Dupont-Aignan : "les Français ne sont pas obligés de voter FN"
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Dupont-Aignan : "les Français ne sont pas obligés de voter FN"
Dupont-Aignan : "les Français ne sont pas obligés de voter FN"
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http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Pour-Nicolas-Dupont-Aignan-l-UMP-veut-garder-le-monopole-de-l-offre-politique-a-droite-354927/
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b]Jeudi, l'UMP a tenu une convention sur l'immigration. La question des flux migratoires entre les pays arabes et l'Union européenne a notamment été débattue...[/b]
L'espace Schengen ne fonctionne pas, c'est certain. La France doit faire comme le Danemark : contrôler ses frontières pour se donner les moyens d'éviter la loi de la jungle qui pénalise d’ailleurs autant les immigrés étrangers que les Français. L'UMP ne manque pas d'audace : ce sont eux qui ont signé tous les traités qui ont abouti à la situation actuelle. Mais au lieu d'agir, ils parlent. Certains élus de la majorité comprennent bien la "tartufferie" de ces conventions, Lionnel Luca par exemple.
Lionnel Luca qui a obtenu une convention sur la binationalité à l'automne...
Au lieu d'agiter l'épouvantail de la binationalité, l'UMP ferait mieux d'avoir une politique juste, équilibrée et ferme. Ces conventions ne sont que du bavardage. Des paroles mais pas des actes. C'est ce décalage entre l'agitation médiatique et la faiblesse en actes qui explique l'exaspération de nos concitoyens
Était-ce nécessaire de rallonger, comme l'a annoncé le gouvernement cette semaine, la durée de cotisation pour les retraites?
Je remarque que l'exécutif a supprimé les trois quarts de l'impôt sur la fortune pour un montant estimé à deux milliards d'euros. Quinze jours après, il demande aux salariés français de se serrer la ceinture alors qu'il avait promis que la réforme des retraites suffirait. Nos citoyens sont prêts à un effort collectif, mais ils voudraient qu'il soit équitablement réparti. Plutôt que de détricoter le système social, il faudrait rendre notre pays plus compétitif, c'est-à-dire créer des emplois et limiter les délocalisations. Notre économie ne souffre pas d'un problème de dépenses mais de recettes.
Vous êtes critique envers l'action du gouvernement d'une majorité dont vous faisiez partie avant 2007. Reconnaissez-vous quelque chose de positif dans ses quatre années d'exercice?
Je suis dans la critique sévère mais pas systématique. La réforme des universités, le service minimum... il y a des bonnes choses de faites. Mais l'exécutif est dans une spirale sans fin d'inefficacité économique et sociale. Je conteste totalement sa politique économique, qui est malthusienne et conduit à toujours plus de sacrifices. Selon François Baroin, il faut désendetter la France mais en même temps il la surendette en prêtant dans un puits sans fond à la Grèce ou plutôt aux banques qui opèrent là bas.
Christine Lagarde, intronisée cette semaine à la tête du FMI, a répété mercredi son engagement à aider les Etats surendettés...
Il faut comprendre que tous les pays qui ont suivi le Fonds monétaire international ne sont jamais sortis de la crise. Le FMI impose des traitements de chocs qui tuent les malades. C'est donc normal d'avoir placé Christine Lagarde à sa tête, elle qui est la plus fidèle serviteur des banquiers.
Vous vous êtes rendu le 15 juin dernier à Athènes. Comment est perçue l'aide de l'Union européenne et du FMI là-bas?
Le Fonds et les Européens n'en ont rien à cirer de la Grèce. Ils la plongent dans la récession cumulative. Et maintenant, ils vont la spolier. La France donne, elle, 17 milliards d'euros. C'est le budget des ministères de l'Intérieur et de la Justice réunis! Et on ne reverra jamais cette somme, car le traitement de choc imposé à Athènes ne lui permettra pas de reconstituer ses forces économiques pour nous rembourser. Nos dirigeants sont en train de réhabiliter les nouveaux emprunts russes. Et au même moment, ils suppriment, pour des économies de bouts de chandelles, des professeurs, des policiers, des infirmières dans nos services publics.
La crise de la dette peut-elle toucher la France par un effet domino?
La France est également menacée. Avant tout parce qu'elle se trouve sous une tutelle à la fois extérieure, avec l'OMC et l'Union européenne, et intérieure, avec les banques, la grande distribution et les groupes énergétiques privatisés. Je propose qu'on se débarrasse de ce carcan par plusieurs mesures : séparer les banques d'investissement et de détail, nationaliser les groupes énergétiques pour les mettre au service du public, libérer les PME en sortant de l'euro... Une série d'électrochocs pour redresser l'économie française.
Vous prônez une sortie de l'euro. Pourquoi?
La monnaie sera moins chère et donc elle ne sera pas surévaluée par rapport au dollar américain ou au yuan chinois. L'histoire économique nous le prouve : quand la valeur de la monnaie d'un Etat baisse, les entreprises ont intérêt à produire dans ce pays. Des emplois sont recréés. C'est ce que fait la Chine depuis vingt ans, puisque Pékin a sous-évalué sa monnaie de 50%. Et aujourd'hui, elle achète le monde.
Sortir de l'euro entraînera une aggravation des déficits publics et un isolement économique au sein de l'Union européenne...
Il y a un pays qui ne surévalue pas sa monnaie en Europe, la Suède. Elle se trouve en dehors de la zone euro et affiche 4% de croissance cette année. Ses dirigeants ne sont pas réactionnaires, fascistes ou autarciques pour autant. La Suède a juste une monnaie qui ne la tue pas à petit feu. Je propose de sortir de l'euro dans le calme. Il ne faut pas tout détruire. En effet, l'euro peut servir de monnaie de réserve pour les banques ou à l'échelle internationale. Mais chaque pays possédera ensuite sa propre monnaie – euro-franc, euro-mark, euro-lire... – dont les valeurs s'ajusteront les unes aux autres. Et paradoxalement, on sauvera l'Europe.
Adhérez-vous à la "démondialisation" préconisée par Arnaud Montebourg?
Je me réjouis que quelqu'un à gauche dise, comme moi, qu'il faut renforcer la protection douanière et rétablir la loyauté des échanges commerciaux. On ne peut continuer à se faire plumer par des pays qui trichent avec toutes les règles. Mais pour cela, il faut sortir des cadres auxquels se sont soumis le PS et l'UMP. La droite "bling-bling" et la gauche bobo font la même politique. Les défenseurs d'un modèle alternatif sont d'ailleurs issus d'une nouvelle génération politique. Arnaud Montebourg, Marine Le Pen, moi et d'autres, tous issus de partis différents, veulent arrêter d'utiliser les anciennes recettes dont l'inefficacité est prouvée.
La sortie de l'euro est l'un des crédos de Marine Le Pen. Comment se démarquer du Front national?
J'ai lutté contre l'euro avec Philippe Seguin, Jean-Pierre Chevènement ou Philippe de Villiers il y a vingt ans. Si Madame Le Pen dit la même chose, je ne vais pas me plaindre. Mais on peut être patriote, républicain sans être d'extrême-droite. Selon deux sondages, il y a 40% des Français qui veulent sortir de l'euro et 80% qui demandent de rétablir les barrières douanières. Ces électeurs ne pourraient donc pas avoir le choix? C'est absurde. Avec ma candidature, je veux prouver que ces Français ne sont pas obligés de voter Front national pour reprendre le pouvoir
Vous éludez la multiplication des candidatures à droite et au centre...
Il n'y a pas de multiplication des candidatures! On nous fait le même cinéma à chaque élection présidentielle. Christine Boutin reste à l'UMP. Elle a même annoncé qu'elle allait rabattre les voix pour Nicolas Sarkozy. Frédéric Nihous fait partie du comité de coordination de la majorité présidentielle. Ce sont des candidatures un peu suspectes. Quant à Dominique de Villepin et Jean-Louis Borloo, je ne sais pas ce qu'ils feront. Mais leur projet respectif, trop proche de celui de l'Elysée, reste leur faiblesse. Seul l'emballage change. Ce qui est vrai en revanche est le fait que la ratatouille UMP est indigeste. Après l'élection présidentielle, il y aura une recomposition de la droite autour d'un pôle centriste, en voie de reformation, et d'une droite républicaine et gaulliste.
Vous vous êtes lancé depuis huit mois dans la course à la présidentielle. Où en sont vos parrainages?
Cela avance bien. C'est un vrai marathon, mené par deux cents bénévoles qui se baladent en France. Je vais être franc : cette recherche de 500 signatures [nécessaires pour se présenter au premier tour de la présidentielle, Ndlr] est très difficile. Les maires ont changé. En 2007, ils croyaient en Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, ils ne supportent plus l'arrogance de l'argent attachée au "sarkozysme". De nombreux élus sont séduits par mon projet, mais le problème vient du parrainage lui-même. L'UMP veut garder le monopole de l'offre politique à droite.
Vous n'aviez pas eu vos parrainages, à 50 signatures près, en 2007. Etes-vous plus confiant?
Nous les aurons. Nous sommes partis plus tôt, avec une meilleure préparation. Je serai en mesure d'annoncer en septembre que je suis sur la bonne voie. Reste que nous ne possédons pas le budget des grands partis. Notre petite structure repose sur un bénévolat colossal.
Dans les sondages, vous évoluez entre 1 et 2% des intentions de vote. N'êtes-ce pas décourageant?
Pas du tout. Avant tout parce qu'un tel score signifie qu'entre 500.000 et un million de personnes voteraient pour moi. Au regard de la médiatisation à laquelle j'ai droit, c'est déjà exceptionnel. Par ailleurs, je préfère le suffrage aux sondages. Il suffit de voir ce qui s'est passé à Europe Ecologie - Les Verts : les études d'opinion, qui donnaient Nicolas Hulot en tête, se sont totalement plantées. A toutes les élections, il y a des surprises. Aux régionales 2010, les sondeurs me donnaient 0,5% des voix en Ile-de-France. J'ai terminé à 4,15%, devant le Modem et le NPA.
Lors des législatives de 2007, l'UMP n'avait présenté aucun candidat contre vous, dans votre circonscription. Ne craigniez-vous pas un retournement de situation?
On verra. Concernant les législatives, nous aurons des candidats dans tout le pays. J'irai au bout de ma logique, car elle concerne, non pas mon siège à l'Assemblée ou mon mouvement, mais l'avenir de la France. Après, les électeurs trancheront, le peuple est souverain.
L'espace Schengen ne fonctionne pas, c'est certain. La France doit faire comme le Danemark : contrôler ses frontières pour se donner les moyens d'éviter la loi de la jungle qui pénalise d’ailleurs autant les immigrés étrangers que les Français. L'UMP ne manque pas d'audace : ce sont eux qui ont signé tous les traités qui ont abouti à la situation actuelle. Mais au lieu d'agir, ils parlent. Certains élus de la majorité comprennent bien la "tartufferie" de ces conventions, Lionnel Luca par exemple.
Lionnel Luca qui a obtenu une convention sur la binationalité à l'automne...
Au lieu d'agiter l'épouvantail de la binationalité, l'UMP ferait mieux d'avoir une politique juste, équilibrée et ferme. Ces conventions ne sont que du bavardage. Des paroles mais pas des actes. C'est ce décalage entre l'agitation médiatique et la faiblesse en actes qui explique l'exaspération de nos concitoyens
Était-ce nécessaire de rallonger, comme l'a annoncé le gouvernement cette semaine, la durée de cotisation pour les retraites?
Je remarque que l'exécutif a supprimé les trois quarts de l'impôt sur la fortune pour un montant estimé à deux milliards d'euros. Quinze jours après, il demande aux salariés français de se serrer la ceinture alors qu'il avait promis que la réforme des retraites suffirait. Nos citoyens sont prêts à un effort collectif, mais ils voudraient qu'il soit équitablement réparti. Plutôt que de détricoter le système social, il faudrait rendre notre pays plus compétitif, c'est-à-dire créer des emplois et limiter les délocalisations. Notre économie ne souffre pas d'un problème de dépenses mais de recettes.
Vous êtes critique envers l'action du gouvernement d'une majorité dont vous faisiez partie avant 2007. Reconnaissez-vous quelque chose de positif dans ses quatre années d'exercice?
Je suis dans la critique sévère mais pas systématique. La réforme des universités, le service minimum... il y a des bonnes choses de faites. Mais l'exécutif est dans une spirale sans fin d'inefficacité économique et sociale. Je conteste totalement sa politique économique, qui est malthusienne et conduit à toujours plus de sacrifices. Selon François Baroin, il faut désendetter la France mais en même temps il la surendette en prêtant dans un puits sans fond à la Grèce ou plutôt aux banques qui opèrent là bas.
Christine Lagarde, intronisée cette semaine à la tête du FMI, a répété mercredi son engagement à aider les Etats surendettés...
Il faut comprendre que tous les pays qui ont suivi le Fonds monétaire international ne sont jamais sortis de la crise. Le FMI impose des traitements de chocs qui tuent les malades. C'est donc normal d'avoir placé Christine Lagarde à sa tête, elle qui est la plus fidèle serviteur des banquiers.
Vous vous êtes rendu le 15 juin dernier à Athènes. Comment est perçue l'aide de l'Union européenne et du FMI là-bas?
Le Fonds et les Européens n'en ont rien à cirer de la Grèce. Ils la plongent dans la récession cumulative. Et maintenant, ils vont la spolier. La France donne, elle, 17 milliards d'euros. C'est le budget des ministères de l'Intérieur et de la Justice réunis! Et on ne reverra jamais cette somme, car le traitement de choc imposé à Athènes ne lui permettra pas de reconstituer ses forces économiques pour nous rembourser. Nos dirigeants sont en train de réhabiliter les nouveaux emprunts russes. Et au même moment, ils suppriment, pour des économies de bouts de chandelles, des professeurs, des policiers, des infirmières dans nos services publics.
La crise de la dette peut-elle toucher la France par un effet domino?
La France est également menacée. Avant tout parce qu'elle se trouve sous une tutelle à la fois extérieure, avec l'OMC et l'Union européenne, et intérieure, avec les banques, la grande distribution et les groupes énergétiques privatisés. Je propose qu'on se débarrasse de ce carcan par plusieurs mesures : séparer les banques d'investissement et de détail, nationaliser les groupes énergétiques pour les mettre au service du public, libérer les PME en sortant de l'euro... Une série d'électrochocs pour redresser l'économie française.
Vous prônez une sortie de l'euro. Pourquoi?
La monnaie sera moins chère et donc elle ne sera pas surévaluée par rapport au dollar américain ou au yuan chinois. L'histoire économique nous le prouve : quand la valeur de la monnaie d'un Etat baisse, les entreprises ont intérêt à produire dans ce pays. Des emplois sont recréés. C'est ce que fait la Chine depuis vingt ans, puisque Pékin a sous-évalué sa monnaie de 50%. Et aujourd'hui, elle achète le monde.
Sortir de l'euro entraînera une aggravation des déficits publics et un isolement économique au sein de l'Union européenne...
Il y a un pays qui ne surévalue pas sa monnaie en Europe, la Suède. Elle se trouve en dehors de la zone euro et affiche 4% de croissance cette année. Ses dirigeants ne sont pas réactionnaires, fascistes ou autarciques pour autant. La Suède a juste une monnaie qui ne la tue pas à petit feu. Je propose de sortir de l'euro dans le calme. Il ne faut pas tout détruire. En effet, l'euro peut servir de monnaie de réserve pour les banques ou à l'échelle internationale. Mais chaque pays possédera ensuite sa propre monnaie – euro-franc, euro-mark, euro-lire... – dont les valeurs s'ajusteront les unes aux autres. Et paradoxalement, on sauvera l'Europe.
Adhérez-vous à la "démondialisation" préconisée par Arnaud Montebourg?
Je me réjouis que quelqu'un à gauche dise, comme moi, qu'il faut renforcer la protection douanière et rétablir la loyauté des échanges commerciaux. On ne peut continuer à se faire plumer par des pays qui trichent avec toutes les règles. Mais pour cela, il faut sortir des cadres auxquels se sont soumis le PS et l'UMP. La droite "bling-bling" et la gauche bobo font la même politique. Les défenseurs d'un modèle alternatif sont d'ailleurs issus d'une nouvelle génération politique. Arnaud Montebourg, Marine Le Pen, moi et d'autres, tous issus de partis différents, veulent arrêter d'utiliser les anciennes recettes dont l'inefficacité est prouvée.
La sortie de l'euro est l'un des crédos de Marine Le Pen. Comment se démarquer du Front national?
J'ai lutté contre l'euro avec Philippe Seguin, Jean-Pierre Chevènement ou Philippe de Villiers il y a vingt ans. Si Madame Le Pen dit la même chose, je ne vais pas me plaindre. Mais on peut être patriote, républicain sans être d'extrême-droite. Selon deux sondages, il y a 40% des Français qui veulent sortir de l'euro et 80% qui demandent de rétablir les barrières douanières. Ces électeurs ne pourraient donc pas avoir le choix? C'est absurde. Avec ma candidature, je veux prouver que ces Français ne sont pas obligés de voter Front national pour reprendre le pouvoir
Vous éludez la multiplication des candidatures à droite et au centre...
Il n'y a pas de multiplication des candidatures! On nous fait le même cinéma à chaque élection présidentielle. Christine Boutin reste à l'UMP. Elle a même annoncé qu'elle allait rabattre les voix pour Nicolas Sarkozy. Frédéric Nihous fait partie du comité de coordination de la majorité présidentielle. Ce sont des candidatures un peu suspectes. Quant à Dominique de Villepin et Jean-Louis Borloo, je ne sais pas ce qu'ils feront. Mais leur projet respectif, trop proche de celui de l'Elysée, reste leur faiblesse. Seul l'emballage change. Ce qui est vrai en revanche est le fait que la ratatouille UMP est indigeste. Après l'élection présidentielle, il y aura une recomposition de la droite autour d'un pôle centriste, en voie de reformation, et d'une droite républicaine et gaulliste.
Vous vous êtes lancé depuis huit mois dans la course à la présidentielle. Où en sont vos parrainages?
Cela avance bien. C'est un vrai marathon, mené par deux cents bénévoles qui se baladent en France. Je vais être franc : cette recherche de 500 signatures [nécessaires pour se présenter au premier tour de la présidentielle, Ndlr] est très difficile. Les maires ont changé. En 2007, ils croyaient en Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, ils ne supportent plus l'arrogance de l'argent attachée au "sarkozysme". De nombreux élus sont séduits par mon projet, mais le problème vient du parrainage lui-même. L'UMP veut garder le monopole de l'offre politique à droite.
Vous n'aviez pas eu vos parrainages, à 50 signatures près, en 2007. Etes-vous plus confiant?
Nous les aurons. Nous sommes partis plus tôt, avec une meilleure préparation. Je serai en mesure d'annoncer en septembre que je suis sur la bonne voie. Reste que nous ne possédons pas le budget des grands partis. Notre petite structure repose sur un bénévolat colossal.
Dans les sondages, vous évoluez entre 1 et 2% des intentions de vote. N'êtes-ce pas décourageant?
Pas du tout. Avant tout parce qu'un tel score signifie qu'entre 500.000 et un million de personnes voteraient pour moi. Au regard de la médiatisation à laquelle j'ai droit, c'est déjà exceptionnel. Par ailleurs, je préfère le suffrage aux sondages. Il suffit de voir ce qui s'est passé à Europe Ecologie - Les Verts : les études d'opinion, qui donnaient Nicolas Hulot en tête, se sont totalement plantées. A toutes les élections, il y a des surprises. Aux régionales 2010, les sondeurs me donnaient 0,5% des voix en Ile-de-France. J'ai terminé à 4,15%, devant le Modem et le NPA.
Lors des législatives de 2007, l'UMP n'avait présenté aucun candidat contre vous, dans votre circonscription. Ne craigniez-vous pas un retournement de situation?
On verra. Concernant les législatives, nous aurons des candidats dans tout le pays. J'irai au bout de ma logique, car elle concerne, non pas mon siège à l'Assemblée ou mon mouvement, mais l'avenir de la France. Après, les électeurs trancheront, le peuple est souverain.
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Pour-Nicolas-Dupont-Aignan-l-UMP-veut-garder-le-monopole-de-l-offre-politique-a-droite-354927/
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Dupont-Aignan : "les Français ne sont pas obligés de voter FN"
Nos citoyens sont prêts à un effort collectif, mais ils voudraient qu'il soit équitablement réparti. Plutôt que de détricoter le système social, il faudrait rendre notre pays plus compétitif, c'est-à-dire créer des emplois et limiter les délocalisations. Notre économie ne souffre pas d'un problème de dépenses mais de recettes.
yfoke et yaka !!
Voilà ce qui est parler pour faire du bruit avec sa bouche et ne rien dire , yaka !
Et il a pensé le monsieur du café du commerce , que pour créer des emplois compétitifs , cela revient à filer des salaires moins importants , pour être compétitifs , ducon , avec les salaires des pays du tiers monde par exemple .
Re: Dupont-Aignan : "les Français ne sont pas obligés de voter FN"
Sans doute as-tu raison mais il n'empêche que l'écart des salaires entre les bas et les hauts de fait que croître et ce n'est pas avec des augmentations de salaire en pourcentage que ce système va s'arranger !
Bien oui il y a une sacrée différence entre les salaires des pays en voie de développement et les nôtres mais est-ce une raison pour sous payer nos salariés ? C'est une simple question ... je n'ai pas la réponse !
Bien oui il y a une sacrée différence entre les salaires des pays en voie de développement et les nôtres mais est-ce une raison pour sous payer nos salariés ? C'est une simple question ... je n'ai pas la réponse !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Dupont-Aignan : "les Français ne sont pas obligés de voter FN"
Nous sommes d'accord , jean Claude , mais je commentais seulement sur le discours du type cité .
Son discours populiste du genre , ya ka rendre l'industrie compétitive , comme s'il suffisait d'énoncer une telle ânerie pour que le miracle se produise .
Nous savons tous , enfin ceux qui ont autre chose qu'un pois chiche dans le crâne , que "rendre l'industrie compétitive " , au stade de technicité où nous sommes , cela veut dire baisser les salaires et les charges , et donc appauvrir les salariés et faire disparaitre les charge qui leur assurent à peu près la garantie de soins et de retraite , bref , il veut simplement qu'on s'aligne sur les pays tels que la Tunisie , le Maroc , la Chine , que sais , tous ces pays où le salarié a droit de travailler et de crever .
Son discours populiste du genre , ya ka rendre l'industrie compétitive , comme s'il suffisait d'énoncer une telle ânerie pour que le miracle se produise .
Nous savons tous , enfin ceux qui ont autre chose qu'un pois chiche dans le crâne , que "rendre l'industrie compétitive " , au stade de technicité où nous sommes , cela veut dire baisser les salaires et les charges , et donc appauvrir les salariés et faire disparaitre les charge qui leur assurent à peu près la garantie de soins et de retraite , bref , il veut simplement qu'on s'aligne sur les pays tels que la Tunisie , le Maroc , la Chine , que sais , tous ces pays où le salarié a droit de travailler et de crever .
Re: Dupont-Aignan : "les Français ne sont pas obligés de voter FN"
Tu sais les discours avec des " yaka" " faukon" ne vont pas manquer en cette période pré-électorale, et ce à droite comme au centre ou à gauche ( j'exclue volontairement les extrêmes j'en ai horreur ! ) !
Je suis en partie d'accord avec toi sur la baisse des charges patronales et salariales ( les deux allant de pair ), mais il faudrait peut-être un jour penser à "charger" le matériel qui produit et à réduire les salaires effarants de certains PDG de groupe, voire même d'entreprises style PME.
Je n'oublie pas non plus le problème des "niches fiscales" ! Quand j'imagine un simple brave homme doué pour taper dans une baballe se mettre plein de fric en poche et le planquer en Suisse ou ailleurs ... je suis outré !
Je suis en partie d'accord avec toi sur la baisse des charges patronales et salariales ( les deux allant de pair ), mais il faudrait peut-être un jour penser à "charger" le matériel qui produit et à réduire les salaires effarants de certains PDG de groupe, voire même d'entreprises style PME.
Je n'oublie pas non plus le problème des "niches fiscales" ! Quand j'imagine un simple brave homme doué pour taper dans une baballe se mettre plein de fric en poche et le planquer en Suisse ou ailleurs ... je suis outré !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
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