Pécresse recalée par l'Elysée !
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Pécresse recalée par l'Elysée !
Pécresse recalée par l'Elysée
Par Marie-Lys LUBRANO - leJDD.fr - Vendredi 13 Février 2009
Après la nomination, mercredi, d'une médiatrice chargée de régler le conflit qui l'oppose aux enseignants chercheurs, Valérie Pécresse vient d'être sommée par l'Elysée d'explorer "rapidement de nouvelles pistes" concernant leur système d'évaluation.
Comprendre: trouver quelque chose pour supprimer ce qui fâche les universitaires et met les étudiants dans la rue, ce qui embarrasse bien le Palais.
C'est ce que l'on appelle un "aller-retour". Après la nomination, mercredi, d'une médiatrice chargée de discuter avec la communauté universitaire très remontée contre sa ministre de tutelle Valérie Pécresse a reçu vendredi un deuxième camouflet, de la part de l'Elysée. Convoquée au Palais vendredi après-midi par Nicolas Sarkozy, la ministre de l'Enseignement supérieur s'est vue sommée de chercher -et de trouver- "rapidement" de "nouvelles pistes" en ce qui concerne le système d'évaluation des enseignants-chercheurs et l'organisation de leur travail.
En somme, c'est ce que la ministre considère comme le "coeur même" de sa réforme qu'elle va devoir mettre au placard.
Le gouvernement avait déjà fait un premier pas en direction des universités, mercredi, en annonçant la nomination de la magistrate de la cour des comptes Claire Bazy-Malaurie comme médiatrice dans ce dossier.
Tentant à la fois de calmer le jeu avec les universitaires et de relayer une ministre sous pression ces dernières semaines, la médiatrice avait très vite pris l'engagement d'écrire avec les enseignants-chercheurs "un nouveau texte qui satisferait toutes les parties".
Saluée par quelques syndicats, l'annonce n'avait pourtant pas suffi à convaincre le Snesup, majoritaire dans la branche, qui avait boycotté la réunion. Elle n'avait pas non plus convaincue Valérie Pécresse, qui s'était empressée de préciser que son décret devrait tout de même "servir de base au travail de négociations avec les syndicats".
Mais l'Elysée ne l'entend pas de cette oreille.
Le système d'évaluation et de notation des enseignants chercheurs, ainsi que l'organisation de leur travail, sont les principaux points de désaccord avec la communauté universitaire, qui craint que la réforme de leur statut ne les fasse passer sous la coupe des présidents d'universités.
Aussi, c'est bien toute sa copie que la ministre de l'Enseignement supérieur devra revoir.
Franline ne peut pas admettre que Pécresse s'est fait remonter les bretelles par le big-boss !
Par Marie-Lys LUBRANO - leJDD.fr - Vendredi 13 Février 2009
Après la nomination, mercredi, d'une médiatrice chargée de régler le conflit qui l'oppose aux enseignants chercheurs, Valérie Pécresse vient d'être sommée par l'Elysée d'explorer "rapidement de nouvelles pistes" concernant leur système d'évaluation.
Comprendre: trouver quelque chose pour supprimer ce qui fâche les universitaires et met les étudiants dans la rue, ce qui embarrasse bien le Palais.
C'est ce que l'on appelle un "aller-retour". Après la nomination, mercredi, d'une médiatrice chargée de discuter avec la communauté universitaire très remontée contre sa ministre de tutelle Valérie Pécresse a reçu vendredi un deuxième camouflet, de la part de l'Elysée. Convoquée au Palais vendredi après-midi par Nicolas Sarkozy, la ministre de l'Enseignement supérieur s'est vue sommée de chercher -et de trouver- "rapidement" de "nouvelles pistes" en ce qui concerne le système d'évaluation des enseignants-chercheurs et l'organisation de leur travail.
En somme, c'est ce que la ministre considère comme le "coeur même" de sa réforme qu'elle va devoir mettre au placard.
Le gouvernement avait déjà fait un premier pas en direction des universités, mercredi, en annonçant la nomination de la magistrate de la cour des comptes Claire Bazy-Malaurie comme médiatrice dans ce dossier.
Tentant à la fois de calmer le jeu avec les universitaires et de relayer une ministre sous pression ces dernières semaines, la médiatrice avait très vite pris l'engagement d'écrire avec les enseignants-chercheurs "un nouveau texte qui satisferait toutes les parties".
Saluée par quelques syndicats, l'annonce n'avait pourtant pas suffi à convaincre le Snesup, majoritaire dans la branche, qui avait boycotté la réunion. Elle n'avait pas non plus convaincue Valérie Pécresse, qui s'était empressée de préciser que son décret devrait tout de même "servir de base au travail de négociations avec les syndicats".
Mais l'Elysée ne l'entend pas de cette oreille.
Le système d'évaluation et de notation des enseignants chercheurs, ainsi que l'organisation de leur travail, sont les principaux points de désaccord avec la communauté universitaire, qui craint que la réforme de leur statut ne les fasse passer sous la coupe des présidents d'universités.
Aussi, c'est bien toute sa copie que la ministre de l'Enseignement supérieur devra revoir.
Franline ne peut pas admettre que Pécresse s'est fait remonter les bretelles par le big-boss !
Dernière édition par Jean-Claude le Lun 16 Fév - 20:56, édité 1 fois
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
12 à 25 % : c’est l’augmentation de salaire des enseignants-chercheurs à l’entrée dans la carrière en 2009.
731 millions d’euros : c’est le volet "enseignement supérieur et recherche" du plan de relance pour 2009.
20 : c’est le nombre d’universités autonomes depuis le 1er janvier 2009.
La loi du 10 août 2007 confère aux universités la responsabilité de construire une politique autonome de gestion des ressources humaines et ouvre la possibilité de moduler les services des enseignants-chercheurs.
C’est pour mettre en œuvre ces dispositions de la loi qu’il est indispensable de revoir le décret qui régit actuellement cette question et qui date de 1984.
Que prévoit le nouveau décret ?
Ce décret permet aux enseignants-chercheurs de dégager des temps de recherche ou d’enseigner plus, en fonction des différents moments de leur carrière.
Une meilleure reconnaissance de l’ensemble des activités des enseignants-chercheurs.
Le décret datant de 1984 prend seulement en compte les heures d’enseignement dispensées en présence d’étudiants. Cela signifie que l’enseignant qui effectuerait, à côté de ces heures, d’autres activités, ne peut pas, aujourd’hui, les voir reconnues.
C’est ce qui change avec le projet de décret : le temps pourra être modulé en tenant compte de l’ensemble des activités.
Une évaluation par des pairs spécialistes de la discipline de l’enseignant-chercheur
Les universités pourront assurer les promotions des enseignants-chercheurs, en fonction de l’évaluation nationale effectuée par le CNU (Conseil National des Universités) sur l’ensemble de leurs activités (pédagogiques, recherche et administration).
En confiant cette mission au CNU, ce sont donc des pairs de la même discipline qui procéderont à l’évaluation des enseignants chercheurs de leur discipline
Les décisions de promotion seront motivées et publiques.
Elles concernent la modulation des services, la politique de primes ou encore la promotion au grade supérieur.
Une modulation de service à la hausse (davantage ou moins d’heures de recherche ou d’enseignement par exemple) ne pourra se faire pour un enseignant-chercheur bien évalué par le CNU, sans son accord.
Plus de garanties
Le projet de décret garantit le respect de l’indépendance des enseignants-chercheurs, qui est un principe à valeur constitutionnelle, ainsi que le caractère national du statut.
Des possibilités de recours
Les décisions de modulation et de promotion pourront être réexaminées.
* * *
Ce décret accompagne une démarche globale de revalorisation des carrières dans l’enseignement supérieur et de la recherche
* * *
Face aux inquiétudes soulevées par la réforme du statut, Valérie Pécresse a décidé de nommer une médiatrice, spécialiste des questions universitaires, Mme Claire Bazy-Malaurie, qui a présidé le Comité de suivi de la loi sur l’autonomie des universités, afin de prolonger durant deux mois, la concertation qui a débuté il y a 18 mois sur ce texte avec l’ensemble de la communauté universitaire.
http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/actualites/enseignants_chercheurs_la_necessite_d_un_nouveau_statut
Invité- Invité
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
C'est tout... ?
Avec des arguments piqués aux autres c'est un peu simple ... je me suis laissé dire par quelqu'un de ce forum que tu savais tout sur tout ... donc pour ma part je termine ce débat ( si peut appeler cela un débat, je dirais plutôt un monologue et une averse d'incompréhensions).
Tu peux même le verrouiller ... des fois qu'un opposant à la politique de Sarkozy interviendrait !
Avec des arguments piqués aux autres c'est un peu simple ... je me suis laissé dire par quelqu'un de ce forum que tu savais tout sur tout ... donc pour ma part je termine ce débat ( si peut appeler cela un débat, je dirais plutôt un monologue et une averse d'incompréhensions).
Tu peux même le verrouiller ... des fois qu'un opposant à la politique de Sarkozy interviendrait !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
Jean-Claude a écrit:C'est tout... ?
Avec des arguments piqués aux autres c'est un peu simple ... je me suis laissé dire par quelqu'un de ce forum que tu savais tout sur tout ... donc pour ma part je termine ce débat ( si peut appeler cela un débat, je dirais plutôt un monologue et une averse d'incompréhensions).
Tu peux même le verrouiller ... des fois qu'un opposant à la politique de Sarkozy interviendrait !
Merci Jean-claude .
Invité- Invité
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
Merdeeeuh, j'avais fait une longue réponse et on a posté ensemble David, ça m'arrive tout le temps en ce moment sur les fora...
Bon je recommence dans cinq minutes...
Bon je recommence dans cinq minutes...
Invité- Invité
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
J'ai la flemme alors je réécris ce que j'ai écrit ailleurs
On ne peut pas faire des réformes -nécessaires nous sommes d'accord- à la va comme je te pousse sur un coup de tête sans consulter les premiers concernés (mastérisation) ou avec un mépris absolument hallucinant (Darcos) voire mensonger (Sarkozy, 22 janvier) pour les acteurs du domaine concerné.
Quatre décrets (contrat doctoral, mastérisation des concours, statut des enseignants chercheurs et suppression des postes) sont un coup définitf porté au flanc de l'université et du savoir. Bien évidemment, les dérives de l'autonomie sont à la fois l'assise et la visée de tout cela. Envisager l'enseignement comme une punition, nier la part énorme de travail administratif des universitaires, mépriser le travail des doctorants, réformer ainsi les concours pour en faire un vivier de vacataires, sans même mentionner le côté socialement ségrégatif, tout ça est une catastrophe.
Mais le tour de force réside quand même dans le front commun absolument historique qui s'est dessiné: les syndicats de droite, les collectifs, des universités comme Assas ou Lyion III, l'ENS ou l'IEP d'Aix, la CPU, l'Académie des Sciences, L'Institut Universitaire sont mobilisés (espérons que le secondaire se joindra à nous jeudi) dans un mouvement intelligent, avec grève active, cours alternatifs etc, mais on voudrait nous faire croire que ce n'est là qu'une contestation idéologique??
Par ailleurs, sur les concours, le front commun demande un moratoire. C'est à dire de ne pas mettre en place la réforme pour 2010 (mais je ne vois même pas comment c'est faisable dans de bonnes conditions, seules 5 ou 7 universités ont rendu les maquettes qui devaient à l'origine être déposées pour ce soir mais, ô joie, un délai de six semaines à été accordé qui ne fait qu'attiser la colère) et prendre le temps de mettre en place une réforme concertée.
Ce mouvement est en route depuis la fin de l'anné universitaire dernière, il est descendu depuis deux semaines aux étudiants, ce que la législature en place voulait éviter par-dessus tout.
Darocs devrait démissionner pour ses insultes répétées, et les réformes Pécresse, qui vacille, que ce soit avec la méidatrice ou son presque craquage à l'AN, devraient être suspendues et réenclenchées dans la concertation
Invité- Invité
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
Désolé ! Toujours chiant quand on fait un commentaire et qu'il est écrasé par un message léger.Anna a écrit:J'ai la flemme alors je réécris ce que j'ai écrit ailleurs
On ne peut pas faire des réformes -nécessaires nous sommes d'accord- à la va comme je te pousse sur un coup de tête sans consulter les premiers concernés (mastérisation) ou avec un mépris absolument hallucinant (Darcos) voire mensonger (Sarkozy, 22 janvier) pour les acteurs du domaine concerné.
Quatre décrets (contrat doctoral, mastérisation des concours, statut des enseignants chercheurs et suppression des postes) sont un coup définitf porté au flanc de l'université et du savoir. Bien évidemment, les dérives de l'autonomie sont à la fois l'assise et la visée de tout cela. Envisager l'enseignement comme une punition, nier la part énorme de travail administratif des universitaires, mépriser le travail des doctorants, réformer ainsi les concours pour en faire un vivier de vacataires, sans même mentionner le côté socialement ségrégatif, tout ça est une catastrophe.
Mais le tour de force réside quand même dans le front commun absolument historique qui s'est dessiné: les syndicats de droite, les collectifs, des universités comme Assas ou Lyion III, l'ENS ou l'IEP d'Aix, la CPU, l'Académie des Sciences, L'Institut Universitaire sont mobilisés (espérons que le secondaire se joindra à nous jeudi) dans un mouvement intelligent, avec grève active, cours alternatifs etc, mais on voudrait nous faire croire que ce n'est là qu'une contestation idéologique??
Par ailleurs, sur les concours, le front commun demande un moratoire. C'est à dire de ne pas mettre en place la réforme pour 2010 (mais je ne vois même pas comment c'est faisable dans de bonnes conditions, seules 5 ou 7 universités ont rendu les maquettes qui devaient à l'origine être déposées pour ce soir mais, ô joie, un délai de six semaines à été accordé qui ne fait qu'attiser la colère) et prendre le temps de mettre en place une réforme concertée.
Ce mouvement est en route depuis la fin de l'anné universitaire dernière, il est descendu depuis deux semaines aux étudiants, ce que la législature en place voulait éviter par-dessus tout.
Darocs devrait démissionner pour ses insultes répétées, et les réformes Pécresse, qui vacille, que ce soit avec la méidatrice ou son presque craquage à l'AN, devraient être suspendues et réenclenchées dans la concertation
Invité- Invité
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
Salut les filles: (rien de péjoratif, bien qu'"Anna K" ou Aurélie soient capables de faire transpirer un sac de plâtre. ..) .
J'entendais Raffarin ce Samedi, dénoncer que les Chercheurs et autre enseignants étaient toujours contre tout ?
Il évoquait le classement Shangai¨, qui a priori suivant les critères retenus était ou démontrait néanmoins une vérité absolue: La France en bas des classements .
Bien que ce classement soit discutable, il indiquait que la réforme était donc nécessaire .
Ce à quoi son interlocutrice rétorquait ' bien entendu, mais pas dans ces conditions"
"On détruit plus qu'on construit" ..
En 3 lignes , que faut -il rétorquer ? A part , la suppression des postes balayé d'un revers de manche par Raffarin ( on connait la technique ).
Sur le fond, ton message est pas assez précis , on est pas dans le 'truc' . Tu me parles de Mastermachin, j'y comprends rien.
Que signifie cette réforme en profondeur , en vulgarisant ?
J'ai bien noté que même la droite ' des universités ' était contre, mais cela est insuffisant . On a du mal à connaitre le malaise, bien qu'il soit incohérent de dire on sera meilleurs en supprimant des postes.
J'entendais Raffarin ce Samedi, dénoncer que les Chercheurs et autre enseignants étaient toujours contre tout ?
Il évoquait le classement Shangai¨, qui a priori suivant les critères retenus était ou démontrait néanmoins une vérité absolue: La France en bas des classements .
Bien que ce classement soit discutable, il indiquait que la réforme était donc nécessaire .
Ce à quoi son interlocutrice rétorquait ' bien entendu, mais pas dans ces conditions"
"On détruit plus qu'on construit" ..
En 3 lignes , que faut -il rétorquer ? A part , la suppression des postes balayé d'un revers de manche par Raffarin ( on connait la technique ).
Sur le fond, ton message est pas assez précis , on est pas dans le 'truc' . Tu me parles de Mastermachin, j'y comprends rien.
Que signifie cette réforme en profondeur , en vulgarisant ?
J'ai bien noté que même la droite ' des universités ' était contre, mais cela est insuffisant . On a du mal à connaitre le malaise, bien qu'il soit incohérent de dire on sera meilleurs en supprimant des postes.
Invité- Invité
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
Jean-Claude a écrit:C'est tout... ?
Avec des arguments piqués aux autres c'est un peu simple ... je me suis laissé dire par quelqu'un de ce forum que tu savais tout sur tout ... donc pour ma part je termine ce débat ( si peut appeler cela un débat, je dirais plutôt un monologue et une averse d'incompréhensions).
Tu peux même le verrouiller ... des fois qu'un opposant à la politique de Sarkozy interviendrait !
il me semble que c'est toi qui a ouvert ce topic avec un article écrit par la presse ; donc je ne vois pas en quoi le fait que je mette des vidéos explicatifs de la ministre concernée ou d'un député qui défend cette réforme te gêne .
et non , je ne sais pas tout sur tout c'est justement pour cette raison précise que je met la vidéo de Valérie Pécresse , peut-être qu'un enseignant chercheur qui passerait par là pourrait nous expliquer concrètement et non "idéologiquement" par opposition idiote et systématique ce qu'elle représente exactement cette réforme.
sur ce , si tu n'est pas content , ce n'est sincèrement pas mon problème ....d'ailleurs je verrouille si je considère que ça dégénère , mais avec toi et ton copain David il est quasiment impossible de partager des idées puisque ça va toujours dans l'accusation directe et jamais dans la construction d'idées!
Invité- Invité
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
je tiens a dire que je n'ai aucune opinion sur ce sujet ! je ne connais pas ce milieu pour pouvoir en parler , les mieux placées ici sont Anna et Aurélie , voir Plume !
Dommage pour autant qu'on n'ait pas de contre-arguments des pour et contre cette réforme .
Dommage pour autant qu'on n'ait pas de contre-arguments des pour et contre cette réforme .
Invité- Invité
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
Oui Franline. Sinon tu laisses Anna répondre. Ce sera naturellement toujours mieux.
Invité- Invité
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
David , tu devrais donc t'abstenir toi aussi vu que tu n'a rien à dire d'intelligent ou d'intéressant .
Invité- Invité
Re: Pécresse recalée par l'Elysée !
Publié le 11/02/2009 à 15:35 - Modifié le 11/02/2009 à 20:12 Le Point.fr
Valérie Pécresse rediscute du statut des enseignants-chercheurs
Valérie Pécresse a tenté mercredi de désamorcer la crise. La ministre de l'Enseignement supérieur a reçu en fin d'après-midi la conférence des présidents d'université, les doyens et les syndicats représentatifs qui ont accepté l'invitation (Sgen-CFDT, Unsa-Éducation, AutonomeSup). Le premier d'entre eux, le SNESup-FSU, a en revanche décidé de boycotter la rencontre, dénonçant la "mascarade" de son ordre du jour.
Cet ordre du jour, c'est le lancement de la "mission de médiation" de Claire Bazy-Malaurie, nommée lundi pour "retravailler" le décret controversé sur le statut des enseignants-chercheurs, au coeur de la grogne universitaire. Celle-ci doit "lever tous les malentendus et faire des propositions d'ici deux mois", a précisé Valérie Pécresse. Il ne s'agit cependant pas de retirer le décret, a-t-elle rappelé mardi devant l'Assemblée nationale, alors que ses détracteurs (organisations syndicales, collectifs, et aussi une dizaine de présidents d'université) le lui demandent. Ce retrait est la principale revendication des manifestants, descendus en nombre dans la rue (entre 43.000 et 100.000, selon les sources) mardi, à Paris et en province.
Le chantier "vie étudiante"
"Il me revient d'essayer de construire un texte nouveau qui sera probablement quand même sur les bases du texte actuel, avec des aménagements", a déclaré Claire Bazy-Malaurie à l'issue de la réunion. "Pendant deux mois, je vais recevoir tous les membres de la communauté universitaire, les organisations représentatives, les conférences, etc., pour écouter, connaître leurs observations (...) et éventuellement leurs propositions", a-t-elle expliqué. "Dans un deuxième temps, il me reviendra de faire des propositions pour des aménagements qui pourront, pourraient être apportés à ce projet de décret."
"Je crois qu'on est à un tournant", a réagi Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT à la sortie. "Nous avons obtenu qu'une vraie négociation s'ouvre sur l'ensemble des sujets qui intéressent la communauté universitaire". Pour Yves Markowicz, co-secrétaire général de Sup'Recherche Unsa, "on a en face de nous une personne ouverte au dialogue et qui nous dit qu'elle n'a pas d'a priori. C'est fondamental. Cela dit, sa mission est extrêmement limitée. (...) On va demander une réforme substantielle du décret. Si le ministère est capable d'avancer on s'en sortira mais la situation est mal engagée et rien ne dit que le mouvement actuel se calme." Et d'ajouter : "Est-ce qu'en deux mois, on aura le temps de dépassionner, je ne crois pas".
Jeudi, Valérie Pécresse devra aussi faire face à l'organisation d'une assemblée générale de tous les personnels de recherche du CNRS. Cherchant à déminer également la contestation du côté des étudiants - massivement présents dans les cortèges des 10 et 5 février -, elle recevra dans le même temps les cinq organisations représentatives. Thème de la rencontre, à laquelle participera Martin Hirsch, nouveau haut commissaire à la Jeunesse : la réouverture, à la demande du chef de l'État, du chantier "vie étudiante", qui portera sur le logement, la vie culturelle et sportive dans les universités, l'accès au savoir des jeunes handicapés et les conditions sociales de vie.
Valérie Pécresse rediscute du statut des enseignants-chercheurs
Valérie Pécresse a tenté mercredi de désamorcer la crise. La ministre de l'Enseignement supérieur a reçu en fin d'après-midi la conférence des présidents d'université, les doyens et les syndicats représentatifs qui ont accepté l'invitation (Sgen-CFDT, Unsa-Éducation, AutonomeSup). Le premier d'entre eux, le SNESup-FSU, a en revanche décidé de boycotter la rencontre, dénonçant la "mascarade" de son ordre du jour.
Cet ordre du jour, c'est le lancement de la "mission de médiation" de Claire Bazy-Malaurie, nommée lundi pour "retravailler" le décret controversé sur le statut des enseignants-chercheurs, au coeur de la grogne universitaire. Celle-ci doit "lever tous les malentendus et faire des propositions d'ici deux mois", a précisé Valérie Pécresse. Il ne s'agit cependant pas de retirer le décret, a-t-elle rappelé mardi devant l'Assemblée nationale, alors que ses détracteurs (organisations syndicales, collectifs, et aussi une dizaine de présidents d'université) le lui demandent. Ce retrait est la principale revendication des manifestants, descendus en nombre dans la rue (entre 43.000 et 100.000, selon les sources) mardi, à Paris et en province.
Le chantier "vie étudiante"
"Il me revient d'essayer de construire un texte nouveau qui sera probablement quand même sur les bases du texte actuel, avec des aménagements", a déclaré Claire Bazy-Malaurie à l'issue de la réunion. "Pendant deux mois, je vais recevoir tous les membres de la communauté universitaire, les organisations représentatives, les conférences, etc., pour écouter, connaître leurs observations (...) et éventuellement leurs propositions", a-t-elle expliqué. "Dans un deuxième temps, il me reviendra de faire des propositions pour des aménagements qui pourront, pourraient être apportés à ce projet de décret."
"Je crois qu'on est à un tournant", a réagi Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT à la sortie. "Nous avons obtenu qu'une vraie négociation s'ouvre sur l'ensemble des sujets qui intéressent la communauté universitaire". Pour Yves Markowicz, co-secrétaire général de Sup'Recherche Unsa, "on a en face de nous une personne ouverte au dialogue et qui nous dit qu'elle n'a pas d'a priori. C'est fondamental. Cela dit, sa mission est extrêmement limitée. (...) On va demander une réforme substantielle du décret. Si le ministère est capable d'avancer on s'en sortira mais la situation est mal engagée et rien ne dit que le mouvement actuel se calme." Et d'ajouter : "Est-ce qu'en deux mois, on aura le temps de dépassionner, je ne crois pas".
Jeudi, Valérie Pécresse devra aussi faire face à l'organisation d'une assemblée générale de tous les personnels de recherche du CNRS. Cherchant à déminer également la contestation du côté des étudiants - massivement présents dans les cortèges des 10 et 5 février -, elle recevra dans le même temps les cinq organisations représentatives. Thème de la rencontre, à laquelle participera Martin Hirsch, nouveau haut commissaire à la Jeunesse : la réouverture, à la demande du chef de l'État, du chantier "vie étudiante", qui portera sur le logement, la vie culturelle et sportive dans les universités, l'accès au savoir des jeunes handicapés et les conditions sociales de vie.
Jeanclaude- Député
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