On a les enfants qu'on mérite...

Perles de parents: un recueil savoureux des mots d'excuse adressés aux profs

Perles de mauvaise foi et fautes d'orthographe se bousculent dans "Mots d'excuse" de Patrice Romain, enseignant puis directeur d'école, qui a recueilli pendant vingt ans les billets des parents, tour à tour drôles, émouvants ou agressifs.

Retards, absences, chicaneries entre élèves, difficultés scolaires, contestation de notes, invasion de poux, autant d'occasions pour les parents d'écrire aux professeurs de leurs chères têtes blondes ou brunes des "Mots d'excuse" (François Bourin éditeur) qui laissent souvent pantois.

Voici, dans le texte, quelques extraits de ces écrits naïfs, méprisants ou condescendants pour excuser de plus ou moins grands maux: "Dans le but de ne pas creusé la sécurité social, je n'ai pas amené Cyril au médecin. Je le remplace donc en m'escusant pour cause de diarée".

C'est pas juste : "Ok mon fils était en retar hier, mais quand ces un prof vous lui demandé aussi un mot?".
"Je refuse de signé une note aussi mauvaise. Thomas ma dit qui devrait avoir la moyenne. Merci de corrigée la note pour que je la signe"...
"Et encore une punition ! Et encore une fois, Stéphane me dit qu'il est innocent ! C'est de l'acharnement pédagogique ça !"

Haro sur les fonctionnaires : "Dans le privé, il y a lontant que les parents vous aurez viré !".

Drapeau blanc : "Laissez tombé pour Mike. Moi-même j'y arrive pas (...) Et encore bravo d'arrivée à pas vous énervez. Respet".

Menaces : "J'ai bien vu que vous punisser souvent les gens de couleurs. Attention car je connais SOS raciste et le MRAP".

Au-delà du sourire, ces petits mots, écrits sur le cahier de correspondance, une page de cahier de texte arrachée, une feuille quadrillée, une carte de visite ou un papier à en-tête, sont également le reflet d'une société au quotidien, de sa culture et des éternels quiproquos entre familles et enseignants.

Ces mots au style très personnel résument surtout, souligne l'auteur, l'amour des parents pour leur enfant et leur angoisse face au risque d'échec scolaire.

("Mots d'excuse. Les parents écrivent aux enseignants" - Patrice Romain - François Bourin éditeur - 128 p. - 14 euros)

Une violence inédite au collège. Un couple de parents d'élève est en garde à vue vendredi pour avoir frappé le principal d'un collège de Montauban et avoir menacé de filmer la scène avec un téléphone portable. Le père et la mère avaient pris rendez-vous jeudi avec le principal du collège Ingres, pour contester des mesures sanctionnant l'indiscipline de leur fille de sixième. Quand le chef d'établissement, Guy Mériel, a constaté que la discussion ne menait nulle part et a voulu y mettre fin, le père a exigé les rapports des enseignants sur sa fille. Devant le refus de du principal le père s'est mis à l'insulter et à le frapper. Ancien pratiquant d'arts martiaux, Guy Mériel a réussi à esquiver la plupart des coups. L'adjoint et la secrétaire du principal, qui ont assisté à l'agression, ont alerté les policiers qui ont emmené le couple menotté. Le chef d'établissement a porté plainte et l'Académie a fait part de son intention de faire de même pour lui manifester son soutien.

livaste a écrit:Le principal d'un collège agressé par des parents d'élèves



05/11/2010 - 19h20

Une violence inédite au collège. Un couple de parents d'élève est en garde à vue vendredi pour avoir frappé le principal d'un collège de Montauban et avoir menacé de filmer la scène avec un téléphone portable. Le père et la mère avaient pris rendez-vous jeudi avec le principal du collège Ingres, pour contester des mesures sanctionnant l'indiscipline de leur fille de sixième. Quand le chef d'établissement, Guy Mériel, a constaté que la discussion ne menait nulle part et a voulu y mettre fin, le père a exigé les rapports des enseignants sur sa fille. Devant le refus de du principal le père s'est mis à l'insulter et à le frapper. Ancien pratiquant d'arts martiaux, Guy Mériel a réussi à esquiver la plupart des coups. L'adjoint et la secrétaire du principal, qui ont assisté à l'agression, ont alerté les policiers qui ont emmené le couple menotté. Le chef d'établissement a porté plainte et l'Académie a fait part de son intention de faire de même pour lui manifester son soutien.

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