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Délinquance : les enfants d'Africains sur-représentés

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Message  livaste Jeu 23 Sep - 13:24

Délinquance : les enfants d'Africains sur-représentés
Mots clés : Délinquance, Statistiques, Immigration

Par Cécilia Gabizon

23/09/2010 | Mise à jour : 12:34 Réactions (233)

Un chercheur publie une enquête qui révèle l'importance des délits commis par cette population.

Délinquance : les enfants d'Africains sur-représentés Dalinq10

Novembre 2005, la France se réveille abasourdie après trois semaines d'émeutes. On évoque le malaise d'une jeunesse marginalisée. Mais tous les quartiers sensibles n'ont pas flambé. La carte des émeutes épouse celles des cités où vivent de larges familles africaines, constate à l'époque le sociologue Hugues Lagrange.
Depuis, ce chercheur au CNRS a poursuivi son enquête auprès de 4 500 adolescents, de la banlieue parisienne, du XVIIIe arrondissement et d'une périphérie de Nantes. Les résultats, exposés dans Le Déni des cultures, paru la semaine dernière affinent son diagnostic : «Les jeunes Noirs français issus de l'immigration africaine, sont, à conditions sociales égales, 3 à 4 fois plus souvent mis en cause en tant qu'auteurs de délits que les autochtones. Ceux qui sont éduqués dans des familles maghrébines, deux fois plus.» Surreprésentés dans la délinquance, «ces enfants de familles subsahariennes présentent également, dès la maternelle, plus de difficultés d'apprentissage des fondamentaux», précise ce chercheur au CNRS, pour justement sortir du déni.

Car la sociologie française n'aime guère l'approche par les origines ou le «facteur culturel», perçue comme l'antichambre des théories raciales. Elle privilégie l'analyse sociale. Mais les temps changent. La démographe Michèle Tribalat vient de montrer la transformation radicale de certains quartiers en Île-de-France, sous la poussée d'une forte immigration subsaharienne. Vingt villes franciliennes présentent maintenant des concentrations exceptionnelles, avec un jeune sur cinq d'origine subsaharienne. À Grigny, dans l'Essonne, c'est un mineur sur trois.

Ces travaux restent polémiques. Hugues Lagrange souligne d'ailleurs l'importance de la ségrégation sociale et ethnique, avant de livrer un portrait de la dernière vague d'immigration africaine venue de la région du Sahel dans les années 1980. Ces familles rurales, patriarcales, souvent illettrées, ont été profondément déstabilisées à leur arrivée. Leur système d'éducation par le village, avec l'intervention de tous les adultes, plus que des parents, n'opère plus. «Les pères, souvent autoritaires, dominent leur épouse plus jeune, confinée au foyer, mais peinent avec les enfants», selon le sociologue.

Leur éducation par les coups est soudain montrée du doigt par l'école, comme une maltraitance. «Les parents se sentent impuissants. Ils ont le syndrome du numéro vert», résume le psychiatre Ferdinand Ezembe, qui s'occupe de médiation culturelle (voir ITW). Les enfants se retrouvent déchirés entre deux mondes. «Ils souffrent de voir leurs parents disqualifiés par la société, tandis qu'eux-mêmes rencontrent l'échec scolaire», détaille Hugues Lagrange. Certains entrent dans la délinquance, aspirés par les bandes des cités où ces familles sont concentrées. «Cette surdélinquance repose sur un triangle : l'organisation familiale, la relégation dans des quartiers ghettos et l'échec scolaire précoce. Ces trois facteurs sont indissociables», insiste le sociologue.

L'arrivée récente de familles rescapées de pays en guerre, comme le Zaïre ou le Congo, ajoute ses drames. «Lorsque les enfants sont délinquants, ils sont souvent dans l'hyperviolence» , affirme le sociologue. Mais si les difficultés des enfants d'Africains sont bien réelles, elles restent, rappelle Hugues Lagrange, cantonnées à l'Ile-de-France.



Trois questions à Ferdinand Ezembé
Psychiatre et spécialiste de la médiation interculturelle


Les familles africaines ont-elles des difficultés particulières d'éducation ?

Ce n'est pas leur culture en soi qui pose problème, mais les tiraillements avec la société française. Et leur situation sociale. Les pères se montrent souvent très violents avec leurs enfants, lorsqu'ils ont fait des bêtises. L'un d'eux proposait de corriger sa fille au collège devant tout le monde, en gage de soutien au proviseur, sans comprendre que cela aurait gravement humilié l'enfant. Ils ne savent pas comment s'y prendre.

Les travailleurs sociaux n'ont pas réussi à faire passer le message ?

Les villes nous sollicitent de plus en plus pour faire de la médiation interculturelle, car la rencontre d'un père malien et d'une assistante sociale tourne souvent au dialogue de sourds. Elle le considère comme l'archétype du machisme. Et lui refuse qu'une jeune femme de 23 ans lui explique comment éduquer ses huit enfants. Les institutions essaient d'ailleurs de contourner les pères, et c'est une erreur. On ne pourra pas faire sans eux. Il faut les aider à exercer leur autorité.

Quel rôle jouent les mères ?

Les femmes africaines portent le projet d'intégration, bien plus que les pères. La réussite scolaire repose sur elles. Mais il faut qu'elles se forment. Car en Afrique, l'enfant n'est pas considéré comme un partenaire. On joue peu avec lui. Il s'élève avec ses pairs et ses frères. En France, nos médiateurs demandent aux mères de rester dehors avec leurs enfants pour qu'ils ne soient pas seuls.

Quatre facteurs déterminants
Dans son livre, le sociologue Hugues Lagrange détaille les mécanismes qui freinent l'intégration des enfants d'Africains du Sahel.

• Formation d'«enclaves ethniques»

La très forte concentration de familles africaines concerne 20 à 25 communes d'Ile-de-France principalement. La moitié des migrants d'Afrique débarquent en Seine-Saint-Denis. Lorsqu'ils s'installent dans une cité, les classes moyennes autochtones sont déjà parties. «Ensuite, les phénomènes d'éviction sont importants.» Dans ces communes, la ségrégation ethnique s'est accrue dans les années 1990. Aujourd'hui, les classes moyennes maghrébines quittent à leur tour les cités. Certains quartiers sont ainsi devenus, selon le chercheur des «sortes d'enclaves ethniques». «Dans ces cités, le taux de délinquance se fixe haut, autour de 15 % mais n'augmente pas avec l'arrivée de nouvelles familles sahéliennes, comme si la régulation par le groupe se remettait à fonctionner.»

• Monoparentalité, polygamie et délinquance

Les enfants de familles monoparentales ont globalement plus de probabilité d'entrer en délinquance. En revanche, cette relation s'inverse pour les familles du Sahel. Ces foyers connaissent peu de divorces. Et lorsqu'une femme élève seule ses enfants, «c'est souvent une mère courage, qui a fini par quitter un époux polygame ou violent. Les enfants s'en sortent mieux : les filles se solidarisent avec la mère et les garçons assument le rôle de l'homme », selon le chercheur. Dans les familles polygames, l'échec scolaire est massif, tout comme la part des adolescents verbalisés. «Cependant, ces foyers sont peu nombreux en France. Au Val Fourré, il y a 70 familles concernées. Mais localement c'est un problème, car cela représente 1 200 enfants.»

• L'islam comme lien avec les parents

À l'adolescence, les garçons sont en opposition avec la société, qu'ils jugent hostile. Ils subissent des contrôles policiers à répétition et des discriminations. Ils se heurtent aussi à leurs parents. Pour ne pas rompre totalement avec leurs origines, certains adoptent un islam fondamentaliste. La pratique religieuse augmente parmi la deuxième génération.

• L'absence des cadres

Lorsque dans un quartier, le pourcentage de cadres grimpe de 3 % à 7 %… tout change ! Il suffit d'une petite élite pour modifier les dynamiques scolaires. À Paris, la mixité sociale se maintient jusqu'à l'entrée au collège.


Par Cécilia Gabizon
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Message  Jeanclaude Jeu 23 Sep - 18:31

Article relativement intéressant mais qui en réalité ne nous surprend nullement ! " Elle n'a pas inventé l'eau chaude" cette journaliste Very Happy

Tu peux donner tes sources ... cela m'intéresse ! Merci

Jeanclaude
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Message  Invité Jeu 23 Sep - 19:50

je me tairais pour ne pas froisser la bien-pensance, ces élus qui cultivent l'art des oeillères bien ancrées.... ces élus qui victimisent tant cette tranche de la population(entre autres) afin de se la mettre dans la poche en cas de possibilité de vote des étrangers à d'éventuelles élections locales....ces élus qui préfèrent se reposer sur des associations mal formées pour prendre en charge ces familles à s'assimiler , les subventionner à outrance plutôt que de mettre en oeuvre une vrai politique d'insertion en y mettant les moyens (qu'ils ont vu qu'ils arrivent à subventionner les associations).

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Message  Jeanclaude Jeu 23 Sep - 19:58

franline a écrit:je me tairais pour ne pas froisser la bien-pensance, ces élus qui cultivent l'art des oeillères bien ancrées.... ces élus qui victimisent tant cette tranche de la population(entre autres) afin de se la mettre dans la poche en cas de possibilité de vote des étrangers à d'éventuelles élections locales....ces élus qui préfèrent se reposer sur des associations mal formées pour prendre en charge ces familles à s'assimiler , les subventionner à outrance plutôt que de mettre en oeuvre une vrai politique d'insertion en y mettant les moyens (qu'ils ont vu qu'ils arrivent à subventionner les associations) je ne comprends pas ce que tu veux dire avec cette phrase !!!!!.

Tu peux être plus précise car si c'est de moi que tu veux parler autant le dire franchement ! Sâche que les élus n'ont pas "tous" des oeillères. Sâche également que tous les "élus" ne sont pas pour le vote des étrangers ! Sâche que les associations font un boulot que normalement l'Etat devrait exécuter. Les "restos" donnent à manger à des gens en situation difficile ... ne serait-ce pas à l'Etat de remplir ce rôle ? Il en est de même pour toutes les ONG ... !

Jeanclaude
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Message  Invité Jeu 23 Sep - 20:16

non, je parle des élus de Seine St-Denis .Les bien-pensants verts-rouges donneurs de leçons !
je ne peux pas juger des actions de tes collègues du conseil municipal vu que je ne connais même pas le nom de la ville où tu bosses , ni quel maire occupe son poste d'élu .
Mais , non , encore une fois l'Etat n'a pas à fournir les restau du coeur (mon opinion personnel), pourtant elle donne chaque année des millions d'€ .Même l'UE s'y met .

Les subventions publiques constituent 32% (45,8 millions d’euros) des sources de financement des Restos du Cœur.

En 2008-2009, l’Union européenne et l’Etat français ont ainsi donné à l’association l’équivalent de 20 millions d’euros de marchandises afin de les

Suite...

http://www.observatoiredessubventions.com/tag/restos-du-coeur/

en ce qui concerne le travail des associations , j'y ai bossé JC et je peux t'assurer que 90% des gens voulant bien faire en s'occupant des plus démunis (delinquance , mères battues , monoparentalité , suivi éducatif voir scolaire ,...) ne sont pas formées pour agir en espérant des resultats probants , positifs .Espérer l'amélioration avec des bonnes actions ne suiffisent pas très souvent !
Maintenant il est facile de fermer les yeux sur la réalité et croire bien faire en distribuant du fric sans exiger au moins les compétences pour obtenir des résultats concrets.

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