Enfants maltraités

Un enfant de 3 ans a été mortellement blessé à Pamiers, dans l'Ariège, et son beau-père qui s'en occupait ce jour-là, soupçonné de l'avoir violenté, a été mis en examen et incarcéré, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Alistair, qui allait fêter ses 3 ans en août, avait été confié par sa mère à son compagnon, pour l'après-midi.

Dimanche vers 15 heures, l'homme a signalé aux pompiers qu'il avait trouvé l'enfant inanimé au pied de son lit.

Les secours ont essayé de réanimer l'enfant mais il est mort à l'hôpital à 17h45.

Les médecins constateront alors des blessures au menton, au ventre et aux parties génitales, ce que confirmera l'autopsie qui révèle des hématomes à l'intérieur du corps, incompatibles avec une chute d'un lit de 89 cm de haut.

Le beau-père, âgé de 26 ans, a été placé en garde à vue vendredi, puis entendu par un juge à Toulouse, qui l'a mis en examen pour «violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, par personne ayant autorité, sur un mineur de moins de 15 ans».

L'homme, qui a été placé en détention provisoire à Foix, continue de nier et sa compagne, 26 ans également, le soutient.

Un bébé âgé de 21 mois est mort ébouillanté dans une baignoire jeudi soir au domicile de ses parents à Bezons dans le Val-d'Oise. L'autopsie pratiquée sur le corps du garçonnet a montré qu'il présentait des brûlures importantes, sans pour autant conclure à une mort accidentelle ou à un homicide, a indiqué une source judiciaire.

La mère âgée de 25 ans a expliqué aux enquêteurs avoir couché son bébé dans son lit à barreaux pour une sieste puis s'être absentée de son domicile pendant environ deux heures trente pour faire des courses, laissant seul son enfant qu'elle croyait endormi.

Selon sa version des faits, il aurait escaladé les barreaux de son lit, se serait rendu dans la salle de bains, aurait ouvert le robinet d'eau chaude et actionné le mécanisme de retenue de l'eau avant de s'immerger dans la baignoire.
A son retour, la mère aurait découvert son petit garçon inconscient. A son arrivée dans la soirée au service des urgences de l'hôpital Victor-Dupouy d'Argenteuil, les médecins n'ont pu que constater la mort de l'enfant. Le parquet de Pontoise a confié l'enquête à la sûreté départementale du Val-d'Oise.

Une enquête a été ouverte pour homicide après que deux enfants, âgés de trois ans et deux ans, eurent été retrouvés morts dans leur baignoire mardi à Nice. Les deux enfants, un garçon et une fille, âgés respectivement de trois ans et deux ans, auraient été retrouvés par le père à son retour chez lui, mardi en début d'après-midi.


Ils auraient été noyés ou étouffés. Leur mère a été placée en garde à vue mardi après et père est entendu ce soir par la police.

Les faits les plus anciens remontent à l'année 2006, selon la version livrée aux enquêteurs par l'un des enfants. Un employé de 39 ans a été mis en examen pour "viols par ascendant" sur son fils de 10 ans et "tentatives de viols" sur son autre fils de 7 ans, a indiqué vendredi le pôle de l'instruction de Besançon. Le père aurait agi lorsque son épouse s'absentait. De même source, on indiquait qu'il frappait l'aîné à l'aide d'un bâton pour qu'il se plie à ses demandes, expliquant que "tous les pères font comme ça" et que s'il parlait il se vengerait sur ses petits frères et sa mère.

L'enfant aurait subi une trentaine de viols en 3 ans avant de se décider récemment à révéler la situation à sa mère qui a aussitôt porté plainte. Placé en garde à vue mercredi et écroué vendredi, l'homme a d'abord nié en bloc, mais les expertises médicales de la victime ont précipité ses aveux. Les enquêteurs ont par ailleurs découvert au domicile familial les vidéos pornographiques qu'il faisait visionner à ses deux enfants.

C'est une histoire effroyable que révèle "Le Parisien - Aujourd'hui en France" dans son édition de lundi (28 novembre). Bastien, un petit garçon de 3 ans, est décédé vendredi à Germiny-l'Evêque, en Seine-et-Marne. Son père, âgé de 33 ans, l'avait placé tout nu dans la machine en marche pour le "punir" d’une bêtise commise à l’école, indique le quotidien. La famille, les voisins, et peut-être même les services sociaux, savaient que cet homme était violent à l'encontre de ses proches. Ce père de famille a été mis en examen pour "meurtre sur mineur de moins de 15 ans" dimanche soir à Meaux et écroué, selon une source judiciaire. La mère, elle, a été mise en examen pour "non-empêchement de commission d'un crime" et "non-assistance à personne en danger" et a aussi été écrouée, selon une source judiciaire.

Sina Mir | 28/11/2011 - 13h05

Réputé violent, le père du petit Bastien voulait le punir pour une bêtise : il l'a placé dans la machine à laver
De source proche du dossier, on indiquait que l'enfant est décédé "notamment d'un choc à la tête".

Le père "conteste les faits", arguant que l'enfant est "tombé dans l'escalier". Des déclarations recueillies "le mettent cependant en cause" et les constatations médico-légales sont "compatibles avec le fait que l'enfant ait été mis dans la machine à laver" du domicile familial de Germiny-l'Evêque en Seine-et-Marne, vendredi soir, a-t-on précisé de source proche du dossier.

D'après la grande sœur du petit garçon Maud, 5 ans, ce n'était pas la première fois que son frère subissait ce calvaire. Elle raconte aussi que parfois, son père l'enfermait pendant deux heures dans un placard. Toujours pour le punir...

A Germigny-l’Evêque, un village d'un peu plus de mille habitants près de Meaux, ce père de famille était connu pour sa violence à l'encontre de son fils, Bastien, mais aussi contre sa femme, Charlène. La mère de cette dernière explique que Bastien, ce petit blond aux joues bien remplies, n'était pas un enfant désiré. Elle raconte que le jour de sa naissance, Christophe, le père, buvait avec des amis et ne voulait pas entendre parler du nouveau né. Par la suite, il en aurait fait son souffre-douleur.

Les voisins aussi étaient les témoins quotidiens de ses accès de folie. L'un d'entre eux raconte dans "Le Parisien" avoir vu Bastien alors qu'il était encore un nouveau-né enveloppé dans une couverture, sur le rebord de la fenêtre. Toujours selon le journal, des éducateurs avaient été alerté et s'étaient même rendus au domicile de la famille, sans donner suite.

La famille était suivie par les services sociaux, a fait savoir le conseil général de Seine-et-Marne, sans en préciser les raisons. Les services sociaux ont-ils fait leur travail ? On ne peut que poser la question...