Faut plus dire ...

Le Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a adressé mardi à France 2 une mise en demeure pour «non-maîtrise de son antenne» après les propos racistes sur «les nègres» tenus par Jean-Paul Guerlain la semaine dernière.

«Nous prenons acte de la décision du CSA», a déclaré Thierry Thuillier, directeur de l'information de France Télévisions. Interrogé par l'AFP, il a souligné que France 2 avait lu le jour même à l'antenne le communiqué d'excuse de M. Guerlain et qu'Elise Lucet, vendredi soir et lundi à 13h30 avait déclaré «être désolée de ne pas avoir réagit immédiatement» aux propos de J-P Guerlain.

Plusieurs associations s'étaient offusquées des propos du parfumeur. Des membres du collectif ANC (Alliance noire citoyenne) ont même occupé hier le magasin des Champs-Elysées, vêtus de tee-shirts «brigade anti-négrophobie» pour protester contre l'absence de réaction de la chaîne et réclamer une condamnation plus visible de ces propos.

Invité le 15 octobre du journal télévisé de 13 heures, sur France 2, Jean-Paul Guerlain, héritier de la célèbre maison, a tenu des propos racistes en direct. Aussitôt épinglé sur la toile, notamment sur le site de micro-blogging Twitter, le parfumeur a présenté ses excuses, assurant que ses paroles «ne reflètaient en aucun cas (sa) pensée profonde, mais relèvaient d'un dérapage hors de propos».

Interrogé sur la création du parfum Samsara, le septuagénaire a répondu : «Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin...». Ces paroles n'ont pas échappé aux utilisateurs de Twitter, qui ont réagi quelques minutes après la fin du journal, évoquant «M. Guerlain et ses relents de racisme colonial», «Guerlain le parfumeur... qui pue» ou encore «les effluves nauséabondes de M. Guerlain».

Ni actionnaire, ni salarié de la maison Guerlain

«Je présente mes excuses à tous ceux qui ont pu être blessés par les propos choquants que j'ai tenus», a déclaré un peu plus tard Jean-Paul Guerlain, dans un courriel transmis à l'AFP. Il souligne par ailleurs qu'il «assume seul la responsabilité de ses propos». «Il n'est plus actionnaire de Guerlain depuis 1996, ni salarié depuis 2002. Il regretterait que ses propos puissent ternir l'image de l'entreprise et de ses salariés, alors qu'ils n'en sont responsables en rien», est-il encore indiqué dans le courriel.

Jean-Paul Guerlain occupe actuellement un rôle de consultant auprès du «nez» de la maison, Thierry Wasser.

livaste a écrit:est ce que le CSA serait intervenu s'il avait dit " je en sais pas si les blancs ont beaucoup travaillé " ??

Aurélie a écrit:Encore une fois, ça n'enlève rien au caractère odieux des propos et plutôt que de faire en sorte qu'on ne réagisse à aucun de ces propos, essayons plutôt de les marginaliser tous non?
Et puis, de toute façon, la rhétorique du racisme anti-blanc s'appuie sur d'autres thèmes que celui introduit par ce charmant personnage. Pas de risque donc que ces propos soient directement appliqués à d'autres, ça règle la question.

Un « dérapage raciste », selon le Conseil représentatif des associations noires (Cran) qui estime dans un communiqué que ses propos rappellent ceux du leader du Front national, Jean-Marie Le Pen, qui avait déclaré « avoir acheté une maison de campagne pour permettre à (ses) enfants qui habitaient le XVe arrondissement de voir des vaches, au lieu de voir des Arabes ».

L’organisation a demandé à Florent Pagny de retirer immédiatement ses propos. Ce qu’il n’a pas vraiment fait, hier soir, en direct dans « le Grand Journal » de Canal +, face à Michel Denisot. S’il a avoué que « l’expression employée n’était pas la bonne », il a jugé « injuste » l’attaque du Cran, ajoutant : « Je n’ai évidemment rien contre les rebeus qui parlent rebeu... »

c'est quoi "rebeu"?
Comme disait trés justement G. Frêche:" on ne peut plus rien dire deans ce pays!..."

c est vrai
il n'a pas tord la france et les jeunes français s'arabissent!!!!

Le premier qui dit la vérité ...
En finançant avec nos impôts des dizaines d'associations, qui n'ont qu'un but saper notre modèle de société occidentale nous faisons fausse route. Les français en ont marre. La liberté de penser et de parole est muselée. Faites donc un sondage, et attendons le résultat ... Les prochaines élections risquent de révéler des surprises !

décidément on ne va plus pouvoir parler si on ne veut pas paraître aussitôt sur internet le moindre mot de travers ça y est le monde entier le sait!!!

à Cran !
Le CRAN nous fatigue : après Guerlain, faut-il boycotter Pagny maintenant ? depuis quand "parler reubeu" est-il un propos raciste ? les arabes (reubeus) le disent... en somme c'est comme les blagues juives, seuls les juifs ont le droit d'en dire ? quel pays de faux-jetons, d'hypocrites, de censeurs coincés !

Il a juste dit ce qu'il pense
C'est la liberté d'expression, il n'a pas incité à la haine ou menacé des personnes comme le font de nombreux rappeurs sans que personne ne soit choqué. S'il avait dit "je ne veut pas que mes enfants parlent russe" qui aurait réagit? De toute façon, il n'a pas fait de grandes études, il s'exprime sans réfléchir et je pense que dans son esprit "rebeu" voulait plutôt dire "langage des cités" mais bon, comme d'hab les associations aiment bien monter la mayonnaise, ça leur permet d'exister.

"Connaissez-vous la blague du tsunami et du pastis ? Plus il y a d'eau, moins il y a de jaune": pour avoir écrit ces mots à un voisin asiatique, un adolescent toulousain a été convoqué devant le tribunal de police de Toulouse et finalement relaxé vendredi, selon son avocate.

Le commissaire du gouvernement avait requis lors de l'audience une amende de 50 euros contre le lycéen de 16 ans qui a reconnu les faits, tout en regrettant que sa plaisanterie ait pu blesser. Le tribunal l'avait convoqué pour "injure non publique à caractère racial". L'adolescent, d'origine antillaise, avait déposé dans la boîte aux lettres d'un Laotien un papier sur lequel il avait écrit à la main la plaisanterie. Le destinataire avait porté plainte.