Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
3 participants
Page 1 sur 1
Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Trichet: c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Publié le 09.08.2011, 09h24 | Mise à jour : 16h27
http://www.leparisien.fr/economie/trichet-c-est-la-crise-la-plus-grave-depuis-1945-09-08-2011-1560168.php
Publié le 09.08.2011, 09h24 | Mise à jour : 16h27
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a estimé mardi que la actuelle est «la plus grave depuis la seconde guerre mondiale», ajoutant que, sans l'intervention de la communauté internationale, «cela aurait pu être la crise la plus grave depuis la première guerre».
Interrogé depuis Francfort sur Europe 1, le président de la BCE a appelé les gouvernements européens, notamment italien et espagnol, à «faire leur travail» pour réduire leurs déficits : «Nous avons demandé de manière extrêmement claire dans les derniers jours au gouvernement italien de prendre un certain nombre de décisions qui ont été prises, et d'accélérer en particulier le retour à une situation budgétaire normale.
Nous avons demandé la même chose au gouvernement espagnol. Nous avons demandé à l'ensemble des gouvernements européens, les 17, d'accélérer les décisions qu'ils ont prises le 21 juillet», lors d'un sommet de la zone euro.
Il a défendu à nouveau la décision de la BCE de racheter davantage de dette publique de pays de la zone euro. Mais il a refusé de dire «ce que nous achetons, ni les montants». Toutefois, les marchés s'attendaient à ce que la BCE intervienne sur les obligations de l'Italie et de l'Espagne, dont les taux obligataires ont atteint des records ces deux dernières semaines.
Se considérant comme une «ancre de confiance et de stabilité», Jean-Claude Trichet, qui s'est longuement entretenu au téléphone avec Nicolas Sarkozy ces derniers jours, a martelé son objectif : «nous devons assurer pour 332 millions de citoyens la stabilité des prix».
La France prête à «davantage d'efforts»
La perte du triple A américain ce week-end conjuguée aux tensions dues aux déficits des pays européens fait craindre de nouvelles chutes sur les marchés du monde entier. Dans ce contexte de tensions économiques, la ministre du Budget et porte-parole du gouvernement français Valérie Pécresse a affirmé mardi que la France ne dévierait «pas d'un iota de [sa] trajectoire de redressement des finances publiques» et qu'elle était prête à «davantage d'efforts».
Pour que la France conserve la note AAA de l'agence de notation Standard and Poor's, qui lui permet d'emprunter à des taux intéressants sur les marchés, «il faut garder le cap du redressement de nos finances publiques», a-t-elle souligné.
Interrogé depuis Francfort sur Europe 1, le président de la BCE a appelé les gouvernements européens, notamment italien et espagnol, à «faire leur travail» pour réduire leurs déficits : «Nous avons demandé de manière extrêmement claire dans les derniers jours au gouvernement italien de prendre un certain nombre de décisions qui ont été prises, et d'accélérer en particulier le retour à une situation budgétaire normale.
Nous avons demandé la même chose au gouvernement espagnol. Nous avons demandé à l'ensemble des gouvernements européens, les 17, d'accélérer les décisions qu'ils ont prises le 21 juillet», lors d'un sommet de la zone euro.
Il a défendu à nouveau la décision de la BCE de racheter davantage de dette publique de pays de la zone euro. Mais il a refusé de dire «ce que nous achetons, ni les montants». Toutefois, les marchés s'attendaient à ce que la BCE intervienne sur les obligations de l'Italie et de l'Espagne, dont les taux obligataires ont atteint des records ces deux dernières semaines.
Se considérant comme une «ancre de confiance et de stabilité», Jean-Claude Trichet, qui s'est longuement entretenu au téléphone avec Nicolas Sarkozy ces derniers jours, a martelé son objectif : «nous devons assurer pour 332 millions de citoyens la stabilité des prix».
La France prête à «davantage d'efforts»
La perte du triple A américain ce week-end conjuguée aux tensions dues aux déficits des pays européens fait craindre de nouvelles chutes sur les marchés du monde entier. Dans ce contexte de tensions économiques, la ministre du Budget et porte-parole du gouvernement français Valérie Pécresse a affirmé mardi que la France ne dévierait «pas d'un iota de [sa] trajectoire de redressement des finances publiques» et qu'elle était prête à «davantage d'efforts».
Pour que la France conserve la note AAA de l'agence de notation Standard and Poor's, qui lui permet d'emprunter à des taux intéressants sur les marchés, «il faut garder le cap du redressement de nos finances publiques», a-t-elle souligné.
http://www.leparisien.fr/economie/trichet-c-est-la-crise-la-plus-grave-depuis-1945-09-08-2011-1560168.php
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Drôle de titre , y a t il eu une crise en 1945 ???
Trichet fait du bruit avec sa bouche , mais relisez votre histoire en 45 , il n'y avait pas de crise financière , certes , il y avait beaucoup de difficultés pour financer la reconstruction de l'Europe , mais certainement pas une crise risquant d'amener un krash !
Trichet fait du bruit avec sa bouche , mais relisez votre histoire en 45 , il n'y avait pas de crise financière , certes , il y avait beaucoup de difficultés pour financer la reconstruction de l'Europe , mais certainement pas une crise risquant d'amener un krash !
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
C'est certainement ce qu'il veut dire, à la fin de la guerre, certains pays européens étaient quand même au bord de la famine dans certaines régions et l'économie ne tournait pas du tout (et pour cause).
Je pense qu'en plus, il a dit 1945 pour ne pas citer la date qui fait peur, 1929...
Je pense qu'en plus, il a dit 1945 pour ne pas citer la date qui fait peur, 1929...
Invité- Invité
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Une crise économique ne se résume pas à un krach boursier.
A partir du moment où un Etat n'a plus d'économie à défaut de structure financière, d'infrastructure industrielle et de partenariats commerciaux extérieurs, on peut considérer effectivement qu'il y a crise économique.
Et c'était le cas de la plupart des Etats européens en 1945.
Là où Trichet se plante dans son analyse, c'est qu'en 1945 les Etats-Unis avaient une économie forte et n'avaient pas été impactés économiquement par la guerre.
Ils avaient donc pu participer largement au financement de la restructuration de l'économie européenne.
Nous sommes aujourd'hui plus proches du cas de 1929 où les Etats-Unis s'étaient écroulés entraînant le reste du monde avec eux.
A partir du moment où un Etat n'a plus d'économie à défaut de structure financière, d'infrastructure industrielle et de partenariats commerciaux extérieurs, on peut considérer effectivement qu'il y a crise économique.
Et c'était le cas de la plupart des Etats européens en 1945.
Là où Trichet se plante dans son analyse, c'est qu'en 1945 les Etats-Unis avaient une économie forte et n'avaient pas été impactés économiquement par la guerre.
Ils avaient donc pu participer largement au financement de la restructuration de l'économie européenne.
Nous sommes aujourd'hui plus proches du cas de 1929 où les Etats-Unis s'étaient écroulés entraînant le reste du monde avec eux.
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2813
Age : 114
Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Je pense qu'il ne se plante pas, mais qu'il ne veut pas dire la date-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom si on ne veut pas que les marchés paniquent encore davantage...
Invité- Invité
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Enfin désolée de l'écrire, mais 1945, c'est juste la date à faire avaler aux gogos et qui est en fait très loin d'être une date noire pour l'économie mondiale, bien au contraire... C'est vraiment de la connerie que de mentionner cette date pour les pays occidentaux dont les économies sont reparties à plein cette année-là, à l'exception peut-être de l'Allemagne et encore, il faudrait rappeler que cette date, la "Stunde Null" a marqué un pas ver le Miracle Economique qui a débuté à peine cinq ans après (lois de la macro-économie)
Franchement, faut effectivement être naze pour gober cette comparaison, et celle qui est la plus appropriée est aussi la plus fatale, 1929, comme déjà évoqué...Et franchement, si cette date est tue pour l'instant, ce n'est pas tant pour l'impact boursier et économique venu des US, à mon humble avis complètement comparable, que pour les conséquences sociales et géopolitiques de cette crise qui sont celles que nous connaissons tous.
Et excusez-moi, mais les tensions sociales en Espagne, en Italie ou en Allemagne ou l'explosion de violence en GB ne sont pas totalement indépendantes de tout cela, quoi qu'on essaye de nous faire avaler...
Franchement, faut effectivement être naze pour gober cette comparaison, et celle qui est la plus appropriée est aussi la plus fatale, 1929, comme déjà évoqué...Et franchement, si cette date est tue pour l'instant, ce n'est pas tant pour l'impact boursier et économique venu des US, à mon humble avis complètement comparable, que pour les conséquences sociales et géopolitiques de cette crise qui sont celles que nous connaissons tous.
Et excusez-moi, mais les tensions sociales en Espagne, en Italie ou en Allemagne ou l'explosion de violence en GB ne sont pas totalement indépendantes de tout cela, quoi qu'on essaye de nous faire avaler...
Invité- Invité
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Et si le CAC 40 avait vécu un krach...
De nombreux intervenants pensent que les mouvements récents du CAC 40 et des autres indices pourraient s'apparenter à un krach.
Onze séances de baisse d'affilée pour le CAC 40, près de 19 % perdus au terme de cette série. Du jamais-vu. Mais peut-on parler de krach ? Les avis divergent. Certains n'osent pas franchir le pas et qualifient cet événement de baisse marquée ou importante. D'autres amoindrissent le terme avec un adjectif, et cela donne du « krach larvé » ou du « krach rampant ». Car les puristes de ce mot allemand qui signifie potin ou pétard, auquel les Anglais préfèrent le terme « crash », plus radical, car il évoque un accident, un effondrement, voire une faillite, pensent qu'il n'est applicable qu'à une chute de plus de 10 % en une séance de Bourse. Or, depuis le début de cette quinzaine infernale, le CAC 40 ne peut se prévaloir d'avoir vécu pareille mésaventure.
Sans aller chercher la crise de 1929 qui avait vu le Dow Jones perdre 40 % de sa valeur en 22 jours ou encore moins le krach de la tulipe au XVII e siècle où le prix du bulbe de la fleur s'était effondré de 99 %, il existe des précédents récents. Le 19 octobre 1987 reste le must. Les boursiers ont appelé cette séance « The Krach ». Ce jour-là, le Dow Jones a décroché de 22,6 %, l'indice parisien de 9,64 %. Les attentats du World Trade Center, le 11 septembre 2001, ont provoqué la fermeture de Wall Street. Les places européennes ont quant à elles accusé le coup. Paris, qui gagnait 2,18 %, a dégringolé de 7,39 % au final. La crise actuelle, dont les origines remontent à l'effondrement des « subprimes » à l'été 2007, a connu des krachs, après la faillite de Lehman Brothers, en septembre 2008. Si l'on s'en tient aux journées à - 10 %, il y en a eu le 10 et le 24 octobre, mais en séance, car le CAC 40 a clôturé alors sur des reculs respectifs de 8,07 % et de 4,80 %. A l'inverse, les séances du 13 octobre et du 24 novembre ont enregistré des progressions supérieures à 10 % en clôture. Autrement dit, des krachs « à la hausse ».
Puis est venu le « flash crash » ou krach éclair, le 6 mai 2010. Ce jour-là, d'une façon incompréhensible, les indices américains dévissent. Le Dow Jones perd plus de 600 points en cinq minutes et affiche une chute de 9,19 %. Il finira à - 3,20 %. Les régulateurs américains démontreront qu'une vente inhabituelle de contrats par un fonds mutuel a provoqué une réaction en chaîne.
L'attente d'un rebond imminent
Cette crise a également mis en valeur un autre mot : la volatilité. Fin 2008, il n'était pas rare que les indices connaissent des mouvements amples de plus de 5 % en quelques heures, passant du rouge au vert et vice versa. Le VIX, l'indice de volatilité calculé à partir de l'évolution du S&P 500 par le CBOE (Chicago Board Options Exchange), est devenu une référence. En novembre 2008, il a atteint des sommets, à plus de 80 points. Ces jours-ci, il a grimpé en flèche, passant de 17,5 le 22 juillet à 48 points lundi, illustration même de la grande nervosité des intervenants.
Pour Valérie Gastaldy, stratégiste au bureau d'analyse Day By Day, c'est l'élément qui corrobore le scénario de krach, « avec une descente en ligne droite, sans le moindre rebond [pour le CAC 40]. Le marché bouge de 6 % en quatre heures, voire encore plus vite ». Jean-Christophe Dourret, responsable de l'analyse technique chez Oddo Securities abonde : « Mais qui parle de krach parle de panique à la baisse, et donc de paroxysme baissier. Or un marché paniqué à la baisse est plus proche du rebond que d'un accroissement supplémentaire du repli, même si nos instincts nous pousseraient à penser le contraire. » Lionel Duverger, son alter ego chez B*Capital, s'attend également à ce rebond sur les marchés. « A court terme, il y a survente de tous les indices actions et de façon marquée pour le S&P 500, car l'indicateur RSI [« relative strength index »] à 14 jours est au plus bas depuis octobre 2008, au lendemain de la faillite de Lehman Brothers. Quant au CAC 40, il faut remonter à janvier 2008 pour retrouver un pareil niveau. Tout laisse croire qu'un rebond significatif est quasi imminent », explique-t-il. « Les gros supports se situent à 1.125-1.150 points pour le S&P 500 et à 2.950 points pour le CAC 40 », signale Valérie Gastaldy.
Stéphane LE PAGE
Les Echos
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2813
Age : 114
Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Anna a écrit:Enfin désolée de l'écrire, mais 1945, c'est juste la date à faire avaler aux gogos et qui est en fait très loin d'être une date noire pour l'économie mondiale, bien au contraire... C'est vraiment de la connerie que de mentionner cette date pour les pays occidentaux dont les économies sont reparties à plein cette année-là, à l'exception peut-être de l'Allemagne et encore, il faudrait rappeler que cette date, la "Stunde Null" a marqué un pas ver le Miracle Economique qui a débuté à peine cinq ans après (lois de la macro-économie)
Franchement, faut effectivement être naze pour gober cette comparaison, et celle qui est la plus appropriée est aussi la plus fatale, 1929, comme déjà évoqué...Et franchement, si cette date est tue pour l'instant, ce n'est pas tant pour l'impact boursier et économique venu des US, à mon humble avis complètement comparable, que pour les conséquences sociales et géopolitiques de cette crise qui sont celles que nous connaissons tous.
Et excusez-moi, mais les tensions sociales en Espagne, en Italie ou en Allemagne ou l'explosion de violence en GB ne sont pas totalement indépendantes de tout cela, quoi qu'on essaye de nous faire avaler...
je partage entièrement ton ananlyse .
1945 , certes les pays européens , étaient épuisés mais il y avait un énorme potentiel puisque tout était à reconstruire , et que tout a été reconstruit , ce qui nous a valu de connaître les " 30 glorieuses " , aujourd'hui , il est vain d'espérer retrouver un tel dynamisme économique .
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Ah si si, une bonne guerre, genre troisième guerre mondiale, qui détruit tout sur son passage, rien de mieux pour faire repartir l'économie...
Même si je suis d'accord avec vous sur le fond, il ne faut pas oublier que le redémarrage de l'économie en 1945 a mis du temps (bon sauf aux USA) à se répercuter sur le niveau de vie des gens, ce qui est logique. Il n'y a qu'à voir jusqu'à quand on a dû utiliser des tickets de rationnement pour la bouffe. Parler de crise économique est faux, mais cette date peut parler aux gens parce que ce qu'on a tendance à regarder en premier pour se faire une idée de l'état de l'économie, c'est les conditions de vie de la population. Donc citer 1945, même si on est d'accord que ce n'est pas comparable (ni à une vraie crise éco ni à la présente situation), n'est pas si bête de la part de Trichet, sachant qu'il ne faut pas évoquer 1929.
Même si je suis d'accord avec vous sur le fond, il ne faut pas oublier que le redémarrage de l'économie en 1945 a mis du temps (bon sauf aux USA) à se répercuter sur le niveau de vie des gens, ce qui est logique. Il n'y a qu'à voir jusqu'à quand on a dû utiliser des tickets de rationnement pour la bouffe. Parler de crise économique est faux, mais cette date peut parler aux gens parce que ce qu'on a tendance à regarder en premier pour se faire une idée de l'état de l'économie, c'est les conditions de vie de la population. Donc citer 1945, même si on est d'accord que ce n'est pas comparable (ni à une vraie crise éco ni à la présente situation), n'est pas si bête de la part de Trichet, sachant qu'il ne faut pas évoquer 1929.
Invité- Invité
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
1943 ou 1944 ont été bien pires que 1945 pour les populations européennes.
Et de toutes façons, les bienfaits de la guerre dans de nombreux domaines (sociétaux, économiques, scientifiques) ne sont ojectivement plus à prouver.
Bref, la comparaison de Trichet est pathétique...Il y a eu d'autres ébranlements macro-économiques qui soutiennent mieux la comparaison (1973, les années 80 en GB etc)
Et de toutes façons, les bienfaits de la guerre dans de nombreux domaines (sociétaux, économiques, scientifiques) ne sont ojectivement plus à prouver.
Bref, la comparaison de Trichet est pathétique...Il y a eu d'autres ébranlements macro-économiques qui soutiennent mieux la comparaison (1973, les années 80 en GB etc)
Invité- Invité
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Bah ouais, 1943 et 1944 ont été pires, mais j'imagine qu'il a voulu prendre une date qui colle au moins partiellement à un temps de paix . Bon, j'arrête de lui chercher des excuses: il a voulu prendre un exemple spectaculaire ( 1973 ne devait pas l'être assez, visiblement) sans pour autant faire une comparaison honnête (avec 1929), et il s'est bien vautré. Mais pas sûr que beaucoup s'en aperçoivent!
Invité- Invité
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
Je pense que les gens se rendent bien compte qu'en 1945, les perspectives étaient bonnes, et qu'en 2011, elles ne le sont pas. On va vers le pire, en 1945, on venait du pire.
1973 est un exemple spectaculaire, c'est l'année où une période de croissance record qui a duré 30 ans a pris fin. C'est la période de la massification du chômage dans tous les pays occidentaux.
Mais de toutes façons aucune comparaison n'est parfaite, puisque la donne économique mondiale a bien changé, mais parler de 1945, ça laisse penser que le pire est derrière, malheureusement, ce n'est pas le cas et je pense que les gens en ont parfaitement conscience...
1973 est un exemple spectaculaire, c'est l'année où une période de croissance record qui a duré 30 ans a pris fin. C'est la période de la massification du chômage dans tous les pays occidentaux.
Mais de toutes façons aucune comparaison n'est parfaite, puisque la donne économique mondiale a bien changé, mais parler de 1945, ça laisse penser que le pire est derrière, malheureusement, ce n'est pas le cas et je pense que les gens en ont parfaitement conscience...
Invité- Invité
Re: Trichet : c'est «la crise la plus grave depuis 1945»
peut-être qu'en évoquant 1945 il a voullu permettre d'imaginer une reprise... un après-guerre, une façon d'espérer à un avenir plus optimiste.Mettre la crise imagée en guerre, et la reprise comme une solution d'après guerre.Il manière de réveiller une forme de solidarité collective européenne.Anna a écrit:1943 ou 1944 ont été bien pires que 1945 pour les populations européennes.
Et de toutes façons, les bienfaits de la guerre dans de nombreux domaines (sociétaux, économiques, scientifiques) ne sont ojectivement plus à prouver.
Bref, la comparaison de Trichet est pathétique...Il y a eu d'autres ébranlements macro-économiques qui soutiennent mieux la comparaison (1973, les années 80 en GB etc)
Invité- Invité
Sujets similaires
» Première récession mondiale depuis 1945, selon le FMI
» Trichet fait face à la crise
» 80 % des Français anticipent une crise grave
» La Belgique replonge dans une grave crise communautaire
» La crise financière est "le pire événement depuis la Seconde Guerre mondiale"
» Trichet fait face à la crise
» 80 % des Français anticipent une crise grave
» La Belgique replonge dans une grave crise communautaire
» La crise financière est "le pire événement depuis la Seconde Guerre mondiale"
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum