Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
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Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
Déficit commercial, croissance ralentie au printemps, hausse du chômage… Les mauvais chiffres s’accumulent pour l’économie française. Que se passe-t-il?
Je veux rassurer nos concitoyens. La croissance au premier trimestre a été plus forte que prévu, l’emploi repart depuis le début de l’année et nos objectifs de maîtrise des dépenses et de baisse des déficits sont tenus. Notre action est en train de payer car nous n’avons pas changé de cap. Nous avons donc un capital de crédibilité, c’est un acquis important. La France est crédible.
Les parlementaires UMP estiment pourtant qu’il manque 5 à 6 milliards d’euros pour tenir vos objectifs en 2012.
Nos prévisions reposent sur une croissance de 2,25% l’an prochain. Je n’ai aucune raison de revoir cette hypothèse à la baisse. Mais ce qui nous engage, c’est la réduction des déficits. Voilà l’objectif qui nous lie à nos partenaires européens. Si jamais un paramètre devait être réajusté, nous le ferions. Dans ce cas, nous ferions des efforts supplémentaires.
La "règle d’or" interdisant les déficits, voulue par Nicolas Sarkozy, s’est enlisée au Parlement. Peut-elle encore être adoptée?
J’ai bon espoir qu’elle soit votée cette semaine au Sénat et à l’Assemblée nationale dans les mêmes termes. J’y travaille depuis mon arrivée, avec les parlementaires. La « règle d’or » est fondamentale car elle obligera les gouvernements futurs à s’engager à réduire les déficits dans la durée et à expliquer comment ils le feront, comme nous le faisons aujourd’hui. Elle doit être inscrite dans la Constitution. Les responsables politiques seront obligés de protéger les Français contre les déficits, de refuser la facilité de la dépense et d’épargner à nos enfants un alourdissement du fardeau de la dette.
Le Président prendra-t-il le risque de convoquer le Congrès à Versailles sachant que les socialistes le mettront en échec?
La décision revient au chef de l’État. Le PS ne peut pas se dérober. Les socialistes allemands ont voté la "règle d’or". Pourquoi les socialistes français la refuseraient-ils?
Le PS, s’il gagne en 2012, veut reporter le calendrier de réduction du déficit pour récupérer des marges de manœuvre. Qu’en pensez-vous?
C’est irresponsable. Avec le PS, la France peut perdre sa crédibilité économique et les Français en payeraient le prix. Les socialistes n’ont pas compris que le monde a changé. Ils n’ont pas compris la gravité de la situation. Vous voyez la différence, entre, d’un côté, le gouvernement de François Fillon, qui propose une loi pour interdire les déficits, et le PS, qui choisit la facilité en demandant du temps pour s’attaquer au déficit et à la dette.
Les agences de notation vont-elles donner le tempo de la campagne présidentielle?
Il faut avancer sur la régulation des agences de notation en ayant des idées nouvelles. Quand je vois le Portugal lancer un plan de redressement difficile avec beaucoup de courage, je trouve qu’il est hâtif de la part de certaines agences de porter un jugement. Cela ne peut que compliquer les choses.
Vous venez de recevoir un rapport sur les niches fiscales. Quelles conclusions en tirez-vous?
Je remarque d’abord que le programme du PS propose une grande évaluation des niches fiscales. Ce premier travail vient d’être fait par Bercy à la demande du Parlement et va lui être transmis. Il s’agit d’un rapport qui mesure le coût et l’efficacité de chaque mesure. Il sera rendu public fin juillet et nous aidera à décider. Les socialistes n’ont pas de leçons à nous donner, ils ont créé pas moins de 150 dérogations fiscales entre 1997 et 2002. Il leur est difficile de s’en dédouaner.
L’actuelle majorité en a également créé, parmi les plus coûteuses…
Mais nous sommes les premiers et les seuls à avoir eu le courage de faire des efforts pour réduire les niches. Nous avons déjà fait 11 milliards d’euros d’économies et nous allons continuer.
Pouvez-vous maintenir le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la Fonction publique en période électorale?
Il n’est pas question de revenir dessus. Il y aura 30.400 postes non remplacés l’an prochain. Nous arrivons à un tournant historique. Pour la première fois, en 2012, la masse salariale de l’État va baisser de 250 millions d’euros. Cela veut dire que notre politique porte ses fruits. J’ajoute qu’elle est appliquée avec souplesse, il y a des aménagements, par exemple, pour la Justice et l’Enseignement supérieur.
Combien coûte la guerre en Libye?
Le coût de notre intervention en Libye s’élève à ce stade à 160 millions d’euros. Comparez ce chiffre au budget de la Défense, qui est de 40 milliards d’euros. Nous pouvons l’absorber.
Le gouvernement promet de taxer les plus hauts revenus. Comment allez-vous procéder?
Le président de la République s’est ému à juste titre de certaines rémunérations exorbitantes au regard des salaires des Français. Il en a parlé dès 2008. Mais les entreprises n’ont rien fait. Nous les avons averties, mais rien ne semble avoir changé, ce n’est pas acceptable. Il va nous falloir agir à la rentrée.
Bruno Jeudy et Nicolas Prissette - Le Journal du Dimanche
Il semble évident que Mme Pécresse n'a pas lu les 30 propositions du parti socialiste sinon elle ne raconterait pas autant de fausses informatios, ou informatiosnn déformées !
un peu de lecture ne pourra que lui être bénéfique dans l'intérêt de tous !
http://www.parti-socialiste.fr/projet
Déficit commercial, croissance ralentie au printemps, hausse du chômage… Les mauvais chiffres s’accumulent pour l’économie française. Que se passe-t-il?
Je veux rassurer nos concitoyens. La croissance au premier trimestre a été plus forte que prévu, l’emploi repart depuis le début de l’année et nos objectifs de maîtrise des dépenses et de baisse des déficits sont tenus. Notre action est en train de payer car nous n’avons pas changé de cap. Nous avons donc un capital de crédibilité, c’est un acquis important. La France est crédible.
Les parlementaires UMP estiment pourtant qu’il manque 5 à 6 milliards d’euros pour tenir vos objectifs en 2012.
Nos prévisions reposent sur une croissance de 2,25% l’an prochain. Je n’ai aucune raison de revoir cette hypothèse à la baisse. Mais ce qui nous engage, c’est la réduction des déficits. Voilà l’objectif qui nous lie à nos partenaires européens. Si jamais un paramètre devait être réajusté, nous le ferions. Dans ce cas, nous ferions des efforts supplémentaires.
La "règle d’or" interdisant les déficits, voulue par Nicolas Sarkozy, s’est enlisée au Parlement. Peut-elle encore être adoptée?
J’ai bon espoir qu’elle soit votée cette semaine au Sénat et à l’Assemblée nationale dans les mêmes termes. J’y travaille depuis mon arrivée, avec les parlementaires. La « règle d’or » est fondamentale car elle obligera les gouvernements futurs à s’engager à réduire les déficits dans la durée et à expliquer comment ils le feront, comme nous le faisons aujourd’hui. Elle doit être inscrite dans la Constitution. Les responsables politiques seront obligés de protéger les Français contre les déficits, de refuser la facilité de la dépense et d’épargner à nos enfants un alourdissement du fardeau de la dette.
Le Président prendra-t-il le risque de convoquer le Congrès à Versailles sachant que les socialistes le mettront en échec?
La décision revient au chef de l’État. Le PS ne peut pas se dérober. Les socialistes allemands ont voté la "règle d’or". Pourquoi les socialistes français la refuseraient-ils?
Le PS, s’il gagne en 2012, veut reporter le calendrier de réduction du déficit pour récupérer des marges de manœuvre. Qu’en pensez-vous?
C’est irresponsable. Avec le PS, la France peut perdre sa crédibilité économique et les Français en payeraient le prix. Les socialistes n’ont pas compris que le monde a changé. Ils n’ont pas compris la gravité de la situation. Vous voyez la différence, entre, d’un côté, le gouvernement de François Fillon, qui propose une loi pour interdire les déficits, et le PS, qui choisit la facilité en demandant du temps pour s’attaquer au déficit et à la dette.
Les agences de notation vont-elles donner le tempo de la campagne présidentielle?
Il faut avancer sur la régulation des agences de notation en ayant des idées nouvelles. Quand je vois le Portugal lancer un plan de redressement difficile avec beaucoup de courage, je trouve qu’il est hâtif de la part de certaines agences de porter un jugement. Cela ne peut que compliquer les choses.
Vous venez de recevoir un rapport sur les niches fiscales. Quelles conclusions en tirez-vous?
Je remarque d’abord que le programme du PS propose une grande évaluation des niches fiscales. Ce premier travail vient d’être fait par Bercy à la demande du Parlement et va lui être transmis. Il s’agit d’un rapport qui mesure le coût et l’efficacité de chaque mesure. Il sera rendu public fin juillet et nous aidera à décider. Les socialistes n’ont pas de leçons à nous donner, ils ont créé pas moins de 150 dérogations fiscales entre 1997 et 2002. Il leur est difficile de s’en dédouaner.
L’actuelle majorité en a également créé, parmi les plus coûteuses…
Mais nous sommes les premiers et les seuls à avoir eu le courage de faire des efforts pour réduire les niches. Nous avons déjà fait 11 milliards d’euros d’économies et nous allons continuer.
Pouvez-vous maintenir le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la Fonction publique en période électorale?
Il n’est pas question de revenir dessus. Il y aura 30.400 postes non remplacés l’an prochain. Nous arrivons à un tournant historique. Pour la première fois, en 2012, la masse salariale de l’État va baisser de 250 millions d’euros. Cela veut dire que notre politique porte ses fruits. J’ajoute qu’elle est appliquée avec souplesse, il y a des aménagements, par exemple, pour la Justice et l’Enseignement supérieur.
Combien coûte la guerre en Libye?
Le coût de notre intervention en Libye s’élève à ce stade à 160 millions d’euros. Comparez ce chiffre au budget de la Défense, qui est de 40 milliards d’euros. Nous pouvons l’absorber.
Le gouvernement promet de taxer les plus hauts revenus. Comment allez-vous procéder?
Le président de la République s’est ému à juste titre de certaines rémunérations exorbitantes au regard des salaires des Français. Il en a parlé dès 2008. Mais les entreprises n’ont rien fait. Nous les avons averties, mais rien ne semble avoir changé, ce n’est pas acceptable. Il va nous falloir agir à la rentrée.
Bruno Jeudy et Nicolas Prissette - Le Journal du Dimanche
Il semble évident que Mme Pécresse n'a pas lu les 30 propositions du parti socialiste sinon elle ne raconterait pas autant de fausses informatios, ou informatiosnn déformées !
un peu de lecture ne pourra que lui être bénéfique dans l'intérêt de tous !
http://www.parti-socialiste.fr/projet
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
ben , moi non plus je n'ai pas lu de programme en faveur des Français chez les socialistes , je dois être comme precresse !
Re: Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
livaste a écrit:ben , moi non plus je n'ai pas lu de programme en faveur des Français chez les socialistes , je dois être comme precresse !
je ne me permettrais pas de te comparer à cette politicarde carriériste ! Que tu ne lises pas le programme du PS n'est pas une tare en soi ! Pour ma part je n'ai pas lu non plus celui de l'UMP s'ii existe ! je reçois des courriels de Coppé ... beaucoup de lecture, de propagande mais aussi quel baratin !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
Pas grand chose à voir: mais c'est fou comme Pécresse mène bien sa barque...
Invité- Invité
Re: Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
Anna a écrit:Pas grand chose à voir: mais c'est fou comme Pécresse mène bien sa barque...
Explique toi plu précisément ! merci.
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
AU niveau de sa carrière politique. C'est une chiraquienne à la base, et c'est la tête qui monte qui monte dans le gouvernement Sarko.
Elle a réussi à faire passer une des réformes a priori le splus impopulaires du candidat Sarko puis du président, réforme sur laquelle bien des ministres de l'Enseignement Supérieur de gauche comme de droite s'étaient cassés les dents. Et finalement, cette réforme, elle l'a faite passer sans trop trop de mal, parce qu'elle a su s'entourer des bonnes personnes et dialoguer avec les bonnes personnes.
C'était LA réforme voulue par Sarkozy, elle a été mise en place, mais on sait d'ores et déjà qu'elle ne sera pas remise en question par la gauche si celle-ci prend le pouvoir, trop contente que qqn ait fait le sale boulot.
Elle profite de tout ça pour prendre le budget, poste stratégique et le porte-parolat, signe certain de la confiance qui lui est accordée. Et en même temps, elle ne fait quasi aucun remous, très peu parler d'elle en mauvais termes ou frasques divers. Assez impressionnant...
Elle a réussi à faire passer une des réformes a priori le splus impopulaires du candidat Sarko puis du président, réforme sur laquelle bien des ministres de l'Enseignement Supérieur de gauche comme de droite s'étaient cassés les dents. Et finalement, cette réforme, elle l'a faite passer sans trop trop de mal, parce qu'elle a su s'entourer des bonnes personnes et dialoguer avec les bonnes personnes.
C'était LA réforme voulue par Sarkozy, elle a été mise en place, mais on sait d'ores et déjà qu'elle ne sera pas remise en question par la gauche si celle-ci prend le pouvoir, trop contente que qqn ait fait le sale boulot.
Elle profite de tout ça pour prendre le budget, poste stratégique et le porte-parolat, signe certain de la confiance qui lui est accordée. Et en même temps, elle ne fait quasi aucun remous, très peu parler d'elle en mauvais termes ou frasques divers. Assez impressionnant...
Invité- Invité
Re: Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
Curieusement moi je la trouve très prétentieuse et quelque peu imbue de sa petite personne prenant les autres un peu pour des corniauds !
Ceci dit il est possible qu'elle fasse "carrière en politique" mais ce sera sans ma voix c'est une chose certaine !
Ceci dit il est possible qu'elle fasse "carrière en politique" mais ce sera sans ma voix c'est une chose certaine !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
Je ne la trouve pas sympathique non plus je te rassure et j'ai bien donné du "Pécresse serre les fesses, on arrive à toute vitesse" en manif contre cette fameuse réforme LRU, mais force est de constater qu'elle a une intelligence politique certaine, qui est reconnue aujourd'hui, notamment par ce changement de protefeuille...
Et d'ailleurs on a très peu entendu la gauche sur les questions de l'enseignement supérieur et de la recherche dernièrement, ce n'est pas pour rien.
Et d'ailleurs on a très peu entendu la gauche sur les questions de l'enseignement supérieur et de la recherche dernièrement, ce n'est pas pour rien.
Invité- Invité
Re: Pécresse : "Le PS n'a pas compris la gravité de la situation"
Comme je te l'ai dit précédemment .... elle fera peut-être une " carrière politique" mais ce sera sans compter sur ma voix !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
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