Ports bloqués, liaisons maritimes annulées hier et aujourd'hui
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Ports bloqués, liaisons maritimes annulées hier et aujourd'hui
Grève des marins
Ports bloqués, liaisons maritimes annulées hier et aujourd'hui
Paru aujourd'hui, mercredi 24 février 2010 0 commentaire(s)
et c'est reparti !
Mais pour une fois , leurs revendications ne sont pas infondées , le problème c'est qu'ils ont tant abusé du droit de grève , soit pour s'associer à n'importe quel mouvement de grève , soit pour demander toujours plus alors qu'ils avaient des conditions de travail idylliques , que plus personne ne prend soin de penser que , pour une fois , ils ont raison!
Et oui , pour reprendre le slogan des syndicats dans les années 70 " trop , c'est trop " !
Ports bloqués, liaisons maritimes annulées hier et aujourd'hui
Paru aujourd'hui, mercredi 24 février 2010 0 commentaire(s)
Hélène RomaniSept traversées Corse-Continent ont été annulées hier. Il en sera de même aujourd'hui dans les différents ports de l'île. A Bastia, les deux navires de la SNCM, le Danielle Casanova et le Pascal Paoli sont restés à quai.
Tandis que la paralysie gagne les différents ports de l'île, le gouvernement a confié hier, à Charles Revet, sénateur de la Seine-Maritime (Haute-Normandie), la mission d'examiner l'organisation de la desserte maritime de la Corse et plus particulièrement les conditions dans lesquelles la concurrence s'exerce entre les différentes compagnies en présence, françaises et italiennes.
Sans répondre tout à fait à la demande des personnels de la SNCM et de la CMN qui ont entamé lundi, à l'appel de la CGT et du Syndicat autonome des matelots, un mouvement de grève illimité pour protester contre le « démantèlement du service public », alors même qu'un nouvel opérateur italien, la Moby Line, devrait s'immiscer d'ici quelques mois dans la desserte Corse-Continent, au départ de Toulon.
« Des distorsions dans les aides publiques »
Les deux syndicats, relayés par le député des Bouches-du-Rhône, Roland Blum, réclamaient en effet la création d'une commission d'enquête parlementaire susceptible notamment de mettre au jour des « distorsions » dans les aides publiques apportées aux compagnies.
L'initiative du ministre de la mer, Jean-Louis Borloo et du secrétaire d'Etat au transport, Dominique Bussereau, sera-t-elle de nature à désamorcer ce nouveau conflit social qui pourrait connaître des prolongements préjudiciables à l'économie de l'île et rebondir sur le prochain scrutin régional ? Rien n'est moins sûr, la détermination des grévistes s'est d'ores et déjà traduite hier, par le blocage de toutes les infrastructures : un navire de la Corsica Ferries, le Mega 5 arrivé à l'aube a néanmoins pu repartir pour Nice à 8 heures. Et une liaison vers Toulon était programmée en soirée.
Un autre bateau de cette compagnie, le Mega Smeralda, en provenance de Toulon, lassé de patienter à proximité des côtes ajacciennes durant une partie de la matinée hier, a finalement fait route sur Calvi, seul port encore déserté par les grévistes, où il a pu débarquer ses passagers.
Aujourd'hui, trois navires de la Corsica ferries sont attendus, deux à Bastia et un à Ajaccio. Au total, sept traversées ont été annulées durant la journée, quatre qui devaient être assurées par la SNCM (Paglia Orba, Pascal-Paoli, Monte d'Oro et Jean-Nicoli) et trois par la Méridionale.
« Elargir la mission »
Du coup, la décision des transporteurs insulaires, arrêtée lundi soir, lors d'une réunion à Casamozza, de bloquer le fret afin de provoquer un début de pénurie et entraîner un sursaut salutaire des pouvoirs publics et des usagers, n'avait plus de raison d'être. D'autant que les quatre traversées prévues aujourd'hui par les deux compagnies ont aussi été supprimées.
Les professionnels des transports qui ont participé dans la matinée à une réunion avec le préfet de Haute Corse, Jean-Luc Nevache, en présence du président du Medef de Haute-Corse, du président de la chambre de commerce et d'industrie de Bastia, n'ont pas caché leur déception à l'issue de cette entrevue qui, selon leurs propres termes, « n'a rien apporté ».
Même discours, mais de la part des... grévistes cette fois, qui étaient reçus par le préfet de région, à Ajaccio. Ils ont notamment demandé l'extension de la mission ordonnée par le gouvernement : pour le secrétaire de la CGT- SNCM, Frédéric Alpozzo, selon lequel la concurrence « est complètement faussée », la mission attribuée au parlementaire pour une durée de 3 à 6 mois est la bienvenue, « mais celui-ci devra être accompagné par un représentant de chaque groupe politique », soulignait-il. Le conflit se poursuit et l'inquiétude grandit. Le conflit qui affecte également les liaisons aériennes n'est pas fait pour rassurer.
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et c'est reparti !
Mais pour une fois , leurs revendications ne sont pas infondées , le problème c'est qu'ils ont tant abusé du droit de grève , soit pour s'associer à n'importe quel mouvement de grève , soit pour demander toujours plus alors qu'ils avaient des conditions de travail idylliques , que plus personne ne prend soin de penser que , pour une fois , ils ont raison!
Et oui , pour reprendre le slogan des syndicats dans les années 70 " trop , c'est trop " !
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