Elections en Côte d'Ivoire
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Elections en Côte d'Ivoire
La Côte d'Ivoire toujours sans président
AFP
02/12/2010 | Mise à jour : 06:48
voilà qui est très , très inquiétant et pourrait déboucher sur de nouveaux troubles .
AFP
02/12/2010 | Mise à jour : 06:48
La Côte d'Ivoire ignorait toujours le nom de son futur chef de l'Etat à l'expiration du délai légal pour l'annonce des résultats du second tour de la présidentielle de dimanche, entre le sortant Laurent Gbagbo et l'opposant Alassane Ouattara
. A l'heure dite, malgré les appels conjugués de la communauté internationale et de l'ex-Premier ministre Ouattara durant la journée, aucune annonce n'était intervenue ni au siège de la Commission électorale indépendante (CEI) à Abidjan, où des heurts se sont produits dans les quartiers nord, ni sur la télévision publique.
Environ 40 minutes avant l'expiration du délai (00h00 GMT), le président de la CEI Youssouf Bakayoko avait affirmé à la télévision que la commission "continuait de travailler" pour annoncer les résultats provisoires, sans s'engager en rien sur la suite du processus. Désormais, il revient normalement au Conseil constitutionnel de statuer sur les données qui lui seront transmises par la CEI, pour proclamer les résultats définitifs.
Le camp Gbagbo a d'ores et déjà annoncé qu'il comptait sur un recours déposé auprès du Conseil pour faire annuler des votes "frauduleux" dans le nord, tenu par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002. Le pays, où le couvre-feu qui devait s'achever ce mercredi a été prorogé jusqu'à dimanche, restait donc plongé dans l'incertitude en dépit de la mobilisation de la communauté internationale.
L'ONU exige la publication des résultats
Peu après minuit, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réclamé la publication "sans plus de délai" des résultats. Plus tôt dans la journée, le président français Nicolas Sarkozy et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton avaient appelé au respect des délais.
L'ex-premier ministre Ouattara, dont le camp affichait sa sérénité ces derniers jours, avait jugé dans l'après-midi "impératif" que le président de la CEI "proclame immédiatement les résultats provisoires", dans une déclaration faite à Abidjan. Se disant "inquiet", l'opposant a exhorté son "frère Laurent Gbagbo" à respecter l’appel qu'ils avaient signé ensemble la veille du vote, et dans lequel ils s'engageaient à se plier au verdict des urnes. Mardi, une altercation était venue illustrer, devant les caméras du monde entier, l'ampleur des tensions au sein de la CEI.
Au moment où son porte-parole Bamba Yacouba allait annoncer de premières indications chiffrées, deux membres de la CEI pro-Gbagbo lui avaient arraché des mains les feuilles de résultats de différentes régions, au motif que ces données n'avaient pas été validées selon les règles, ce que Bamba Yacouba a contesté. Un porte-parole de Ouattara, Albert Mabri Toikeusse, a accusé le président Gbagbo d'être "dans une logique de confiscation du pouvoir", en tentant d'"empêcher" l'annonce des résultats.
Le camp Gbagbo ne cherche "aucunement" à "confisquer le pouvoir" mais "se battra" contre "toute logique d'usurpation du pouvoir", a rétorqué le porte-parole du président-candidat, l'ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan. "Nous nous battrons jusqu'au bout" pour faire invalider le vote "frauduleux" dans des régions du nord ex-rebelle, notamment celle de Bouaké (centre), fief des FN, a-t-il dit. Pour y parvenir, le camp présidentiel entend passer par le Conseil constitutionnel, présidé par un proche du chef de l'Etat. "Au niveau du Conseil constitutionnel tout est encore possible", a-t-il averti.
voilà qui est très , très inquiétant et pourrait déboucher sur de nouveaux troubles .
Re: Elections en Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire: fermeture des frontières
AFP
02/12/2010 | Mise à jour : 21:47
AFP
02/12/2010 | Mise à jour : 21:47
Toutes les frontières de la Côte d'Ivoire ont été fermées ce soir "jusqu'à nouvel ordre", a annoncé l'armée sur la télévision publique, après que la commission électorale eut déclaré Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle sur le chef de l'Etat Laurent Gbagbo.
"Les frontières terrestres, aériennes et maritimes du pays sont fermées à toute circulation de personnes et de biens à compter de ce jeudi" à 20 heures locales (21 heures à Paris) "et ce jusqu'à nouvel ordre", a annoncé l'état-major dans un communiqué.
L'opposant Alassane Ouattara a remporté le second tour de la présidentielle du 28 novembre avec plus de 54% des voix contre M. Gbagbo, selon une annonce surprise aujourd'hui de la commission électorale, aussitôt rejetée par le Conseil constitutionnel.
Re: Elections en Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire : les résultats de la présidentielle invalidés
Par Thomas Vampouille, Constance Jamet
02/12/2010 | Mise à jour : 23:30
Toutes les frontières du pays ont été fermées jeudi soir, après l'annonce , par la commission électorale, de la victoire d'Alassane Ouattara. Mais le Conseil constitutionnel a estimé que ces résultats n'étaient pas valides.
cela n'augure rien de bon pour la population de ce pays !
Par Thomas Vampouille, Constance Jamet
02/12/2010 | Mise à jour : 23:30
Toutes les frontières du pays ont été fermées jeudi soir, après l'annonce , par la commission électorale, de la victoire d'Alassane Ouattara. Mais le Conseil constitutionnel a estimé que ces résultats n'étaient pas valides.
Bras de fer en Côte d'Ivoire entre le président sortant Laurent Gbagbo et son opposant Alassane Ouattara. Les résultats de la Commission électorale indépendante, qui donnaient Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle de dimanche, ont été invalidés par le Conseil constitutionnel une heure après leur proclamation. L'institution, seule habilitée à proclamer les résultats définitifs, est présidée parun proche de Laurent Gbagbo. La tension est aussitôt montée d'un cran: dans la soirée, l'armée a annoncé la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes du pays. Les autorités ont également ordonné «la suspension sans délai» de la diffusion des chaînes de télévision d'information étrangères, qui ont annoncé les résultats.
La Commission électorale indépendante (CEI) avait déclaré jeudi soir que l'opposant Alassane Ouattara avait remporté le second tour de la présidentielle avec 54,1% des voix, selon des chiffres provisoires que devait valider le Conseil Constitutionnel. Le président sortant Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis dix ans, récolte environ 45,9% des voix.
Pour le Conseil Constitutionnel, la CEI a failli
Mais le Conseil constitutionnel ne l'a pas entendu pas de cette oreille. Le président du Conseil, Paul Yao N'dré, a rappelé que la CEI n'avait pas été capable de proclamer les résultats dans les 72 heures légales suivant le scrutin. La barre fatidique de mercredi minuit ayant été dépassée, «la CEI n'est plus à même de décider quoi que ce soit», a tranché Paul Yao N'dré.
Il a également affirmé qu'il venait d'envoyer une lettre au président de la CEI lui demandant de lui transmettre les documents relatifs aux contestations de vote dans le nord du pays, fief de Ouattara. Il a précisé que les décisions sur ces litiges seraient rendues dans un délai de 7 jours. C'est à cette date que devraient être proclamés les résultats définitifs.
Le camp Gbagbo allait dans le sens du Conseil. «Les résultats provisoires n'ont pas de validité juridique» puisque la CEI a annoncé les scores hors délai, a marteléle le directeur de campagne du président sortant. Une réaction qui suggère que le chef de l'Etat n'entend pas s'incliner. Après une campagne électorale agressive, le camp Gbagbo dénonce depuis dimanche des votes «frauduleux» dans le nord du pays, qu'il entend bien faire annuler par le Conseil constitutionnel. Lundi, des responsables pro-Gbagbo avaient même empêché la publication des résultats par la Commission électorale.
Ouattara propose un gouvernement d'union
Appelant au calme, Alassane Ouattara a exhorté, dans une première déclaration, au «rassemblement» pour la «paix». L'ex-premier ministre ivoirien, qui ne craint pas le verdict du Conseil, a rappelé à son «frère», Laurent Gbagbo, leur «engagement commun à respecter les résultats proclamés par la CEI». Ouattara a aussi promis de former «un gouvernement d'union».Ses partisans ont célébré à Abidjan et à Bouaké la victoire de leur champion.Toutefois des incidents entre les deux camps faisant des blessés, dont un grave, étaient signalés à Abidjan.
Dans un climat de méfiance mutuelle entre les deux camps, la tension n'a cessé de croître dans le pays depuis le scrutin, dimanche. Jusqu'à prendre un tour dramatique dans la nuit de mercredi à jeudi, quand des hommes armés ont attaqué à Abidjan une permanence d'Alassane Ouattara. Au moins huit personnes sont mortes et une quinzaine de personnes ont été blessées.
Inquiète, la communauté internationale, dont Paris et Washington, exhorte les deux candidats à respecter le résultat. Celui-ci doit clore une décennie de crise politique marquée par le report, six fois, du scrutin présidentiel. Jeudi, l'Elysée a demandé aux dirigeants et responsables ivoiriens de permettre l'achèvement rapide et «dans un climat apaisé» du processus électoral. Le Conseil de sécurité des Nations unies a prévenu jeudi qu'il était prêt à prendre des «mesures appropriées» contre quiconque y ferait obstacle.
cela n'augure rien de bon pour la population de ce pays !
Re: Elections en Côte d'Ivoire
les gens sont prêt à se révolter si Bagbo reste...ils n'ont rien à perdre !Il serait de bon ton qu'il laisse la place pour le "bien" de son pays, de ses citoyens !
Je ne sais pas ce que vaut Ouattara mais Bagbo ne vaut pas grand chose...
Je ne sais pas ce que vaut Ouattara mais Bagbo ne vaut pas grand chose...
Invité- Invité
Re: Elections en Côte d'Ivoire
ce qui est à craindre , c'est que cela se termine en guerre civile , uns fois de plus ,Gbagbo a ses partisans qui sont déterminé à lui garder le pouvoir coûte que coûte , et qui sont certainement prêts à massacrer pour conserver leurs avantages !
Re: Elections en Côte d'Ivoire
COTE D'IVOIRE
Gbagbo proclamé président : l'opposition dénonce un«putsch»
Le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire conteste la victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle.
03.12.2010, 16h41 | Mise à jour : 19h02
Leparisien.fr
et effectivement , c'est un putch !
Gbagbo proclamé président : l'opposition dénonce un«putsch»
Le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire conteste la victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle.
03.12.2010, 16h41 | Mise à jour : 19h02
La plus grande confusion règne en Côte d'Ivoire. Après avoir invalidé jeudi les résultats provisoires de la présidentielle qui donnaient Alassane Ouattara vainqueur, le Conseil constitutionnel a proclamé ce vendredi après-midi Laurent Gbagbo, le président déjà en place, vainqueur de l'élection du 28 novembre avec 51,45% des suffrages.
L'opposition dénonce un «putsch». Et le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire conteste la victoire du chef de l'Etat sortant, jugeant que les résultats annoncés par le Conseil constitutionnel «ne correspondent pas aux faits».
Le risque d'embrasement resurgit dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, où la présidentielle avait été reportée six fois depuis 2005.
Le Conseil constitutionnel, dont le président Paul Yao N'Dré est un proche de Gbagbo, a invalidé les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI), qui créditaient Alassane Ouattara de 54,1% contre 45,9% au président sortant. Il a «annulé» les votes dans sept départements du nord, sous contrôle ex-rebelle depuis 2002, où selon le camp Gbagbo le scrutin avait été «frauduleux», sous prétexte de «bourrages d'urnes» et de votes forcés. L'ONU et les principales missions d'observation internationales ont jugé pourtant que le scrutin s'était globalement déroulé d'une manière correcte, malgré quelques incidents parfois violents.
Les partisans de Outtara : «Laurent Gbagbo est battu»
Avant même la proclamation des résultats définitifs, le camp de l'ex-Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny, avait annoncé qu'il «ne reconnaîtra pas les décisions du Conseil constitutionnel qui seront rendues dans de telles conditions». Les décisions rendues publiques, Amadou Gon Coulibaly, le directeur de campagne d'Alassane Ouattara a déclaré : «Laurent Gbagbo est arrivé par un putsch militaro-civil à la tête de l'Etat en 2000. Aussi (croit-il, ndlr) qu'il peut rééditer en 2010» ce mode d'accès à la présidence. «C'est pour ça qu'il commence à prendre des dispositions» comme la fermeture des frontières, a-t-il asséné. «Mais ça ne changera strictement rien. Le peuple de Côte d'Ivoire s'est exprimé, Laurent Gbagbo est battu».
Des incidents signalés à Abidjan
Cette élection, qui était censée mettre fin à une décennie de crise dans ce pays coupé en deux entre un sud loyaliste et un nord aux mains d'une l'ex-rébellion depuis un putsch raté contre Laurent Gbagbo en 2002, risque de provoquer des affrontements, voire une guerre civile. A Abidjan, des incidents faisant plusieurs blessés ont été signalés dans la matinée. Jusqu'ici, pour ne pas aviver les tensions, la communauté internationale s'est montrée prudence dans un contexte où, de surcroît, elle a que peu de moyens de pressions.
Paris appelle «au calme et à la responsabilité»
La France a appelé les Ivoiriens «au calme et à la responsabilité», souhaitant que les règles démocratiques soient appliquées. Elle a indiqué ne pas avoir changé son dispositif militaire à ce stade en Côte d'Ivoire, où sont déployés le 900 hommes de la force Licorne. Dans les rangs des pro-Gbagbo, la rhétorique contre la France, accusée de soutenir Alassane Ouattara, reprenait de la vigueur. Pour «Notre voie», quotidien du parti présidentiel, «le coup d'Etat de la France a encore échoué».
Leparisien.fr
et effectivement , c'est un putch !
Re: Elections en Côte d'Ivoire
Abidjan : des barricades dressées
AFP
03/12/2010 | Mise à jour : 21:50
AFP
03/12/2010 | Mise à jour : 21:50
Des partisans d'Alassane Ouattara ont dressé aujourd'hui des barricades et brûlé des pneus dans des quartiers populaires d'Abidjan, pour protester contre la proclamation de Laurent Gbagbo comme vainqueur de la présidentielle ivoirienne, a constaté l'AFP.
Alors que certains d'entre eux avaient explosé de joie la veille quand la Commission électorale indépendante (CEI) avait donné M. Ouattara vainqueur, des jeunes sont sortis par centaines vendredi après-midi pour exprimer leur colère après l'annonce du Conseil constitutionnel.
Dans les quartiers populaires de Koumassi et Marcory (sud), ses partisans, parfois vêtus de T-shirts à l'effigie de leur héros, ont dressé des barricades sur des voies et mis le feu à des pneus ou des bouts de bois. De nombreuses colonnes de fumée s'élevaient au-dessus de la ville, a-t-on constaté. "On nous vole notre victoire!", criait l'un d'eux.
Les policiers restaient à distance sans intervenir et à l'approche du couvre-feu à 19 heures (20 h à Paris), ces sympathisants amers étaient rentrés chez eux, ont témoigné des habitants. Mais à Yopougon (ouest), fief du chef de l'Etat où les forces de l'ordre s'étaient déployées en nombre aux points stratégiques, ses inconditionnels avaient exulté aux cris de "Gbagbo président" et "on a installé Gbagbo".
"On s'en fout de l'ONU, on s'en fout des Blancs", lançaient quelques-uns au bord d'une route, alors que le chef des Nations unies Ban Ki-moon a reconnu la victoire de M. Ouattara.
Re: Elections en Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo officiellement investi président
04.12.2010, 15h17 | Mise à jour : 15h52
Alors que la situation est extrêmement tendue dans la capitale ivoirienne Abidjan, Laurent Gbagbo vient d'être officiellement investi président de la République ce samedi après-midi un peu après 15 heures au palais présidentiel à Abidjan.
leparisien.fr
04.12.2010, 15h17 | Mise à jour : 15h52
Alors que la situation est extrêmement tendue dans la capitale ivoirienne Abidjan, Laurent Gbagbo vient d'être officiellement investi président de la République ce samedi après-midi un peu après 15 heures au palais présidentiel à Abidjan.
« Devant le peuple souverain de Côte d'Ivoire, je jure solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les droits et libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l'intérêt supérieur de la Nation», a déclaré Gbagbo tout en prêtant serment.
Le Premier ministre remet sa démission
«Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment», a-t-il ajouté devant une assistance venue nombreuse et devant son épouse Simone Gbagbo.
Mais cette investiture intervient alors que son rival Alassane Ouattara a été reconnu par l'ONU comme le «président élu».
Une victoire très contestée
En effet, si le Conseil Contitutionnel a proclamé vendredi le président sortant vainqueur des élections avec 51 % des voix, la commission électorale indépendante (CEI), appuyée par l'ONU, a pour sa part donné victoire à son rival Alassane Ouattara avec 54% des voix
En visite en Inde, Nicolas Sarkozy a également affirmé ce samedi matin que Ouattara était le vainqueur «incontestable» des élections. Bruxelles en a fait de même ce samedi après-midi, voyant en Ouattara le vainqueur «légitime».
Un peu plus tôt dans la matinée, l'ONU, l'UE et Barack Obama avait affirmé que Ouattara avait gagné les élections.Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, a lui aussi annoncé qu'il reconnaissait Alassane Ouattara comme président, et qu'il allait lui remettre la démission de son gouvernement.
Barricades et pneus brûlés
Les opposants au Président sortant, en place depuis 2 000, ont bien tenté d'empêcher cette investiture. Des barricades ont été installées dans les rues d'Abidjan, la capitale du pays et des pneus ont brûlé toute la journée dans un climat de tension particulièrement exacerbé.
Dans la nuit de vendredi à samedi, deux hommes sont morts dans de violents affrontements qui opposaient pro et anti Gbagbo.
leparisien.fr
Re: Elections en Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire : Gbagbo prête serment malgré tout... Ouattara aussi
le 04 décembre 2010 à 15h16, mis à jour le 04 décembre 2010 à 19:05
Laurent Gbagbo a été officiellement investi samedi président évoirien alors que son rival Alassane Ouattara a été reconnu par la scène internationale. Dernier soutien de taille : celui de l'Union Africaine. Gbagbo dénonce des "ingérences" étrangères. Ouattara, lui, a prêté serment... par courrier.
le 04 décembre 2010 à 15:16
ça promet , quant au sortant , il ne manque pas d'air , d'oser parler au nom du " peuple souverain " !
le 04 décembre 2010 à 15h16, mis à jour le 04 décembre 2010 à 19:05
Laurent Gbagbo a été officiellement investi samedi président évoirien alors que son rival Alassane Ouattara a été reconnu par la scène internationale. Dernier soutien de taille : celui de l'Union Africaine. Gbagbo dénonce des "ingérences" étrangères. Ouattara, lui, a prêté serment... par courrier.
L'investiture a duré une vingtaine de minutes, sans aucun observateur international. Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, a été officiellement investi samedi président de la République de Côte d'Ivoire. "Devant le peuple souverain de Côte d'Ivoire, je jure solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les droits et libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l'intérêt supérieur de la Nation", a-t-il déclaré en prêtant serment au palais présidentiel à Abidjan. "Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment", a-t-il ajouté lors d'une cérémonie devant une très nombreuse assistance, en présence notamment de son épouse Simone Gbagbo.
L'élection de Laurent Gbagbo a été rejetée par les Nations unies, les Etats-Unis, l'Union européenne et la France, qui ont reconnu vainqueur son rival Alassane Ouattara. Autant de contestations qui ne sont pas pour plaire à la présidence ivoirienne. Samedi, Laurent Gbagbo a même dénoncé des "ingérences" étrangères. "Pour que notre souveraineté ne soit pas piétinée, n'appelons pas les autres à s'ingérer dans nos affaires", a-t-il lancé après son investiture. "Je n'ai jamais appelé quelqu'un du dehors pour m'investir", a insisté M. Gbagbo, se posant en garant de la "loi" et du "droit". "La souveraineté de la Côte d'Ivoire, c'est elle que je suis chargé de défendre et elle, je ne la négocie pas", a-t-il martelé.
Ouattara prête serment aussi
Selon l'envoyée spéciale de TF1-LCI sur place, qui a entendu des coups de feux et vu des fumées s'échappant de certains quartiers d'Abidjan, des violences sont à craindre dans les heures qui viennent. D'autant que Ouattara a prêté serment "en qualité de président de la République de Côte d'Ivoire" par un courrier au Conseil constitutionnel dont l'AFP a obtenu samedi copie. Le Premier ministre Guillaume Soro a remis sa démission à Alassane Ouattara, qui l'a reconduit dans ses fonctions après ce serment par courrier. Dernier soutien de taille : le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine a pris position samedi soir en faveur du candidat de l'opposition en affirmant "rejeter toute tentative visant à créer un fait accompli".
Le Conseil constitutionnel avait proclamé vendredi le président sortant vainqueur de la présidentielle du 28 novembre, invalidant les résultats de la commission électorale qui donnaient Ouattara en tête. Cette investiture s'est déroulée dans un climat de violences à Abidjan, marquées par au moins deux morts dans la nuit et des protestations de jeunes opposants dans les rues.
le 04 décembre 2010 à 15:16
ça promet , quant au sortant , il ne manque pas d'air , d'oser parler au nom du " peuple souverain " !
Re: Elections en Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire: deux présidents, et maintenant... deux Premiers ministres
le 06 décembre 2010 à 06h30, mis à jour le 06 décembre 2010 à 08:17
Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo ont tour à tour nommé leur Premier ministre dimanche, alors que la médiation de l'Union Africaine a échoué.
le 06 décembre 2010 à 06h30, mis à jour le 06 décembre 2010 à 08:17
Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo ont tour à tour nommé leur Premier ministre dimanche, alors que la médiation de l'Union Africaine a échoué.
Alassane Ouattara qui nomme son gouvernement, Laurent Gbagbo son Premier ministre: la Côte d'Ivoire, dont les deux rivaux se revendiquent présidents, était plus que jamais dans la crise lundi. Après avoir reconduit comme Premier ministre Guillaume Soro, Alassane Ouattara a formé dimanche son gouvernement. Chef du gouvernement de Gbagbo depuis l'accord de paix de 2007, Guillaume Soro, leader de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui contrôle le nord du pays depuis le putsch raté de 2002, détient aussi le portefeuille de la Défense.
Laurent Gbagbo n'a pas tardé à répliquer, annonçant dans la soirée la nomination de l'universitaire Gilbert Marie N'gbo Aké au poste de Premier ministre. Cet économiste est président de la principale université d'Abidjan, dans le quartier chic de Cocody. Avec deux présidents et deux Premiers ministres, la crise politique née du scrutin s'aggrave encore, le jour même d'une visite à Abidjan de Thabo Mbeki, dépêché en urgence par l'Union africaine pour trouver une issue. Après un bref échange d'une trentaine de minutes avec l'ancien président sud-africain, l'ex-Premier ministre Ouattara s'est montré ferme: "je lui demande de demander à Laurent Gbagbo de ne pas s'accrocher au pouvoir". La situation "est évidemment très grave", a reconnu l'émissaire, appelant à "ne pas revenir à la guerre".
Déjà des réfugiés
Le pays est en pleine tourmente depuis que Laurent Gbagbo a été proclamé vendredi vainqueur de la présidentielle avec 51,45% des suffrages par un Conseil constitutionnel acquis à sa cause, qui a invalidé les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) donnant son rival en tête avec 54,1%. Les deux hommes ont prêté serment successivement samedi. L'ONU, les Etats-Unis, la France, l'Union européenne, la Grande-Bretagne, la Francophonie mais aussi la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont avalisé les résultats de la CEI et reconnula victoire de Ouattara. La Cédéao doit tenir un sommet mardi à Abuja consacré à cette crise.
Il y a urgence alors que les partisans des deux chefs pourraient être tentés de se radicaliser, plongeant le pays dans le chaos. Déjà, des violences ont fait samedi au moins deux morts à Abidjan, mais des bilans non confirmés de source indépendante font état de victimes plus nombreuses. A l'étranger, la crise continue de soulever l'inquiétude: les Etats-Unis et la Belgique ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre en Côte d'Ivoire. Environ 15.000 Français y vivent et Paris y déploie la force militaire Licorne (900 hommes). Le Liberia commence à subir les contrecoups de la crise ivoirienne. Selon une source officielle à Monrovia, quelque 300 Ivoiriens s'y sont réfugiés, par crainte de violences.
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