Robert Hossein : «Je veux sauver la planète»
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Robert Hossein : «Je veux sauver la planète»
Robert Hossein : «Je veux sauver la planète»
Publié le dimanche 19 septembre 2010 à 14H55 - 2
« Avant je croyais en Dieu parce que je croyais en l’Homme, aujourd’hui c’est l’inverse : je crois en l’Homme parce que je crois en Dieu », assure celui qui veut créer son prochain spectacle, en août 2011, à Lourdes sur le parvis de la grotte miraculeuse.
ABJ
J'ai trouvé cet interview dans notre régional je suis certaine que cela va vous interesser ..
Moi j'adore Hossein ,!
Publié le dimanche 19 septembre 2010 à 14H55 - 2
« Avant je croyais en Dieu parce que je croyais en l’Homme, aujourd’hui c’est l’inverse : je crois en l’Homme parce que je crois en Dieu », assure celui qui veut créer son prochain spectacle, en août 2011, à Lourdes sur le parvis de la grotte miraculeuse.
ABJ
Son grand ami et complice Frédéric Dard le comparait à « un loup venu du fond des steppes qui continue à courir les rues de Paris, les théâtres de Paris, de courir à travers la vie pour ne s’arrêter que lorsqu’il sera foudroyé ». À 82 ans, Robert Hossein continue de courir, infatigablement. Il était cette semaine sur la Croisette, à l’invitation de Cannes-Cinema, pour présenter deux de ses films les plus marquants en tant que réalisateur (Le Vampire de Düsseldorf et Une corde, un colt), rencontrer une classe de BTS et revoir sa partenaire d’Angélique Marquise des Anges, Michèle Mercier, avec laquelle il forme un couple de cinéma entré dans la légende. On s’attendait à évoquer une fois de plus avec lui les souvenirs de Jeoffrey de Peyrac et à parler de sa série des grands « procès » théâtraux (L’Affaire Dominici, L’Affaire Seznec), mais c’est sur un autre terrain que nous a évidemment entraîné ce diable d’homme : celui d’Une femme nommée Marie, sa nouvelle folie en 3 D, qu’il doit créer le 13 août 2011 à Lourdes, sur le parvis de la grotte miraculeuse, parmi les milliers de fidèles et de malades qui s’y rendent en pèlerinage...
Votre carrière d’acteur et de metteur en scène de théâtre est si longue et si remplie qu’on oublierait presque que vous avez réalisé une quinzaine de films...
Ils n’ont pas autant marqué que les spectacles. Je n’avais d’ailleurs pas la prétention de me mesurer à Truffaut ou Godard. C’étaient surtout des films de copains, comme Une corde, un colt, un western que j’ai réalisé pour me donner le beau rôle du cow-boy après avoir fait l’assassin du Vampire de Düsseldorf et pour prouver qu’on pouvait faire aussi bien dans le genre que les Italiens qui copiaient les Américains...
Est-il vrai que Sergio Leone vous avait proposé le rôle de Clint Eastwood dans Pour une poignée de dollars ?
Oui, c’est mon agent de l’époque, Dieu ait son âme, qui m’a conseillé de refuser parce que Leone était un inconnu et que le scénario n’était pas sérieux. Il croyait que c’était une comédie ! Par la suite, je suis devenu très ami avec Sergio Leone et, comme il tournait à Almeria en même temps que nous pour Une corde, un colt, je lui ai même demandé de réaliser une scène du film. Vous la reconnaîtrez aisément, c’est la meilleure !
De laquelle de vos carrières d’acteur, de metteur en scène, de réalisateur ou de directeur de théâtre êtes-vous le plus fier ?
J’ai dû être fier de quelque chose il y a longtemps, mais aujourd’hui plus du tout. J’essaie de faire les choses sérieusement, mais je me prends de moins en moins au sérieux. Je pense surtout que j’ai eu de la chance de rencontrer des gens merveilleux. Si je suis fier d’une chose, c’est d’avoir découvert Jean-Louis Trintignant et Isabelle Adjani.
Vous croyez au hasard ?[/i]
Je vais vous raconter une histoire : pour Un homme nommé Jésus, j’avais tout le casting, sauf le premier rôle. J’avais dit à mon directeur de casting : « Jésus, on ne le cherche pas. Il viendra tout seul ». Un jour, un type se pointe, il s’appelait Jean-Marie Lamour. Lamour pour Jésus, ça a dû paraître un peu trop gros à mon directeur qui l’a éjecté. Je vois le type s’en aller, de dos, il flottait dans l’air. Je le rattrape : c’était lui ! Il a fait le Christ et il était génial.
Cela nous amène à parler de votre Foi. Après celui sur Jean Paul II, on dit que vous allez faire un spectacle sur Marie et Jésus ?
Il y a 18 mois, nous étions à Gavarny pour un Festival et ma femme Candice a voulu visiter la basilique de Lourdes. Il y avait un monde fou, des jeunes, des vieux, des malades, des bien portants, des Européens, des Hindous, des Asiatiques, des Arabes... Quand je me suis retrouvé sur le parvis, je me suis mis à pleurer et j’ai dit à ma femme : « C’est là que je veux faire mon prochain spectacle, au milieu de tous ces gens ». C’était un dimanche après midi mais j’ai réussi à trouver un responsable de la communication de l’évêché et je lui ai dit que je voulais faire un spectacle dans lequel la Vierge Marie raconterait la vie de Jésus à Bernadette Soubirous. J’ai réussi à obtenir l’autorisation de faire ça en plein mois d’août, de tout filmer en 3D pour en faire un film qu’on projettera dans les cinémas. Et je pourrai même utiliser l’eau miraculeuse ! Ce qui pourra s’avérer utile, car tout cela coûte un peu d’argent et il va falloir le trouver maintenant. J’attends un miracle, mais vu le sujet et l’endroit, je me dis qu’il ne peut pas ne pas se passer quelque chose.
En même temps trouver un budget c’est quelque chose que vous savez faire. Avant vous, on n’imaginait pas pouvoir faire du théâtre au Palais des congrès, ni au Stade de France...
J’ai fait la manche toute ma vie et je continue. ça ne me dérange pas de tout claquer à chaque fois. Mon père me disait toujours qu’arriver au ciel avec du pognon c’était le plus sûr moyen de s’attirer des ennuis là-haut, et je n’en veux pas. Pour Celui qui a dit non, mon spectacle sur de Gaulle, j’étais allé voir François Pinault, à Saint-Tropez. Je n’avais que le titre de la pièce, mais j’avais déjà réservé le Palais des congrès et ça m’avait coûté un max. Il me fallait cet argent et lui n’arrêtait pas de me répéter : « Je suis dans les affaires, pas dans le spectacle ». J’ai dû être convainquant parce que, le lendemain, il m’a rappelé pour me dire : « Je fais la plus grosse connerie de ma vie, mais je vous suis ». Je n’en croyais tellement pas les oreilles que je l’ai rappelé pour être sûr d’avoir bien entendu.
Pourquoi ce projet de Lourdes vous tient-il tellement a cœur ?
Parce qu’il va au-delà d’un simple spectacle. Vous allez peut-être me trouver prétentieux mais à travers lui, je veux sauver la planète. Je la crois en grand danger, et pas seulement d’un point de vue écologique : d’un point de vue moral aussi. Les hommes sont en train de perdre l’espoir et, à mon humble échelle, je voudrais essayer de leur en redonner. Sur l’affiche on écrira : « Croyant ou non croyant, vous ne serez plus jamais les mêmes en sortant ». Avant je croyais en Dieu parce que je croyais en l’Homme, aujourd’hui c’est l’inverse : je crois en l’Homme parce que je crois en Dieu. On ne peut pas vivre dans un monde qui souffre et ne rien faire. Sinon, on a vécu un coup pour rien.
Et après ?
Après, je pourrai aller retrouver mes potes Frédéric Dard et Vadim au paradis, pour casser une bonne croûte et jouer aux cartes.
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