Al Qaïda annonce avoir tué l'otage français, l'Elysée ne confirme pas
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Al Qaïda annonce avoir tué l'otage français, l'Elysée ne confirme pas
Al Qaïda annonce avoir tué l'otage français, l'Elysée ne confirme pas
Par LD (Avec agence), le 25 juillet 2010 à 21h09, mis à jour le 25 juillet 2010 à 23:06
Selon la chaîne Al Jazeera, Al Qaïda au Maghreb islamique a annoncé avoir exécuté l'otage français en réponse à l'opération militaire menée contre ses membres avec l'appui de l'armée française. L'information était dimanche soir en cours de vérification.
Par LD (Avec agence), le 25 juillet 2010 à 21h09, mis à jour le 25 juillet 2010 à 23:06
Selon la chaîne Al Jazeera, Al Qaïda au Maghreb islamique a annoncé avoir exécuté l'otage français en réponse à l'opération militaire menée contre ses membres avec l'appui de l'armée française. L'information était dimanche soir en cours de vérification.
Par LD (Avec agence) le 25 juillet 2010 à 21:09L'information restait dimanche soir à 23 heures en cours de vérification, mais il semble que l'on se dirige vers un dénouement tragique. Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a annoncé avoir tué l'otage français Michel Germaneau en réponse à l'opération militaire mauritanienne menée contre ses membres avec l'appui de l'armée française, a rapporté dimanche la chaîne de télévision Al-Jazeera.
Un responsable d'AQMI, en l'occurrence son chef, Abou Moussab Abdel Wadoud, aurait ainsi déclaré dans un enregistrement sonore que l'ingénieur français, enlevé fin avril dans le nord du Niger, avait été tué samedi pour venger la mort de six combattants islamistes, qui ont péri au cours du raid mené cette semaine contre ses positions. Voici, en substance, le contenu du communiqué :"Nous annonçons avoir exécuté l'otage français dénommé Michel Germaneau samedi 24 juillet pour venger nos six frères tués dans la lâche opération de la France", aux côtés des forces mauritaniennes contre une unité d'Al-Qaïda.
"Inquiétude à son comble"
Un responsable du ministère français des Affaires étrangères a toutefois précisé dimanche que l'information était en cours de vérification. De son côté, l'Elysée a également réagi immédiatement par communiqué, précisant qu'il n'y avait aucune confirmation de l'exécution du ressortissant français. L'Elysée ajoute qu'il "cherche
à vérifier" cette information donnée par la chaîne Al-Jazeera. Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a décidé de réunir lundi un "conseil restreint de défense et de sécurité" ajoute l'Elysée. "Compte-tenu des informations diffusées sur Al-Jazira, le président de la République réunira demain à 9 heures un conseil restreint de défense et de sécurité", précise la présidence. Ce conseil réunira autour du chef de l'Etat, le Premier ministre François Fillon, Brice Hortefeux (Intérieur), Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Hervé Morin (Défense) ainsi que les directeurs des administrations concernées, a-t-on ajouté.
Plus tôt dans la journée, au Mali, des sources au sein de services de sécurité et de renseignement avaient assuré que l'inquiétude était à son comble sur le sort du Français, impliqué dans l'action humanitaire. Samedi, un responsable français avait annoncé que des militaires français avaient participé le 22 juillet à un raid dans le désert malien contre un groupe de l'Aqmi, en pensant avoir localisé l'otage. Cette opération s'était soldée par un échec, l'otage n'étant pas présent dans le camp de l'Aqmi attaqué par les commandos français et des unités mauritaniennes. "Depuis l'enlèvement de notre compatriote, les ravisseurs, en dépit des efforts des autorités françaises, ont refusé tout dialogue et n'ont formulé aucune revendication précise", a affirmé dimanche le ministère français des Affaires étrangères.
Les ravisseurs de Michel Germaneau avaient diffusé le 14 mai une photo où il paraissait très fatigué et un appel à l'aide de l'otage au président français Nicolas Sarkozy. Le 12 juillet, M. Sarkozy avait a fait part de sa "brûlante inquiétude". La veille, Aqmi avait publié un message à l'attention de Paris dans lequel il menaçait de tuer le Français sous 15 jours si Paris ne répondait pas à ses emandes. Cet ultimatum devait prendre fin ce lundi : l'AQMI sommait la France d'accepter un échange de prisonniers.
Re: Al Qaïda annonce avoir tué l'otage français, l'Elysée ne confirme pas
Michel Germaneau : un solitaire qui voulait aider
le 25 juillet 2010 à 22h41, mis à jour le 25 juillet 2010 à 22:48
Michel Germaneau, 78 ans, enlevé au Niger et dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé l'exécution dimanche, était un ingénieur à la retraite, sans conjoint ni enfant, engagé dans l'action humanitaire.
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le 25 juillet 2010 à 22h41, mis à jour le 25 juillet 2010 à 22:48
Michel Germaneau, 78 ans, enlevé au Niger et dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé l'exécution dimanche, était un ingénieur à la retraite, sans conjoint ni enfant, engagé dans l'action humanitaire.
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le 25 juillet 2010 à 22:41e Français Michel Germaneau, 78 ans, enlevé au Niger et dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé l'exécution dimanche, était un ingénieur à la retraite, sans conjoint ni enfant, engagé dans l'action humanitaire. La France n'avait pas eu confirmation de sa mort dimanche soir et cherchait à vérifier l'information donnée par le chef d'Aqmi dans une déclaration sur la chaîne télévisée arabe Al-Jazira.
Vivant à Marcoussis, dans la région parisienne, Michel Germaneau était parti au Niger pour le compte d'une association, Enmilal (entraide, en touareg), créée fin 2006, spécialisée dans le soutien à la scolarisation et à la santé. "C'est un membre très actif de l'association, qui prend des médicaments pour le coeur. Il était allé voir le fonctionnement d'une école que nous avons ouverte en 2009 dans le village In-Abangharet au Niger, qui accueille des enfants pensionnaires. La construction d'un dispensaire est en projet et il venait de quitter le village lorsqu'il a été enlevé", avait raconté Yvonne Montico, présidente de l'association, avant les informations sur sa mort. "Michel, c'était notre conseiller technique, il avait notamment fait en sorte de poser un panneau solaire sur le toit de l'établissement scolaire", a confié Yvonne Montico au quotidien le Parisien. "Il voulait aider tout le temps".
Sans lien avec sa famille
L'enlèvement s'est déroulé le 19 avril dans le nord du Niger. Michel Germaneau aurait été détenu dans le nord du Mali. Aqmi menaçait de l'exécuter si elle n'obtenait pas d'ici au 26 juillet la libération de plusieurs de ses membres détenus dans des pays de la région. Sur la photo diffusée à la mi-mai par Aqmi, Michel Germaneau apparaissait fatigué. Il disait souffrir de la chaleur et parlait de ses problèmes cardiaques, soulignant ne plus avoir de médicaments. Barbu, il portait une tunique ocre et un turban sur la tête.
Au cours de sa vie professionnelle, Michel Germaneau a travaillé pour différentes entreprises en tant qu'ingénieur électronicien avant de prendre sa retraite, selon Pierre Duprat, un ami de longue date de l'otage. "A ce titre, il a beaucoup voyagé, à Mururoa en Polynésie française, au Brésil ou au Gabon", a-t-il précisé: "Il a notamment participé à la construction du train transgabonais". Le Français avait de la famille en France mais avait rompu tout lien avec elle, indique cet ami. Originaire de Bordeaux, Michel Germaneau était aussi un passionné de ski et de montagne, selon l'une de ses voisines à Marcoussis, Danielle Gourmelin. Il vivait depuis plusieurs décennies dans une maison située dans une petite rue de cette ville, sans beaucoup de contacts avec ses voisins.
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