Un policier tué lors d'un braquage

Un brigadier de police a été tué aujourd'hui en fin d'après-midi dans un échange de coups de feu avec des malfaiteurs à Dammarie-les-Lys (Seine et Marne), a-t-on appris de sources proche de l'enquête.

Selon une autre source proche de l'enquête, une groupe d'au moins trois ou quatre personnes a volé une ou plusieurs voitures dans un garage spécialisé dans les voitures d'occasion.

Selon une source policière, une patrouille de police se trouvait non loin de là et a tenté de contrôler les malfaiteurs, sans savoir qu'ils venaient de voler un ou plusieurs véhicules. Dès qu'ils ont tenté d'intervenir, les policiers ont été pris pour cible par un ou plusieurs tireurs qui ont ouvert le feu. L'un d'eux, un brigadier de police de 53 ans du commissariat local, a été mortellement blessé au thorax et est décédé une heure après.

Selon la même source policière, un des malfaiteurs a été interpellé, alors que les autres parvenaient à s'enfuir. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, devait se rendre sur place dans la soirée, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

saco a écrit:Que fait le gouvernement surtout... ? Réponse: rien et il y en a marre d'ailleurs. A si plutôt que d'embaucher des policiers et bien il fait un plan banlieue. Lamentable.

une patrouille de police se trouvait non loin de là et a tenté de contrôler les malfaiteurs, sans savoir qu'ils venaient de voler un ou plusieurs véhicules. Dès qu'ils ont tenté d'intervenir, les policiers ont été pris pour cible par un ou plusieurs tireurs qui ont ouvert le feu.

La bourde est à peine croyable. Cinq hommes identifiés sur des images vidéo comme des membres présumés de l'ETA impliqués dans le meurtre d'un policier français à Dammarie-les-Lys , mardi soir, sont en fait des pompiers catalans en vacances en France. Ce sont les médias espagnols qui ont donné l'alerte, s'appuyant sur des informations en provenance du gouvernement catalan et des pompiers. Selon le gouvernement régional de la Catalogne, cité par la radio nationale espagnole, les cinq hommes sont des pompiers séjournant en France pour y pratiquer l'alpinisme. L'agence espagnole Europa Press assure de son côté que les pompiers de Catalogne ont reçu des appels des cinq hommes concernés, eux-mêmes alertés par leurs familles qui les avaient reconnus sur les images diffusées par les médias.

Un communiqué de la police espagnole vendredi avait pourtant décrit les cinq hommes comme des "terroristes de l'ETA" et appelé la population à "coopérer pour les identifier et les trouver". La France et l'Espagne avaient conjointement publié ces images le même jour. Filmées la veille du meurtre, elles montrent cinq jeunes hommes à l'entrée du supermarché, l'un deux poussant un chariot. L'agence Vasco Press, citant des sources anti-terroristes, avait affirmé que l'un d'eux était Mikel Karrera Sarobe, alias "Ata", considéré par la police comme le chef des opérations militaires du groupe. Selon Vasco Press, un autre membre d'ETA aurait été identifié en compagnie de "Ata": Arkaitz Aguirregabiria del Barrio, responsable de la formation des nouveaux membres de l'organisation. Interrogé à l'issue du conseil des ministres, le chef du gouvernement socialiste espagnol José Luis Rodriguez Zapatero - qui assistera mardi prochain aux obsèques du policier tué - s'était contenté de dire que les étarras présumés recherchés dans ce dossier "ne sont pas de second plan"...

L'enquête revient donc au point de départ, à savoir l'arrestation, mardi soir, de l'un des membres du commando basque, un homme de 27 ans qui s'est identifié lui-même comme un membre de l'ETA. La France constitue la principale base-arrière d'ETA, où l'organisation entrepose notamment son matériel. Elle s'y rend responsable de vols de véhicules, d'armes ou d'explosifs, utilisés pour des opérations en Espagne, mais elle n'avait jamais visé directement les intérêts français. Trente-quatre de ses membres présumés ont été interpellés depuis le début 2010, dont sept en France, selon le ministère espagnol de l'Intérieur. Plusieurs de ses chefs présumés ont été arrêtés ces derniers mois ou ces dernières années en France. Ainsi, Ibon Gogeascoechea Arronategui, présenté comme le "chef militaire" de l'organisation, a été arrêté à la fin février dans le nord-ouest de la France.