Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
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Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Seize personnes ont été blessées, quatre grièvement "lors d'une démonstration d'assaut". Les balles étaient réelles : la thèse de l'accident serait privilégiée.
Olivier LEVARD - le 29/06/2008 - 20h42
Les précisions de l'armée dans le JT de 20h de TF1
Incroyable , inoui !
Olivier LEVARD - le 29/06/2008 - 20h42
Les précisions de l'armée dans le JT de 20h de TF1
Seize personnes dont quinze civils ont été blessées, quatre grièvement, dimanche, "lors d'une démonstration d'assaut" dans une caserne de Carcassonne lorsqu'un soldat a tiré à balles réelles au lieu de balles à blanc, a annoncé le préfet de l'Aude au micro de France 3. "Le pronostic vital est engagé pour deux des blessés, dont un enfant, et deux autres personnes sont blessées très graves", a ajouté le préfet, Bernard Lemaire. On compte entre deux et quatre enfants et un seul militaire parmi les blessés, a précisé le préfet.
Le drame s'est produit lors d'une démonstration du Groupe de commandos parachutistes (GCP) du 3ème Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) lors d'une journée portes-ouvertes, a précisé le colonel Benoît Royal, chef du Sirpa-Terre (service d'information de l'Armée de terre) sur TF1. "Pour une raison incompréhensible, des munitions à balles réelles ont été utilisées à la place de cartouches à blanc", a-t-il indiqué, soulignant "l'incompréhension et la perplexité" de l'armée de terre devant cet événement.
Le militaire, qui appartiendrait au 3e RPIMa, a été placé en garde à vue. "La question qui se pose est : est-ce-que le militaire a fait un geste criminel ou pas?. Pour l'instant, personne ne peut répondre mais la thèse qui prédomine est celle d'une erreur", a précisé le préfet.
Nicolas Sarkozy exprime son "horreur"
Nicolas Sarkozy a annoncé dimanche dans un communiqué qu'il attendait "au plus tôt" le résultat des enquêtes "déjà diligentées" sur l'accident dans une caserne de Carcassonne, "pour en tirer les conséquences qui seront exemplaires".
Le chef de l'Etat précise qu'il a demandé au ministre de la Défense, Hervé Morin, de se rendre sur place dès dimanche soir. Il a exprimé son "horreur" et "une profonde émotion" après l'accident qui s'est produit cet après-midi. Il "assure les familles de toute sa sollicitude, et partage avec elles leur douleur à l'occasion de ce drame. Ses premières pensées vont aux victimes. Tout sera mis en oeuvre pour les soigner", ajoute le communiqué. "Il attend au plus tôt le résultat des enquêtes déjà diligentées pour en tirer les conséquences qui seront exemplaires", poursuit le texte diffusé par l'Elysée.
Incroyable , inoui !
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Et ça ne pourrait pas être un sabotage ou un coup monté ?
Je problème c'est que comme ça concerne l'armée, on ne saura jamais vraiment la vérité
Je problème c'est que comme ça concerne l'armée, on ne saura jamais vraiment la vérité
zongo- Maire
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Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
un coup monté ? Pourquoi pas , j'y ai aussi pensé !
Il me semble qu'il est difficile de confondre les 2 types de munitions , enfin je l'espère .
mais on n'aura sans doute que la versionofficille ,celle qui a été énoncée dès ce soir .
A moins que la justice ..
Il me semble qu'il est difficile de confondre les 2 types de munitions , enfin je l'espère .
mais on n'aura sans doute que la versionofficille ,celle qui a été énoncée dès ce soir .
A moins que la justice ..
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Carcassonne - Une "faute non volontaire à 99,9%" selon l'armée
allez , selon l'armée , dégagez , il n'y a rien à voir !
Il s'est trompé , de chargeur !!
n est bien défendu , si l'armée mélange chargeurs à blanc et chargeurs à balles réelles , et c'est encourageant pour les militaires eux mêmes , au cours des entrainements , le suspens , ils ne savent jamais s'ils seront tirés ç balle à blanc ou vraies !!
Sarkozy au chevet des blessés
"Enquête judiciaire et enquête de commandement"
Les précisions du préfet sur LCI :
"Se tromper de chargeur n'est pas si évident"
"C'est impossible de confondre
balles à blanc et balles réelles"
"Dans l'état actuel de l'analyse par l'autorité militaire et sans préjuger des résultats de l'enquête, il s'agit à 99,9% d'une faute non volontaire due à un mélange de munitions réelles et à blanc", indique lundi le Sirpa-Terre, le service de presse de l'armée. Selon lui, des munitions à balles réelles ont été "conservées indûment". C'est désormais la "thèse privilégiée" par l'armée de terre pour expliquer ce qui s'est passé dimanche au 3ème Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine de Carcassonne où 17 personnes ont été fauchées par un tir à balles réelles.
L'état des personnes blessées semble quant à lui "en voie d'amélioration", a déclaré le responsable des secours du Samu-Smur de Carcassonne. D'ailleurs, quatre des dix-sept personnes blessées sont sorties de l'hôpital de Cracassonne tôt ce matin. Le médecin a fait état de "beaucoup de petites plaies de projection". "Le plus gravement touché est un adulte atteint au thorax. Il est en cours d'intervention actuellement", a-t-il poursuivi. "D'après nos confrères des CHU (où ont été hospitalisés les blessés), il semble que l'état de santé des blessés aille plutôt vers une amélioration. Les patients les plus graves ont été stabilisés, y compris l'enfant de trois ans, très gravement blessé, et qui semble aller vers une voie d'amélioration".
allez , selon l'armée , dégagez , il n'y a rien à voir !
Il s'est trompé , de chargeur !!
n est bien défendu , si l'armée mélange chargeurs à blanc et chargeurs à balles réelles , et c'est encourageant pour les militaires eux mêmes , au cours des entrainements , le suspens , ils ne savent jamais s'ils seront tirés ç balle à blanc ou vraies !!
Sarkozy au chevet des blessés
Selon le médecin, de trois à quatre minutes se sont écoulées entre les tirs et les premiers soins apportés aux blessés sur place. Sur les 17 blessés, dont 5 enfants, 15 sont des civils et 2 des militaires. Quatre blessés sont dans un état grave, dont deux enfants, qui ont été hospitalisés au CHU de Purpan à Toulouse. Les deux autres blessés graves sont des adultes: l'un a été évacué vers l'hôpital de Narbonne, avant d'être transféré à Montpellier, l'autre a été hospitalisé au CHU de Rangueil à Toulouse.
Par ailleurs, le président Nicolas Sarkozy se rendra lundi matin au chevet des victimes du drame survenu, a annoncé l'Elysée. Le chef de l'Etat avait déjà annoncé dimanche qu'il attendait "au plus tôt" le résultat des enquêtes "déjà diligentées" sur le drame dans la caserne de Carcassonne, "pour en tirer les conséquences qui seront exemplaires". Il a exprimé son "horreur" et "une profonde émotion" après le drame et a assuré "les familles de toute sa sollicitude, et partage avec elles leur douleur à l'occasion de ce drame".
"Enquête judiciaire et enquête de commandement"
Le ministre de la Défense Hervé Morin a estimé lundi sur France Info qu'il était "trop tôt pour se prononcer" sur le caractère accidentel ou criminel du drame. "Je n'exclus rien parce qu'on ne peut pas savoir ce qui peut se passer dans la tête d'un homme", a déclaré M. Morin, parlant, au sujet du tireur, d'un "militaire expérimenté et très bien noté".
Toutefois, pour le ministre de la Défense, "il y a eu des fautes ou des manquements". Toujours selon le ministre de la Défense, sur place dimanche, "Il y a eu, à un titre ou à un autre, un dysfonctionnement. Nous en tirerons toutes les conséquences et saurons en trouver toutes les responsabilités." Hervé Morin a ainsi précisé qu'"une enquête judiciaire et une enquête de commandement ont été ouvertes. Ces faits ne resteront pas sans que l'on tire toutes les conséquences. Il y a des responsabilités à déterminer", a-t-il poursuivi.
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Je suis tellement intriguée par ce drame , que je recherche tout élément explicatif .
Depuis hier soir , je me demandais quel génie du commandement pouvait avoir demandé de tirer , même à blanc , sur la foule .
Propos recueillis par Valérie Zoydo
Depuis hier soir , je me demandais quel génie du commandement pouvait avoir demandé de tirer , même à blanc , sur la foule .
Drame de Carcassonne: «Comment ont-ils pu mettre des balles réelles au lieu des balles à blanc»
«En principe, il n’y a jamais de tirs à blanc en direction de la foule»
A l’occasion d’une journée portes ouvertes de la caserne du 3e Régiment parachutiste de marine (RPIMa) à Carcassonne, une bavure a eu lieu lors d’une démonstration de libération d’otages. 17 personnes ont été blessées dans une fusillade.
Interview de Jean-Vincent Brisset, ancien général de Brigade aérienne et directeur de recherche à l’IRIS.
Quel est l’objectif d’une journée portes ouvertes dans une caserne ?
Le régiment ouvre ses portes pour faire des démonstrations de ses activités, il y a des parcours pour les enfants… Cela ressemble à un meeting aérien, comme au Bourget par exemple.
Est-ce une mission du RPIMA de simuler une prise d’otage?
Ce n’est pas forcément de leur ressort. Normalement cela concerne plus le GIGN.
Les militaires ont-ils le droit de tirer à blanc en direction de la foule?
En principe, il n’y a jamais de tirs à blanc en direction de la foule. Les militaires doivent tirer parallèlement à la foule... En tant qu’ancien chef de corps, je ne l’aurais jamais autorisé.
Dans quelles conditions les militaires sont-ils autorisés à utiliser des balles réelles ?
Les munitions de combat sont utilisées sur le champ de tir ou dans un stand de tir. Mais on compte les balles au départ et à l’arrivée. Ce n’est pas le Farwest ! Les militaires qui prennent des gardes peuvent également en faire usage. Les armes sont approvisionnées mais il y a une comptabilité très rigoureuse. Enfin, les patrouilles «vigipirate» sont également amenées à utiliser des balles réelles.
Est-il facile pour les militaires de se procurer des balles réelles?
Vous ne pouvez pas empêcher des gens qui utilisent des munitions d’en mettre dans leurs poches. C’est malheureusement possible.
Comment se passe une enquête en milieu militaire? Existe-t-il une police spéciale?
L’armée de l’air dispose d’une brigade de gendarmerie sur sa base. Quant à l’armée de terre, dont il est ici question, elle n’a pas de gendarmerie. Ce qui est plus embarrassant pour elle. Car quand il s’agit d’une gendarmerie interne, elle ferme les yeux sur certains éléments. Mais lorsque l’extérieur intervient, cela peut en lumière d’autres dysfonctionnements. Surtout que dans une société de 1.000 personnes, il se passe toujours des choses illégales…
Y-a-t-il déjà eu un accident de ce type?
Cet événement me fait penser à l’accident de Ramstein, une des plus grandes catastrophes aériennes, à l’occasion d’un meeting aérien. C’était il y a 20 ans. Trois appareils militaires de la patrouille aérienne italienne Frecce Tricolori se sont percutés… Depuis, on ne survole plus la foule.
Propos recueillis par Valérie Zoydo
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Pour ceux qui n'y entendent rien, voici la différence entre une cartouche de 5,56 à blanc:
Comme vous pouvez le remarquer, l'étui est construit d'une seule pièce: aucune balle n'est sertie, mais la gorge de l'étui est plus longue et refermée: lors du tir, la poudre s'enflamme, et la dilatation des gaz ouvre la gorge.
Et voici une cartouche 5,56 standard: gorge courte, on distingue nettement la balle en tombac, chemisée laiton.
Une chose me chagrine dans cet incident: au début du famas, on utilisait comme protection supplémentaire pour le tir à blanc un bouchon de tir à blanc: celui-ci ne laissait passer que les gaz de la cartouche à blanc. En cas de tir à balle réelle, le bouchon se brisait, et la surpression résiduelle endommageait le canon de l'arme qui devenait alors inutilisable. Mais petit à petit, avec le perfectionnement des balles à blancs et des technologies de simulation, on a abandonné le bouchon à blanc, qui est un accessoire cher et peu pratique pour des troupes suivant un entrainement intensif au combat (comme le 3ème RPiMA).
Comme vous pouvez le remarquer, l'étui est construit d'une seule pièce: aucune balle n'est sertie, mais la gorge de l'étui est plus longue et refermée: lors du tir, la poudre s'enflamme, et la dilatation des gaz ouvre la gorge.
Et voici une cartouche 5,56 standard: gorge courte, on distingue nettement la balle en tombac, chemisée laiton.
Une chose me chagrine dans cet incident: au début du famas, on utilisait comme protection supplémentaire pour le tir à blanc un bouchon de tir à blanc: celui-ci ne laissait passer que les gaz de la cartouche à blanc. En cas de tir à balle réelle, le bouchon se brisait, et la surpression résiduelle endommageait le canon de l'arme qui devenait alors inutilisable. Mais petit à petit, avec le perfectionnement des balles à blancs et des technologies de simulation, on a abandonné le bouchon à blanc, qui est un accessoire cher et peu pratique pour des troupes suivant un entrainement intensif au combat (comme le 3ème RPiMA).
The Shadow- Conseiller général
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Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
et je suppose que les boites sont nettement différenciées ?
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Euh, là, c'est un peu plus compliqué. Non, normalement, les boites ne sont pas tellement différentes, tout comme la différence entre une boite de préservatifs Normal et une de capotes xxl si tu veux. Mais normalement, les armuriers vident les boites dans des caissettes métalliques sécurisées elles-même rangées dans une armoire blindée.
Les armuriers connaissent parfaitement la différence entre une balle à blanc et une balle standard, la différence est palpable au toucher, et les militaires connaissent parfaitement la différence. L'armurerie a un accès restreint, les militaires n'ont pas accès au stock de l'armurerie, les munitions sont comptabilisées, et de même à la sortie du stand de tir: on compte les douilles que les militaires ramènent, et on compare le nombre à celui qu'ils avaient en y entrant.
Après, en ce qui me concerne, si on retient la thèse de l'accident, je pense que ce sergent avait ramené des munitions de sa précédente mission; il voulait se les garder pour se faire plaisir sur un stand de tir....Pour mieux les cacher, ils les les a gardé dans son uniforme d'OPEX, qu'ils avaient lors de la démonstration...
Avec le stress, la complexité d'une telle démonstration, il a voulut charger son arme comme ses collègues, et au moment de porter la main à son porte-chargeur, il sent un chargeur dans sa poche: c'est plus rapide et facile de sortir un chargeur d'une poche latérale de treillis que d'un porte-chargeur standard....Voila, je pense que c'est aussi tristement simple que ça...
Les armuriers connaissent parfaitement la différence entre une balle à blanc et une balle standard, la différence est palpable au toucher, et les militaires connaissent parfaitement la différence. L'armurerie a un accès restreint, les militaires n'ont pas accès au stock de l'armurerie, les munitions sont comptabilisées, et de même à la sortie du stand de tir: on compte les douilles que les militaires ramènent, et on compare le nombre à celui qu'ils avaient en y entrant.
Après, en ce qui me concerne, si on retient la thèse de l'accident, je pense que ce sergent avait ramené des munitions de sa précédente mission; il voulait se les garder pour se faire plaisir sur un stand de tir....Pour mieux les cacher, ils les les a gardé dans son uniforme d'OPEX, qu'ils avaient lors de la démonstration...
Avec le stress, la complexité d'une telle démonstration, il a voulut charger son arme comme ses collègues, et au moment de porter la main à son porte-chargeur, il sent un chargeur dans sa poche: c'est plus rapide et facile de sortir un chargeur d'une poche latérale de treillis que d'un porte-chargeur standard....Voila, je pense que c'est aussi tristement simple que ça...
The Shadow- Conseiller général
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Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
D'après FI il aurait du entendre dès le premier tir la différence.
Enfin, ça permet au moins à Sarko de se montrer sous son meilleur jour.
Enfin, ça permet au moins à Sarko de se montrer sous son meilleur jour.
Invité- Invité
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Pastaga a écrit:D'après FI il aurait du entendre dès le premier tir la différence.
Enfin, ça permet au moins à Sarko de se montrer sous son meilleur jour.
Certes, mais faisons un petit calcul:
Une balle de 5,56mm part à 760/800 mètres par seconde.
La vitesse du son est de 315 mètres par seconde.
La cadence de tir du famas est, sur la première bossette de la détente, de 800 coups par minutes (13 cartouches par seconde) et de 1000 à 1100 coups par minute sur la seconde bossette. (16 et 18 coups par seconde).
Ainsi, calculons: avant même que le militaire ait entendu la différence, il y a 800/315= 2,5 secondes qui s'écoulent, soit largement le temps de vider le chargeur. Mais la bizarrerie du tir automatique fait que la cadence maximale n'est pas atteinte dès le début (un peu comme une voiture de course qui met 4 secondes à passer de 0 à 100 km/h. Donc, admettons (au hasard,vu que je n'ai pas les données....), que seules 5 cartouches soient tirées avant que le militaire entende qu'il ne tire pas à blanc. Le temps qu'il réagisse, son doigt entrainé aura déjà enclenché la seconde bossette qui va encore augmenter la cadence de tir, sans que le militaire puisse réagir: résultat: au moins 15 cartouches tirées.....
The Shadow- Conseiller général
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Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Il ne tire pas en mode coup par coup ? C'est un bourrin ou un vrai commando qui ne gaspille pas les munitions ?
Invité- Invité
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Le famas peut très bien tirer en coup par coup, comme tous les fusils d'assaut. Il peut tirer également en rafale de3 coup (immonde invention grotesque, H&K a même eu la merveilleuse idée récemment d'inventer la rafale de 2 coups.....A quand la rafale de 1?).
Mais en l'occurrence, et vu les distances de l'exercice, les soldats en question ont tiré en full auto.
Mais en l'occurrence, et vu les distances de l'exercice, les soldats en question ont tiré en full auto.
The Shadow- Conseiller général
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Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Carcassonne : le chef de l'armée de terre démissionne
De notre envoyé spécial à Carcassonne (Aude) Cyrille Louis (avec Christophe Cornevin)
01/07/2008 | Mise à jour : 12:16 | Commentaires 5 .
question subsidiaire , est il normal de tirer même à blanc en direction d'une foule ?
J' ose imaginer que depuis le 20 juin il avait changé de treillis , et qu'il n'a pas porté un treillis sale pour une "représentation " avec public !
Il avait donc retiré les balles réelles de son treillis sale pour les placer dans la poche du treillis propre , alors qu'il plaçait en même temps les balles à blanc !
Il a donc mélangé volontairement, balles à blanc et balles relles , alors qu'il savait qu'il aller faire une représentation avec du public !
je n'appelle pas ça de la négligence !
De notre envoyé spécial à Carcassonne (Aude) Cyrille Louis (avec Christophe Cornevin)
01/07/2008 | Mise à jour : 12:16 | Commentaires 5 .
Sans attendre les résultats des enquêtes judiciaire et militaire en cours, le chef d'état-major de l'armée de terre française, le général Bruno Cuche, a présenté mardi sa démission au chef de l'État Nicolas Sarkozy, qui l'a acceptée. Peu avant, le ministre de la Défense Hervé Morin avait demandé des "sanctions immédiates", après les "négligences inacceptables", selon les termes du président de la République, qui ont conduit au drame.
Le sergent soupçonné d'être à l'origine du drame doit être présenté à un juge d'instruction cet après-midi. L'information judiciaire doit répondre à cinq questions clés.
Les mesures de sécurité étaient-elles suffisantes pour le public ?
Cette question apparaît potentiellement comme la plus embarrassante pour la hiérarchie militaire. Les enquêteurs ont saisi hier dans les locaux du 3e RPIMa une notice d'une vingtaine de pages qui décrit le protocole d'organisation de ces journées portes ouvertes. Par ailleurs, ils doivent procéder aujourd'hui à l'audition de plusieurs responsables du régiment, dont l'adjoint au chef de corps qui avait la responsabilité de cette manifestation. L'exploitation des films amateurs réalisés dimanche sur le stade de la caserne montre que certains militaires prenant part à l'exercice se trouvaient étrangement proches de certains spectateurs lorsque les vraies balles ont été tirées. Simulant l'évacuation de ressortissants, le «tableau» impliquait un groupe de dix commandos parachutistes aux prises avec deux adversaires. «Quelques instants avant le drame, les commandos venaient d'abattre un preneur d'otages et de libérer le prisonnier menotté lorsqu'un autre adversaire, surnommé “le plastron”, a brusquement jailli d'un groupe de spectateurs pour tirer vers eux, raconte le procureur de Montpellier, Brice Robin. C'est alors que le sergent en cause a fait feu dans sa direction après avoir rechargé son arme en quelques dixièmes de seconde…»
question subsidiaire , est il normal de tirer même à blanc en direction d'une foule ?
Ce figurant a-t-il délibérément pris place au sein du public pour une mise en scène plus spectaculaire ?
Les gendarmes multiplient les investigations pour répondre au plus vite à cette question cruciale. «Il serait curieux d'avoir organisé une telle mise en scène sans avoir pensé à la sécurité des spectateurs», relève pour sa part Brice Robin. Hier, l'analyse d'un film tourné lors de la démonstration précédente a révélé que «le plastron» avait déjà pris place dans un groupe de quelques dizaines de spectateurs massés non loin d'un camion militaire.
Pourquoi le tireur a-t-il pu alimenter le chargeur de son Famas avec de vraies balles ?
D'emblée, le sous-officier en garde à vue a spontanément indiqué avoir conservé des munitions non utilisées au terme d'un exercice de tir à balles réelles auquel il a participé sur un site d'entraînement basé au sud de Carcassonne, vraisemblablement le 20 juin dernier. En théorie, ce sergent, qui occupait la fonction de «munitionnaire» pour le groupe de dix commandos dont il avait la responsabilité, aurait pourtant dû restituer ces «résidus de tirs» sitôt la séance achevée. Faute d'avoir observé les consignes, c'est «sans volonté de nuire», selon le procureur, qu'il a saisi dans sa poche, dimanche, son chargeur préalablement «graillé», (alimenté) contenant une vingtaine de balles réelles ainsi que quelques balles à blanc. Lorsqu'il a actionné la détente, le fusil, réglé en mode «rafale illimitée», a craché la quasi-totalité des projectiles. On ignore encore si cet incident est le fruit d'une négligence ou d'un dangereux intérêt pour les armes à feu qui a conduit le jeune militaire à conserver ces munitions. Pour la justice cependant, «l'erreur humaine» ne fait aucun doute.
J' ose imaginer que depuis le 20 juin il avait changé de treillis , et qu'il n'a pas porté un treillis sale pour une "représentation " avec public !
Il avait donc retiré les balles réelles de son treillis sale pour les placer dans la poche du treillis propre , alors qu'il plaçait en même temps les balles à blanc !
Il a donc mélangé volontairement, balles à blanc et balles relles , alors qu'il savait qu'il aller faire une représentation avec du public !
je n'appelle pas ça de la négligence !
Comment le sergent a-t-il pu se tromper entre balles à blanc et balles réelles ?
Cette bévue est ahurissante quand on la sait commise par un sous-officier confirmé. Avec son étui couleur kaki et son ogive effilée à l'aspect cuivré, la munition réelle du Famas est en effet plus lourde que la cartouche d'exercice «couleur aluminium», marquée de blanc. Même les moins expérimentés ne peuvent s'y tromper en théorie. Les balles réelles sont utilisées dans trois missions : exercice sur un champ de tir, gardes de points sensibles ou patrouilles Vigipirate.
Comment sont gérés les stocks de munitions ?
Les balles de guerre sont entreposées dans des soutes ultrasécurisées, protégées par des portes blindées, des alarmes électroniques mais aussi des patrouilles. Leur accès est très réglementé. Dans chaque régiment, seuls quelques officiers et sous-officiers clairement identifiés sont habilités à signer des bons de perceptions en fonction d'activités militaires bien définies. Ces précieux papiers sont remis à un «sous-officier munitionnaire» qui vient chercher le nombre de balles nécessaires à l'exercice. À la fin de celui-ci, le «munitionnaire» rapporte ce qu'il appelle les «résidus de tirs», à savoir les étuis percutés et les reliquats non utilisés, qui sont recomptés lors de leur réintégration dans la soute. L'officier et le «directeur de tirs» cosignent alors un bon de restitution. Enfin, un épais registre de comptabilité régimentaire mentionne noir sur blanc chaque mouvement de projectile, qu'il soit réel ou à blanc. Enfin, le culot de chaque étui est frappé par un numéro de série permettant de savoir quand et par qui le projectile a été perçu. Et, bien sûr, quelle est sa destination. «La traçabilité est donc totale même si le système parfait n'existe pas», considère le colonel Benoît Royal, porte-parole de l'armée de terre. Il n'a pas fallu douze heures pour savoir d'où venaient balles réelles tirées par le sergent.
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
je te rejoins, LA question pour moi est bien celle de la nécessité de tirer, à blanc ou pas, en direction de la foule
J'ai envie d'être vulgaire, mais franchement, je ne comprendrais jamais le sgens qui triquent devant ce genre de démonstrations ultra réalistes. S'ils ont tellement envie d'avoir le frisson d'une arme pointée sur eux, j'ai vu que l'armée avait lancé une magnifique campagne de recrutement.
Quant à la Grande Muette elle-même, je ne savais pas qu'elle avait en son sein des intermittents du spectacle chargés (c'est le mot) de distraire la populace en faisant "comme si".
J'ai envie d'être vulgaire, mais franchement, je ne comprendrais jamais le sgens qui triquent devant ce genre de démonstrations ultra réalistes. S'ils ont tellement envie d'avoir le frisson d'une arme pointée sur eux, j'ai vu que l'armée avait lancé une magnifique campagne de recrutement.
Quant à la Grande Muette elle-même, je ne savais pas qu'elle avait en son sein des intermittents du spectacle chargés (c'est le mot) de distraire la populace en faisant "comme si".
Invité- Invité
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
...Je suis d'accord avec Anna, je vois pas bien l'intérêt également d'amener son gamin de 3 ans voir des types se tirer les uns sur les autres...
Après je savais pas que ce genre de Kermesse existait.
Espérons que les victimes n'auront pas de séquelles trop graves.
Après je savais pas que ce genre de Kermesse existait.
Espérons que les victimes n'auront pas de séquelles trop graves.
Invité- Invité
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Carcassonne - L'arme aurait dû exploser
Eclairage - L'arme avec laquelle le sergent du 3eRPIMa de Carcassonne a tiré involontairement des balles réelles sur la foule aurait normalement du exploser en raison de la présence d'un bouchon sur le canon.
Cet embout était bien présent, mais il a cédé.
Alexandra GUILLET - le 02/07/2008 - 18h12
Eclairage - L'arme avec laquelle le sergent du 3eRPIMa de Carcassonne a tiré involontairement des balles réelles sur la foule aurait normalement du exploser en raison de la présence d'un bouchon sur le canon.
Cet embout était bien présent, mais il a cédé.
Alexandra GUILLET - le 02/07/2008 - 18h12
Suite au drame de Carcassonne, où 17 personnes ont été blessées lors d'une démonstration au 3eRPIMa, LCI.fr a reçu plusieurs alertes d'internautes, se disant anciens militaires, et nous faisant part de leurs doutes sur les conditions dans lesquelles le sergent à l'origine des tirs à balles réelles avait manipulé son arme. Ces ex-militaires expliquent ainsi que pour tirer des cartouches à blanc "il est indispensable d'obturer une partie du canon pour avoir un réarmement du coup suivant".
ette obturation se fait à l'aide d'un BTB, un bouchon de tire à blanc en métal, "très visible au bout de l'arme". Un internaute poursuit : "il est impossible de tirer des balles réelles lorsque ce bouchon est présent sur l'arme", sinon "cela occasionne l'explosion du fusil".
Des messages qui sous-entendent donc que le sergent mis en examen pour "homicide involontaire" aurait forcément retiré le bouchon avant de mettre les balles réelles, puisque l'arme n'a pas explosé.
Contacté par LCI.fr, le colonel Testu, du service de communication de l'armée de Terre confirme ce fonctionnement de l'arme. "Les munitions d'exercice ne contiennent que de la poudre. Quand il y a tir, la poudre se consume, cela créé des gaz qui par pression favorisent le mécanisme de réarmement. La mise en place d'un bouchon de tir à blanc renforce la compression de ces gaz, ce qui permet de tirer des rafales en automatique. Lorsque des balles réelles sont utilisées, en revanche, il n'y a pas besoin de ce bouchon car la pression est suffisante". Mais, surtout, explique le colonel Testu, si ce bouchon est maintenu, "normalement, cela provoque la rupture du canon, voire la destruction totale de l'arme et le militaire est forcément grièvement blessé".
La couleur des balles
D'après les premiers résultats de l'enquête, le militaire aurait donc eu, contrairement aux victimes, beaucoup de chance. "Le bouchon de tir à blanc était bien présent sur l'arme au moment des tirs à balles réelles, affirme sur LCI.fr Brice Robin, le procureur de la République de Montpellier. La vidéo de la démonstration militaire est très claire. On voit le BTB présent sur l'arme lors des tirs à blanc, puis on le voit exploser en deux fois avec les tirs réels. C'est sans appel", insiste le procureur, ajoutant au sujet du militaire : "ce qui l'a sauvé lui c'est que le bouchon s'est fragmenté en deux coups au lieu de résister".
Du côté des enquêteurs, on souhaite également tourner le cou à une autre rumeur selon laquelle on ne peut pas confondre les deux types de balles : réelle ou à blanc. "Avant c'était vrai, mais aujourd'hui c'est faux. Ces balles ont un cylindre de la même couleur et un diamètre identique. Seule la taille de l'ogive varie... de 1 mm !", "c'est d'ailleurs pour cela que l'on peut retrouver ces deux types de balles dans un même chargeur".
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
J'ai entendu un militaire gradé à la télé dire qu'il y a une diffénrece d'environ 100 grammes entre un chargeur à blanc et un chargeur normal. Mais il dit aussi que dans le contexte il est très facile de ne pas noter de différence rien qu'en le maniant. Je veux bien le croire sur ce point.
zongo- Maire
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Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Anna a écrit:je te rejoins, LA question pour moi est bien celle de la nécessité de tirer, à blanc ou pas, en direction de la foule
J'ai envie d'être vulgaire, mais franchement, je ne comprendrais jamais le sgens qui triquent devant ce genre de démonstrations ultra réalistes. S'ils ont tellement envie d'avoir le frisson d'une arme pointée sur eux, j'ai vu que l'armée avait lancé une magnifique campagne de recrutement.
Quant à la Grande Muette elle-même, je ne savais pas qu'elle avait en son sein des intermittents du spectacle chargés (c'est le mot) de distraire la populace en faisant "comme si".
Le défilé du 14 juillet, c'est bien faire "comme si"...L'armée Française aime soigner son lien avec la population, et la tradition fait que les Français sont très attachés à leur armée.....De moins en moins, cela dit....
The Shadow- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/01/2008
Re: Carcassonne - Une démonstration militaire vire au drame
Ma fille et mon gendre me disait ce week end que le BA-BA enseigné pour se servir un fusil, c'est de ne jamais pointer son arme vers une personne amie. Et de toutes façons nouvelles fraiches de l'armée vue de l'intérieur, un ramassis d'alcooliques, de branleurs dirigés par à peu près les mêmes ...
Invité- Invité
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