et tous les secteurs sont touchés. L'ouverture à la baisse de Wall Street n'a pas aidé à améliorer la situation.

L'avertissement de Moody's a affecté les autres places européennes plombées aussi par la hausse des taux d'intérêt en zone euro et les craintes d'un blocage politique sur la dette américaine L'indice vedette Dax de la Bourse de Francfort a fini en baisse de 3,35%. Londres perd 2,62%. Malgré le nouveau gouvernement italien, Milan clôture sur une chute de 4,74%. Le taux d'emprunt du pays à dix ans reste élevé, au-dessus des 6,6%.

Pas d'état de grâce en Espagne

Les élections dimanche en Espagne et la large victoire de la droite n'ont pas non plus réussi à doper les cours espagnols. Madrid a perdu 3,48%. Pire les taux des emprunts d'Etat sur dix ans sont repartis à la hausse à plus de 6,5% en fin d'après-midi, contre 6,3% vendredi. «La réaction (des marchés, NDLR) a été nulle» car «désormais nous (l'Espagne) ne dépendons plus seulement de nous, nous dépendons des décisions européennes», notamment d'une intervention de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré à l'AFP Soledad Pellon, analyste de la maison de courtage IG Markets.

Pour l'Espagne, comme pour la zone euro, les investisseurs attendent un revirement de Mario Draghi, le nouveau président de la Banque centrale européenne (BCE), seule institution capable selon eux et certains gouvernements de sauver la monnaie unique. «Nous sommes devant un choix horrible. Dans l'ordre des horreurs, l'alternative est la suivante: soit une intervention massive de la BCE, soit la catastrophe», a résumé le ministre polonais des Finances, Jacek Rostowski, dans une interview à la «Frankfurter Allgemeine Zeitung» publiée lundi.

Berlin refuse le renforcement de l'interventionnisme de la BCE

Seul problème, la BCE, soutenue par l'Allemagne, refuse de jouer ce rôle. Berlin a ainsi réaffirmé lundi son refus d'une plus forte intervention de l'institution de Francfort dans la lutte contre la crise de la dette, n'y voyant pas le «remède miracle» attendu par les marchés. La BCE se refuse toujours à jouer le rôle de prêteur en dernier ressort des Etats européens en rachetant de manière illimitée des obligations souveraines, qu'elle n'acquiert qu'au compte-gouttes et sur le marché secondaire où s'échangent les titres déjà émis.





Pourtant, a jugé le ministre polonais, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, «le risque est celui d'un désastre économique historique qui, comme la grande dépression des années 1930, conduirait au final l'Europe dans la guerre».

Pratt a écrit:Le Parisien n'est pas un quotidien à lire. Parler de Guerre est largement déplacé.

livaste a écrit:

Pratt a écrit:Le Parisien n'est pas un quotidien à lire. Parler de Guerre est largement déplacé.

Et relis , le Parisien n'a fait que rapporter les propos du ministre polonais !
Je sais bien que tu ne lis pas les journaux , seulement les tracts , mais quand même , avant de troller et provoquer , tu ferais mieux de lire !

livaste a écrit:tu as le droit de lire , simplement , et de comprendre qu'un journaliste qui rapporte ce qu'a dit un MINISTRE , dans n'importe quel canard , c'est la même phrase !
Quant au journal sérieux , on sait tous que ton canard idéal c'est la Pravda , du temps de sa splenseur !