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Egypte , l'après Moubarak ....

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Message  livaste Ven 11 Fév - 22:36

Mohamed Tantaoui, nouvel homme fort en Egypte
le 11 février 2011 à 20h47, mis à jour le 11 février 2011 à 20:55


Mohamed Tantaoui est un militaire égyptien. Il est à la tête du Conseil supérieur des forces armées, qui dirige l'Egypte depuis le 11 avril 2011.


Egypte , l'après Moubarak .... Mohame11
Mohamed Tantaoui, le 4 février 2011, au Caire © AFP

Le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, ministre de la Défense de l'Egypte et chef du Conseil suprême des forces armées, l'institution à laquelle le président Hosni Moubarak a confié le pouvoir vendredi 11 février 2011, est un pilier de l'appareil militaro-politique égyptien, réputé rétif au changement.

Agé de 75 ans, il dirige depuis vingt ans les forces armées égyptiennes. Officier de l'armée de Terre, le maréchal Tantaoui a participé aux conflits de 1956 (canal de Suez), 1967 (guerre des six jours) et 1973 (guerre du kippour).

Un télégramme diplomatique américain révélé par Wikileaks, datant de 2008, jette un peu de lumière sur cet homme aussi secret que l'institution qu'il dirige. Le document le décrit comme "charmant et courtois", mais aussi "âgé et résistant au changement". "Moubarak et lui se focalisent sur la stabilité du régime et le maintien du statu quo jusqu'à la fin de leurs jours. Ils n'ont tout simplement pas
l'énergie, l'inclination ou la vision du monde pour faire les choses différemment", poursuit le document.

L'armée qu'il dirige est largement aidée par les Etats-Unis depuis les accords de paix avec Israël en 1979. Washington lui octroie actuellement 1,3 milliard de dollars d'assistance par an.

et voilà , Moubarak est parti , une nouvelle page s'ouvre ,que les Egyptiens vont écrire jour après jour !
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Message  livaste Sam 12 Fév - 1:45

Le départ de Moubarak n'est pas une solution miracle»


Par Guillaume Guichard

11/02/2011 | Mise à jour : 18:01

INTERVIEW - Alors que le dirigeant égyptien quitte le pouvoir, Ann Wyman, économiste spécialiste de l'Afrique du nord chez Nomura, estime que les futurs dirigeants égyptiens devront faire face notamment à l'envolée de la dette.

Le départ de Moubarak est-elle une bonne nouvelle pour l'économie?

Ann Wyman - Répondre aux demandes des opposants en se retirant du pouvoir est manifestement une bonne chose pour l'économie. Le retrait du président égyptien devrait entraîner un retour au calme dans la rue, et permettre le redémarrage de l'activité car les Égyptiens vont reprendre le travail.

Mais il ne s'agit pas d'une solution miracle qui résoudra tous les problèmes de l'économie égyptienne en un clin d'oeil. Il reste des défis redoutables à surmonter, ne serait-ce qu'à court terme. Les troubles ont en effet provoqué une fuite des touristes, un gel des activités bancaires et financières avec la fermeture de la Bourse durant plusieurs semaines. Bref, l'économie a sérieusement ralenti ces dernières semaines.

Quelles défis attendent le futur gouvernement?

Tout dépend de la manière dont la transition va se dérouler. Mais une des tâches les plus importantes sera la maîtrise des finances publiques. Le futur ministre des Finances devra gérer un déficit s'élevant déjà à 8% du produit intérieur brut (PIB), et qui a toutes les raisons de se creuser de 2 à 3 points supplémentaires.

Il lui faudra dans le même temps accroître les dépenses pour protéger les ménages contre l'envolée mondiale des prix alimentaires et de l'énergie. La promesse d'augmentation des salaires faite ces derniers jours l'obligera également à creuser le déficit.

Du côté des recettes, la situation ne sera pas évidente non plus. Les revenus fiscaux, en constante hausse jusqu'à présent, devraient pâtir du ralentissement prévisible de l'activité.

Comment s'annoncent les prochains mois ?

Après avoir été stoppée plusieurs semaines, l'économie égyptienne devrait rebondir. Toutefois, même si Moubarak n'est plus au pouvoir, il restera de grandes incertitudes liées à la transition politique en cours et ce jusqu'aux prochaines élections présidentielles de septembre. Une incertitude telle que même ceux qui voient comme une opportunité la démocratisation de l'Égypte vont rester très prudent au début.

La démocratisation de l'Égypte provoquerait-elle un renouveau économique ?

L'avènement de la démocratie, si elle survient, créerait un meilleur environnement économique. On peut comparer la situation actuelle de l'Égypte à celle de la Tunisie, où je me trouvais il y a à peine quelques semaines. Juste après la révolution de Jasmin, les Tunisiens ont ressenti que de grandes opportunités s'ouvraient à eux avec le départ des familles Ben Ali et Trabelsi, omniprésentes dans l'économie locale. Il est possible que la même chose se passe en Égypte, même si la corruption étouffe moins l'économie qu'en Tunisie.

Quelles conséquences pourrait avoir un changement de régime au Caire sur le reste du Moyen-Orient?

Après la chute de Moubarak, les observateurs se poseront inévitablement la question : à qui le tour? Cela relancera la question de la contagion révolutionnaire dans la région. Les observateurs se demandent également à quoi pourrait ressembler la région sans le Rais. Les régimes voisins vont être placés sous surveillance par les investisseurs.


Bien évidemment , rien n'est joué mais on peut espérer .
Et à qui le tour ???
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Message  Jeanclaude Sam 12 Fév - 14:44

De la démocratie en terre d'islam"
La démocratie et les pays musulmans, est-ce compatible ? Je m'interroge." Liberta et bien d'autres se posent la question, sous la chronique de Michel Colomès.
Par Jean-Jacques Héry, pour l'équipe de modération
Disons-le sans ambages : la majorité d'entre vous ne croient pas à l'avènement d'une démocratie arabe. Panorama des arguments développés selon les thèmes essentiels qui se dégagent de vos réflexions.

Le poids du religieux dans la société civile arabe

C'est l'argument principal de ceux qui jugent incompatibles démocratie et monde arabe. Pour eux, l'islam a trop d'influence dans la vie publique pour permettre à une véritable démocratie de se mettre en place. "La démocratie est avant tout le résultat d'un long ferment intellectuel libéré des contraintes religieuses. Or, ces préalables sont loin d'être établis dans les pays arabo-musulmans", note Celtibère. Pensiero enchaîne, moins catégorique : "Ces populations, si elles reçoivent une instruction développant leur sens critique, s'émanciperont peut-être de cette tutelle [religieuse], mais ce ne sera pas immédiat, et ce ne sont pas les Frères musulmans qui y aideront." Certains sont plus péremptoires : "La dictature, le mouvement populaire libératoire pour la démocratie, et pour finir la dictature islamique totalitaire. Voilà la suite logique qui attend le monde arabe. Trop imprégnés par la religion, comme nous l'étions au Moyen Âge", explique silver surfer.

Dans le camp d'en face, ceux qui croient à la possibilité d'une démocratie en terre d'islam bataillent pour tenter de minimiser l'emprise religieuse. Serge Lebeau puise dans les arguments sociologiques pour parler de l'Égypte. Premier argument : "Ces dernières années, l'Égypte était l'un des pays les plus modérés parmi les pays musulmans." Deuxième argument : "Une population très jeune et avide de libertés à l'occidentale. Cette révolution est avant tout le résultat du modernisme contre le passéisme d'une religion trop étroite, car non évolutive." Et d'interpeller les défenseurs de la thèse adverse : "Admettez avec moi que ces seuls facteurs suffisent à éloigner l'hypothèse d'une quelconque prise de pouvoir par les Frères musulmans !"

Quelle sera l'attitude des partis religieux ?

C'est sur ce thème que le débat prend une tournure plus véhémente, plus violente et se fait polémique. On y décèle de la peur.

Première thèse mise en avant : les partis religieux ne sont pas francs du collier, à commencer par les Frères musulmans, actuellement en discussion avec le pouvoir égyptien. "Les Frères ne sont pas des gentils petits. Ils aideront déjà ceux qui leur feront allégeance en devenant de bons islamistes obéissant aux lois du Coran, comme en Iran, et ailleurs bientôt" (Guy). Selon Bryval, il faut se méfier des beaux discours des "islamistes [qui] enfument les Occidentaux et se dissimulent sous des voiles de laïcité, alors que nous savons que, pour eux, c'est une invention du diable, pire que l'athéisme, qu'ils condamnent." "Derrière le gentil frère musulman, les idées, les buts sont les mêmes : l'État islamiste, la charia, donc une nouvelle dictature", déplore brioul.

Raison de plus pour s'en méfier, car, selon Secotine, l'islamiste est prêt à tout pour parvenir à ses fins. D'ailleurs le Coran ne dit-il pas qu'il est "un devoir de mentir, de dissimuler ses intentions face au mécréant". " Souris, serre-lui la main, bois du vin avec lui si nécessaire alors que ton coeur est empli de haine à son égard, et, dès que tu le pourras, plonge ton couteau dans son dos. " Cette fin, elle ne fait aucun doute pour paul62580 : " Ce qui se passe n'est que le début d'une stratégie de conquête ", interpelle-t-il.

Par extension, beaucoup estiment ensuite que les fondamentaux de l'islam sont antidémocratiques, au risque parfois de confondre islam et islamisme. Bryval revient à la charge : "Une loi fondamentale destinée à maintenir la femme au niveau d'un sous-être à peine au-dessus du chien et du porc, à faire croître le nombre de fidèles par un prosélytisme acharné, prônant la guerre sainte et le massacre des infidèles, sans oublier la condamnation à mort de l'hérétique : comment une telle religion pourrait mener à la liberté, à la démocratie ?" Et déjà, certains semblent regretter les Ben Ali et Moubarak (même si celui-ci n'est pas encore parti) : "Et si ces peuples quittaient une pseudo-liberté pour une vraie prison ?" (winnie), "Quitter un borgne pour un aveugle, est-ce la bonne solution ?" (amandine).

Listéria a quelques arguments à opposer à cela. Son commentaire aussi utilise l'exemple iranien, mais celui de la révolution verte de 2008-2009, qui avait suivi la réélection contestée de Mahmud Ahmadinejad. "Pourtant, cette révolution a bien pour chef Mehdi Karoubi - membre du clergé chiite - favorable à la laïcité et principal leader de la démocratie", note-t-il ironiquement. "Mehdi Karoudi et la révolution verte en Iran (comme Erdogan et l'AKP en Turquie) brouillent nos perceptions du rapport entre l'islam et la démocratie. Rien, ni dans la culture ni dans l'histoire, n'indique que l'un et l'autre ne seraient pas compatibles."

Le précédent iranien

Pour tenter d'éclairer le présent, il faut parfois regarder en arrière. C'est le sens du message d'Horus 95, qui évoque 1979 et la naissance de la République islamique d'Iran : "Peut-être suis-je trop âgé et trop méfiant, mais je me souviens d'une révolution où tous les Iraniens rêvaient de liberté... L'histoire donne des leçons et seuls les fanatiques les ignorent." Autrement dit, pas de démocratie arabe en vue, en cas d'arrivée des religieux au pouvoir, l'exemple iranien en apporterait une preuve concrète. Cette même analogie est reprise par nono, pour qui la révolution sera forcément confisquée par les partis islamistes : "Ils se présentent comme modérés, mais en fait, ce sera pire qu'avec Ben Ali et Moubarak. Regardez ce qui s'est passé en Iran il y a 30 ans."

Ce procédé d'induction est violemment critiqué. Pour beaucoup d'entre vous, l'exemple est caduc, car ce serait céder à la facilité que de généraliser le cas iranien. "Il n'y a pas de monde arabe, mais des mondes arabes ! Dire qu'il y aurait une déferlante islamiste dans le monde arabe en ébullition, c'est nier les particularités culturelles et géographiques" (renouveau2011). Même indignation pour pedrolempoint, qui estime que "la Tunisie n'a rien - mais alors rien - à voir avec l'Iran des années 70. La maturité politique de la population et de l'élite des opposants à Ben Ali, les moyens de communication existants peuvent tout à fait circonvenir toute montée d'un fondamentalisme religieux." La population tunisienne, "jeune et éduquée, n'accepterait jamais un retour en arrière en termes de droits des femmes et d'émancipation", renchérit encore renouveau2011. "Nous, Occidentaux, faisons la fine bouche, élaborons les scénarios les plus rocambolesques en prenant appui notamment sur l'Iran, dont l'histoire n'est pas la même, et dont le déroulement ne se situe pas à la même époque", poursuit lesceptico.

Laissons à toto la conclusion : "Le monde arabe a le choix, unique dans son histoire, de faire un pas de géant en adhérant aux valeurs universelles des droits de l'homme et de briser le cercle vicieux de l'intolérance religieuse ou d'État, le fera-t-il ?"
http://www.lepoint.fr/debats/de-la-democratie-en-terre-d-islam-09-02-2011-1293626_34.php

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Message  livaste Dim 13 Fév - 15:26

Le Point.fr - Publié le 13/02/2011 à 15:02 - Modifié le 13/02/2011 à 15:57

L'armée égyptienne dissout le Parlement
Les militaires assurent qu'ils resteront au pouvoir durant six mois ou jusqu'aux prochaines élections législatives.



SOURCE AFP

L'armée égyptienne, en charge de la gestion du pays depuis la chute du président Hosni Moubarak, a annoncé, dimanche, la dissolution du Parlement et la suspension de la Constitution, qui sera amendée.

Dans son "communiqué n° 5", le Conseil suprême des forces armées, à qui Hosni Moubarak a transmis le pouvoir vendredi, annonce "la dissolution de l'Assemblée du peuple et de la Choura", la chambre haute consultative. Il annonce aussi, dans ce communiqué lu par une présentatrice à la télévision d'État, la "suspension de la Constitution" et la création d'une commission pour l'amender et organiser un référendum sur ces changements.

Le Conseil suprême, instance formée d'une vingtaine de généraux, ajoute qu'il "prend en charge la direction des affaires du pays provisoirement pendant six mois, ou jusqu'à la fin des élections législatives et pour la présidence de la République".
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Message  Jeanclaude Dim 13 Fév - 16:36

Les militaires semblent vouloir bien prendre l'Etat en mains et me semblent décidés à organiser des élections libres. Ce si beau pays chargé d'Histoire se dirrigerait-il vers une véritable démocratie, c'est tout le mal que l'on peut souhaiter aux Egyptiens !

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Message  Bertolt_Brecht Mer 3 Aoû - 8:08

L'ex-président Moubarak est arrivé au tribunal du Caire pour un procès historique

L'ex-président égyptien Hosni Moubarak est arrivé mercredi à l'académie de police, au Caire, où doit s'ouvrir son procès pour meurtre de manifestants et corruption, selon un journaliste de l'AFP.

La télévison d'Etat a montré des images d'une ambulance entrant dans le site de la cour ainsi que d'un avion médicalisé dans l'enceinte du bâtiment, sous forte protection policière et militaire.

Le 11 février sous la pression populaire.

Moins de six mois après la chute de son régime, emporté par une révolte populaire le 11 février, l'ex-président égyptien Hosni Moubarak comparaît pour meurtres et corruption, un procès historique pour l'Egypte et le monde arabe. L'apparition de l'ex-président devant la cour sera la première depuis sa démission.

Nombreux étaient les Egyptiens à se dire sceptiques sur sa présence dans le box des accusés, l'ancien homme fort du pays, 83 ans, étant hospitalisé pour des problèmes cardiaques. D'autres accusaient l'armée, au pouvoir depuis sa démission, de chercher à lui éviter une "humiliation".

Mercredi matin, le président déchu est arrivé au tribunal au Caire. Il avait quitté auparavant l'hôpital de Charm el-Cheikh, où il est en détention préventive depuis avril. Il a quitté la station balnéaire en avion et a atterri dans la matinée à l'aéroport militaire d'Almaza, au Caire, selon une source de sécurité.

Le procès doit être diffusé en direct à la télévision publique.

Chassé du pouvoir le 14 janvier par un soulèvement populaire, l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a pour sa part déjà été jugé par contumace pour détournement de fonds, détention d'armes et de stupéfiants, fraudes immobilières et abus de pouvoir.

M. Moubarak doit être jugé sous forte protection policière et militaire dans l'enceinte de l'école de police, dans la banlieue du Caire, pour des raisons de sécurité. S'il est reconnu coupable du meurtre de manifestants, il risque la peine de mort.

Près de 850 personnes ont été tuées au cours des 18 jours du soulèvement populaire de janvier-février.

Ses deux fils, Alaa et Gamal, l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli --autrefois redouté et toujours haï par une grande partie de la population-- ainsi que six hauts responsables de la police seront jugés en même temps.

L'homme d'affaires Hussein Salem, un proche des Moubarak, sera lui jugé par contumace.

Le procès doit commencer à 09H00 (07H00 GMT) dans un amphithéâtre, où une grande cage à barreaux noirs a été installée pour accueillir les accusés.

Les accusés devront répondre des accusations de détournement d'argent public et du meurtre de manifestants anti-régime pendant la révolte.

Plus d'un millier de policiers et de soldats ont été déployés pour assurer la sécurité de l'école de police. Près de 600 personnes --avocats, familles des victimes, journalistes-- ont été autorisées à assister au procès.

Selon un journaliste de l'AFP se trouvant devant l'académie de police, des barbelés ont été placés devant le bâtiment. Une dizaine de bus de la police anti-émeutes en gardait l'entrée.

Plusieurs dizaines de partisans de l'ancien président se sont heurtés à ses opposants. Des pierres ont été lancées de part et d'autre, avant que la police n'intervienne et n'installe un cordon entre les deux camps.

Plus tôt, des partisans de M. Moubarak avaient manifesté en sa faveur.

"Ils disent révolution et liberté, mais ils ne sont qu'une bande de voyous", "O juge, il ne faut avoir peur que d'Allah", criaient certains en brandissant des photos de M. Moubarak.

A Charm el-Cheikh, au moment où l'ancien président quittait l'hôpital, des manifestants avaient appelé à son exécution selon un correspondant de l'AFP.

Pendant plusieurs semaines, il semblait entendu que l'ex-président allait être jugé à Charm el-Cheikh, jusqu'à ce que le ministère de la Justice annonce, la semaine dernière, qu'il serait transféré au Caire.

Son avocat, Farid al-Dib, doit arguer que M. Moubarak est trop malade pour être jugé et qu'il n'a pas autorisé la répression brutale des manifestants.

M. al-Dib a assuré que M. Moubarak souffrait d'un cancer et, la semaine dernière, qu'il était dans le coma, ce que l'hôpital a démenti. L'un de ses médecins a affirmé à l'AFP qu'il était dans un état relativement stable mais qu'il était faible, car il refuse de s'alimenter, et très déprimé.

AFP

En même temps, je vois mal comment il pourrait ne pas être condamné, même avec les meilleurs avocats du monde...
Qu'on considère ou non que sa condamnation soit justifiée par les faits, elle est nécessaire au pouvoir en place et à la justice égyptienne pour maintenir le semblant de stabilité qui s'est instauré en Egypte ces derniers mois.

Enfin il n'a pas à se plaindre, il est tout de même mieux loti que Ben Ali qui a du se voir inculpé d'à peu près tous les chefs d'accusation possibles et imaginables Laughing
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Message  livaste Mer 3 Aoû - 8:37

Evidemment qu'il ne peut qu'être condamné , et c'est un passage obligé pour l'avenir de ce pays .
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