Re: Education : entre 20 et 54% de grévistes attendus dans le primaire

Invité Jeu 29 Sep - 23:23

Encore une fois, le topo de Sarko ne visait pas QUE les enseignants, il a parlé des "fonctionnaires" et perso je me refuse de me scléroser sur une seule question je trouve ça inquiétant, je ne joue pas le jeu de la division public/privé mais alors encore moins le jeu de la mono-manie à l'intérieur même de la fonction publique (parce que bon, je peux en écrire des tonnes sur l'enseignement supérieur aussi...)

Parce que ce n'est pas qu'à l'EN que le fonctionnaire est brisé et que tout est fait pour adopter les méthodes du privé. C'est la même à la Poste ou dans les hôpitaux par exemple. Le statut de fonctionnaire n'est plus synonyme d'empli à vie tellement les gens sont poussés à bout.

C'est vraiment un double discours hypocrite sur le staut historique du fonctionnaire, qui, oui, protégeait il y a encore une décennie en arrière, et les anciens en témoignent, mais "protège" de moins en moins parce que les méthodes de gestion du personnel du privé sont importées, de plus en plus, et de manière de plus en plus ostensible.

Franchement, dans la galère globale qu'on vit, je crois que certains ont intérêt à ouvrir les yeux sur autre chose que la situation de l'EN seule ou du fonctionnariat seul. Tout le monde est en galère, il faut juste que les gens entendent que les fonctionnaires rejoignent le bâteau...

En gros pour résumer, les fonctionnaires sont de plus en plus traités comme de la merde par leurs administrations (pluriel voulu), doivent faire face aux même méthodes de mobbying et autres que dans le privé, et, s'ils ont une vague base de sécurité de l'emploi de plus en plus compromise par ce que je viens d'écrire, ils sont très globalement sous-payés (largement).
Alors le topo sur la """"sécurité de l'emploi"""" (qui est en voie de disparition) elle fait rire jaune quand on voit les salaires. Et en région parisienne, dans l'immobilier, on a bizarrement bien compris ça: on sait très bien que le statut de fonctionnaire veut de moins en moins dire "emploi" à vie, et dans le même temps, à compétences égales, ils sont laaaargement sous-payés par rapport au privé. Pour se loger ici (et je précise car je crois que le même statut n'implique pas les mêmes choses partout en France), pour un fonctionnaire, c'est de plus en plus la croix la bannière...

Bassai Dai Ven 30 Sep - 5:56

Ne soit pas de mauvaise foi .
Les salaires dans la fonction publique sont bien supérieurs à ceux du privé et ce n'est pas un secret .
Sinon pourquoi les 3/4 de nos jeunes rêveraient de devenir fonctionnaire ? Il y a bien une raison à cela . Rolling Eyes

http://articles.public.monster.fr/14212_fr_p1.asp

Cela dit je trouve ça lamentable que la jeunesse n'ait pas d'ambitions plus vastes et se contente de vouloir faire 35 heures pépère , de rentrer chez eux le soir , enfiler les charentaises , s'affaler sur le canapé , allumer la télé et caresser le chat .
Il me semble que quand j'avais 20 ans , je faisais preuve de plus de dynamisme . Cool

Sinon en ce qui concerne Sarkozy , il ne s'agit pas de "diviser pour mieux régner " ...En fait il est en campagne et doit séduire l'électorat de droite .
Et comme chacun sait , les fonctionnaires sont très majoritairement de gauche , il n'a donc aucun intérêt à les flatter puisque cela ne lui rapportera aucune voix .
Pour ce qui est de la division public/privé , elle existe déjà de fait .
On s'en rend compte dans la vie de tous les jours , les fonctionnaires prennent les gens du privé pour des gros beaufs de droite et les gens du privé pensent que les fonctionnaires sont des gauchistes traine-savate .
C'est à peine caricaturé , en gros c'est ça ver

livaste Ven 30 Sep - 9:02

Le 28 septembre 2011 par Agnès Verdier-Molinié et Charlotte Uher et François Guizot
Réagir
Faits et chiffres pour décrypter la grève des enseignants

D’où vient le malaise enseignant ? Une journée de grève nationale -public et privé réunis- a mobilisé (selon le ministère) 29% de grévistes dans le primaire et 22% dans le second degré public. Dans la ligne de mire des enseignants frondeurs : suppressions de postes, fermetures de classes et propositions de réforme du statut des professeurs. Décryptage en chiffres pour y voir clair dans un débat passionnel.

Nombre d’élèves par classe, public et privé confondus :
Nombre d’élèves par classe en :....1980...... 2010
Maternelle...................................30,1..........25,8
Élémentaire ................................23,9..........22,7
Collège.......................................27,1..........24,0
Lycée.........................................27,1..........26,0
Source RERS 2001 et 2011

Donc, si l’on regarde l’évolution de ces chiffres, on voit bien que les enseignants d’hier avaient des classes plus chargées que les enseignants d’aujourd’hui. Étonnamment, au moment même où l’on évoque le trop grand nombre d’élèves par classe, certains parents d’élèves se battent pour faire entrer dans les écoles privées sous contrat leurs enfants dans des classes de plus de 30 élèves… Et d’autres se rappellent que dans les années 1950 les classes dépassaient les 40 élèves.

Fermetures de classes

Les enseignants et certains parents protestent contre les fermetures de classes… mais on les entend moins quand ce sont au contraire de nouvelles classes qui s’ouvrent. Pour la première fois cette année, le nombre de fermetures de classes serait supérieur au nombre d’ouvertures. Ce n’était pas le cas les années précédentes et ne sera pas le cas l’an prochain en 2012, a promis Nicolas Sarkozy, mais il est difficile d’avoir les vrais chiffres, car le Ministère n’a rien rendu public…

Voici ce qui est sûr (statistiques RERS du Ministère de l’Éducation) :

En 2007, la France comptait -premier et second degré confondus- 505.712 classes, en 2010, la France compte 506.154 classes, soit 442 classes de plus.

282.034 classes dans le premier degré en 2007 contre 282.438 en 2010 (404 classes de plus) 223.678 classes dans le second degré en 2007 contre 223.716 en 2010 (38 classes de plus)

404 classes de plus dans le premier degré pour 19.163 élèves en plus entre 2007 et 2010 38 classes de plus dans le second degré pour 18.200 élèves de moins entre 2007 et 2010.

Nombre d’élèves total : 12.016.516 en 2007 et 12.017.479 en 2010, soit un écart de 963 élèves pour 442 classes ouvertes en net entre 2007 et 2011.

Il est clair ainsi que l’on ne supprime pas des classes à tour de bras comme cela a été évoqué à tort. Dans le tableau ci-dessous, on peut constater que, selon les départements, la situation est très différente.

Quelques exemples locaux en septembre 2011 :
Département..............Ouvertures................................Fermetures ..........................................Solde
Haute-Garonne.................28...........................................23 .................................................positif 5
Bouches-du-Rhône............37 (surtout en maternelle)............8 (en élémentaire et collège)..............positif 29
Seine-Maritime.................27...........................................110.................................................négatif -83
Eure...............................34.............................................39..................................................négatif -5
Morbihan.........................20.............................................12,5...............................................positif 7,5
Alpes-Maritimes.................8..............................................1...................................................positif 7
Yvelines (premier degré)....20.............................................1 ...................................................positif 19

Source : recoupement d’informations locales

La solution des regroupements d’écoles ?

En 2010, il reste en France métropolitaine [1], (public et privé confondus) 4.970 écoles primaires d’une seule classe (dont 4.824 dans le public). Nous avons, selon les chiffres de l’Institut Thomas More, 2,3 fois plus d’établissements de premier degré que l’Allemagne pour seulement 24% d’élèves en plus. C’est le résultat de la France des 36.000 communes qui veulent chacune garder leur école même en dépit du bon sens, de l’efficience et parfois de la qualité de l’enseignement. Il faudra à terme regrouper beaucoup plus d’écoles.

Dans l’Académie d’Amiens en 2009 par exemple, 13 écoles (presque une école par commune) ont été regroupées en 3 écoles dans la communauté de communes du Haut-Clocher avec un inconvénient : un coût de 10 millions d’euros d’investissements, et l’organisation des transports scolaires, mais avec à terme des économies d’échelle et de bien meilleurs équipements pour les jeunes élèves. Responsabiliser plus les communes dans la gestion des écoles primaires et dans le coût de l’enseignement par élève serait sûrement gagnant.

Remplacement des professeurs absents

Un des problèmes majeurs aujourd’hui, surtout dans l’enseignement public, est le système de remplacement, qui est à la fois inefficace et très coûteux. Inefficace car le système public de remplaçants permanents fonctionnaires (titulaires sur zone de remplacement ou TZR) assure un moindre taux de remplacement que le système privé qui fait davantage appel aux contractuels. Très coûteux parce que le public emploie un très (trop ?) grand nombre de remplaçants (plus de 26.000 dans le premier degré soit 8% des effectifs et plus de 21.000 dans le second degré public soit 6% des effectifs).

Malgré ce grand nombre de remplaçants, il y a des soucis sur le terrain pour remplacer les professeurs absents sur la courte et moyenne durée. Cela pose la question du taux d’absentéisme des professeurs. Mais aussi, en terme de solution, le refus par les enseignants de la bivalence des professeurs (possibilité d’enseigner deux matières ou plus).

En effet, il y aurait moyen de faire assurer les remplacements de courte et moyenne durée par les collègues de l’établissement, mais à plusieurs conditions (qui sont réunies en Allemagne où le système de remplacement de courte durée est très efficace) :

Que les professeurs soient au moins bivalents et que des heures de remplacement soient intégrées dans leur emploi du temps. Mais avec le statut actuel cela semble difficile (à moins d’une réforme en profondeur) car les concours sont pour la plupart monovalents, bien que certains concours aient désormais aussi une majeure et une mineure (par exemple en allemand du fait de la raréfaction des postes, on propose un CAPES d’allemand avec une mineure en lettres modernes). On pourrait rendre tous les futurs enseignants bivalents. Pour les professeurs déjà en poste, on pourrait accepter la bivalence sur la base du volontariat et des compétences.

Il suffirait d’un trait de plume du ministre pour décider que les professeurs de langue, qui ont tous des épreuves de littérature et d’histoire, soient considérés comme trivalents à l’issue de leur concours. Pendant des années, les Professeurs d’Enseignement Général des Collèges, qui étaient en fait des instituteurs, enseignaient deux ou trois matières en collège alors qu’aujourd’hui, certifiés et agrégés ne peuvent en enseigner qu’une au lycée.

Plus d’autonomie aux lycées et de pouvoir aux proviseurs pour mettre en place des dispositifs nouveaux avec les professeurs volontaires permettrait aussi de résoudre bien des problèmes. Mais les Inspections d’Académie, les rectorats, les Inspecteurs généraux et régionaux semblent être de gros freins à toute évolution et s’arcboutent sur la monovalence des professeurs pour des raisons obscures. En clair : des professeurs qui ont les compétences et qui voudraient enseigner plus, ne le peuvent pas pour des raisons purement administratives.

Conclusion :

Depuis 2007, il y a eu plus d’ouvertures de classes que de fermetures. En 2010, les élèves sont moins nombreux par classe qu’en 1980. Nous avons dans le second degré public près de 40.000 professeurs qui n’enseignent pas devant les élèves, et 8% des enseignants du primaire sont affectés au remplacement. Il apparaît donc très clairement que la France ne manque pas de classes… ni d’enseignants. Les professeurs ont avant tout manifesté hier –pour ceux du public– pour défendre leur statut et leur nombre réduit d’heures de travail par semaine (entre 15 et 18 heures de cours devant élèves dans le second degré).

Pour les professeurs du privé sous contrat, c’est un peu différent, il y a de plus en plus de demandes d’inscriptions (contrairement au public) d’élèves -40.000 en attente- et pourtant, on ferme des classes et certaines atteignent plus de 40 élèves par classes [2]. Pourquoi ne pas prendre en compte le fait que les parents sont nombreux à préférer le privé qui, pour moins cher, délivre un meilleur enseignement ? Pourquoi vouloir à tout prix restreindre l’offre privée à 20% seulement de l’offre publique ?

Au final, on constate une fois encore que la gestion centralisée de l’Éducation nous joue des tours. Même si on pourrait faire aussi bien avec moins de moyens, l’impression de pénurie organisée demeure alors que des solutions simples existent. Encore faudrait-il avoir le courage de voir le problème en face et d’établir -par exemple-, le vrai chiffre de l’absentéisme des professeurs.

[1] Selon les chiffres de la DEPP.

[2] Source : RERS 2011

Invité Ven 30 Sep - 10:26

Je me souviens quand j'étais en Moselle, ma fille rentrait à la maternelle.Les villages autour de Phalsbourg s'étaient regroupés pour créer une super école maternelle-primaire sauf un... le village où je vivais.
les villages s'étaient organisés entre eux pour créer un ramassage scolaire ce qui facilitait la vie des famille mais aussi, ce qui permettait aux gamins d'apprendre dans des conditions environnementales exceptionnelles; mon village(Vilsberg) voulait garder son école! ..... les tuiles foutaient le camps et tombaient dans la cours d'école, les toilettes étaient dehors, comme l'électricité coûtait chère, on n'allumait pas... tout ce binz pour une classe unique de la maternelle au CM2.... une horreur !!!!!

j'en suis arrivée à mettre ma maison en vente pour éviter à mes gosses d'aller dans ce taudis et, je ne regrette pas!
parfois je veux bien qu'on se batte pour garder une école ouverte, un hôpital,... mais il faut que ça reste cohérent !

Invité Ven 30 Sep - 12:13

Bassai Dai a écrit:Ne soit pas de mauvaise foi .
Les salaires dans la fonction publique sont bien supérieurs à ceux du privé et ce n'est pas un secret .
Sinon pourquoi les 3/4 de nos jeunes rêveraient de devenir fonctionnaire ? Il y a bien une raison à cela .

J'espère que le message est ironique parce que franchement, sinon, c'est inquiétant tellement c'est mensonger.
Et ce n'est pas un sondage comme ça datant de 2005 qui va te donner raison.
Etudie les chiffres officiels des inscriptions aux concours de l'enseignement, tu verras.

Et si vous voulez connaître mon salaire actuel, pas de soucis, je le donne: je touche 1799 euros par mois. Et je ne toucherai pas plus pendant des années si je reste là où je suis, des années.. En bac+8. Agrégée. Mes proches qui sont dans le privé gagnent deux fois plus en entrée de métier, c'est un peu le running gag d'ailleurs. Mon père (privé) a toujours gagné plus que ma mère (public).
Perso, je ne demande pas une augmentation de mon salaire, ni ceux des profs agrégés, au contraire, je vis bien avec ce que j'ai. Mais faut pas nous prendre pour des truffes non plus

Cela dit je trouve ça lamentable que la jeunesse n'ait pas d'ambitions plus vastes et se contente de vouloir faire 35 heures pépère , de rentrer chez eux le soir , enfiler les charentaises , s'affaler sur le canapé , allumer la télé et caresser le chat .
Il me semble que quand j'avais 20 ans , je faisais preuve de plus de dynamisme .

Sinon en ce qui concerne Sarkozy , il ne s'agit pas de "diviser pour mieux régner " ...En fait il est en campagne et doit séduire l'électorat de droite .
Et comme chacun sait , les fonctionnaires sont très majoritairement de gauche , il n'a donc aucun intérêt à les flatter puisque cela ne lui rapportera aucune voix .
Pour ce qui est de la division public/privé , elle existe déjà de fait .

Oui, tu n'as pas tort. Mais c'est un constat dommageable.

On s'en rend compte dans la vie de tous les jours , les fonctionnaires prennent les gens du privé pour des gros beaufs de droite et les gens du privé pensent que les fonctionnaires sont des gauchistes traine-savate .
C'est à peine caricaturé , en gros c'est ça

Bah disons que quand t'as vu comment les gens bossent (pas justement) parfois dans le privé, à gruger sur les temps de pause, à faire une pause café toutes les heures, à jouer sur l'ordi et autres, tu rigoles un peu quand on balance le cliché du fonctionnaire fainéant.
Dans la FP, il y a des gens qui abattent un boulot énorme, dans le privé, il y a des sacrés tires-au-flanc, et vic versa...

Invité Ven 30 Sep - 12:23

Nous avons dans le second degré public près de 40.000 professeurs qui n’enseignent pas devant les élèves,

Semie vérité. arrangeante.
"nous avons dans le seond degré public près de 40.000 professeurs qui n'enseignent pas devant les élèves...du second degré".
C'est mon cas. J'enseigne à plein temps pourtant, je suis comptabilisée dans les effectifs du public, mais je n'enseigne effectivement pas aux élèves du second degré.
C'est le cas de tous les détachés au MENSR (prag et prce, aters, moniteurs, MCF stagiaires), auprès de l'AEFE, auprès du Ministère des Affaires Etrangeres, au sein même de l'EN (formation etc).
A cela, il faut ajouter les enseignants en congés divers: dispo, congés pour convenance personnelle, congés sans traitement divers, congés de formation, congés longue maladie, congés maternité (féminisation de la profession).

Tous ces gens font partie des effectifs OFFICIELS des profs du second degré de l'EN, et pourtant, ils n'enseignent pas devant des élèves du second degré. Ce qui ne veut pas dire que ce sont des gens payés à rien foutre...

Bertolt_Brecht Ven 30 Sep - 12:55

Mon père était fonctionnaire, il gagnait moins que ma mère qui était "ouvrière".
C'est sûr qu'il avait des avantages, et encore pas de quoi sauter au plafond.

Ma mère est entrée dans la même administration en fin de carrière (pour ses dix dernières années) : les conditions de travail s'étaient encore dégradées (salaires relativement bas, pas de moyens d'exploitation dans les bureaux, à la limite de devoir acheter eux-même le papier toilettes de leur centre,...).

J'ai des amis profs.
Certains gagnent très bien leur vie mais ne le doivent qu'aux heures supplémentaires et aux cours particuliers qu'ils donnent.
Leur salaire de base, à l'instar de celui d'Anna, n'atteint pas les 2.000 euros net mensuels.

Alors oui, je veux bien qu'il y a 60 ans les fonctionnaires pouvaient être considérés comme des notables et des privilégiés.
Ce n'était déjà plus forcément le cas il y a 20 ans.
Ça l'est encore moins aujourd'hui.
Et ça ne le sera définitivement plus demain.

Bassai Dai Ven 30 Sep - 14:58

Anna a écrit:

Et si vous voulez connaître mon salaire actuel, pas de soucis, je le donne: je touche 1799 euros par mois. Et je ne toucherai pas plus pendant des années si je reste là où je suis, des années.. En bac+8. Agrégée. Mes proches qui sont dans le privé gagnent deux fois plus en entrée de métier, c'est un peu le running gag d'ailleurs. .

Soit , je veux bien te croire .
Mais .
1/ Avoue que 1800€/ mois pour 35 heures , c'est pas mal . Wink

2 / si tes proches ( qui bossent dans le privé ) gagnent 2 fois plus que toi , pourquoi te fais tu chier à bosser dans le public ? scratch

Invité Ven 30 Sep - 15:07

Je travaille plus que 35 heures par semaine, mais oui, c'est très bien, ça me convient parfaitement, c'est ce que j'écrivais Wink

Je voulais juste souligner qu'à niveau d'études à peu près égal, les gens qui entrent dans le privé gagnent beaucoup plus...
Je fais ça tout simplement parce que j'aime ce que je fais, et ça ça vaut tous les gros salaires du monde pour moi. Alors oui, je fais partie de ces créatures superfétatoires pour la société, mais c'est aussi un luxe de servir à rien ou si peu... Smile

Je veux juste avoir de quoi vivre (et pas survivre) plus un bonus pour un peu de superflu, et c'est ce que j'ai, et je me rends bien compte qu'avec ça je suis parmi les privilégiés.

Si on me garantissait aujourd'hui que je pourrais faire ce que je fais là, dans ces conditions (bien qu'elles se dégradent) même pour 2500euros par mois en fin de carrière (et je vous rassure, on gagne un peu plus que ça en fin de carrière quand même), je signerais tout de suite. Malheureusement ça ne sera sûrement pas le cas.

Georges Ven 30 Sep - 16:01

Nombre d’élèves par classe, public et privé confondus :
Nombre d’élèves par classe en :....1980...... 2010
Maternelle...................................30,1..........25,8
Élémentaire ................................23,9..........22,7
Collège.......................................27,1..........24,0
Lycée.........................................27,1..........26,0

La baisse moyenne du nombre d'élèves par classe en 30 ans est très faible. Il semble normal que les élèves et les enseignants aient un meilleur confort pour travailler maintenant qu'il y a 30 ans.

Invité Ven 30 Sep - 16:12

quand j'ai décidé de bosser dans l'immobilier je croyais que j'allais gagner ma vie confortablement...
je me suis inscrite en nom propre avec un contrat de collaboration avec une agence.
il a fallu que je constitue mon porte-feuille...des maisons-appts à vendre... donc des heures à prospecter au téléphone et sur le terrain, des heures que je n'ai jamais comptées.
le marché est minable, beaucoup de maisons vétustes à des prix indécents, des vendeurs pensant avoir LA super baraque et des acheteurs exigeants; j'ai passé des heures à faire visiter, à faire les démarches cadastrales, notariales... j'ai vendu deux maisons en 7 mois; c'est dire si le marché est pourri, des clients ont même retiré leur maison de la vente car ils ne trouvaient rien à leur goût.
Sachant qu'il faut autour de 3 mois après la signature compromis chez notaire pour toucher le premier centime, ma première vente je l'ai faite en février(acte authentique), la seconde en juin(acte authentique) et j'ai arrêté fin avril.
la comm' de ma première vente était de 8 000€, la seconde 4 000€... 12 000€ brut desquels il faut déduire le RSI, les dépenses courantes, les impôts...il suffit de calculer ce que ça donne comme salaire par mois pour se rendre compte que le compte n'y est pas!
12 000/ 7= 1714€ brut; soit si on retire le tiers environ 1100 euros par mois... avec des visites entre midis t deux, le soir, les samedis, des kilomètres de routes très souvent inutilement....

juste pour dire que certaines personnes font ce job pour survivre , moi je l'ai fait parce que ça faisait des années que je souhaitais tester, m'amuser, voir de belles maisons, offrir un service humain et de qualité(que je n'ai que rarement eu quand je vendais ou achetais mes anciennes maisons... oui, je suis une déménageuse, j'aime changer).
Le service que j'ai offert mes clients me l'ont mille fois rendus en m'envoyant à leur tour des amis, des clients m'ont remercié, j'ai même gardé des contacts mais, ce monde est pourri, rempli de loups prêt à tout pour vous descendre; j'ai eu le choix de le quitter, certains ne l'ont pas(pas dans l'immédiat parce que leur famille derrière compte sur eux).

je conçois que je n'ai pas bac+8, pas le niveau d'étude pour me mesurer à un prof mais, dans le privé et sans ce niveau d'étude il existe des gens méritants qui ne gagnent pas autant qu'on voudrait le faire croire et qui se battent sans compter leurs heures de travail pour s'en sortir.

Invité Lun 3 Oct - 20:52

La prof d'anglais de ma fille voudrait organiser un voyage pour l'an prochain en Inde; elle souhaiterait que cette année nous recevions un élève hindou à la maison et, l'an prochain ma fille serait reçu là bas.
je trouve que c'est une sacré aventure à organiser, une belle aventure pour les élèves, une expérience que ma fille rêve de faire !
le voyage s'élèverait autours de 600€ tout compris...le même prix que pour le voyage de cette année à Dublin .

Invité Lun 3 Oct - 20:54

Ca ne m'étonne pas, Dublin c'est super cher, l'Inde ça ne coûte rien (et les billets ne sont pas si chers).
C'est un super projet, surtout avec des ados, j'auraid dû faire prof d'anglais Smile

Par contre, si ta fille revient bilingue mais avec l'accent indien, pense à la renvoyer quelques jours à Londres Razz

Invité Lun 3 Oct - 20:56

ou au Canada !!! Very Happy

elle aimerait bien faire ses études sup là bas.

Jeanclaude Mar 4 Oct - 9:10

franline2 a écrit:La prof d'anglais de ma fille voudrait organiser un voyage pour l'an prochain en Inde; elle souhaiterait que cette année nous recevions un élève hindou à la maison et, l'an prochain ma fille serait reçu là bas.
je trouve que c'est une sacré aventure à organiser, une belle aventure pour les élèves, une expérience que ma fille rêve de faire !
le voyage s'élèverait autours de 600€ tout compris...le même prix que pour le voyage de cette année à Dublin .

j'ai un neveu qui a vécu cette expérience et je ne peux que t'encourager à la concrétiser !

Invité Mar 4 Oct - 15:34

Ouais c'est vraiment une superbe idée, évidemment que tout un chacun ne peut pas se l'autoriser, mais je trouve que le prix est une aubaine pour tous les jeunes, déjà pour fréquenter un autre pays anglophone, mais pour voyager loin, tout simplement.
Et je suis sûre que ça change beaucoup de choses, pour les gamins, mais aussi dans le rapport qu'ils ont aux profs avec lesquels ils partent par la suite...

Jeanclaude Mar 4 Oct - 16:04

Anna a écrit:Ouais c'est vraiment une superbe idée, évidemment que tout un chacun ne peut pas se l'autoriser, mais je trouve que le prix est une aubaine pour tous les jeunes, déjà pour fréquenter un autre pays anglophone, mais pour voyager loin, tout simplement.
Et je suis sûre que ça change beaucoup de choses, pour les gamins, mais aussi dans le rapport qu'ils ont aux profs avec lesquels ils partent par la suite...

Une chose est certaine c'est que mon neveu, tellement satisfait de cette aventure, est reparti pour la Birmanie !

Invité Mar 4 Oct - 18:23

Anna a écrit:Ouais c'est vraiment une superbe idée, évidemment que tout un chacun ne peut pas se l'autoriser, mais je trouve que le prix est une aubaine pour tous les jeunes, déjà pour fréquenter un autre pays anglophone, mais pour voyager loin, tout simplement.
Et je suis sûre que ça change beaucoup de choses, pour les gamins, mais aussi dans le rapport qu'ils ont aux profs avec lesquels ils partent par la suite...

elle a la chance d'avoir le même prof d'anglais que l'an dernier, avec laquelle elle est allée à Londres...! et effectivement, la relation profs élèves est particulièrement complice! j'apprécierais que le projet aille à son terme pour le voyage en Inde, ça dépendra des parents d'accueil, jouer le jeu de l'ouverture.

Jeanclaude Mar 4 Oct - 18:50

Si cela t'est possible n'hésite en aucunes manières cette expérience est tellement enrichissante tant pour les parents que pour les enfants !

Là on s'aperçoit qu'une tolérance et un respct de la personne existent chez ces gens là !

Pratt Mar 4 Oct - 19:09

Dommage que ce poste de prof n'ait pas été supprimé.

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