Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
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Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Publié le jeudi 20 janvier 2011 | Le Temps
http://news.abidjan.net/h/388179.html
Publié le jeudi 20 janvier 2011 | Le Temps
Lorsque vous entendrez parler de la Côte d’Ivoire, tendez l’oreille, on parle de vous. Il n’y a pas de crise Ivoirienne, ce n’est pas la Côte d’Ivoire qui est en crise, il y a une crise des intérêts français en Côte d’Ivoire suite à la décision du Conseil constitutionnel ivoirien de valider la victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2010.
Dés lors, ni l’Onu, ni la France ni une quelconque Institution internationale ne peut en aucun cas se substituer à la Constitution ivoirienne. Il existe une attitude légaliste, butée et débonnaire qui persiste à croire que les situations politiques dans l’Ouest africain doivent être soumises aux mêmes critères d’analyses que leurs variantes occidentales et que les Républiques africaines devraient se conformer au Droit constitutionnel hérité de la France.
Or l’attitude légaliste n’est pas l’unique grille de lecture et la République qui de fait associe l’intérêt général aux intérêts du peuple doit être seule à triompher dans tous les cas de figure. Lorsque le Président français Nicolas Sarkozy du haut de sa tribune pose un ultimatum au Président Gbagbo et à sa femme, je me range automatiquement du côté de Gbagbo parce qu’à ce moment précis il devient une figure emblématique.
Et lorsque cette insulte est proférée au moment même où nous fêtons le cinquantenaire de nos indépendances octroyées, Gbagbo devient un être providentiel, et les éructations des milieux d’affaires, les menaces d’une intervention militaire et l’unanimité des flics de la presse à le désigner perdant, deviennent autant de titres honorifiques qui s’ajoutent à son curriculum.
Nous connaissons à présent la composition de la Commission électorale dite indépendante, elle était à 80% Ouatariste !
Gbagbo demande le recompte des voix, la communauté internationale lui exige de perdre. Il sait le prix de la défaite !
C’est le renouvèlement du pacte colonial, c’est l’uranium nigérien vendu à vil prix à la compagnie française Areva, le pétrole gabonais à Elf Aquitaine, les projets d’aménagement de nos territoires réservé à Bouygues, les télécommunications au groupe Orange ; paludisme et pieds nus pour les enfants de Cocody, hors-bord et école privée pour les rejetons français de la Lagune, mains calleuses et toits de chaumes pour les cultivateurs de cacao du ZanZan, Jaguar et appartements de luxe pour les chocolatiers de Neuilly ; parce que c’est à ce prix-là que l’on mange du sucre en Europe.
Ce que veut la France, c’est conserver dans ses territoires l’aristocratie républicaine dressée pour la servir, tel Bongo et Eyadéma, ventripotent dans leurs costumes, sergents chefs au syndicat de la trahison et dignes successeurs de leurs pères respectifs.
Et lorsque rien ne marche, on fomente une rébellion armée, on exige des élections pour bourrer les urnes, on organise le crime crapuleux et des campagnes de presse, parce qu’il faut vaincre sans avoir raison, parce qu’il faut que les bourgeois de la grande industrie française dorment tranquille, et que les partis politiques français se fassent financer leurs campagnes électorales au détriment de nos peuples.
La France ne peut pas nous humilier chez elle et chez nous.
Vous connaissez le mythe de la terre d’accueil, les contrôles au faciès, la réalité des rafles nocturnes et des déportations sommaires. De quel côté du revolver êtes-vous ?
D’un côté, vous avez Ouattara avec ses propriétés parisiennes, ses amis du Fmi, ses frères maçonniques et sa femme, de l’autre vous avez Gbagbo dont le seul tort est le refus de négocier les intérêts de la Côte d’Ivoire et pour cela, il est calomnié, livré pantelant aux convulsions du brigandage, vilipendé par le même système qui jadis nous vendit le cannibalisme de Bokassa.
Les ennemis de la Côte d’Ivoire sont planqués dans un hôtel, incapables d’orchestrer un soulèvement populaire, trahis par les électeurs fictifs qui les ont élus et comble du comble, c’est l’Onu qui les protège.
Je vous ferais remarquer au passage que l’Onu a fait un bien meilleur travail à défendre les retranchés de l’Hôtel du Golf que les Tutsi de l’Hôtel des Mille Collines à Kigali lors des massacres de 1994, parce que ses interventions sont fonctions du pedigree des victimes.
Nous ne sommes plus les tirailleurs de la France. Aucun Sénégalais n’ira mourir en Côte d’Ivoire. L’amélioration de nos conditions d’existence passe nécessairement par le contrôle de nos matières premières que seule notre souveraineté nationale peut garantir.
Or, être souverain c’est pouvoir librement décider de son sort. Gbagbo doit gagner, la marche de l’histoire l’exige ! Et c’est la seule Renaissance africaine qu’il vous sera donné de vivre.
Malick Noël Seck
Dés lors, ni l’Onu, ni la France ni une quelconque Institution internationale ne peut en aucun cas se substituer à la Constitution ivoirienne. Il existe une attitude légaliste, butée et débonnaire qui persiste à croire que les situations politiques dans l’Ouest africain doivent être soumises aux mêmes critères d’analyses que leurs variantes occidentales et que les Républiques africaines devraient se conformer au Droit constitutionnel hérité de la France.
Or l’attitude légaliste n’est pas l’unique grille de lecture et la République qui de fait associe l’intérêt général aux intérêts du peuple doit être seule à triompher dans tous les cas de figure. Lorsque le Président français Nicolas Sarkozy du haut de sa tribune pose un ultimatum au Président Gbagbo et à sa femme, je me range automatiquement du côté de Gbagbo parce qu’à ce moment précis il devient une figure emblématique.
Et lorsque cette insulte est proférée au moment même où nous fêtons le cinquantenaire de nos indépendances octroyées, Gbagbo devient un être providentiel, et les éructations des milieux d’affaires, les menaces d’une intervention militaire et l’unanimité des flics de la presse à le désigner perdant, deviennent autant de titres honorifiques qui s’ajoutent à son curriculum.
Nous connaissons à présent la composition de la Commission électorale dite indépendante, elle était à 80% Ouatariste !
Gbagbo demande le recompte des voix, la communauté internationale lui exige de perdre. Il sait le prix de la défaite !
C’est le renouvèlement du pacte colonial, c’est l’uranium nigérien vendu à vil prix à la compagnie française Areva, le pétrole gabonais à Elf Aquitaine, les projets d’aménagement de nos territoires réservé à Bouygues, les télécommunications au groupe Orange ; paludisme et pieds nus pour les enfants de Cocody, hors-bord et école privée pour les rejetons français de la Lagune, mains calleuses et toits de chaumes pour les cultivateurs de cacao du ZanZan, Jaguar et appartements de luxe pour les chocolatiers de Neuilly ; parce que c’est à ce prix-là que l’on mange du sucre en Europe.
Ce que veut la France, c’est conserver dans ses territoires l’aristocratie républicaine dressée pour la servir, tel Bongo et Eyadéma, ventripotent dans leurs costumes, sergents chefs au syndicat de la trahison et dignes successeurs de leurs pères respectifs.
Et lorsque rien ne marche, on fomente une rébellion armée, on exige des élections pour bourrer les urnes, on organise le crime crapuleux et des campagnes de presse, parce qu’il faut vaincre sans avoir raison, parce qu’il faut que les bourgeois de la grande industrie française dorment tranquille, et que les partis politiques français se fassent financer leurs campagnes électorales au détriment de nos peuples.
La France ne peut pas nous humilier chez elle et chez nous.
Vous connaissez le mythe de la terre d’accueil, les contrôles au faciès, la réalité des rafles nocturnes et des déportations sommaires. De quel côté du revolver êtes-vous ?
D’un côté, vous avez Ouattara avec ses propriétés parisiennes, ses amis du Fmi, ses frères maçonniques et sa femme, de l’autre vous avez Gbagbo dont le seul tort est le refus de négocier les intérêts de la Côte d’Ivoire et pour cela, il est calomnié, livré pantelant aux convulsions du brigandage, vilipendé par le même système qui jadis nous vendit le cannibalisme de Bokassa.
Les ennemis de la Côte d’Ivoire sont planqués dans un hôtel, incapables d’orchestrer un soulèvement populaire, trahis par les électeurs fictifs qui les ont élus et comble du comble, c’est l’Onu qui les protège.
Je vous ferais remarquer au passage que l’Onu a fait un bien meilleur travail à défendre les retranchés de l’Hôtel du Golf que les Tutsi de l’Hôtel des Mille Collines à Kigali lors des massacres de 1994, parce que ses interventions sont fonctions du pedigree des victimes.
Nous ne sommes plus les tirailleurs de la France. Aucun Sénégalais n’ira mourir en Côte d’Ivoire. L’amélioration de nos conditions d’existence passe nécessairement par le contrôle de nos matières premières que seule notre souveraineté nationale peut garantir.
Or, être souverain c’est pouvoir librement décider de son sort. Gbagbo doit gagner, la marche de l’histoire l’exige ! Et c’est la seule Renaissance africaine qu’il vous sera donné de vivre.
Malick Noël Seck
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Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
il n'a pas honte ce socialiste de défendre un dictateur ?
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
livaste a écrit:il n'a pas honte ce socialiste de défendre un dictateur ?
Dans ce pays on est en droit de se poser la question de savoir lequel des deux " présidents" n'est pas dictateur !
Par ailleurs lorsqu'un ministre de la République affirme vouloir envoyer des policiers aider le régime d'un dictateur africain en fuite on n'a pas lieu d'être très fiers d'être français !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
On n'a vraiment que des pourris dans notre classe dirigeante. Vu la position du PS vis à vis de Gbagbo, on comprend pourquoi ils ont à peu près fermé leur gueule sur la gestion du soulèvement tunisien par le gouvernement...
Contrairement à Jean-Claude, le nouveau champion du deux poids deux mesures, je trouve ce genre de comportement tout aussi grave que celui de MAM!
Contrairement à Jean-Claude, le nouveau champion du deux poids deux mesures, je trouve ce genre de comportement tout aussi grave que celui de MAM!
Invité- Invité
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Aurélie a écrit:On n'a vraiment que des pourris dans notre classe dirigeante. Vu la position du PS vis à vis de Gbagbo, on comprend pourquoi ils ont à peu près fermé leur gueule sur la gestion du soulèvement tunisien par le gouvernement...
Contrairement à Jean-Claude, le nouveau champion du deux poids deux mesures, je trouve ce genre de comportement tout aussi grave que celui de MAM!
Comparer le soulèvement des Tunisiens à la géruilla entre les "deux" présidents de Côte d'Ivoire est un peu simpliste me semble-t-il, les deux affaires n'ayant aucun rapport entre elles !
De là à minimiser les propos de MAM et traiter de "traîne savates" le PS est un peu fort ! ( Je te signale au passage que je ne suis pas adhérent du PS ... )
Laurent GBAGBO
Laurent Gbagbo, de son nom complet Laurent Koudou Gbagbo (né le 31 mai 1945 dans un petit village du nom de Mama, près de Gagnoa en Côte d'Ivoire), est un homme d'État ivoirien. Il est président de la République de Côte d'Ivoire depuis le 26 octobre 2000.
Gbagbo débute ses études à l'école primaire publique Plateau, à Agboville, où son père exerce sa profession.
Il obtient son baccalauréat de philosophie au lycée classique d'Abidjan à Cocody, en 1965, puis une licence d'histoire à l'université d'Abidjan en 1969. Il devient en 1970 professeur d'histoire au lycée classique d'Abidjan.
Chercheur à l'Institut d'histoire, d'art et d'archéologie africaine (IHAAA) à partir de 1974, il est également titulaire d'une maîtrise d'histoire de la Sorbonne.
Il soutient enfin, en juin 1979, une thèse de "docteur d'université" (grade qui pouvait être attribué à un étudiant n'ayant pas suivi les cours de DEA indispensables pour soutenir une thèse de "docteur d'Etat") en histoire intitulée Les Ressorts socio-économiques de la politique ivoirienne : 1940-1960.
Membre du Syndicat national de la recherche et de l'enseignement supérieur (SYNARES), ce syndicaliste actif dans les années 1970 est emprisonné à Séguéla et Bouaké de mars 1971 à janvier 1973. Devenu directeur de l'IHAAA en 1980, il se révèle lors des manifestations étudiantes du 9 février 1982, qui provoquent la fermeture des universités et des grandes écoles. C'est durant cette année que naît dans la clandestinité le futur Front populaire ivoirien (FPI).
Parti en exil en France en 1985, il cherche à promouvoir le FPI et son programme de gouvernement visant à lutter contre la dictature du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, alors parti unique, à et promouvoir le multipartisme.
Idéologiquement proche du Parti socialiste français, il se lie d'amitié avec Guy Labertit, membre du Parti socialiste unifié, du fait de son opposition à Félix Houphouët-Boigny.
Houphouët-Boigny s'inquiète de voir Gbagbo développer un réseau de contacts et trouve que " son remuant opposant serait beaucoup moins encombrant à Abidjan qu'à Paris ".
Fortement pressé de rentrer au pays, Gbagbo retourne finalement en Côte d'Ivoire le 13 septembre 1988, Houphouët-Boigny ayant implicitement accordé son pardon en déclarant que " l'arbre ne se fâche pas contre l'oiseau ". Devenu secrétaire général du FPI lors du congrès constitutif des 19 et 20 novembre 1988, il se présente à l'élection présidentielle du 28 octobre 1990 qui est marquée par la première candidature face à celle du président Félix Houphouët-Boigny ; Gbagbo remporte 18,3 % des suffrages, ce qui lui confère le statut de leader de l'opposition.
Les élections législatives du 25 novembre de la même année sont les premières placées sous le signe du multipartisme ; le FPI y obtient neuf sièges sur 175, Gbagbo lui-même étant élu dans la circonscription de Ouaragahio, où se trouve sa ville natale.
En mai 1991 puis en février 1992 ont lieu d'importantes manifestations étudiantes. Le 18 février, le Premier ministre Alassane Ouattara fait arrêter Gbagbo, après avoir fait signer la veille au chef de l'État une loi anti-casseurs. Gbagbo est condamné le 6 mars à deux ans de prison ; il est finalement libéré en août de la même année.
En 1995, Gbagbo appelle au boycott de l'élection présidentielle prévue le 22 octobre, à la suite de la mort du président Houphouët-Boigny, en raison de la réforme du Code électoral. Henri Konan Bédié, président de l'Assemblée nationale et successeur constitutionnel du défunt président, est élu avec 96,44 % des suffrages.
Lors des élections législatives partielles tenues le 30 décembre 1996, Gbagbo est réélu dans sa circonscription, le FPI remportant cinq des huit sièges à repourvoir.
Désigné candidat officiel du FPI lors du troisième congrès du parti, organisé du 9 au 11 juillet 1999, il se présente à l'élection présidentielle du 22 octobre 2000 contre le général Robert Guéï qui a renversé le président Bédié le 24 décembre 1999.
Cette élection est marquée par l'élimination par la Cour suprême de plusieurs candidatures, dont celle d'Alassane Ouattara - pour cause de " nationalité douteuse ", faux et usage de faux sur la filiation - et de l'ancien président Bédié.
Les résultats donnent Gbagbo vainqueur face à Guéï, qui les conteste. Des heurts s'ensuivent. Gbagbo devient président le 26 octobre, Guéï reconnaissant la légitimité de Gbagbo le 13 novembre. Lors des élections législatives du 10 décembre, le FPI apporte à Gbagbo une majorité de 91 sièges, contre 70 au PDCI et seize indépendants.
Laurent Gbagbo, de son nom complet Laurent Koudou Gbagbo (né le 31 mai 1945 dans un petit village du nom de Mama, près de Gagnoa en Côte d'Ivoire), est un homme d'État ivoirien. Il est président de la République de Côte d'Ivoire depuis le 26 octobre 2000.
Gbagbo débute ses études à l'école primaire publique Plateau, à Agboville, où son père exerce sa profession.
Il obtient son baccalauréat de philosophie au lycée classique d'Abidjan à Cocody, en 1965, puis une licence d'histoire à l'université d'Abidjan en 1969. Il devient en 1970 professeur d'histoire au lycée classique d'Abidjan.
Chercheur à l'Institut d'histoire, d'art et d'archéologie africaine (IHAAA) à partir de 1974, il est également titulaire d'une maîtrise d'histoire de la Sorbonne.
Il soutient enfin, en juin 1979, une thèse de "docteur d'université" (grade qui pouvait être attribué à un étudiant n'ayant pas suivi les cours de DEA indispensables pour soutenir une thèse de "docteur d'Etat") en histoire intitulée Les Ressorts socio-économiques de la politique ivoirienne : 1940-1960.
Membre du Syndicat national de la recherche et de l'enseignement supérieur (SYNARES), ce syndicaliste actif dans les années 1970 est emprisonné à Séguéla et Bouaké de mars 1971 à janvier 1973. Devenu directeur de l'IHAAA en 1980, il se révèle lors des manifestations étudiantes du 9 février 1982, qui provoquent la fermeture des universités et des grandes écoles. C'est durant cette année que naît dans la clandestinité le futur Front populaire ivoirien (FPI).
Parti en exil en France en 1985, il cherche à promouvoir le FPI et son programme de gouvernement visant à lutter contre la dictature du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, alors parti unique, à et promouvoir le multipartisme.
Idéologiquement proche du Parti socialiste français, il se lie d'amitié avec Guy Labertit, membre du Parti socialiste unifié, du fait de son opposition à Félix Houphouët-Boigny.
Houphouët-Boigny s'inquiète de voir Gbagbo développer un réseau de contacts et trouve que " son remuant opposant serait beaucoup moins encombrant à Abidjan qu'à Paris ".
Fortement pressé de rentrer au pays, Gbagbo retourne finalement en Côte d'Ivoire le 13 septembre 1988, Houphouët-Boigny ayant implicitement accordé son pardon en déclarant que " l'arbre ne se fâche pas contre l'oiseau ". Devenu secrétaire général du FPI lors du congrès constitutif des 19 et 20 novembre 1988, il se présente à l'élection présidentielle du 28 octobre 1990 qui est marquée par la première candidature face à celle du président Félix Houphouët-Boigny ; Gbagbo remporte 18,3 % des suffrages, ce qui lui confère le statut de leader de l'opposition.
Les élections législatives du 25 novembre de la même année sont les premières placées sous le signe du multipartisme ; le FPI y obtient neuf sièges sur 175, Gbagbo lui-même étant élu dans la circonscription de Ouaragahio, où se trouve sa ville natale.
En mai 1991 puis en février 1992 ont lieu d'importantes manifestations étudiantes. Le 18 février, le Premier ministre Alassane Ouattara fait arrêter Gbagbo, après avoir fait signer la veille au chef de l'État une loi anti-casseurs. Gbagbo est condamné le 6 mars à deux ans de prison ; il est finalement libéré en août de la même année.
En 1995, Gbagbo appelle au boycott de l'élection présidentielle prévue le 22 octobre, à la suite de la mort du président Houphouët-Boigny, en raison de la réforme du Code électoral. Henri Konan Bédié, président de l'Assemblée nationale et successeur constitutionnel du défunt président, est élu avec 96,44 % des suffrages.
Lors des élections législatives partielles tenues le 30 décembre 1996, Gbagbo est réélu dans sa circonscription, le FPI remportant cinq des huit sièges à repourvoir.
Désigné candidat officiel du FPI lors du troisième congrès du parti, organisé du 9 au 11 juillet 1999, il se présente à l'élection présidentielle du 22 octobre 2000 contre le général Robert Guéï qui a renversé le président Bédié le 24 décembre 1999.
Cette élection est marquée par l'élimination par la Cour suprême de plusieurs candidatures, dont celle d'Alassane Ouattara - pour cause de " nationalité douteuse ", faux et usage de faux sur la filiation - et de l'ancien président Bédié.
Les résultats donnent Gbagbo vainqueur face à Guéï, qui les conteste. Des heurts s'ensuivent. Gbagbo devient président le 26 octobre, Guéï reconnaissant la légitimité de Gbagbo le 13 novembre. Lors des élections législatives du 10 décembre, le FPI apporte à Gbagbo une majorité de 91 sièges, contre 70 au PDCI et seize indépendants.
Alassane OUATTARA
Alassane Dramane Ouattara, surnommé " ADO ", né le 1er janvier 1942 à Dimbokro, près de la capitale Yamoussoukro (centre du pays), est un homme politique ivoirien, Premier ministre de 1990 à 1993.
Son père Dramane, commerçant et transporteur prospère, est un descendant de Sékou Oumar Ouattara (1665-1745), fondateur de l'empire Kong, au début du XVIIIe siècle, à cheval sur le Mali, le Ghana, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire.
En 1990, Alassane Ouattara épouse Dominique Novion, femme d'affaires qui gère les propriétés immobilières du président ivoirien Félix Houphouët-Boigny et de son homologue gabonais Omar Bongo au sein du groupe Aici et gère les franchises Jacques Dessange aux État-Unis.
Leur mariage est célébré à Neuilly-sur-Seine par Nicolas Sarkozy, alors maire de la ville. Le couple a deux enfants.
Comme Premier ministre, il mène une politique de rigueur budgétaire qui est durement ressentie par la population ; mais il finit par assainir les finances publiques et redonner confiance aux bailleurs de fonds.
Il crée également la carte de séjour pour les travailleurs étrangers.
Pendant cette période, l'opposant Laurent Gbagbo, arrêté à la suite d'une manifestation pacifique, est condamné le 6 mars à deux ans de prison. Le député Gbagbo et les autres condamnés, dont son épouse Simone Gbagbo et son fils ainé Michel Gbagbo, seront amnistiés fin juillet 1992, par le président Félix Houphouët-Boigny. Remplacé de son poste de Premier ministre par Daniel Kablan Duncan en 1993, Alassane Ouattara devient l'année suivante directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI).
ADO de par son parcours professionnel au sein de grandes institutions financières, jouit d'une bonne réputation auprès des organisations financières internationales. Il est très populaire dans le Nord du pays et possède une assise politique réelle à l'issue des élections municipales en 2001.
Ses partisans, désormais très nombreux dans le pays, le désignent comme président du Rassemblement des Républicains (RDR) en 1999, parti fondé par le député Djéni Kobina cinq ans auparavant (septembre 1994).
En 1995, Laurent Gbagbo conduit un boycott actif des élections contre une constitution ne permettant pas des élections démocratiques (absence de commission indépendante électorale, absence du bulletin unique de vote, etc). Cette constitution en fondant l'éligibilité de tout candidat à la présidence sur la nationalité ivoirienne de son père et de sa mère empêche la candidature de Ouattara aux élections.
Ouattara ne se présenta pas, considérant que le Code électoral ne le lui permettait pas : selon l'ancien code, le candidat à la présidence de la République devant être né ivoirien.
À l'époque, le parti de Ouattara alors dirigé par Djéni Kobina, et celui de Gbagbo forment un même bloc : le Front républicain.
Absent de la Côte d'Ivoire pendant toute la période pré et post-électorale, ce sont ses militants et ceux du FPI qui feront les frais de la répression du boycott actif. Plusieurs membres du Front républicain sont emprisonnés par le régime d'Henri Konan Bedié président à cette époque.
À Noël 1999, le président Bédié est renversé par un soulèvement populaire soutenu par l'armée, qui appelle ensuite le général Robert Guéï à assurer l'intérim présidentiel. Les prisonniers de la MACA, la maison d'arrêt civil d'Abidjan, sont tous libérés, y compris les prisonniers politiques dont ceux du RDR.
Ouattara rentre de Paris. Guéi installe un gouvernement dit "de transition", composé de militaires et de civils, dont une majorité de RDR, au point que le FPI refuse dans un premier temps d'y participer, jugeant qu'il s'agit d'" un gouvernement RDR ". Ouattara parle de " révolution des œillets".
Les supposées tensions ethniques s'estompent, puisque le nouveau gouvernement compte (comme le précédent) à peu près autant de musulmans que de chrétiens (l'appartenance religieuse n'ayant jusque là jamais servi de critère en Côte d'Ivoire). Une commission consultative est formée par les militaires, avec des représentants de tous les partis, pour rédiger une nouvelle Constitution à soumettre à référendum dans les plus brefs délais.
Il s'avère que les propositions de la commission concernant les conditions de nationalité pour se présenter à la présidence de la République ne constituent pas un assouplissement par rapport à celles de la Ire République, d'où des tensions qui débouchent sur le départ du gouvernement des ministres RDR, qui y étaient majoritaires au lendemain du coup d'État.
Le climat social se dégrade et les partisans de Alassane Ouattara vont être sévèrement maltraités de la part des militaires : intimidations, enlèvement et meurtres seront leur quotidien.
Alassane Ouattara voit alors sa candidature à l'élection présidentielle à nouveau écartée par la Cour suprême qui s'appuie sur la nouvelle Constitution adoptée par référendum par plus de 50 % du corps électoral à une majorité de 86 % des suffrages exprimés en 2000 (soit environ 1 ivoirien sur 2).
Cette situation contribue à provoquer des troubles qui feront des milliers de victimes dans le pays, dont le tristement célèbre " charnier de Yopougon " au lendemain des élections qui portent après plusieurs contestations Laurent Gbagbo à la tête du pays. 54 personnes supposées par l'opposition d'être toutes originaires du Nord et supposées être des partisans de Ouattara sont trouvées assassinées.
Quelques mois plus tard, pendant le mandat de Laurent Gbagbo, sa candidature est encore rejetée par la cour suprême pour les élections législatives alors qu'il était candidat dans la ville de Kong.
Le RDR décide un boycott violent des élections législatives, mais le mouvement subversif initié bute contre la fermeté du pouvoir légal : les législatives se tiendront sans le RDR.
Suite aux différents troubles initiés par l'opposition, le président ivoirien instaurera un Forum pour la réconciliation nationale (9 octobre-18 décembre 2001), réunissant les principaux responsables politiques du pays.
À la suite de la tentative de coup d'État militaire du 19 septembre 2002, il manque de peu d'être assassiné par des partisans de Laurent Gbagbo. Depuis cette date, une rébellion partie du nord occupe la moitié nord du pays . S'affirmant menacé à Abidjan, Alassane Ouattara prend alors le chemin de l'exil vers la France.
Après avoir signé les accords de paix de Linas-Marcoussis, d'Accra II puis III, Alassane Ouattara, les rebelles des Forces nouvelles, Henri Konan Bedié et le président Gbagbo sont engagés dans un nouveau processus de médiation sous l'égide de l'Union africaine.
A terme ce processus doit permettre d'avancer vers l'application des accords de Marcoussis et d'Accra III ainsi que l'organisation d'élection présidentielle transparente et ouverte à tous en octobre 2005.
Le 15 janvier 2005, la direction du Rassemblement des Républicains a annoncé qu'Alassane Ouattara serait son candidat pour l'élection présidentielle prévue en octobre 2005. Devant les questions sur la légitimité de cette candidature, le secrétaire général adjoint du parti indique que la candidature devra être confirmée par un vote des militants dans les mois à venir. L'élection présidentielle est repoussée à plusieurs reprises.
e 26 janvier 2006, Ouattara revient de son exil volontaire en France pour mener campagne en vue de l'élection présidentielle à venir.
Alassane Dramane Ouattara, surnommé " ADO ", né le 1er janvier 1942 à Dimbokro, près de la capitale Yamoussoukro (centre du pays), est un homme politique ivoirien, Premier ministre de 1990 à 1993.
Son père Dramane, commerçant et transporteur prospère, est un descendant de Sékou Oumar Ouattara (1665-1745), fondateur de l'empire Kong, au début du XVIIIe siècle, à cheval sur le Mali, le Ghana, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire.
En 1990, Alassane Ouattara épouse Dominique Novion, femme d'affaires qui gère les propriétés immobilières du président ivoirien Félix Houphouët-Boigny et de son homologue gabonais Omar Bongo au sein du groupe Aici et gère les franchises Jacques Dessange aux État-Unis.
Leur mariage est célébré à Neuilly-sur-Seine par Nicolas Sarkozy, alors maire de la ville. Le couple a deux enfants.
Comme Premier ministre, il mène une politique de rigueur budgétaire qui est durement ressentie par la population ; mais il finit par assainir les finances publiques et redonner confiance aux bailleurs de fonds.
Il crée également la carte de séjour pour les travailleurs étrangers.
Pendant cette période, l'opposant Laurent Gbagbo, arrêté à la suite d'une manifestation pacifique, est condamné le 6 mars à deux ans de prison. Le député Gbagbo et les autres condamnés, dont son épouse Simone Gbagbo et son fils ainé Michel Gbagbo, seront amnistiés fin juillet 1992, par le président Félix Houphouët-Boigny. Remplacé de son poste de Premier ministre par Daniel Kablan Duncan en 1993, Alassane Ouattara devient l'année suivante directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI).
ADO de par son parcours professionnel au sein de grandes institutions financières, jouit d'une bonne réputation auprès des organisations financières internationales. Il est très populaire dans le Nord du pays et possède une assise politique réelle à l'issue des élections municipales en 2001.
Ses partisans, désormais très nombreux dans le pays, le désignent comme président du Rassemblement des Républicains (RDR) en 1999, parti fondé par le député Djéni Kobina cinq ans auparavant (septembre 1994).
En 1995, Laurent Gbagbo conduit un boycott actif des élections contre une constitution ne permettant pas des élections démocratiques (absence de commission indépendante électorale, absence du bulletin unique de vote, etc). Cette constitution en fondant l'éligibilité de tout candidat à la présidence sur la nationalité ivoirienne de son père et de sa mère empêche la candidature de Ouattara aux élections.
Ouattara ne se présenta pas, considérant que le Code électoral ne le lui permettait pas : selon l'ancien code, le candidat à la présidence de la République devant être né ivoirien.
À l'époque, le parti de Ouattara alors dirigé par Djéni Kobina, et celui de Gbagbo forment un même bloc : le Front républicain.
Absent de la Côte d'Ivoire pendant toute la période pré et post-électorale, ce sont ses militants et ceux du FPI qui feront les frais de la répression du boycott actif. Plusieurs membres du Front républicain sont emprisonnés par le régime d'Henri Konan Bedié président à cette époque.
À Noël 1999, le président Bédié est renversé par un soulèvement populaire soutenu par l'armée, qui appelle ensuite le général Robert Guéï à assurer l'intérim présidentiel. Les prisonniers de la MACA, la maison d'arrêt civil d'Abidjan, sont tous libérés, y compris les prisonniers politiques dont ceux du RDR.
Ouattara rentre de Paris. Guéi installe un gouvernement dit "de transition", composé de militaires et de civils, dont une majorité de RDR, au point que le FPI refuse dans un premier temps d'y participer, jugeant qu'il s'agit d'" un gouvernement RDR ". Ouattara parle de " révolution des œillets".
Les supposées tensions ethniques s'estompent, puisque le nouveau gouvernement compte (comme le précédent) à peu près autant de musulmans que de chrétiens (l'appartenance religieuse n'ayant jusque là jamais servi de critère en Côte d'Ivoire). Une commission consultative est formée par les militaires, avec des représentants de tous les partis, pour rédiger une nouvelle Constitution à soumettre à référendum dans les plus brefs délais.
Il s'avère que les propositions de la commission concernant les conditions de nationalité pour se présenter à la présidence de la République ne constituent pas un assouplissement par rapport à celles de la Ire République, d'où des tensions qui débouchent sur le départ du gouvernement des ministres RDR, qui y étaient majoritaires au lendemain du coup d'État.
Le climat social se dégrade et les partisans de Alassane Ouattara vont être sévèrement maltraités de la part des militaires : intimidations, enlèvement et meurtres seront leur quotidien.
Alassane Ouattara voit alors sa candidature à l'élection présidentielle à nouveau écartée par la Cour suprême qui s'appuie sur la nouvelle Constitution adoptée par référendum par plus de 50 % du corps électoral à une majorité de 86 % des suffrages exprimés en 2000 (soit environ 1 ivoirien sur 2).
Cette situation contribue à provoquer des troubles qui feront des milliers de victimes dans le pays, dont le tristement célèbre " charnier de Yopougon " au lendemain des élections qui portent après plusieurs contestations Laurent Gbagbo à la tête du pays. 54 personnes supposées par l'opposition d'être toutes originaires du Nord et supposées être des partisans de Ouattara sont trouvées assassinées.
Quelques mois plus tard, pendant le mandat de Laurent Gbagbo, sa candidature est encore rejetée par la cour suprême pour les élections législatives alors qu'il était candidat dans la ville de Kong.
Le RDR décide un boycott violent des élections législatives, mais le mouvement subversif initié bute contre la fermeté du pouvoir légal : les législatives se tiendront sans le RDR.
Suite aux différents troubles initiés par l'opposition, le président ivoirien instaurera un Forum pour la réconciliation nationale (9 octobre-18 décembre 2001), réunissant les principaux responsables politiques du pays.
À la suite de la tentative de coup d'État militaire du 19 septembre 2002, il manque de peu d'être assassiné par des partisans de Laurent Gbagbo. Depuis cette date, une rébellion partie du nord occupe la moitié nord du pays . S'affirmant menacé à Abidjan, Alassane Ouattara prend alors le chemin de l'exil vers la France.
Après avoir signé les accords de paix de Linas-Marcoussis, d'Accra II puis III, Alassane Ouattara, les rebelles des Forces nouvelles, Henri Konan Bedié et le président Gbagbo sont engagés dans un nouveau processus de médiation sous l'égide de l'Union africaine.
A terme ce processus doit permettre d'avancer vers l'application des accords de Marcoussis et d'Accra III ainsi que l'organisation d'élection présidentielle transparente et ouverte à tous en octobre 2005.
Le 15 janvier 2005, la direction du Rassemblement des Républicains a annoncé qu'Alassane Ouattara serait son candidat pour l'élection présidentielle prévue en octobre 2005. Devant les questions sur la légitimité de cette candidature, le secrétaire général adjoint du parti indique que la candidature devra être confirmée par un vote des militants dans les mois à venir. L'élection présidentielle est repoussée à plusieurs reprises.
e 26 janvier 2006, Ouattara revient de son exil volontaire en France pour mener campagne en vue de l'élection présidentielle à venir.
Jeanclaude- Député
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Du simplisme? Tu plaisantes? Je ne connais pas Ouattara, en attendant Gbagbo a bourré les urnes (tu trouves ça normal?) et tout comme Ben Ali et son clan, il a confisqué les richesses du pays depuis longtemps. Sans compter les escadrons de sa charmante épouse qui sèment la terreur (la seule différence avec la Tunisie c'est que ce n'est pas filmé) et autres joyeusetés.
Ce serait chouette de se renseigner un peu au lieu de prendre position pour ou contre en fonction de la famille politique qui fraie avec le dictateur...
Ce serait chouette de se renseigner un peu au lieu de prendre position pour ou contre en fonction de la famille politique qui fraie avec le dictateur...
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Débattre avec toi est impossible tu veux toujours avoir le dernier mot et bien soit !
Tu as raison !
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Jeanclaude- Député
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Le principe d'un débat, c'est d'exposer ses désaccords, par d'abonder dans le sens d'un interlocuteur susceptible pour lui faire plaisir...
Ici, le débat est effectivement impossible puisque ta position n'est pas cohérente: dans un cas tu vilipendes (avec raison) MAM pour son comportement face aux événements tunisiens, dans un autre, tu félicites quasiment le PS qui fait exactement la même chose, voire pire, en Côte d'Ivoire... C'est assez peu honnête non?
Ici, le débat est effectivement impossible puisque ta position n'est pas cohérente: dans un cas tu vilipendes (avec raison) MAM pour son comportement face aux événements tunisiens, dans un autre, tu félicites quasiment le PS qui fait exactement la même chose, voire pire, en Côte d'Ivoire... C'est assez peu honnête non?
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
quelle obsession de vouloir sans cesse villipender Sarkozy , même pour des évènements survenus ailleurs !
Quelle peau de saucisson faut il avoir devant les yeux pour ne pas admettre que ce n'est pas Sarkozy qui soutient Ouattara mais tous les pays !
Jean Claude, une telle mauvaise foi , si elle n'est pas voulue , est obsessionnelle !
Moi non plus Aurélie , je suis comme toi , je ne connais pas Ouattara qui a été déclaré vainqueur par l'ensemble des pays , mais je me dis , qu'il ne peut être pire que ce Gbagbo , au moins lui permet d'espérer !
Quelle peau de saucisson faut il avoir devant les yeux pour ne pas admettre que ce n'est pas Sarkozy qui soutient Ouattara mais tous les pays !
Jean Claude, une telle mauvaise foi , si elle n'est pas voulue , est obsessionnelle !
Moi non plus Aurélie , je suis comme toi , je ne connais pas Ouattara qui a été déclaré vainqueur par l'ensemble des pays , mais je me dis , qu'il ne peut être pire que ce Gbagbo , au moins lui permet d'espérer !
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
livaste a écrit:quelle obsession de vouloir sans cesse villipender Sarkozy , même pour des évènements survenus ailleurs !
Quelle peau de saucisson faut il avoir devant les yeux pour ne pas admettre que ce n'est pas Sarkozy qui soutient Ouattara mais tous les pays !
Jean Claude, une telle mauvaise foi , si elle n'est pas voulue , est obsessionnelle !
Moi non plus Aurélie , je suis comme toi , je ne connais pas Ouattara qui a été déclaré vainqueur par l'ensemble des pays , mais je me dis , qu'il ne peut être pire que ce Gbagbo , au moins lui permet d'espérer !
Je vais te faire plaisir Livaste puisque je suis de mauvaise foi " obsessionnelle" je vais clore ce débat et abonder dans ton sens et celui d'Aurélie.
Je tiens à te remercier pour la "peau de saucisson" mais je ne sais trop qui l'a dans les yeux, car sauf erreur je n'ai jamais évoqué Sarkozy dans mes propos !
Si vous voulez débattre sur le problème de Côte d'Ivoire il vous faudra mieux vous informer de la politique de ce pays, je m'en tiens là !
Jeanclaude- Député
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Leur mariage est célébré à Neuilly-sur-Seine par Nicolas Sarkozy, alors maire de la ville
et ça , souligné par tes soins en gras et rouge , n'est ce pas une allusion directe de la complicité de Sarko ??
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Et ça veut direquoi mieux s'informer pour toi, ne parler de dictature que lorsque l'opposition utilise ce terme? Non, parce que sans être spécialiste de la Côte d'Ivoire, tout le monde, sauf les mitterrandistes du PS, s'accorde à dire que Gbagbo est un autocrate de la pire espèce!Jean-Claude a écrit:livaste a écrit:quelle obsession de vouloir sans cesse villipender Sarkozy , même pour des évènements survenus ailleurs !
Quelle peau de saucisson faut il avoir devant les yeux pour ne pas admettre que ce n'est pas Sarkozy qui soutient Ouattara mais tous les pays !
Jean Claude, une telle mauvaise foi , si elle n'est pas voulue , est obsessionnelle !
Moi non plus Aurélie , je suis comme toi , je ne connais pas Ouattara qui a été déclaré vainqueur par l'ensemble des pays , mais je me dis , qu'il ne peut être pire que ce Gbagbo , au moins lui permet d'espérer !
Je vais te faire plaisir Livaste puisque je suis de mauvaise foi " obsessionnelle" je vais clore ce débat et abonder dans ton sens et celui d'Aurélie.
Je tiens à te remercier pour la "peau de saucisson" mais je ne sais trop qui l'a dans les yeux, car sauf erreur je n'ai jamais évoqué Sarkozy dans mes propos !
Si vous voulez débattre sur le problème de Côte d'Ivoire il vous faudra mieux vous informer de la politique de ce pays, je m'en tiens là !
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Bien sûr et son adversaire un " petit saint " !
Jeanclaude- Député
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Ai-je dit ça? Jamais!
En attendant, il n'y en a qu'un qui bourre les urnes et qui s'accroche au pouvoir là!
Tu es écoeurant de parti pris...
En attendant, il n'y en a qu'un qui bourre les urnes et qui s'accroche au pouvoir là!
Tu es écoeurant de parti pris...
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Aurélie a écrit:Ai-je dit ça? Jamais!
En attendant, il n'y en a qu'un qui bourre les urnes et qui s'accroche au pouvoir là!
Tu es écoeurant de parti pris...
Erreur ma chère ! Je ne soutiens ni l'un ni l'autre les deux étant du même style ! mais plutôt qu'admiré un sous prétexte que Sarkozy l'a marié autant mettre les deux dans " le même sac" car si tu lis leur histoire respective tu verras que celui qui s'accroche à son élection n'est même pas Ivoirien. Les deux sont de la même trempe et ce comme dans de nombreux pays africains !
Maintenant si je t'écoeure ... tu n'es pas tenue de me répondre !
Maintenant si je t'écoeure ... tu n'es pas tenue de me répondre !
Jeanclaude- Député
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Jean-Claude a écrit:
Comparer le soulèvement des Tunisiens à la géruilla entre les "deux" présidents de Côte d'Ivoire est un peu simpliste me semble-t-il, les deux affaires n'ayant aucun rapport entre elles !
Pas tant que ça en fait. Il s'agit de justifier la non-anticipation du gouvernement UMP sur l'affaire de la Tunisie en la comparant avec le soutien de personnalité PS au président Ivoirien.
Donc, le président français UMP a le droit, malgré qu'il est bradé la souveraineté nationale et populaire, de faire une leçon à la côte d'Ivoire.
On compare les conséquences de la crise (une crise sociale) à la volonté du FMI et des marchés financiers de placé un pion.
C'est une position classique chez les libéraux de l'UMP. Je trouve comme toi, le procédé détestable, mais c'est une position classique. Il s'agit de faire une homologie à un mauvais endroit et faire coup double.
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Alassane Dramane Ouattara, surnommé " ADO ", né le 1er janvier 1942 à Dimbokro, près de la capitale Yamoussoukro (centre du pays), est un homme politique ivoirien,
Yamoussoukro1, ville dont la population est estimée en 2010 à 242 744 habitants, dans la région des Lacs, située à 240 kilomètres au nord d'Abidjan, est la capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire2, la capitale économique du pays étant Abidjan.
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Merci pour ses propositions mais elles ne me feront pas soutenir un fraudeur et un apologiste du FMI et des marchés financiers comme Ouattara.
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
tu préfères soutenir un fraudeur aux élection et dictateur sanguinaire ??
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Tu me fais sourire. Avec combien de dictateur sanguinaire nous et d'autres pays entretiennent d'excellentes relations. L'argument des droits de l'homme est un argument spectaculaire.
Pour le reste, le président Ivoirien a été élu par son peuple avec plus de 51% comme l'a proclamé le conseil constitutionnel de ce pays garant des institutions de ce pays. Ce n'est pas parce que l'ONU, le FMI et les marchés financiers soutiennent M. Ouattara qu'on doit s'incliner. La côte d'Ivoire est un pays souverain.
Pour le reste, le président Ivoirien a été élu par son peuple avec plus de 51% comme l'a proclamé le conseil constitutionnel de ce pays garant des institutions de ce pays. Ce n'est pas parce que l'ONU, le FMI et les marchés financiers soutiennent M. Ouattara qu'on doit s'incliner. La côte d'Ivoire est un pays souverain.
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
faux , il n'a pas été élu puisque tous les contrôles ont été dans le sens de démontrer sa racle , ensuite il a bidouillé les chiffres comme peut le faire ,seulement ,un dictateur sanguinaire !
Je ne comprends vraiment pas au nom de quelle logique , ou quel appel de leader politique , tu peux soutenir un tel criminel .
Est ce à dire que pour toi , tout dictateur est un exemple à suivre et à installer à la place de nos démocraties ?
Je ne comprends vraiment pas au nom de quelle logique , ou quel appel de leader politique , tu peux soutenir un tel criminel .
Est ce à dire que pour toi , tout dictateur est un exemple à suivre et à installer à la place de nos démocraties ?
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Si tu compares la biographie de l'un ou de l'autre ... ils ne sont pas meilleurs l'un que l'autre !
Maintenant pour ma part je suis convaincu que cette "élection" ( si on peut désigner cette opération ainsi ) se terminera par une guerre civile et fera des victimes complètements innocentes !
Maintenant pour ma part je suis convaincu que cette "élection" ( si on peut désigner cette opération ainsi ) se terminera par une guerre civile et fera des victimes complètements innocentes !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
J'écrivais , au moment de la coupure EDF que j'ai bien peur , effectivement , que cela ne se termine en guerre civile ou en épuration si le fraudeur actuel se maintient contre vents et marées .
Je ne connais pas le pedigrée de Ouattara, mais les observateurs de l'ONU l'ayant déclaré président, pour moi , il doit l'être . Confisquer les résultats d'une élection , qui plus est a été très suivie , c'est inadmissible , c'est de la dictature .
Je ne connais pas le pedigrée de Ouattara, mais les observateurs de l'ONU l'ayant déclaré président, pour moi , il doit l'être . Confisquer les résultats d'une élection , qui plus est a été très suivie , c'est inadmissible , c'est de la dictature .
Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
le mieux aurait été un troisième tour pour confirmer !
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Re: Côte d`Ivoire / Malick Noël Seck : Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
Le fraudeur c'est ouattara qui a reçu l'onction de l'ONU pour bourrer les urnes dans une dizaine de province. De tels proécédés sont indignes. Elle montre la volonté des mondialiste d'avoir des hommes d'Etat africain à leur basque. Je défends la démocratie donc je soutiens le président ivoirien reconnu par le conseil constitutionnel de côte d'Ivoire.
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