Le projet PS pour 2012:
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Le projet PS pour 2012:
Le projet PS pour 2012: emplois-jeunes, salaires des patrons plafonnés, sortir du tout nucléaire
Treize mois avant l'élection présidentielle, le Parti socialiste présentera mardi son projet de société "pour redresser la France", rendez-vous important pour la première secrétaire Martine Aubry, qui espère convaincre et engranger les fruits de deux ans de travail.
http://actu.orange.fr/france/le-projet-ps-pour-2012-emplois-jeunes-salaires-des-patrons-plafonnes-sortir-du-tout-nucleaire_120381.html
je ne sais pas comment ils vont s'y prendre pour plafonner les salaires des grands patrons du genre de Total...qui a son siège à l'étranger afin d'avoir la paix....pourquoi ils maintiennent une taxe idiote comme l'ISF(que les socialistes européens ont déjà supprimés!!) pour financer 300 000 emplois alors qu'il serait peut-être plus simple de baisser les charges sociales afin d'attiser l'embauche...et, utiliser Hamon pour rassurer les + à gauche c'est malin ...
Treize mois avant l'élection présidentielle, le Parti socialiste présentera mardi son projet de société "pour redresser la France", rendez-vous important pour la première secrétaire Martine Aubry, qui espère convaincre et engranger les fruits de deux ans de travail.
Le projet devrait décliner une vingtaine à une trentaine de propositions: éducation, fiscalité, santé, politique industrielle...
Parmi les mesures déjà dévoilées : 300.000 emplois d'avenir financés par le maintien de l'ISF ou la suppression de l'exonération des heures supplémentaires, banque publique d'investissement pour aider les PME, parcours d'autonomie pour les jeunes, égalité salariale hommes-femmes en 5 ans.
Le projet prévoit aussi de plafonner les salaires des patrons d'entreprises où l'Etat est présent, selon le JDD.
"C'est un projet de société pour la France, une mise en cohérence de ce qu'on a fait depuis deux ans et demi", faisait valoir récemment Mme Aubry à quelques journalistes.
Il s'agit également de la synthèse des propositions faites au cours des quatre conventions en 2010 et de plusieurs forums.
Le dernier coup de plume sera donné lundi en Conseil politique qui réunit les plus hauts dirigeants du PS, avant le Bureau national (direction) extraordinaire convoqué mardi à 9H00.
Puis le texte sera débattu et adopté samedi en Conseil national (Parlement), voté par les militants le 19 mai et adopté en Convention nationale le 28 mai.
"C'est la première fois depuis 1981 qu'autant de temps est consacré par des gens très différents pour préparer le projet présidentiel", relève l'un de ses inspirateurs, le député Christian Paul, en référence aux intellectuels, chercheurs, syndicalistes qui ont renoué avec les socialistes.
"En 2002 et 2007, nous avons perdu par défaut de projet de société inscrit dans un récit national", renchérit le rapporteur du texte Guillaume Bachelay pour qui la "réalité française aujourd'hui est marquée par le déclassement et la hantise de décrocher dans un contexte de mondialisation".
Le projet sera "bien à gauche" et "moderne", selon M. Paul, "clivant" par rapport à la droite, juge le porte-parole Benoît Hamon, une "forme de contre-pied à la politique de Sarkozy", pour Michel Sapin.
Il comprend, explique Mme Aubry, trois grands volets:
la première partie propose "face au déclin, le redressement de la France, de son poids et sa voix dans le monde".
La deuxième s'adresse aux Français: "face au sentiment de déclassement et d'absence d'avenir, construire une société juste et une société du respect et du lien social". ça ne dit pas comment...
La troisième partie aborde notamment la question des institutions et de la justice et explore les pistes de la démocratie participative: "notre pays étouffe. Le couvercle a été totalement refermé sur la démocratie", assure Mme Aubry. faudrait arrêter la démagogie et arrêter de faire passer la droite pour des anti-démocrates...c'est lourd!
Le projet comprend deux documents :
l'un "d'une trentaine de pages" et l'autre "plus détaillé". Au total quelque 80 pages.
Le texte devrait recueillir une large adhésion, selon la direction qui se targue d'avoir associé toutes les sensibilités du parti.
Pour Benoît Hamon, le projet socialiste, "à l'évidence, engage tous les candidats" qui concourront à la primaire.
Son adoption constitue également pour Mme Aubry une étape importante depuis sa prise du pouvoir en 2008 et avant la primaire présidentielle. Une adhésion large la confortera après le succès du PS aux cantonales.
Reste à savoir s'il convaincra les Français, jusqu'alors peu réceptifs, selon les sondages, à l'offre alternative représentée par le PS.
http://actu.orange.fr/france/le-projet-ps-pour-2012-emplois-jeunes-salaires-des-patrons-plafonnes-sortir-du-tout-nucleaire_120381.html
je ne sais pas comment ils vont s'y prendre pour plafonner les salaires des grands patrons du genre de Total...qui a son siège à l'étranger afin d'avoir la paix....pourquoi ils maintiennent une taxe idiote comme l'ISF(que les socialistes européens ont déjà supprimés!!) pour financer 300 000 emplois alors qu'il serait peut-être plus simple de baisser les charges sociales afin d'attiser l'embauche...et, utiliser Hamon pour rassurer les + à gauche c'est malin ...
Invité- Invité
Re: Le projet PS pour 2012:
Intéressant d'approfondire le programme de ce parti politique, le seul qui, à ce jour sauf erreur, a rédigé son programme pour la présidentielle 2012 !
pour TOTAL :
En novembre 2010, les principaux actionnaires sont :
Deutsche Bank 5,24%
Autocontrôle 4,90%
Groupe Bruxelles Lambert 4,00%
Salariés 3,90%
Compagnie Nationale à Portefeuille 1,40%
BNP Paribas 0,20%
pour TOTAL :
En novembre 2010, les principaux actionnaires sont :
Deutsche Bank 5,24%
Autocontrôle 4,90%
Groupe Bruxelles Lambert 4,00%
Salariés 3,90%
Compagnie Nationale à Portefeuille 1,40%
BNP Paribas 0,20%
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le projet PS pour 2012:
Mme Aubry a précisé qu'il était des grands patrons ou l'état était le plus important actionnaire.
Georges- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2950
Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Le projet PS pour 2012:
En effet ce projet de programme semble intéressant sur de nombreux points !
Martine Aubry, qui s'exprimait samedi devant 800 jeunes socialistes réunis à l'Aquaboulevard de Paris, a choisi de placer la jeunesse au coeur du programme socialiste.
Une manière de se démarquer de Nicolas Sarkozy, qui joue de son côté la carte « vieux », insistant sur la sécurité, les valeurs (travail, mérite…), la protection des aînés (dépendance). Electoralement, les retraités pèsent très lourd, il est vrai.
Les dirigeants du PS doivent examiner le texte final (80 pages) lundi, en conseil politique . Martine Aubry le détaillera mardi matin devant le bureau national du parti et il sera voté par les militants le 19 mai. Selon Guillaume Bachelay, cheville ouvrière du projet, cité par Le Journal du Dimanche, « c'est un texte sérieux d'une gauche sérieuse ».
Vingt propositions phares seront mises en exergue au début du document. Il s'agit de combattre le sentiment de déclassement des Français et leur désarroi face à la mondialisation
La jeunesse
Comme François Hollande, qui l'a placé au coeur sa campagne, Martine Aubry entend mettre l'accent sur la jeunesse :
•300 000 emplois jeunes recrutés dès les deux premières années : dans l'économie sociale, l'environnement, etc. Coût ? Environ 3,3 milliards d'euros, selon le chiffrage de l'ancien ministre de l'Economie Michel Sapin. Ce qui serait financé, notamment, par la suppression de l'exonération des heures supplémentaires ;
•allocation d'autonomie pour lutter contre la pauvreté chez les jeunes. Ségolène Royal l'avait déjà portée en 2007. Hollande y a renoncé, préférant un crédit d'études accordé par l'Etat ;
•requalification des stages en contrats de travail ;
•mise en place du CV anonyme, arme contre les discriminations à l'embauche. Une idée initialement poussée par l'Institut Montaigne (plutôt libéral) mais enterrée par le législateur.
La fiscalité
•Fusion de l'impôt sur le revenu avec la CSG : une idée partagée par une partie de la droite, sous des modalités différentes. Il s'agit pour les socialistes de redessiner la fiscalité en la rendant plus redistributive (c'est-à-dire en faisant porter davantage l'effort sur les plus aisés). La CSG est proportionnelle aux revenus, alors que l'impôt sur le revenu est progressif ;
•baisse de la taxation des bénéfices réinvestis : l'idée est d'appliquer des taux différents sur les bénéfices distribués aux actionnaires et sur les bénéfices réinvestis. Par exemple, ces derniers seraient imposés à 20%, tandis que les premiers le seraient à 40%.
L'environnement
•Sortir du tout nucléaire (sur vingt ans). On notera que le PS ne dit pas « sortir du nucléaire », mais du « tout nucléaire ». Le PS ne prévoyait jusque-là qu'une diminution de la part du nucléaire d'ici 2030, qui passerait de 80% de électricité produite à 50% ;
•une TVA écolo-modulable. Philippe Plisson, député de la Gironde, avait déjà évoqué, lors des rencontres d'été du Pôle écologique du PS en août dernier, ce projet de TVA variable de 10 à 30% en fonction du caractère vertueux du produit.
La régulation
•Plafonnement des salaires des dirigeants des entreprises publiques, qui ne devront pas gagner plus de vingt fois plus que les plus bas salaires (pauvre Ghosn, pauvre Progio ! ). Une mesure-symbole pour répondre à une incompréhension des citoyens face à des écarts salariaux de plus en plus indécents. Un sondage n'a pas dû échapper au PS : 92% des personnes interrogées souhaitent un plafonnement des rémunérations ;
•égalité salariale hommes-femmes. Certes, il existe déjà sept lois depuis 1972, comme le précise Le JDD. Mais les sanctions ne sont pas réellement appliquées. C'est ce que le PS veut changer par des incitations : des allégements de cotisations sociales et des aides aux entreprises qui auront signé des objectifs d'égalité salariale ;
•des salariés dans les conseils d'administration : une vieille idée socialiste, qu'ils n'ont pas mise en œuvre lors de leur retour au pouvoir à la fin des années 1990. Lors du congrès de Rennes, le 16 mars 1990, Pierre Mauroy déclarait :
« Ainsi, il faudra bien poser un jour le problème de la présence des représentants des salariés dans les conseil d'administration des entreprises. Nous avons fait en sorte que cette présence soit obligatoire dans le secteur public. Pourquoi ne pas étendre ces dispositions ? Il n'est plus admissible qu'en France, la démocratie s'arrête aux portes des ateliers et des bureaux ! » ;
•encadrement des loyers dans les zones « en tension » lors de la la relocation ou lors de la mise sur le marché (on se calerait alors sur la moyenne constatée dans le secteur).
•nouvel indice des prix, tenant compte des « dépenses contraintes » des ménages (logement, énergie, eau, téléphone…). Une idée déjà formulée par Dominique de Villepin ;
•les jeunes médecins incités voire obligés d'aller dans les « déserts médicaux ». Il existe déjà des mesures incitatives (1 200 euros par mois jusqu'à la fin des études aux étudiants qui s'engagent à exercer, à la sortie, dans les zones « sous dotées ») mais les jeunes médecins ne les connaissent visiblement pas, ce qui suggère qu'elles sont insuffisantes.
L'Etat
•Indépendance du parquet, pour qu'il cesse d'être instrumentalisé par le pouvoir politique. En Italie, comme au Portugal, cette indépendance est garantie par la Constitution ;
•renforcement des moyens de la justice. Les juges et greffiers sont affligés par le manque de moyens dont ils disposent pour faire leur travail et réclament un plan pluriannuel ;
•des « sanctions rapides et proportionnées » pour les premiers actes de délinquance ;
•police de proximité : 10 000 postes en cinq ans, dont 1 000 la première année ;
•des classes moins nombreuses à l'école ;
•des moyens sur le premier cycle de l'université (pour combattre l'échec et assurer la pluridisciplinarité).
L'investissement
Depuis trente ans, deux millions d'emplois industriels ont disparu, dont un demi-million depuis 2008. Selon le PS, il n'y a pas de fatalité, et il est possible de lutter contre cette destruction de l'outil industriel :
•création d'une Banque publique d'investissement (qui regroupera Caisse des Dépôts, Banque postale, Fonds stratégique d'investissement, Oseo…). Les socialistes l'appellent le 2P2I (Po^le public d'investissement industriel). Il sera décliné en fonds régionaux. Cette banque encouragera « l'innovation, les relocalisations d'activite´, la protection des brevets, la se´curisation des parcours professionnels, la promotion a` l'international… ;
•emprunt européen : c'est un très vieux serpent de mer du débat politique européen : en 1993, Jacques Delors, président de la Commission européenne, avait proposé un tel emprunt pour financer des grandes infrastructures. Il s'agit de retrouver des marges de manœuvre financières, les Etats étant dans des situations budgétaires difficiles. Les pays seraient donc moins fragilisés face aux marchés financiers…
Mais la mise en œuvre d'un tel projet impliquerait une modification des traités européens qui interdisent les emprunts contractés par plusieurs pays ou par l'UE. Et il faudrait convaincre l'Allemagne : ce ne sera pas du Streuselkuchen.
Martine Aubry, qui s'exprimait samedi devant 800 jeunes socialistes réunis à l'Aquaboulevard de Paris, a choisi de placer la jeunesse au coeur du programme socialiste.
Une manière de se démarquer de Nicolas Sarkozy, qui joue de son côté la carte « vieux », insistant sur la sécurité, les valeurs (travail, mérite…), la protection des aînés (dépendance). Electoralement, les retraités pèsent très lourd, il est vrai.
Les dirigeants du PS doivent examiner le texte final (80 pages) lundi, en conseil politique . Martine Aubry le détaillera mardi matin devant le bureau national du parti et il sera voté par les militants le 19 mai. Selon Guillaume Bachelay, cheville ouvrière du projet, cité par Le Journal du Dimanche, « c'est un texte sérieux d'une gauche sérieuse ».
Vingt propositions phares seront mises en exergue au début du document. Il s'agit de combattre le sentiment de déclassement des Français et leur désarroi face à la mondialisation
La jeunesse
Comme François Hollande, qui l'a placé au coeur sa campagne, Martine Aubry entend mettre l'accent sur la jeunesse :
•300 000 emplois jeunes recrutés dès les deux premières années : dans l'économie sociale, l'environnement, etc. Coût ? Environ 3,3 milliards d'euros, selon le chiffrage de l'ancien ministre de l'Economie Michel Sapin. Ce qui serait financé, notamment, par la suppression de l'exonération des heures supplémentaires ;
•allocation d'autonomie pour lutter contre la pauvreté chez les jeunes. Ségolène Royal l'avait déjà portée en 2007. Hollande y a renoncé, préférant un crédit d'études accordé par l'Etat ;
•requalification des stages en contrats de travail ;
•mise en place du CV anonyme, arme contre les discriminations à l'embauche. Une idée initialement poussée par l'Institut Montaigne (plutôt libéral) mais enterrée par le législateur.
La fiscalité
•Fusion de l'impôt sur le revenu avec la CSG : une idée partagée par une partie de la droite, sous des modalités différentes. Il s'agit pour les socialistes de redessiner la fiscalité en la rendant plus redistributive (c'est-à-dire en faisant porter davantage l'effort sur les plus aisés). La CSG est proportionnelle aux revenus, alors que l'impôt sur le revenu est progressif ;
•baisse de la taxation des bénéfices réinvestis : l'idée est d'appliquer des taux différents sur les bénéfices distribués aux actionnaires et sur les bénéfices réinvestis. Par exemple, ces derniers seraient imposés à 20%, tandis que les premiers le seraient à 40%.
L'environnement
•Sortir du tout nucléaire (sur vingt ans). On notera que le PS ne dit pas « sortir du nucléaire », mais du « tout nucléaire ». Le PS ne prévoyait jusque-là qu'une diminution de la part du nucléaire d'ici 2030, qui passerait de 80% de électricité produite à 50% ;
•une TVA écolo-modulable. Philippe Plisson, député de la Gironde, avait déjà évoqué, lors des rencontres d'été du Pôle écologique du PS en août dernier, ce projet de TVA variable de 10 à 30% en fonction du caractère vertueux du produit.
La régulation
•Plafonnement des salaires des dirigeants des entreprises publiques, qui ne devront pas gagner plus de vingt fois plus que les plus bas salaires (pauvre Ghosn, pauvre Progio ! ). Une mesure-symbole pour répondre à une incompréhension des citoyens face à des écarts salariaux de plus en plus indécents. Un sondage n'a pas dû échapper au PS : 92% des personnes interrogées souhaitent un plafonnement des rémunérations ;
•égalité salariale hommes-femmes. Certes, il existe déjà sept lois depuis 1972, comme le précise Le JDD. Mais les sanctions ne sont pas réellement appliquées. C'est ce que le PS veut changer par des incitations : des allégements de cotisations sociales et des aides aux entreprises qui auront signé des objectifs d'égalité salariale ;
•des salariés dans les conseils d'administration : une vieille idée socialiste, qu'ils n'ont pas mise en œuvre lors de leur retour au pouvoir à la fin des années 1990. Lors du congrès de Rennes, le 16 mars 1990, Pierre Mauroy déclarait :
« Ainsi, il faudra bien poser un jour le problème de la présence des représentants des salariés dans les conseil d'administration des entreprises. Nous avons fait en sorte que cette présence soit obligatoire dans le secteur public. Pourquoi ne pas étendre ces dispositions ? Il n'est plus admissible qu'en France, la démocratie s'arrête aux portes des ateliers et des bureaux ! » ;
•encadrement des loyers dans les zones « en tension » lors de la la relocation ou lors de la mise sur le marché (on se calerait alors sur la moyenne constatée dans le secteur).
•nouvel indice des prix, tenant compte des « dépenses contraintes » des ménages (logement, énergie, eau, téléphone…). Une idée déjà formulée par Dominique de Villepin ;
•les jeunes médecins incités voire obligés d'aller dans les « déserts médicaux ». Il existe déjà des mesures incitatives (1 200 euros par mois jusqu'à la fin des études aux étudiants qui s'engagent à exercer, à la sortie, dans les zones « sous dotées ») mais les jeunes médecins ne les connaissent visiblement pas, ce qui suggère qu'elles sont insuffisantes.
L'Etat
•Indépendance du parquet, pour qu'il cesse d'être instrumentalisé par le pouvoir politique. En Italie, comme au Portugal, cette indépendance est garantie par la Constitution ;
•renforcement des moyens de la justice. Les juges et greffiers sont affligés par le manque de moyens dont ils disposent pour faire leur travail et réclament un plan pluriannuel ;
•des « sanctions rapides et proportionnées » pour les premiers actes de délinquance ;
•police de proximité : 10 000 postes en cinq ans, dont 1 000 la première année ;
•des classes moins nombreuses à l'école ;
•des moyens sur le premier cycle de l'université (pour combattre l'échec et assurer la pluridisciplinarité).
L'investissement
Depuis trente ans, deux millions d'emplois industriels ont disparu, dont un demi-million depuis 2008. Selon le PS, il n'y a pas de fatalité, et il est possible de lutter contre cette destruction de l'outil industriel :
•création d'une Banque publique d'investissement (qui regroupera Caisse des Dépôts, Banque postale, Fonds stratégique d'investissement, Oseo…). Les socialistes l'appellent le 2P2I (Po^le public d'investissement industriel). Il sera décliné en fonds régionaux. Cette banque encouragera « l'innovation, les relocalisations d'activite´, la protection des brevets, la se´curisation des parcours professionnels, la promotion a` l'international… ;
•emprunt européen : c'est un très vieux serpent de mer du débat politique européen : en 1993, Jacques Delors, président de la Commission européenne, avait proposé un tel emprunt pour financer des grandes infrastructures. Il s'agit de retrouver des marges de manœuvre financières, les Etats étant dans des situations budgétaires difficiles. Les pays seraient donc moins fragilisés face aux marchés financiers…
Mais la mise en œuvre d'un tel projet impliquerait une modification des traités européens qui interdisent les emprunts contractés par plusieurs pays ou par l'UE. Et il faudrait convaincre l'Allemagne : ce ne sera pas du Streuselkuchen.
http://www.rue89.com/2011/04/03/les-vingt-mesures-du-parti-socialiste-pour-2012-198301
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le projet PS pour 2012:
Ca me fait bizarre de l'écrire, mais sur le papier, il y a des choses intéressantes...
Invité- Invité
Re: Le projet PS pour 2012:
Ouais, sur le papier. Si c'est DSK qui est "chargé" de porter le programme, ça risque d'être rigolo, comme d'hab', entre promesses et actions véritables...
Invité- Invité
Re: Le projet PS pour 2012:
Aurélie a écrit:Ouais, sur le papier. Si c'est DSK qui est "chargé" de porter le programme, ça risque d'être rigolo, comme d'hab', entre promesses et actions véritables...
Ouais je crois qu'on a déjà donné sur ce point ! Il n'empêche que ce programme me convient sur de nombreux points, mais attendons la dernière version !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le projet PS pour 2012:
Anna a écrit:Ca me fait bizarre de l'écrire, mais sur le papier, il y a des choses intéressantes...
Moi, je trouve rien d'intéressant... Mais vraiment rien. Les propositions de régulation sont nulles et pour tout dire dangereuse. Je ne comprend pas l'intérêt de la création d'une banque d'investissement.
Pour ce qui est de la justice, plutôt que de donner des moyens en plus, il faut réduire les tâches et diminuer les services liés à l'application des peines, une bonne peine capitale pour les violeurs et les meurtres gratuits et c'est tout de suite moins de travail.
Invité- Invité
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