Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
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Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
17/12/2010 | Mise à jour : 17:58
Depuis deux mois, ils se battent pour la présidence du FN. Au-delà de leurs tempéraments que tout oppose, ils incarnent deux avenirs possibles pour leur parti. Nous les avons suivis au cours de leur campagne auprès des militants.
Il a acheté cette vieille bâtisse en prévision de son élection à la tête du parti, pour se rapprocher du Carré, le siège du Front national, situé à Nanterre. Dans cette maison des Yvelines encore à peine habitable, Bruno Gollnisch se dit qu'il est peut-être allé un peu vite en besogne. Il n'en montre rien, mais, dans sa cuisine à peine équipée, il a le blues. Nous sommes le vendredi 10 décembre. Le matin, il a découvert le bon score que Marine Le Pen a réalisé la veille lors de son passage à «A vous de juger». Avec 14,6 % de parts d'audience et plus de 3,3 millions de téléspectateurs, elle a fait mieux que François Fillon dans la même émission. Et dire que lui n'a eu droit qu'à quelques miettes de présence sur la télévision publique depuis le début de la campagne interne.
S'il n'y a avait que cela, il pourrait encore profiter de cette première journée de relâche, après deux mois à parcourir la France à raison de trois départements par jour, et se distraire en écoutant un de ces vieux airs de fado qu'il affectionne. Mais il sait que Marine Le Pen est le soir même sur ses terres, dans son fief lyonnais. Il connaît suffisamment la benjamine de la famille Le Pen pour savoir qu'elle est capable de tout.
Il a raison de se méfier. La vice-présidente du Front national prépare ses déplacements dans les fédérations avec la même attention, la même minutie que ses passages télévisés. Si sa stratégie de conquête du Front national repose en partie sur une écrasante présence médiatique, elle n'en dédaigne pas pour autant les détours auprès des militants. Et à Lyon, Marine est bien décidée à frapper un grand coup et à marquer des points auprès de ceux qui l'accusent de vouloir «ripoliner» le FN. Elle sait que Bruno Gollnisch s'agace auprès des adhérents de sa «trop grande perméabilité au politiquement correct»... Il va voir ce qu'il va voir.
Elle n'a jamais été aussi haut dans les sondages
Marine a soigné sa mise, choisi un tailleur-pantalon gris pour ne pas donner du grain à moudre à ceux qui jugent, avec une certaine sévérité, son look trop décontracté. Elle ne porte pas de croix en pendentif, comme lors de son déplacement à Saintes, en Charente-Maritime, un autre bastion de Gollnisch. Elle a préféré une étoffe rose qui pend le long de son cou. Elle n'a rien laissé au hasard, laïque jusqu'au bout des ongles pour l'occasion, bien décidée à marquer les esprits.
En comparant " les prières musulmanes sur la voie publique" à "une occupation, certes «sans blindés ni soldats», elle est persuadée qu'elle va faire basculer définitivement la campagne interne en sa faveur. D'ailleurs, les militants applaudissent à tour de bras, tandis que le système médiatico-politique s'emballe pour condamner ses propos. Marine n'en a cure. Au demeurant, elle pense pouvoir gagner sur tous les tableaux. Son dérapage est ultra-contrôlé. Elle sait que l'opinion, sur ce sujet précis d'un islamisme rampant, partage majoritairement son exaspération contre une classe politique qui va s'empresser de la diaboliser. Elle croit à l'efficacité maximale de sa provocation d'autant, pense-t-elle, que l'opinion jugera que ce n'est pas une transgression. C'est sur ce déni de la classe politique française que Marine compte. C'est sur ce vide, ce silence embarrassé de la droite et de la gauche que prospère la popularité de la fille Le Pen, qui enfonce des portes ouvertes. En même temps qu'elle s'assure un buzz médiatique, elle rassure les électeurs du FN.
Impuissant, Bruno Gollnisch ne peut que constater les dégâts. Il est piégé. Le voilà condamné à lui apporter son soutien. Ce qu'il ne manque pas de faire. L'universitaire ne peut que reconnaître l'habileté stratégique de la fille du président sortant. En secret, il conserve l'espoir que les militants se souviendront qu'en d'autres temps, alors qu'il avait tenu en 2004 des propos controversés sur les chambres à gaz, la vice-présidente du Front national avait préféré se taire. Mais tout cela est trop subtil quand Marine Le Pen joue les bulldozers.
Tout semble joué. Alors que les adhésions au Front national sont achevées et qu'a débuté le vote par correspondance pour élire un successeur à Jean-Marie Le Pen, il ne fait plus guère de doute que nombre de militants vont apporter leur suffrage à celle qui semble le plus à même de réaliser un bon score en 2012... quand bien même ils auraient davantage de sympathie pour celui qui incarne la fidélité absolue à la doctrine du FN et qui, longtemps, fut le dauphin désigné du vieux leader frontiste. Un sondage ne la donne-t-elle pas à 17 % d'intentions de vote en 2012? Jamais Jean-Marie Le Pen n'a connu un tel score à dix-huit mois de l'échéance. Les amis de Bruno Gollnisch, à de nombreuses reprises lors de ses déplacements, lui ont fait part de ce risque d'un «vote utile». Mais que peut-il y faire? Cet énième épisode, qui vient clore une campagne interne âpre, disputée, riche en coups bas et en intrigues, a peut-être scellé le destin de cet homme et de cette femme que tout oppose.
Car il y a longtemps queMarine Le Pen et Bruno Gollnisch louvoient dans le même parti, mais prennent un soin évident à s'éviter. Jusqu'à ce que Jean-Marie Le Pen apporte son soutien officiel à sa fille Marine et l'adoube en vue de sa succession, le président du Front national était le seul qui faisait véritablement le lien entre ces deux personnalités. Aujourd'hui, les ponts sont presque rompus. Certes, il leur arrive encore de se croiser, à Strasbourg ou à Bruxelles. Mais, depuis le début de la campagne interne, les échanges entre les deux candidats ont été extrêmement maigres. La dernière fois qu'ils se sont parlé au téléphone, c'était au lendemain de l'agression de Steeve Briois, l'un des lieutenants de Marine.
Bruno Gollnisch est tout sauf un dissident du Front national
L'heure était alors à l'apaisement et à la paix des braves, après des semaines de petites phrases assassines et de règlements de comptes dans les fédérations. Bruno Gollnisch a même convoqué une poignée de ses partisans au château de Gairoird, en marge d'une grande réunion de militants du Var, pour calmer ceux qui, parmi ses soutiens, demandaient la réintégration immédiate d'anciens du FN. Il a même tapé du poing sur la table, refusant d'endosser des habits qu'il s'est toujours refusé à porter, remettant à leur place les velléités de certains comploteurs. Par la même occasion, il en a déçu plus d'un, relançant l'idée qu'il n'est qu'un faire-valoir à la candidature de Marine. Mais Bruno Gollnisch est tout sauf un dissident. Il est en dé saccord profond sur la stratégie de Marine, mais il préfère se taire plutôt que de prendre le risque de passer pour un félon. Alors il avale sans mot dire les couleuvres de ses anciens amis. Il subit les humiliations, les vexations de Jean-Marie Le Pen comme autant de camouflets, lui qui fut longtemps le dauphin désigné du chef et qui fut son directeur de campagne en 2002, lorsqu'il accéda au second tour de la présidentielle. Il fait même mine de ne pas s'apercevoir que les salles mises à sa disposition par certaines fédérations sont miteuses, que «la partie est biaisée», ainsi que le reconnaît à demi-mot son entourage. Officiellement, comme il le dit lui-même, il n'y a pas de tensions au FN, «juste des frictions inhérentes à toute compétition. Et encore, voyez les socialistes. Au Front national, ce n'est pas le congrès de Rennes!»
Marine, de son côté, rend coup pour coup. Certes, elle s'est habituée, comme elle dit, à «avaler chaque matin un bol de crapauds vivants», mais elle n'est pas prête pour autant à tendre l'autre joue. C'est comme cela, pense-t-elle, que se révèlent les chefs et qu'a toujours fonctionné son père. Au besoin, elle excommunie. Quand l'hebdomadaire Rivarol, à longueur d'articles et de numéros, fait preuve d'une violence inouïe à son égard, elle répond sur le même ton, dénonçant «les obsessionnels de la Shoah» qu'elle ne veut plus voir, pas même en marge du Front national. Elle n'entend pas «donner d'échos au radicalisme de quelques zozos», qu'elle qualifie de «bras cassés». Marine n'en peut plus de ces vieux combats d'arrière-garde de l'extrême droite. Elle aimerait définitivement tourner la page de la Seconde Guerre mondiale, de l'Algérie française... A 42 ans, elle a une envie dévorante de pouvoir et n'en peut plus de l'éternelle protestation à laquelle le FN est réduit depuis sa création. C'est pour cela qu'elle a fait de cette campagne interne un galop d'essai en vue de la présidentielle, quand son rival entend dissocier les deux échéances. C'est pour cela qu'elle se bat. Elle n'entend pas seulement poursuivre la lepénisation des esprits. Elle entend participer à la conquête du pouvoir. C'est pour cela qu'elle s'attache à être extrêmement présente dans les médias.
Bruno Gollnisch, lui, est dans le rêve, quand Marine est dans l'action. Il ne cherche pas l'efficacité immédiate. Au contraire, la vice-présidente du FN n'a que cette idée en tête. Quand elle se prend à rêver d'être invitée un jour chez Michel Drucker, elle imagine réunir sur le canapé rouge le leader suisse de l'UDC Oskar Freysinger, la pasionaria des animaux Brigitte Bardot, l'historien Aymeric Chauprade, l'économiste musulman Morad El Hattab, dont elle dévore les livres et les analyses, Malika Sorel, dont elle apprécie la liberté de pensée, et Gilbert Collard, histoire de parler politique, de débattre, de faire bouger les lignes, plutôt que de transformer ce rendez-vous en un divertissement.
Front national versus Front populaire
A la même question, Bruno Gollnisch rêve de pouvoir réunir ses copains d'enfance, Jean-Louis Borloo, avec qui il fut scout, Henri Proglio, qui fut aspirant dans la Marine avec lui. Il est dans l'anecdote et le souvenir. Pas dans l'action.
Les militants ont conscience que le Front national ne se remettrait pas d'une nouvelle crise après celle provoquée par la scission de Bruno Mégret. Il reste qu'entre Marine Le Pen et Bruno Gollnisch, ils se trouvent devant un choix stratégique qui ne relève pas seulement d'une opposition de styles. Leurs différences sont profondes. Sur l'Europe, l'euro, l'économie, leurs divergences sont presque irréconciliables. Bruno Gollnisch entend «rassembler, réunir et élargir la famille nationale». Marine vise un électorat plus large, bâtit son audience sur la dénonciation de la mondialisation plutôt que sur celle de l'immigration. Cela ne va pas sans dommages collatéraux, qu'elle assume.
Entre le rêve et l'action, le Front national de papa ou le Front populaire, il ne fait aujourd'hui plus l'ombre d'un doute que les adhérents du FN ont fait leur choix. Et, s'ils ne le font pas, note un adversaire de Marine, «l'absence de tout corps électoral connu laisse ouvertes toutes les manipulations, puisque seuls Jean-Marie Le Pen et sa fille connaissent à ce jour le nombre exact des militants».
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/12/17/01002-20101217ARTFIG00371-le-pen-gollnisch-les-dessous-d-un-duel.php17/12/2010 | Mise à jour : 17:58
Depuis deux mois, ils se battent pour la présidence du FN. Au-delà de leurs tempéraments que tout oppose, ils incarnent deux avenirs possibles pour leur parti. Nous les avons suivis au cours de leur campagne auprès des militants.
Il a acheté cette vieille bâtisse en prévision de son élection à la tête du parti, pour se rapprocher du Carré, le siège du Front national, situé à Nanterre. Dans cette maison des Yvelines encore à peine habitable, Bruno Gollnisch se dit qu'il est peut-être allé un peu vite en besogne. Il n'en montre rien, mais, dans sa cuisine à peine équipée, il a le blues. Nous sommes le vendredi 10 décembre. Le matin, il a découvert le bon score que Marine Le Pen a réalisé la veille lors de son passage à «A vous de juger». Avec 14,6 % de parts d'audience et plus de 3,3 millions de téléspectateurs, elle a fait mieux que François Fillon dans la même émission. Et dire que lui n'a eu droit qu'à quelques miettes de présence sur la télévision publique depuis le début de la campagne interne.
S'il n'y a avait que cela, il pourrait encore profiter de cette première journée de relâche, après deux mois à parcourir la France à raison de trois départements par jour, et se distraire en écoutant un de ces vieux airs de fado qu'il affectionne. Mais il sait que Marine Le Pen est le soir même sur ses terres, dans son fief lyonnais. Il connaît suffisamment la benjamine de la famille Le Pen pour savoir qu'elle est capable de tout.
Il a raison de se méfier. La vice-présidente du Front national prépare ses déplacements dans les fédérations avec la même attention, la même minutie que ses passages télévisés. Si sa stratégie de conquête du Front national repose en partie sur une écrasante présence médiatique, elle n'en dédaigne pas pour autant les détours auprès des militants. Et à Lyon, Marine est bien décidée à frapper un grand coup et à marquer des points auprès de ceux qui l'accusent de vouloir «ripoliner» le FN. Elle sait que Bruno Gollnisch s'agace auprès des adhérents de sa «trop grande perméabilité au politiquement correct»... Il va voir ce qu'il va voir.
Elle n'a jamais été aussi haut dans les sondages
Marine a soigné sa mise, choisi un tailleur-pantalon gris pour ne pas donner du grain à moudre à ceux qui jugent, avec une certaine sévérité, son look trop décontracté. Elle ne porte pas de croix en pendentif, comme lors de son déplacement à Saintes, en Charente-Maritime, un autre bastion de Gollnisch. Elle a préféré une étoffe rose qui pend le long de son cou. Elle n'a rien laissé au hasard, laïque jusqu'au bout des ongles pour l'occasion, bien décidée à marquer les esprits.
En comparant " les prières musulmanes sur la voie publique" à "une occupation, certes «sans blindés ni soldats», elle est persuadée qu'elle va faire basculer définitivement la campagne interne en sa faveur. D'ailleurs, les militants applaudissent à tour de bras, tandis que le système médiatico-politique s'emballe pour condamner ses propos. Marine n'en a cure. Au demeurant, elle pense pouvoir gagner sur tous les tableaux. Son dérapage est ultra-contrôlé. Elle sait que l'opinion, sur ce sujet précis d'un islamisme rampant, partage majoritairement son exaspération contre une classe politique qui va s'empresser de la diaboliser. Elle croit à l'efficacité maximale de sa provocation d'autant, pense-t-elle, que l'opinion jugera que ce n'est pas une transgression. C'est sur ce déni de la classe politique française que Marine compte. C'est sur ce vide, ce silence embarrassé de la droite et de la gauche que prospère la popularité de la fille Le Pen, qui enfonce des portes ouvertes. En même temps qu'elle s'assure un buzz médiatique, elle rassure les électeurs du FN.
Impuissant, Bruno Gollnisch ne peut que constater les dégâts. Il est piégé. Le voilà condamné à lui apporter son soutien. Ce qu'il ne manque pas de faire. L'universitaire ne peut que reconnaître l'habileté stratégique de la fille du président sortant. En secret, il conserve l'espoir que les militants se souviendront qu'en d'autres temps, alors qu'il avait tenu en 2004 des propos controversés sur les chambres à gaz, la vice-présidente du Front national avait préféré se taire. Mais tout cela est trop subtil quand Marine Le Pen joue les bulldozers.
Tout semble joué. Alors que les adhésions au Front national sont achevées et qu'a débuté le vote par correspondance pour élire un successeur à Jean-Marie Le Pen, il ne fait plus guère de doute que nombre de militants vont apporter leur suffrage à celle qui semble le plus à même de réaliser un bon score en 2012... quand bien même ils auraient davantage de sympathie pour celui qui incarne la fidélité absolue à la doctrine du FN et qui, longtemps, fut le dauphin désigné du vieux leader frontiste. Un sondage ne la donne-t-elle pas à 17 % d'intentions de vote en 2012? Jamais Jean-Marie Le Pen n'a connu un tel score à dix-huit mois de l'échéance. Les amis de Bruno Gollnisch, à de nombreuses reprises lors de ses déplacements, lui ont fait part de ce risque d'un «vote utile». Mais que peut-il y faire? Cet énième épisode, qui vient clore une campagne interne âpre, disputée, riche en coups bas et en intrigues, a peut-être scellé le destin de cet homme et de cette femme que tout oppose.
Car il y a longtemps queMarine Le Pen et Bruno Gollnisch louvoient dans le même parti, mais prennent un soin évident à s'éviter. Jusqu'à ce que Jean-Marie Le Pen apporte son soutien officiel à sa fille Marine et l'adoube en vue de sa succession, le président du Front national était le seul qui faisait véritablement le lien entre ces deux personnalités. Aujourd'hui, les ponts sont presque rompus. Certes, il leur arrive encore de se croiser, à Strasbourg ou à Bruxelles. Mais, depuis le début de la campagne interne, les échanges entre les deux candidats ont été extrêmement maigres. La dernière fois qu'ils se sont parlé au téléphone, c'était au lendemain de l'agression de Steeve Briois, l'un des lieutenants de Marine.
Bruno Gollnisch est tout sauf un dissident du Front national
L'heure était alors à l'apaisement et à la paix des braves, après des semaines de petites phrases assassines et de règlements de comptes dans les fédérations. Bruno Gollnisch a même convoqué une poignée de ses partisans au château de Gairoird, en marge d'une grande réunion de militants du Var, pour calmer ceux qui, parmi ses soutiens, demandaient la réintégration immédiate d'anciens du FN. Il a même tapé du poing sur la table, refusant d'endosser des habits qu'il s'est toujours refusé à porter, remettant à leur place les velléités de certains comploteurs. Par la même occasion, il en a déçu plus d'un, relançant l'idée qu'il n'est qu'un faire-valoir à la candidature de Marine. Mais Bruno Gollnisch est tout sauf un dissident. Il est en dé saccord profond sur la stratégie de Marine, mais il préfère se taire plutôt que de prendre le risque de passer pour un félon. Alors il avale sans mot dire les couleuvres de ses anciens amis. Il subit les humiliations, les vexations de Jean-Marie Le Pen comme autant de camouflets, lui qui fut longtemps le dauphin désigné du chef et qui fut son directeur de campagne en 2002, lorsqu'il accéda au second tour de la présidentielle. Il fait même mine de ne pas s'apercevoir que les salles mises à sa disposition par certaines fédérations sont miteuses, que «la partie est biaisée», ainsi que le reconnaît à demi-mot son entourage. Officiellement, comme il le dit lui-même, il n'y a pas de tensions au FN, «juste des frictions inhérentes à toute compétition. Et encore, voyez les socialistes. Au Front national, ce n'est pas le congrès de Rennes!»
Marine, de son côté, rend coup pour coup. Certes, elle s'est habituée, comme elle dit, à «avaler chaque matin un bol de crapauds vivants», mais elle n'est pas prête pour autant à tendre l'autre joue. C'est comme cela, pense-t-elle, que se révèlent les chefs et qu'a toujours fonctionné son père. Au besoin, elle excommunie. Quand l'hebdomadaire Rivarol, à longueur d'articles et de numéros, fait preuve d'une violence inouïe à son égard, elle répond sur le même ton, dénonçant «les obsessionnels de la Shoah» qu'elle ne veut plus voir, pas même en marge du Front national. Elle n'entend pas «donner d'échos au radicalisme de quelques zozos», qu'elle qualifie de «bras cassés». Marine n'en peut plus de ces vieux combats d'arrière-garde de l'extrême droite. Elle aimerait définitivement tourner la page de la Seconde Guerre mondiale, de l'Algérie française... A 42 ans, elle a une envie dévorante de pouvoir et n'en peut plus de l'éternelle protestation à laquelle le FN est réduit depuis sa création. C'est pour cela qu'elle a fait de cette campagne interne un galop d'essai en vue de la présidentielle, quand son rival entend dissocier les deux échéances. C'est pour cela qu'elle se bat. Elle n'entend pas seulement poursuivre la lepénisation des esprits. Elle entend participer à la conquête du pouvoir. C'est pour cela qu'elle s'attache à être extrêmement présente dans les médias.
Bruno Gollnisch, lui, est dans le rêve, quand Marine est dans l'action. Il ne cherche pas l'efficacité immédiate. Au contraire, la vice-présidente du FN n'a que cette idée en tête. Quand elle se prend à rêver d'être invitée un jour chez Michel Drucker, elle imagine réunir sur le canapé rouge le leader suisse de l'UDC Oskar Freysinger, la pasionaria des animaux Brigitte Bardot, l'historien Aymeric Chauprade, l'économiste musulman Morad El Hattab, dont elle dévore les livres et les analyses, Malika Sorel, dont elle apprécie la liberté de pensée, et Gilbert Collard, histoire de parler politique, de débattre, de faire bouger les lignes, plutôt que de transformer ce rendez-vous en un divertissement.
Front national versus Front populaire
A la même question, Bruno Gollnisch rêve de pouvoir réunir ses copains d'enfance, Jean-Louis Borloo, avec qui il fut scout, Henri Proglio, qui fut aspirant dans la Marine avec lui. Il est dans l'anecdote et le souvenir. Pas dans l'action.
Les militants ont conscience que le Front national ne se remettrait pas d'une nouvelle crise après celle provoquée par la scission de Bruno Mégret. Il reste qu'entre Marine Le Pen et Bruno Gollnisch, ils se trouvent devant un choix stratégique qui ne relève pas seulement d'une opposition de styles. Leurs différences sont profondes. Sur l'Europe, l'euro, l'économie, leurs divergences sont presque irréconciliables. Bruno Gollnisch entend «rassembler, réunir et élargir la famille nationale». Marine vise un électorat plus large, bâtit son audience sur la dénonciation de la mondialisation plutôt que sur celle de l'immigration. Cela ne va pas sans dommages collatéraux, qu'elle assume.
Entre le rêve et l'action, le Front national de papa ou le Front populaire, il ne fait aujourd'hui plus l'ombre d'un doute que les adhérents du FN ont fait leur choix. Et, s'ils ne le font pas, note un adversaire de Marine, «l'absence de tout corps électoral connu laisse ouvertes toutes les manipulations, puisque seuls Jean-Marie Le Pen et sa fille connaissent à ce jour le nombre exact des militants».
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Très sincèrement, si l'ambiance est effectivement tendu, la réalité n'est pas celle decrite par Le Figaro qui a, bien entendu, intérêt à fragiliser les adherants et les responsables pour appuyer sur les divergences plutôt que sur les convergences....Mais au delà des choix stratégiques qui s'exposetn et s'affrontent dans le cadre de cette competition, chacun a et aura à l'esprit l'enjeu....Pouvoir defendre et promouvoir notre idéal face aux conséquences de l'application de l'idéologie de nos adversaires.
Quant à la presse nationale qui se dechaïne contre Marine Le Pen, ces arguments sont assez faibles puisque plutôt que de defendre le projet et la vision de Bruno, ces soutiens externes démontrent clairement que leurs soutiens à Bruno n'est fondé que sur le rejet de la vision que propose Marine, certes debarassé,comme bon nombre de français, des nostalgies de la seconde guerre mondiale.
Quant à la presse nationale qui se dechaïne contre Marine Le Pen, ces arguments sont assez faibles puisque plutôt que de defendre le projet et la vision de Bruno, ces soutiens externes démontrent clairement que leurs soutiens à Bruno n'est fondé que sur le rejet de la vision que propose Marine, certes debarassé,comme bon nombre de français, des nostalgies de la seconde guerre mondiale.
patriote reformiste- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
moi je ne trouve pas que la presse se déchaine contre Marine Le pen elle me semble au contraire l'avoir à la cool , avec l'espoir presque avoué , que sa présence fera élire la gauche .
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
livaste a écrit:moi je ne trouve pas que la presse se déchaine contre Marine Le pen elle me semble au contraire l'avoir à la cool , avec l'espoir presque avoué , que sa présence fera élire la gauche .
Tu as raison sur ce fait.
A la dernière élection, le candidat du système était M. Sarkozy, aujourd'hui c'est son ami DSK. Du coup, la presse écrite et les médias télévisés sont très gentils avec Marine Le Pen parce que c'est un secret pour personne qu'un duel Marine Le Pen contre DSK se prépare.
Après mieux vaut Marine Le Pen que DSK ou Sarkozy... Non?
Invité- Invité
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
saco a écrit:livaste a écrit:moi je ne trouve pas que la presse se déchaine contre Marine Le pen elle me semble au contraire l'avoir à la cool , avec l'espoir presque avoué , que sa présence fera élire la gauche .
Tu as raison sur ce fait.
A la dernière élection, le candidat du système était M. Sarkozy, aujourd'hui c'est son ami DSK. Du coup, la presse écrite et les médias télévisés sont très gentils avec Marine Le Pen parce que c'est un secret pour personne qu'un duel Marine Le Pen contre DSK se prépare.
Après mieux vaut Marine Le Pen que DSK ou Sarkozy... Non?
Hum ... nous ne sommes pas en 2007 mais en 2010 bientôt 2011 ! Tu caresses l'espoir d'un duel DSk / LE PEN ... l'espoir fait vivre mais les français ne sont pas complètement idiots pour renouveler l'expérience du FN au second tour entraînant une désapprobation cinglante de ce parti !
Marine LE PEN a un certain pouvoir sur moi c'est clair ... dès que je la vois à la télé je zappe
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
A l'heure actuelle, DSK ne n'est pas declaré candidat....Par ailleurs, la gauche battue dans les urnes fut repêchés par le Président de la République au detriment des engagements presidentiels, par conséquent, effectivement Marine represente un espoir pour les nationaux mais elle n'est pas la seule à vouloir participer à cet objectif.
La reconquête gagne de nombreux esprits qui sont lassés du poids écrasants et des charges excessives qui resultent des choix politiques de ce Gouvernement.
La reconquête gagne de nombreux esprits qui sont lassés du poids écrasants et des charges excessives qui resultent des choix politiques de ce Gouvernement.
patriote reformiste- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Jean-Claude a écrit:saco a écrit:livaste a écrit:moi je ne trouve pas que la presse se déchaine contre Marine Le pen elle me semble au contraire l'avoir à la cool , avec l'espoir presque avoué , que sa présence fera élire la gauche .
Tu as raison sur ce fait.
A la dernière élection, le candidat du système était M. Sarkozy, aujourd'hui c'est son ami DSK. Du coup, la presse écrite et les médias télévisés sont très gentils avec Marine Le Pen parce que c'est un secret pour personne qu'un duel Marine Le Pen contre DSK se prépare.
Après mieux vaut Marine Le Pen que DSK ou Sarkozy... Non?
Hum ... nous ne sommes pas en 2007 mais en 2010 bientôt 2011 ! Tu caresses l'espoir d'un duel DSk / LE PEN ... l'espoir fait vivre mais les français ne sont pas complètement idiots pour renouveler l'expérience du FN au second tour entraînant une désapprobation cinglante de ce parti !
Marine LE PEN a un certain pouvoir sur moi c'est clair ... dès que je la vois à la télé je zappe
Je ne caresse aucun espoir. Je dis juste que nombre d'analystes pensent que le candidat UMP ne sera pas présent car son socle électoral est trop faible.
Pour le reste, je ne pense pas les français idiot quoi qu'il vote.
Pour toi, la démocratie, c'est on pense tous pareil... Pas pour moi.
Invité- Invité
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
patriote reformiste a écrit:A l'heure actuelle, DSK ne n'est pas declaré candidat....Par ailleurs, la gauche battue dans les urnes fut repêchés par le Président de la République au detriment des engagements presidentiels, par conséquent, effectivement Marine represente un espoirpour les nationauxmais elle n'est pas la seule à vouloir participer à cet objectif.
La reconquête gagne de nombreux esprits qui sont lassés du poids écrasants et des charges excessives qui resultent des choix politiques de ce Gouvernement.
Trop drôle ! Sarkozy vole au secours de la gauche ! Tu fais dans la politique fiction maintenant !
Mme LE PEN n'est pas la seule à représenter un espoir pour les français, sur ce point je suis d'accord ! Je serais malgré tout curieux quels sont ceux qui veulent participer à son " objectif" , sachant qu'il n'y a personne et qu'il s'agit ni plus ni moins de la propagande frontiste ! Le peuple ne VEUT PAS de frontistes aux commandes de ce pays et cela depuis près d'un demi siècle, et n'en voudra JAMAIS !
Tu as la mémoire trop courte pour te souvenir des résultats du SEUL duel " frontiste" de la Vème république ! Faut-il te rappeler les chiffres ?
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Donc on devrait interdire à tout le monde de présenter sous-prétexte que seuls le PS et l'UMP ont le droit de vendre leurs soupes bobos aux électeurs?
Invité- Invité
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
saco a écrit:Donc on devrait interdire à tout le monde de présenter sous-prétexte que seuls le PS et l'UMP ont le droit de vendre leurs soupes bobos aux électeurs?
Tout le monde, à mon avis, a le droit de défendre ses idées sur ce forum mais pas de balancer de la propagande à chaque post ! Tu n'aimes pas sarkozy ? Moin non plus et cependant j'accepte le fait qu'il soit au pouvoir et ne passe pas mon temps à le dénigrer mais plutôt à analyser les alternatives possibles !
Pour en revenir à ton propos avoue honnêtement que le FN a ramassé une déculottée comme on n'a jamais vue en france lors du duel " CHIRAC / LE PEN ".... tu ne peux pas le nier !
Et sâche que si un éventuel cas se représentait il en serait de même ( il y a très peu de chance que cela se reproduise heureusement ! ) !
Vous n'êtes pas un parti de pouvoir ( vous n'en avez ni les compétences, ni les moyens... ) enfoncez-vous cette idée dans le crâne une bonne fois pour toutes car cela devient agaçant de recevoir des leçons de gens endoctrinés et ne voyant que "leurs idées" obligatoirement meilleures que celles des autres !
Vous êtes un groupuscule de "gueulards " et je pèse mes mots car lorsque l'on veut gouverner un pays comme la France il faut avoir un programme cohérent et réalisable qui respecte le peuple ( compris les immigrés en stuation régulière ) !
Pour en revenir à ton propos avoue honnêtement que le FN a ramassé une déculottée comme on n'a jamais vue en france lors du duel " CHIRAC / LE PEN ".... tu ne peux pas le nier !
Et sâche que si un éventuel cas se représentait il en serait de même ( il y a très peu de chance que cela se reproduise heureusement ! ) !
Vous n'êtes pas un parti de pouvoir ( vous n'en avez ni les compétences, ni les moyens... ) enfoncez-vous cette idée dans le crâne une bonne fois pour toutes car cela devient agaçant de recevoir des leçons de gens endoctrinés et ne voyant que "leurs idées" obligatoirement meilleures que celles des autres !
Vous êtes un groupuscule de "gueulards " et je pèse mes mots car lorsque l'on veut gouverner un pays comme la France il faut avoir un programme cohérent et réalisable qui respecte le peuple ( compris les immigrés en stuation régulière ) !
Jeanclaude- Député
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Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Je crois surtout qu'il ne faut pas sombrer dans le grand n'importe quoi , en promettant par exemple le renvoi des immigrés chez eux , alors que les lois ne le permettent pas ( je parle évidemment des immigrés légalement établis depuis des lustres, des immigrés intégrés dans notre république )
Je crois qu'il faut aussi arrêter de laisser croire aux gogos que la crise mondiale que nous traversons est la faute de l'Euro et qu'il suffira de casser le thermomêtre pour faire descendre la fièvre .
Je n'aime pas du tout qu'on prenne les Français pour des cons , qui ignoreraient que la crise n'est pas française , pas même européenne mais monsiale et qu'elle a débuté non point en France , mais aux USA !
Je crois qu'il faut aussi arrêter de laisser croire aux gogos que la crise mondiale que nous traversons est la faute de l'Euro et qu'il suffira de casser le thermomêtre pour faire descendre la fièvre .
Je n'aime pas du tout qu'on prenne les Français pour des cons , qui ignoreraient que la crise n'est pas française , pas même européenne mais monsiale et qu'elle a débuté non point en France , mais aux USA !
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
livaste a écrit:Je crois surtout qu'il ne faut pas sombrer dans le grand n'importe quoi , en promettant par exemple le renvoi des immigrés chez eux , alors que les lois ne le permettent pas ( je parle évidemment des immigrés légalement établis depuis des lustres, des immigrés intégrés dans notre république )
Je crois qu'il faut aussi arrêter de laisser croire aux gogos que la crise mondiale que nous traversons est la faute de l'Euro et qu'il suffira de casser le thermomêtre pour faire descendre la fièvre .
Je n'aime pas du tout qu'on prenne les Français pour des cons .... tu n'es pas la seule , qui ignoreraient que la crise n'est pas française , pas même européenne mais monsiale et qu'elle a débuté non point en France , mais aux USA !
Là tu fais dans le programme " frontiste" !
Jeanclaude- Député
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Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
justement ne prenez pas les français pour des cons en les appelant à voter pour ceux qui ont fait de la dette, du chômage, des déficits un problème endémique.
Quand à l'Euro, tout le monde a vu qu'il était nécessaire pour la stabilité... Il est sûr que les preuves sont là. Même Saint-Etienne n'y croit plus... Pour dire.
Quand à l'Euro, tout le monde a vu qu'il était nécessaire pour la stabilité... Il est sûr que les preuves sont là. Même Saint-Etienne n'y croit plus... Pour dire.
Invité- Invité
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Jean-Claude a écrit:
Vous n'êtes pas un parti de pouvoir ( vous n'en avez ni les compétences, ni les moyens... ) enfoncez-vous cette idée dans le crâne une bonne fois pour toutes car cela devient agaçant de recevoir des leçons de gens endoctrinés et ne voyant que "leurs idées" obligatoirement meilleures que celles des autres !
Vous êtes un groupuscule de "gueulards " et je pèse mes mots car lorsque l'on veut gouverner un pays comme la France il faut avoir un programme cohérent et réalisable qui respecte le peuple ( compris les immigrés en stuation régulière ) ![/justify]
Un programme cohérent et réalisable comme celui du PS et de l'UMP qui comme chacun a pu le voir ont réaliser leurs objectifs en matière de Dette, de chômage, de délinquance... Tout le monde peut attester que la dette baisse de manière continue, que le chômage est bon, que les comptes sont sains... A part des concepts foireux comme la RCB ou la RGPP, vous n'avez pas de leçons à donner en terme d'efficacité... Faut regarder la réalité.
Invité- Invité
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Tu es long à comprendre ... l'âge déjà ? Je t'ai maintes fois répété que le peuple ( tu sais ce qu'est le peuple ? ) ne veut pas de vous et il l'a démontré la seule fois où vous étiez dans un duel aux présidentielles !
Les résultats de cette élection sont probants et devrait te permettre toi et tes copains d'être un peu plus modestes quand à la prise de pouvoir de la France ! Personne ne veut de vous si ce n'est dans les sondages dont on sait ce qu'ils signifient !
Les résultats de cette élection sont probants et devrait te permettre toi et tes copains d'être un peu plus modestes quand à la prise de pouvoir de la France ! Personne ne veut de vous si ce n'est dans les sondages dont on sait ce qu'ils signifient !
Jeanclaude- Député
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Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Il ne veut pas de vous comme Président de la république, il l'a démontré par 3 fois. Donc, il faut empêcher le PS de se présenter?
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Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
oui vous pouvez croire Saco , avec le FN plus de dette , le miracle quoi !
D'ailleurs avec le FN plus d'aide non plus , que les allocs pour les femmes qui élèvent plus de 3 enfants et restent là où est leur place, aux fourneaux , avec quelques conditions pour l'octroi des allocs , faut aller à la messe , respecter le pape et être mariés !
Vous verrez , rien que la quelle économie !!!
voilà , je vous ai résumé le programme , je ne dois pas avoir oublié grand chose ( enfin c'est ai moins le programme tel que nous pouvons le déduire en lisant les messages de nos frontistes )
D'ailleurs avec le FN plus d'aide non plus , que les allocs pour les femmes qui élèvent plus de 3 enfants et restent là où est leur place, aux fourneaux , avec quelques conditions pour l'octroi des allocs , faut aller à la messe , respecter le pape et être mariés !
Vous verrez , rien que la quelle économie !!!
voilà , je vous ai résumé le programme , je ne dois pas avoir oublié grand chose ( enfin c'est ai moins le programme tel que nous pouvons le déduire en lisant les messages de nos frontistes )
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Ce n'est pas un résumé mais une caricature. On en a déjà parlé.
Pour le reste, en économie, tout le monde peut voir le bilan de l'UMP...
Pour le reste, en économie, tout le monde peut voir le bilan de l'UMP...
Invité- Invité
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
saco a écrit:Ce n'est pas un résumé mais une caricature. On en a déjà parlé.
Pour le reste, en économie, tout le monde peut voir le bilan de l'UMP...
TU AS RAISON ... lâche nous un peu avec tes baratins et slogans que personne ne croit !
Jeanclaude- Député
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Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Les chiffres de la dette, tu n'y crois pas?
Invité- Invité
Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
saco a écrit:Les chiffres de la dette, tu n'y crois pas?
Tu ne sais pas lire ? Lâche nous on jurerais entendre LE PEN (père ou fille )
Jeanclaude- Député
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Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Jean Claude....Tu m'as peut être mal compris....Je ne conteste nullement l'élection de Sarkozy et lui reconnaît sa legitimité....En revanche, même si le programme sur lequel il s'est fait élire est bien loin de sa politique, tu comprendras qu'en dépit de l'échec electoral que les nationaux ne contestent pas, nous pensons que sur nos idées, les électeurs peuvent faire le choix du courage et de la sincèrité.
Evidemment, cela implique qu'un parti d'opposition qui se veut crédible ne sombre pas dans l'accusation systèmatique ou la puèrile contestation mais offre une perspective d'avenir aux français. Durant 3 ans, nous avons fait entendre nos divergences et mis en parallèle l'écart qui apparaissait entre les promesses et les orientations. Desormais, au lendemain d'un congrès decisif pour le mouvement, nous serons en élaboration de notre plate forme programmatique, stratégique tout en restant fidèle à nos idéaux qui sont, tu l'auras compris très différents de l'UMPS.
Evidemment, cela implique qu'un parti d'opposition qui se veut crédible ne sombre pas dans l'accusation systèmatique ou la puèrile contestation mais offre une perspective d'avenir aux français. Durant 3 ans, nous avons fait entendre nos divergences et mis en parallèle l'écart qui apparaissait entre les promesses et les orientations. Desormais, au lendemain d'un congrès decisif pour le mouvement, nous serons en élaboration de notre plate forme programmatique, stratégique tout en restant fidèle à nos idéaux qui sont, tu l'auras compris très différents de l'UMPS.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
patriote reformiste a écrit:Jean Claude....Tu m'as peut être mal compris....Je ne conteste nullement l'élection de Sarkozy et lui reconnaît sa legitimité....En revanche, même si le programme sur lequel il s'est fait élire est bien loin de sa politique, tu comprendras qu'en dépit de l'échec electoral que les nationaux ne contestent pas, nous pensons que sur nos idées, les électeurs peuvent faire le choix du courage et de la sincèrité.
Evidemment, cela implique qu'un parti d'opposition qui se veut crédible ne sombre pas dans l'accusation systèmatique ou la puèrile contestation mais offre une perspective d'avenir aux français. Durant 3 ans, nous avons fait entendre nos divergences et mis en parallèle l'écart qui apparaissait entre les promesses et les orientations. Desormais, au lendemain d'un congrès decisif pour le mouvement, nous serons en élaboration de notre plate forme programmatique, stratégique tout en restant fidèle à nos idéaux qui sont, tu l'auras compris très différents de l'UMPS.
Mais nous avons tous compris qu'elle était la politique préconisée par le FN et les résultats qu'elle entraînerait ( pire que ceux que nous connaissaons ), sur ce chapitre aucun problème. Sur vos idéaux personnellement je ne les partage nullement et suis loin d'être le seul !
Je ne conteste pas du tout la gestion désastreuse et la présidence prétentieuse de N.Sarkozy mais il a été élu avec une courte majorité ( 52 / 48) et il faut savoir respecter l'avis du peuple même quand il se trompe et cela on le voit dans les sondages depuis des mois voire des années !
Je ne conteste pas du tout la gestion désastreuse et la présidence prétentieuse de N.Sarkozy mais il a été élu avec une courte majorité ( 52 / 48) et il faut savoir respecter l'avis du peuple même quand il se trompe et cela on le voit dans les sondages depuis des mois voire des années !
Jeanclaude- Député
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Re: Le Pen-Gollnisch : les dessous d'un duel
Tu as entièrement raison....Jamais les nationaux n'ont contesté la légitimité de Sarkozy. En revanche, le peuple ayant été trompé, il est tout à fait coherent aussi que nous proposions une alternative.
Tu ne partages pas mes idéaux, je peux comprendre et respecter il n'en demeure pas moins que nous disposons encore du droit de les presenter au jugement des français.
Tu ne partages pas mes idéaux, je peux comprendre et respecter il n'en demeure pas moins que nous disposons encore du droit de les presenter au jugement des français.
patriote reformiste- Conseiller général
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