Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
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Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Depuis que son siège a été transféré dans le 93, la filiale d'Orange dédiée aux entreprises a enregistré onze agressions en douze mois. La direction multiplie les mises en garde.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/19/01016-20111019ARTFIG00729-orange-les-cadres-ne-veulent-plus-travailler-a-saint-denis.php
il semble qu'il faille faire de la "mixité social" avec les "locaux"; importer des "cols blancs" appelé aussi "cadres" ou méchants classe moyenne supérieur...c'est mal, ça incite à la violence, ça crée du mépris, de l'envie, de la haine.... planquons nos cadres à l'abris dans une bulle par décence pour ces pauvres "locaux"...mieux! virons les et embauchons sur place ! quel intérêt d'avoir des "cadres".... (mode ironique off).
Depuis que son siège a été transféré dans le 93, la filiale d'Orange dédiée aux entreprises a enregistré onze agressions en douze mois. La direction multiplie les mises en garde.
Les salariés d'Orange Business Services (la filiale de France Télécom dédiée aux entreprises) font grise mine. Rien ne va plus depuis qu'ils ont quitté le XIII e arrondissement pour venir s'installer en mars 2010 à Orange Stadium, leur nouveau siège flambant neuf à Saint-Denis. Situé en plein cœur du nouveau quartier d'affaires du Stade de France, au pied de la station de RER B Plaine-de-France et à deux pas de l'A86, le bâtiment avait pourtant tout pour plaire : immeuble de haute qualité environnementale, petit jardin, espaces ouverts, grandes fenêtres, etc.
Mais les salariés sont confrontés à des problèmes d'insécurité aux abords du bâtiment : vols à la portière, vols à la tire quand ils traversent l'esplanade pour aller rejoindre le RER D ou la ligne 13 du métro, vitres de voiture fracturées dans les parkings… Il faut dire que les 1850 salariés d'Orange Business Services, à 80 % des cadres équipés d'ordinateurs portables et de smartphones dernier cri, sont des cibles de choix.
Les futurs arrivants inquiets
Selon nos informations, l'entreprise déplore onze agressions en douze mois, aux abords immédiats du bâtiment, sur des employés ou des visiteurs. Il s'agit principalement de vols avec violence. Heureusement, il n'y a pas eu d'agressions graves. Mais l'inquiétude des salariés grandit. Résultat, le taux de présence est en chute : 300 postes de travail sur 1850 sont en permanence inoccupés, et les places de parking louées au Stade de France pour les salariés ont été rendues. «On ne crée pas de la mixité sociale en transplantant des cols blancs dans des zones sensibles, regrette Sébastien Crozier, délégué syndical CFE-CGC-Unsa chez France Télécom. Il aurait été plus productif d'implanter à Saint-Denis des centres d'appels, où les habitants du quartier auraient pu trouver des emplois. Il faut relocaliser dans les quartiers les centres d'appels délocalisés à l'étranger.»
Les salariés incités à se déplacer en groupe
Interrogée, la direction d'Orange se refuse à tout commentaire, mais ne nie pas le problème et incite les salariés à télétravailler à distance, à quitter les locaux avant 18 heures, à se déplacer en petits groupes. Elle multiplie les mises en garde et les réunions d'information. Les salariés sont régulièrement invités à participer à des sessions d'information, organisées avec la police. À leur retour des vacances d'été, tous ont reçu un petit document titré «C'est la rentrée, restons vigilants», qui énumère les consignes : utilisez votre portable avec discrétion», «évitez d'avoir beaucoup d'argent ou des objets de valeur sur vous», «porter son sac, fermeture contre soi, du côté opposé à la chaussée», etc. Orange travaille avec la police nationale mais aussi avec PPV (Partenaire pour la ville), une association qui vise à réduire les incivilités par la présence de «grands frères» qui connaissent le quartier et peuvent faire de la médiation et de la dissuasion.
Bien sûr, Orange n'est pas la seule entreprise concernée. D'autres grands groupes, attirés par les prix du foncier à Saint-Denis, comme Generali, l'Afnor, la direction de l'ingénierie de la SNCF, etc. rencontrent le même type de problème. Un problème pris très au sérieux par le préfet Lambert, arrivé il y a un an et demi en Seine-Saint-Denis. «Le préfet Lambert a très régulièrement des réunions avec les chefs d'entreprise, les syndicats et les commissariats pour pallier ces problèmes. C'est une de ses priorités, affirme la Préfecture de police de Seine-Saint-Denis. Il travaille sans relâche depuis son arrivée pour installer de la vidéosurveillance, rendre les policiers visibles afin de dissuader les agresseurs.»
Mais la situation reste délicate et inquiète les futurs arrivants. C'est le cas de SFR, qui a prévu de déménager son siège de la Défense à Saint-Denis fin 2013. Un vaste chantier de 130.000 mètres carrés, où viendront s'installer près de 7000 salariés. Et l'architecte du projet, Jean-Paul Viguier, a beau présenter le futur bâtiment SFR comme la métaphore d'un arbre, «sous la forme d'un campus, adossé à un tronc, dont s'échappent des ramifications qui ouvrent sur des terrasses et un vaste jardin étagé», il n'est pas sûr que cela suffise à rassurer les salariés!
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/19/01016-20111019ARTFIG00729-orange-les-cadres-ne-veulent-plus-travailler-a-saint-denis.php
il semble qu'il faille faire de la "mixité social" avec les "locaux"; importer des "cols blancs" appelé aussi "cadres" ou méchants classe moyenne supérieur...c'est mal, ça incite à la violence, ça crée du mépris, de l'envie, de la haine.... planquons nos cadres à l'abris dans une bulle par décence pour ces pauvres "locaux"...mieux! virons les et embauchons sur place ! quel intérêt d'avoir des "cadres".... (mode ironique off).
Invité- Invité
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Tu as certainement raison quand tu parles de la situation de ce département au niveau sécurité et ton article le démontre.
Par contre, et cela n'engage que moi, si les entreprises (comme SFR par exemple ) arrivent "en masse" peut-être ( mode espoir ) que l'insécurité diminuera car noyée dans la masse. Encore faut-il que les entreprises de grand importance au niveau nombre de salariés acceptent de s'implanter dans ce département maudit !
Par contre, et cela n'engage que moi, si les entreprises (comme SFR par exemple ) arrivent "en masse" peut-être ( mode espoir ) que l'insécurité diminuera car noyée dans la masse. Encore faut-il que les entreprises de grand importance au niveau nombre de salariés acceptent de s'implanter dans ce département maudit !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Nan mais attendez là je suis morte de rire. La Plaine St Denis et la Station qui va avec accueille les grandes entreprises et certains grands médias français, c'est à une station du GDN et bien plus sûr que cet arrêt d'ailleurs.
Y'a pas plus d'agressions là-bas que sur les Champs seulement les boîtes sont si prêtes à tout pour revenir dans Paris intra muros qu'elles sur-communiquent sur des faits absolument bénins, quitte à y compris communiquer sur la pseudo délinquance (ça viendrait à l'esprit de personne que déclarer un Iphone cassé comme ayant été volé, ça arrange du monde, surtout chez orange????? Pourtant la combine est plus que connue, quand on sait ce que peut fournir Orange, il est étrange qu'on ne parle pas de ces fausses déclarations...) Saint Denis est, dans ce quartier là encore plus qu'au centre, déjà bien sécurié, on y est autant en sécurité que dans la majorité de Paris intra et je sais VRAIMENT de quoi je parle...
Et le XIIIème de Paname, c'est connu pour être un havre de paix, c'est vrai MWAHAHAHA. Réfléchissez deux secondes, sérieux...
Morte de rire...
Y'a pas plus d'agressions là-bas que sur les Champs seulement les boîtes sont si prêtes à tout pour revenir dans Paris intra muros qu'elles sur-communiquent sur des faits absolument bénins, quitte à y compris communiquer sur la pseudo délinquance (ça viendrait à l'esprit de personne que déclarer un Iphone cassé comme ayant été volé, ça arrange du monde, surtout chez orange????? Pourtant la combine est plus que connue, quand on sait ce que peut fournir Orange, il est étrange qu'on ne parle pas de ces fausses déclarations...) Saint Denis est, dans ce quartier là encore plus qu'au centre, déjà bien sécurié, on y est autant en sécurité que dans la majorité de Paris intra et je sais VRAIMENT de quoi je parle...
Et le XIIIème de Paname, c'est connu pour être un havre de paix, c'est vrai MWAHAHAHA. Réfléchissez deux secondes, sérieux...
Morte de rire...
Invité- Invité
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Anna a écrit:Nan mais attendez là je suis morte de rire. La Plaine St Denis et la Station qui va avec accueille les grandes entreprises et certains grands médias français, c'est à une station du GDN et bien plus sûr que cet arrêt d'ailleurs.
Y'a pas plus d'agressions là-bas que sur les Champs seulement les boîtes sont si prêtes à tout pour revenir dans Paris intra muros qu'elles sur-communiquent sur des faits absolument bénins, quitte à y compris communiquer sur la pseudo délinquance (ça viendrait à l'esprit de personne que déclarer un Iphone cassé comme ayant été volé, ça arrange du monde, surtout chez orange????? Pourtant la combine est plus que connue, quand on sait ce que peut fournir Orange, il est étrange qu'on ne parle pas de ces fausses déclarations...) Saint Denis est, dans ce quartier là encore plus qu'au centre, déjà bien sécurié, on y est autant en sécurité que dans la majorité de Paris intra et je sais VRAIMENT de quoi je parle...
Et le XIIIème de Paname, c'est connu pour être un havre de paix, c'est vrai MWAHAHAHA. Réfléchissez deux secondes, sérieux...
Morte de rire...
Il est vrai que ma belle-fille travaille à St Denis depuis 2001 et jusqu'à présent je ne l'ai pas entendue parler d'insécurité. Sans aucun doute les rumeurs sur l'insécurité de ce quartier vont bon train selon tes déclarations ... mais dans quel but ?
Jeanclaude- Député
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Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Les entreprises situées dans Paris intra muros tendent depuis une décennie à se délocaliser en banlieue (plus ou moins proche) pour s'économiser des loyers astronomiques.
Orange a opté pour Saint Denis, Bouygues Telecom pour Meudon la forêt, d'autres groupes pour la Défense, etc...
Et les salariés n'aiment pas ça.
Ils sont attachés à l'image de leur quartier parisien, à leurs restaurants, leurs boutiques habituelles, etc...
Et ce sont bien les salariés qui veulent revenir dans Paris, pas leurs boîtes qui, elles, réalisent de substancielles économies.
Parle à un salarié qui bosse dans le Ve, dans le VIIIe ou dans le IXe arrondissement d'aller bosser à la Défense, tu vas voir comment tu vas te faire recevoir
La Défense c'est le mal, c'est inhumain, c'est moche, il n'y a rien, etc...
La banlieue, c'est pas rose, la banlieue c'est morose. Il y a des dealers, des assassins et des violeurs à tous les coins de rue.
Et j'en passe.
On ne bouscule pas un salarié parisien dans ses petites habitudes voyons...
J'ai une amie qui bosse en centre ville de Saint Denis depuis une quinzaine d'années.
Jamais eu le moindre problème.
Et pourtant il lui arrive fréquemment de finir entre vingt heures et minuit...
Il y a clairement des coins de Paris intra muros dans lesquels je n'irais pas traîner le soir.
Alors la légende urbaine qui tend à faire croire que Paris c'est tout rose et que pour le bien des salariés il faut remettre les entreprises dans Paris... Hum... Hum...
Légende urbaine largement entretenue également par les investisseurs qui font peu à peu de Paris une ville de bureaux et qui voient la poule aux oeufs d'or partir s'installer chez les petits voisins de banlieue...
Orange a opté pour Saint Denis, Bouygues Telecom pour Meudon la forêt, d'autres groupes pour la Défense, etc...
Et les salariés n'aiment pas ça.
Ils sont attachés à l'image de leur quartier parisien, à leurs restaurants, leurs boutiques habituelles, etc...
Et ce sont bien les salariés qui veulent revenir dans Paris, pas leurs boîtes qui, elles, réalisent de substancielles économies.
Parle à un salarié qui bosse dans le Ve, dans le VIIIe ou dans le IXe arrondissement d'aller bosser à la Défense, tu vas voir comment tu vas te faire recevoir
La Défense c'est le mal, c'est inhumain, c'est moche, il n'y a rien, etc...
La banlieue, c'est pas rose, la banlieue c'est morose. Il y a des dealers, des assassins et des violeurs à tous les coins de rue.
Et j'en passe.
On ne bouscule pas un salarié parisien dans ses petites habitudes voyons...
J'ai une amie qui bosse en centre ville de Saint Denis depuis une quinzaine d'années.
Jamais eu le moindre problème.
Et pourtant il lui arrive fréquemment de finir entre vingt heures et minuit...
Il y a clairement des coins de Paris intra muros dans lesquels je n'irais pas traîner le soir.
Alors la légende urbaine qui tend à faire croire que Paris c'est tout rose et que pour le bien des salariés il faut remettre les entreprises dans Paris... Hum... Hum...
Légende urbaine largement entretenue également par les investisseurs qui font peu à peu de Paris une ville de bureaux et qui voient la poule aux oeufs d'or partir s'installer chez les petits voisins de banlieue...
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Bertolt_Brecht a écrit:Les entreprises situées dans Paris intra muros tendent depuis une décennie à se délocaliser en banlieue (plus ou moins proche) pour s'économiser des loyers astronomiques.
Orange a opté pour Saint Denis, Bouygues Telecom pour Meudon la forêt, d'autres groupes pour la Défense, etc...
Et les salariés n'aiment pas ça.
Ils sont attachés à l'image de leur quartier parisien, à leurs restaurants, leurs boutiques habituelles, etc...
Et ce sont bien les salariés qui veulent revenir dans Paris, pas leurs boîtes qui, elles, réalisent de substancielles économies.
Parle à un salarié qui bosse dans le Ve, dans le VIIIe ou dans le IXe arrondissement d'aller bosser à la Défense, tu vas voir comment tu vas te faire recevoir
La Défense c'est le mal, c'est inhumain, c'est moche, il n'y a rien, etc...
La banlieue, c'est pas rose, la banlieue c'est morose. Il y a des dealers, des assassins et des violeurs à tous les coins de rue.
Et j'en passe.
On ne bouscule pas un salarié parisien dans ses petites habitudes voyons...
J'ai une amie qui bosse en centre ville de Saint Denis depuis une quinzaine d'années.
Jamais eu le moindre problème.
Et pourtant il lui arrive fréquemment de finir entre vingt heures et minuit...
Il y a clairement des coins de Paris intra muros dans lesquels je n'irais pas traîner le soir.
Alors la légende urbaine qui tend à faire croire que Paris c'est tout rose et que pour le bien des salariés il faut remettre les entreprises dans Paris... Hum... Hum...
Légende urbaine largement entretenue également par les investisseurs qui font peu à peu de Paris une ville de bureaux et qui voient la poule aux oeufs d'or partir s'installer chez les petits voisins de banlieue...
Etant un simple provincial et cela me convient tout à fait je n'ai gèuère de commentaires à faire si ce n'est que Bertolt a certainement en grande partie raison.
J'ai travaillé dans les années 90 sur Paris intra-muros ( Cour de Vincennes ) et je ne peux garantir que la sécurité était formidable dans ce quartier, mais la situation a peut-être évoluée depuis.
Jeanclaude- Député
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Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
je ne connais pas la zone en question, je relaie l'info.Il est intéressant de connaitre le point de vue de ceux qui connaissent l'endroit.
mais, ce coin n'est-il pas en zone franche?
mais, ce coin n'est-il pas en zone franche?
Invité- Invité
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
De mémoire, la Seine St Denis bénéficie d'une dizaine de zones franches mais Saint Denis n'en fait pas partie.
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Après vérification, Saint Denis n'en fait effectivement pas partie.
Les ZFU de Seine St Denis sont :
- Epinay sur Seine
- Bondy
- Clichy/Montfermeil
- Stains
- Sevran
- Le Blanc Mesnil
- La Courneuve
- Aulnay sous Bois
Les ZFU de Seine St Denis sont :
- Epinay sur Seine
- Bondy
- Clichy/Montfermeil
- Stains
- Sevran
- Le Blanc Mesnil
- La Courneuve
- Aulnay sous Bois
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Je connais bien le coin, j'y ai bossé
Franchement c'est tout à fait sûr, vraiment, et la zone est en plein développement, il y a tout ce qu'il faut, mais oui, effectivement, ça ne ressemble pas au Vème, ça n'a pas le prestige des Champs, et c'est sur la ligne B du RER.
Mais le coup des vols etc, je le répète, ça me fait marrer (et j'ai une de mes très bonnes amies qui bosse chez Orange, a travaillé trois ans au siège à St Denis) les salariés sont sur-équipés, donc oui, proportionnellement, tu as plus de chances de faire voler l'Iphone 4S qu'un nokia deuxième génération. Et par ailleurs, il faut vraiment, vraiment savoir que les gens qui ont ces téléphones ou les tablettes cassent régulièrement leurs écrans, et que pour se faire rembourser, ils font des déclarations de vol, je connais un paquet de monde qui sont passés par cette combine.
Forcément ça fausse les chiffres...
Franchement c'est tout à fait sûr, vraiment, et la zone est en plein développement, il y a tout ce qu'il faut, mais oui, effectivement, ça ne ressemble pas au Vème, ça n'a pas le prestige des Champs, et c'est sur la ligne B du RER.
Mais le coup des vols etc, je le répète, ça me fait marrer (et j'ai une de mes très bonnes amies qui bosse chez Orange, a travaillé trois ans au siège à St Denis) les salariés sont sur-équipés, donc oui, proportionnellement, tu as plus de chances de faire voler l'Iphone 4S qu'un nokia deuxième génération. Et par ailleurs, il faut vraiment, vraiment savoir que les gens qui ont ces téléphones ou les tablettes cassent régulièrement leurs écrans, et que pour se faire rembourser, ils font des déclarations de vol, je connais un paquet de monde qui sont passés par cette combine.
Forcément ça fausse les chiffres...
Invité- Invité
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Anna a écrit:Je connais bien le coin, j'y ai bossé
Franchement c'est tout à fait sûr, vraiment, et la zone est en plein développement, il y a tout ce qu'il faut, mais oui, effectivement, ça ne ressemble pas au Vème, ça n'a pas le prestige des Champs, et c'est sur la ligne B du RER.
Mais le coup des vols etc, je le répète, ça me fait marrer (et j'ai une de mes très bonnes amies qui bosse chez Orange, a travaillé trois ans au siège à St Denis) les salariés sont sur-équipés, donc oui, proportionnellement, tu as plus de chances de faire voler l'Iphone 4S qu'un nokia deuxième génération. Et par ailleurs, il faut vraiment, vraiment savoir que les gens qui ont ces téléphones ou les tablettes cassent régulièrement leurs écrans, et que pour se faire rembourser, ils font des déclarations de vol, je connais un paquet de monde qui sont passés par cette combine.Forcément ça fausse les chiffres...
hélas ... il y a une grande part de vérités dans tes propos !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Le fameux grand black qui vole les téléphones dans le métro
Il est connu par tous les opérateurs et tous les assureurs celui-là
Il est connu par tous les opérateurs et tous les assureurs celui-là
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Bertolt_Brecht a écrit:Le fameux grand black qui vole les téléphones dans le métro
Il est connu par tous les opérateurs et tous les assureurs celui-là
Toi aussi tu le connais ce grand black ? dénonce le ...
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Les risques d'agression varient de un à vingt, selon que l'on vit à Marly-le-Roi, dans le 78, ou à Saint-Denis, dans le 93. «Et encore les chiffres de la PJ ne reprennent-ils que des faits ayant abouti à une plainte», rappelle le sociologue Sebastian Roché. Selon lui, «en devenant de plus en plus violente, la délinquance devient de plus en plus invisible à la statistique policière». Les sondages réalisés auprès des victimes révèlent qu'un tiers de celles qui ont subi des violences ne se signalent pas aux autorités.
Au palmarès des villes qui souffrent, on retrouve sans surprise celles de la banlieue nord de Paris, la Seine-Saint-Denis en tête. Creil, dans l'Oise, affiche un taux de violence particulièrement élevé. À équivalence avec Dreux et Évreux, la ville de Jean-Louis Debré. Dans le sud-est, Nîmes talonne Marseille. La Cité phocéenne se distingue par un taux de vols violents deux fois supérieur à Lyon.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/06/24/01016-20080624ARTFIG00263-le-palmares-de-la-violence-ville-par-ville.php
Il faut quand même une sacrée dose de mauvaise foi , mais plus rien ne m'étonne , pour oser prétendre qu'il fait bon sortir le soir dans les villes du 93!
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Un gardien d’immeuble agressé à Saint-Denis
Une nouvelle agression qui sème l’émoi à la Courtille, où les habitants dénoncent depuis longtemps l’insécurité. La ville réclame des « mesures urgentes » du préfet.
ÉLODIE SOULIÉ | Publié le 25.10.2011, 07h00
saint-denis, cité de la Courtille. Le gardien du bâtiment 3 a reçu un coup de poing qui pourrait lui faire perdre un œil. |
Le Parisien
encore , sans doute, une invention , non , madame la marquise , tout va très bien à SaintDenis , où il n'y a jamais ni violence , ni agression, ce sont les gauchistes qui l'affirment !
Une nouvelle agression qui sème l’émoi à la Courtille, où les habitants dénoncent depuis longtemps l’insécurité. La ville réclame des « mesures urgentes » du préfet.
ÉLODIE SOULIÉ | Publié le 25.10.2011, 07h00
saint-denis, cité de la Courtille. Le gardien du bâtiment 3 a reçu un coup de poing qui pourrait lui faire perdre un œil. |
Hier leurs loges sont restées fermées, et depuis vendredi les gardiens de la cité de la Courtille à Saint-Denis oscillent entre la colère et un lourd sentiment d’impuissance. L’un des leurs s’est fait si violemment agresser, vendredi après-midi, qu’il risque d’en perdre un œil. « Il doit se faire opérer vendredi, mais aux Quinze-Vingts (NDLR : le grand hôpital d’ophtalmologie parisien), ils ne sont pas sûrs de sauver son œil », explique, dépité, l’un de ses collègues.
La victime, le gardien du bâtiment 3 de cette cité de Plaine Commune Habitat d’environ 500 logements, était en visite de réception de travaux, lorsqu’il s’est fait insulter par un jeune homme. Il aurait alors « demandé des explications ». En retour, un très violent coup de poing au visage lui a fracassé l’os de l’orbite.
Les patrouilles de police renforcées depuis hier
Pour tous les gardiens de l’ensemble Courtille-Floréal-Saussaie, trois cités mitoyennes dont les habitants dénoncent depuis longtemps l’insécurité et les trafics de drogue, c’est l’agression de trop. « Il est le dernier arrivé, c’est un jeune et jusqu’à présent il y avait échappé, maintenant, on y est tous passés », soupire le plus ancien de la Courtille, qui se refuse au fatalisme et demande des mesures. Mais lesquelles? « Le droit de retrait, c’est notre seul moyen, mais ça ne réglera pas les choses. Moi j’ai été gazé dans ma loge, et depuis un an on a tous été agressés au moins une fois. »
Le blessé de vendredi a porté plainte, Plaine Commune Habitat aussi, mais l’agresseur reste difficile à identifier. Selon les témoins, il s’agirait d’un jeune extérieur à la cité, probablement un « guetteur » que le passage du gardien aurait dérangé.
Depuis hier, les effectifs et la fréquence de patrouilles de police ont été renforcés, et le président de Plaine Commune Habitat, Stéphane Peu, a rencontré le commissaire de Saint-Denis. Il a également reçu les syndicats de personnel de l’office, et prévoit « des adaptations dans l’organisation du travail des personnels de proximité », et surtout réclame des « mesures urgentes » du préfet. « J’attire son attention depuis longtemps sur le climat d’insécurité et la recrudescence des trafics de toutes sortes dans ces quartiers de Floréal-Courtille-Saussaie, et cette agression inqualifiable succède à plusieurs autres actes récents de violence verbale ou physique », rappelle Stéphane Peu, qui demande un nouveau rendez-vous, en urgence, avec Christian Lambert.
Le Parisien
encore , sans doute, une invention , non , madame la marquise , tout va très bien à SaintDenis , où il n'y a jamais ni violence , ni agression, ce sont les gauchistes qui l'affirment !
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
En même temps, j'habite en Seine St Denis...
Et je sors le soir, je rentre au petit matin, en transports en communs ou à pieds, sans raser les murs.
Et non seulement je ne me suis jamais fait agresser, mais je n'ai même jamais été abordé pour une clope, une pièce, un ticket resto ou quoi que ce soit d'autre à proximité de chez moi.
Alors que dans Paris...
Alors non, clairement, les villes du 93 ne sont pas plus dangereuses que d'autres, hormis les cas de cités bien précises et connues de ces villes.
Et il ne me semble pas que des entreprises aient été installées dans ces cités...
S'agissant des vols de téléphones portables ou de tablettes, il faut être sacrément de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que ça fait des années qu'il est de notoriété publique que près d'un tiers des plaintes déposées sont fausses et n'ont pour seul objet que de faire jouer les assurances pour obtenir un changement de matériel sans surcoût...
Et c'est d'autant plus vrai pour des boîtes comme Orange, BouyguesTel ou SFR pour les employés desquelles le recours à l'assurance n'est même pas nécessaire puisque c'est l'employeur qui leur remplace leur matériel (matériel qu'ils avaient déjà obtenu à la base à bas prix par le biais de leur employeur et qu'ils peuvent renouveler à d'excellentes conditions tous les ans... mais pour certains, gratuit c'est encore mieux qu'excellentes conditions... ).
Et je sors le soir, je rentre au petit matin, en transports en communs ou à pieds, sans raser les murs.
Et non seulement je ne me suis jamais fait agresser, mais je n'ai même jamais été abordé pour une clope, une pièce, un ticket resto ou quoi que ce soit d'autre à proximité de chez moi.
Alors que dans Paris...
Alors non, clairement, les villes du 93 ne sont pas plus dangereuses que d'autres, hormis les cas de cités bien précises et connues de ces villes.
Et il ne me semble pas que des entreprises aient été installées dans ces cités...
S'agissant des vols de téléphones portables ou de tablettes, il faut être sacrément de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que ça fait des années qu'il est de notoriété publique que près d'un tiers des plaintes déposées sont fausses et n'ont pour seul objet que de faire jouer les assurances pour obtenir un changement de matériel sans surcoût...
Et c'est d'autant plus vrai pour des boîtes comme Orange, BouyguesTel ou SFR pour les employés desquelles le recours à l'assurance n'est même pas nécessaire puisque c'est l'employeur qui leur remplace leur matériel (matériel qu'ils avaient déjà obtenu à la base à bas prix par le biais de leur employeur et qu'ils peuvent renouveler à d'excellentes conditions tous les ans... mais pour certains, gratuit c'est encore mieux qu'excellentes conditions... ).
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Tu es certain de ce que tu avances ... parce que tes propos disent le contraire des afirmations de Livaste !Bertolt_Brecht a écrit:En même temps, j'habite en Seine St Denis...
Et je sors le soir, je rentre au petit matin, en transports en communs ou à pieds, sans raser les murs.
Et non seulement je ne me suis jamais fait agresser, mais je n'ai même jamais été abordé pour une clope, une pièce, un ticket resto ou quoi que ce soit d'autre à proximité de chez moi.
Alors que dans Paris...
Alors non, clairement, les villes du 93 ne sont pas plus dangereuses que d'autres, hormis les cas de cités bien précises et connues de ces villes.
Et il ne me semble pas que des entreprises aient été installées dans ces cités...
S'agissant des vols de téléphones portables ou de tablettes, il faut être sacrément de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que ça fait des années qu'il est de notoriété publique que près d'un tiers des plaintes déposées sont fausses et n'ont pour seul objet que de faire jouer les assurances pour obtenir un changement de matériel sans surcoût...
Et c'est d'autant plus vrai pour des boîtes comme Orange, BouyguesTel ou SFR pour les employés desquelles le recours à l'assurance n'est même pas nécessaire puisque c'est l'employeur qui leur remplace leur matériel (matériel qu'ils avaient déjà obtenu à la base à bas prix par le biais de leur employeur et qu'ils peuvent renouveler à d'excellentes conditions tous les ans... mais pour certains, gratuit c'est encore mieux qu'excellentes conditions... ).
Ne connaissant pas personnellement Saint Denis je ne peux en parler objectivement. Je ne connais ce secteur que par ma belle-fille qui y travaille depuis pas mal d'années et à ma connaissance elle n'a jamais été agressée ni volée. Sans doute nous cache-t-elle la réalité de vie de ce secteur !
Jeanclaude- Député
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Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
livaste a écrit:Les risques d'agression varient de un à vingt, selon que l'on vit à Marly-le-Roi, dans le 78, ou à Saint-Denis, dans le 93. «Et encore les chiffres de la PJ ne reprennent-ils que des faits ayant abouti à une plainte», rappelle le sociologue Sebastian Roché. Selon lui, «en devenant de plus en plus violente, la délinquance devient de plus en plus invisible à la statistique policière». Les sondages réalisés auprès des victimes révèlent qu'un tiers de celles qui ont subi des violences ne se signalent pas aux autorités.
Au palmarès des villes qui souffrent, on retrouve sans surprise celles de la banlieue nord de Paris, la Seine-Saint-Denis en tête. Creil, dans l'Oise, affiche un taux de violence particulièrement élevé. À équivalence avec Dreux et Évreux, la ville de Jean-Louis Debré. Dans le sud-est, Nîmes talonne Marseille. La Cité phocéenne se distingue par un taux de vols violents deux fois supérieur à Lyon.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/06/24/01016-20080624ARTFIG00263-le-palmares-de-la-violence-ville-par-ville.php
Il faut quand même une sacrée dose de mauvaise foi , mais plus rien ne m'étonne , pour oser prétendre qu'il fait bon sortir le soir dans les villes du 93!
je reste sans voix...franchement, j'ai l'impression de vivre dans un monde parallèle...pendant que certains prétendent qu'il fait bon vivre dans le 9.3, d'autres y vivant ou y travaillant, prétendent le contraire...
sans parler de vols de matériels informatiques ou smartphone...
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Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Mais putain vous êtes graves, ON y vit ou y travaille, on y passe même nos concours.
Et on ne parlait pas de Stains ou Tremblay mais de Saint-Denis....
Et sortit l'agression d'un gardien d'immeuble, oulalalalalalala, c'est sûr que c'est pertinent.
Et on ne parlait pas de Stains ou Tremblay mais de Saint-Denis....
Et sortit l'agression d'un gardien d'immeuble, oulalalalalalala, c'est sûr que c'est pertinent.
Invité- Invité
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
franline2 a écrit:livaste a écrit:Les risques d'agression varient de un à vingt, selon que l'on vit à Marly-le-Roi, dans le 78, ou à Saint-Denis, dans le 93. «Et encore les chiffres de la PJ ne reprennent-ils que des faits ayant abouti à une plainte», rappelle le sociologue Sebastian Roché. Selon lui, «en devenant de plus en plus violente, la délinquance devient de plus en plus invisible à la statistique policière». Les sondages réalisés auprès des victimes révèlent qu'un tiers de celles qui ont subi des violences ne se signalent pas aux autorités.
Au palmarès des villes qui souffrent, on retrouve sans surprise celles de la banlieue nord de Paris, la Seine-Saint-Denis en tête. Creil, dans l'Oise, affiche un taux de violence particulièrement élevé. À équivalence avec Dreux et Évreux, la ville de Jean-Louis Debré. Dans le sud-est, Nîmes talonne Marseille. La Cité phocéenne se distingue par un taux de vols violents deux fois supérieur à Lyon.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/06/24/01016-20080624ARTFIG00263-le-palmares-de-la-violence-ville-par-ville.php
Il faut quand même une sacrée dose de mauvaise foi , mais plus rien ne m'étonne , pour oser prétendre qu'il fait bon sortir le soir dans les villes du 93!
je reste sans voix...franchement, j'ai l'impression de vivre dans un monde parallèle...pendant que certains prétendent qu'il fait bon vivre dans le 9.3, d'autres y vivant ou y travaillant, prétendent le contraire...
sans parler de vols de matériels informatiques ou smartphone...
En effet on reste dubitatifs quand aux affirmations des uns et des autres. Personnellement je pencherais à croire plus facilement ceux qui y vivent que croire les journaleux du Figaro.... mais cela n'engage que moi !
Je reprends l'article du Figaro ( faut bien vendre du papier et jouer sur l'insécurité ! ) :
Le Figaro révèle les statistiques 2008 des violences pour mille habitants. Aux côtés des départements de l'Ile-de-France et du Sud-Est, trois DOM, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion, figurent dans le top 10.
La Seine-Saint-Denis, championne toutes catégories des coups et blessures volontaires, suivie de près par… la Guyane, la Guadeloupe et, juste derrière, la Martinique. Comme si les chiffres annonçaient depuis un an que le feu couvait aux Antilles. Le Figaro publie le palmarès 2008 des violences, sur la base des données officielles de l'Observatoire national de la délinquance (OND).
Pour la première fois, cet organisme a choisi d'intégrer les départements d'outre-mer dans une présentation statistique qui prend en compte le nombre de faits par habitant. Il s'apprête même à diffuser des cartes interactives, sur son site, pour chacune des 107 rubriques qui composent le bilan annuel du ministère de l'Intérieur. En voici les premiers enseignements.
Concernant les risques d'agressions, ils varient d'un à dix, selon que vous habitez dans le «93» ou dans le Cantal. Le taux de violence générale est deux fois supérieur en Guadeloupe à celui constaté dans le Var ou le Vaucluse, dont les zones urbaines n'ont pourtant rien de havres de paix. Et encore ne s'agit-il que des faits signalés à la justice. Les sondages réalisés auprès des victimes révèlent, en effet, qu'un tiers au moins des personnes ayant subi des violences ne se signalent pas aux autorités.
«Paupérisation»
Parmi les départements les plus exposés, on retrouve ceux de la banlieue nord de Paris. À noter que la capitale, bien placée, est difficilement comparable aux autres départements, puisqu'à la population résidente (qui sert de fondement aux calculs de l'OND) s'ajoutent les millions de personnes qui y transitent chaque jour pour la visiter ou y travailler.
Au-delà de la banlieue parisienne, les atteintes volontaires à l'intégrité physique demeurent un trait marquant dans le Sud-Est, des Bouches-du-Rhône aux Alpes-Maritimes. Avec une spécificité de la région niçoise qui s'illustre par un taux particulièrement élevé des menaces de violences, plus encore qu'en Corse-du-Sud, et à équivalence avec la Martinique. Qui aurait imaginé un tel niveau de tension dans cette île lointaine ? Rappelons que ces chiffres, qui correspondent à autant de plaintes, ont été enregistrés avant les troubles de février et mars 2009. L'année en cours devrait donc voir exploser la statistique dans ces territoires.
Autre critère révélateur du climat social : les destructions et dégradations, qu'il s'agisse de voitures brûlées ou d'actes de vandalisme. Cette fois, derrière la Seine-Saint-Denis, c'est la Marne et le département du Nord qui s'allument en rouge, suivis, en province, du Rhône et de la Loire-Atlantique, où l'on a déploré respectivement 15 000 et 11 000 faits l'année passée. Dans la Marne, la gendarmerie relève dans la seule commune de Vitry-le-François plus d'une centaine de véhicules incendiés ou dégradés par an. Dans ces secteurs «rurbains», la maréchaussée constate une «paupérisation» de la population, sur fond de crise et de difficultés d'intégration.
Restent les violences sexuelles, où, là encore, les DOM se distinguent par un taux d'atteintes particulièrement élevé de viols, harcèlements et autres atteintes sexuelles : plus de 200 affaires ont été enregistrées l'an dernier en Martinique et plus de 240 en Guadeloupe. «Or tous ces faits n'ont pas donné lieu à une procédure, car en la matière le taux de déclaration est assez faible», rappelle un haut fonctionnaire Place Beauvau. En métropole, les violences sexuelles se concentrent dans les départements du nord de la France, mais aussi sur le Territoire de Belfort et en Haute-Marne. Le Nord et le Pas-de-Calais ont cumulé, à eux seuls, l'an dernier, près de 2 000 affaires de mœurs. Soit une atteinte sexuelle, en moyenne, pour 1 200 habitants.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/16/01016-20090416ARTFIG00601-la-nouvelle-carte-de-france-de-l-insecurite-.phpQuand on observe bien la carte il n'y a pas que le nord de la Région parisienne qui vit dans l'insécurité !
La Seine-Saint-Denis, championne toutes catégories des coups et blessures volontaires, suivie de près par… la Guyane, la Guadeloupe et, juste derrière, la Martinique. Comme si les chiffres annonçaient depuis un an que le feu couvait aux Antilles. Le Figaro publie le palmarès 2008 des violences, sur la base des données officielles de l'Observatoire national de la délinquance (OND).
Pour la première fois, cet organisme a choisi d'intégrer les départements d'outre-mer dans une présentation statistique qui prend en compte le nombre de faits par habitant. Il s'apprête même à diffuser des cartes interactives, sur son site, pour chacune des 107 rubriques qui composent le bilan annuel du ministère de l'Intérieur. En voici les premiers enseignements.
Concernant les risques d'agressions, ils varient d'un à dix, selon que vous habitez dans le «93» ou dans le Cantal. Le taux de violence générale est deux fois supérieur en Guadeloupe à celui constaté dans le Var ou le Vaucluse, dont les zones urbaines n'ont pourtant rien de havres de paix. Et encore ne s'agit-il que des faits signalés à la justice. Les sondages réalisés auprès des victimes révèlent, en effet, qu'un tiers au moins des personnes ayant subi des violences ne se signalent pas aux autorités.
«Paupérisation»
Parmi les départements les plus exposés, on retrouve ceux de la banlieue nord de Paris. À noter que la capitale, bien placée, est difficilement comparable aux autres départements, puisqu'à la population résidente (qui sert de fondement aux calculs de l'OND) s'ajoutent les millions de personnes qui y transitent chaque jour pour la visiter ou y travailler.
Au-delà de la banlieue parisienne, les atteintes volontaires à l'intégrité physique demeurent un trait marquant dans le Sud-Est, des Bouches-du-Rhône aux Alpes-Maritimes. Avec une spécificité de la région niçoise qui s'illustre par un taux particulièrement élevé des menaces de violences, plus encore qu'en Corse-du-Sud, et à équivalence avec la Martinique. Qui aurait imaginé un tel niveau de tension dans cette île lointaine ? Rappelons que ces chiffres, qui correspondent à autant de plaintes, ont été enregistrés avant les troubles de février et mars 2009. L'année en cours devrait donc voir exploser la statistique dans ces territoires.
Autre critère révélateur du climat social : les destructions et dégradations, qu'il s'agisse de voitures brûlées ou d'actes de vandalisme. Cette fois, derrière la Seine-Saint-Denis, c'est la Marne et le département du Nord qui s'allument en rouge, suivis, en province, du Rhône et de la Loire-Atlantique, où l'on a déploré respectivement 15 000 et 11 000 faits l'année passée. Dans la Marne, la gendarmerie relève dans la seule commune de Vitry-le-François plus d'une centaine de véhicules incendiés ou dégradés par an. Dans ces secteurs «rurbains», la maréchaussée constate une «paupérisation» de la population, sur fond de crise et de difficultés d'intégration.
Restent les violences sexuelles, où, là encore, les DOM se distinguent par un taux d'atteintes particulièrement élevé de viols, harcèlements et autres atteintes sexuelles : plus de 200 affaires ont été enregistrées l'an dernier en Martinique et plus de 240 en Guadeloupe. «Or tous ces faits n'ont pas donné lieu à une procédure, car en la matière le taux de déclaration est assez faible», rappelle un haut fonctionnaire Place Beauvau. En métropole, les violences sexuelles se concentrent dans les départements du nord de la France, mais aussi sur le Territoire de Belfort et en Haute-Marne. Le Nord et le Pas-de-Calais ont cumulé, à eux seuls, l'an dernier, près de 2 000 affaires de mœurs. Soit une atteinte sexuelle, en moyenne, pour 1 200 habitants.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/16/01016-20090416ARTFIG00601-la-nouvelle-carte-de-france-de-l-insecurite-.phpQuand on observe bien la carte il n'y a pas que le nord de la Région parisienne qui vit dans l'insécurité !
Jeanclaude- Député
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Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Anna a écrit:Mais putain vous êtes graves, ON y vit ou y travaille, on y passe même nos concours.
Et on ne parlait pas de Stains ou Tremblay mais de Saint-Denis....
Et sortit l'agression d'un gardien d'immeuble, oulalalalalalala, c'est sûr que c'est pertinent.
Un gardien de cité, la précision a son importance...
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Tout à fait. Qu'il y ait les pires cités de France au nord de Paris, personne n'en doute, mais alors ne pas faire la distinction avec les villes...
Genre le centre de Saint Denis, qui est un endroit très très agréable avec places et rues piétonnes, café et restaurant, basilique et monument historique devrait être comparé au quartier Floréal? Le 16ème arrondissement, c'est le nord du 18ème alors?
J'ai étudié et je travaille actuellement à la frontière entre Asnières et Genevilliers, à quelques mètres de la cité la plus violente du 92, les Courtilles, qui fait encore la une parce qu'un chauffeur de bus y a été agressé récemment et que les bus sont en grève. Pourtant, en huit ans, il ne m'est jamais rien arrivé mais pas même de m'y sentir en insécurité.
J'ai vécu dix ans en face, mais vraiement en face, de l'une des cités les plus violentes du 77. Et pourtant, exactement le même constat.
La nuance c'est que c'est en face ou à proximité, pas "dans" (il n'y a quasi plus rien dans ces cités à part les habitants de toutes façons, sauf quelques établissements scolaires *rire jaune*)
Mais ce sont toujours ceux qui en parlent le plus qui en savent le moins, et prendre le cas de cités pour décrire des villes entières comme des coupes-gorge à la Johannesbourg, c'est juste de la bêtise en boîte.
Genre le centre de Saint Denis, qui est un endroit très très agréable avec places et rues piétonnes, café et restaurant, basilique et monument historique devrait être comparé au quartier Floréal? Le 16ème arrondissement, c'est le nord du 18ème alors?
J'ai étudié et je travaille actuellement à la frontière entre Asnières et Genevilliers, à quelques mètres de la cité la plus violente du 92, les Courtilles, qui fait encore la une parce qu'un chauffeur de bus y a été agressé récemment et que les bus sont en grève. Pourtant, en huit ans, il ne m'est jamais rien arrivé mais pas même de m'y sentir en insécurité.
J'ai vécu dix ans en face, mais vraiement en face, de l'une des cités les plus violentes du 77. Et pourtant, exactement le même constat.
La nuance c'est que c'est en face ou à proximité, pas "dans" (il n'y a quasi plus rien dans ces cités à part les habitants de toutes façons, sauf quelques établissements scolaires *rire jaune*)
Mais ce sont toujours ceux qui en parlent le plus qui en savent le moins, et prendre le cas de cités pour décrire des villes entières comme des coupes-gorge à la Johannesbourg, c'est juste de la bêtise en boîte.
Invité- Invité
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Tout pareil pour Saint-Denis et le reste, là où je taffe, la réputation n'est pas top non plus, eh bien il ne m'est jamais rien arrivé et je n'ai pas peur de me faire agresser en allant bosser. Donc bon, un peu de nuance serait bienvenue quand même...
Invité- Invité
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Anna a écrit:Tout à fait. Qu'il y ait les pires cités de France au nord de Paris, personne n'en doute, mais alors ne pas faire la distinction avec les villes...
Genre le centre de Saint Denis, qui est un endroit très très agréable avec places et rues piétonnes, café et restaurant, basilique et monument historique devrait être comparé au quartier Floréal? Le 16ème arrondissement, c'est le nord du 18ème alors?
J'ai étudié et je travaille actuellement à la frontière entre Asnières et Genevilliers, à quelques mètres de la cité la plus violente du 92, les Courtilles, qui fait encore la une parce qu'un chauffeur de bus y a été agressé récemment et que les bus sont en grève. Pourtant, en huit ans, il ne m'est jamais rien arrivé mais pas même de m'y sentir en insécurité.
J'ai vécu dix ans en face, mais vraiement en face, de l'une des cités les plus violentes du 77. Et pourtant, exactement le même constat.
La nuance c'est que c'est en face ou à proximité, pas "dans" (il n'y a quasi plus rien dans ces cités à part les habitants de toutes façons, sauf quelques établissements scolaires *rire jaune*)
Mais ce sont toujours ceux qui en parlent le plus qui en savent le moins, et prendre le cas de cités pour décrire des villes entières comme des coupes-gorge à la Johannesbourg, c'est juste de la bêtise en boîte.
Comme je l'ai dit plus haut je ne connais nullement ce quartier mais je peux certifier que ma belle-fille y travaille et n'a JAMAIS été importunée de quelque manière que ce soit !
Anna ... ta dernière phrase résume bien la vérité !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis
Délinquance : le tribunal de Bobigny (93) «au bord de la crise de nerfs»
PAR UBU | Publié : 1 OCTOBRE 2010
Le tribunal de grande instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis), deuxième tribunal de France, croule sous les dossiers liés à la délinquance. Travail à flux tendu, des mois de retard, les jeunes avocats «black-blanc-beur» y font leurs classes.
à pardon , ils ne savent ce qu'ils prétendent , y a ka demander au troll JeanClaude , lui , il sait LA VÉRITÉ !
PAR UBU | Publié : 1 OCTOBRE 2010
Le tribunal de grande instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis), deuxième tribunal de France, croule sous les dossiers liés à la délinquance. Travail à flux tendu, des mois de retard, les jeunes avocats «black-blanc-beur» y font leurs classes.
“Les moyens accordés ne suivent pas l’évolution de la délinquance. Plus de 30 % de vols à main armée dans le département en deux ans”
Des audiences qui se prolongent jusqu’à minuit, des archives qui s’empilent dans les couloirs, des juges des enfants qui siègent sans greffier, des affaires renvoyées faute de dossier… Bienvenue au tribunal de grande instance de Bobigny. Cette grande cathédrale de briques rouges et de barres métalliques bleues, située dans le département de la Seine-Saint-Denis, traite toute une panoplie d’affaires criminelles et de misère du monde. Règlements de comptes entre bandes, meurtres, violences sexuelles, les deux cours d’assises de la juridiction tournent à plein régime toute l’année.
À cela s’ajoutent les gros dossiers de criminalité organisée, les affaires liées à l’aéroport de Roissy, pépinière de sans-papiers, les affaires familiales et les délits financiers. «La juridiction est au bord de la crise de nerfs», confient certains magistrats. «S’il n’y avait pas la conscience professionnelle de tout le monde, la machine judiciaire pourrait s’arrêter de fonctionner», ajoute Laetitia Dautel, juge correctionnel.
à pardon , ils ne savent ce qu'ils prétendent , y a ka demander au troll JeanClaude , lui , il sait LA VÉRITÉ !
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