Un procureur très frileux

pwalagratter Jeu 28 Jan - 13:37

Evidement c'est plus facile de stigmatiser des sans papiers, de les placer en centre de rétention, d'en faire les responsables de tous les maux de la société, que de s'attaquer aux vrais responsables de ces situations lamentables.
Mais où est Darcos qui parlait de faire fermer les entreprises récidivistes employants des clandestins ? On attend avec impatience sa réaction

Des patrons de sans-papiers oubliés par la justice ?

NOUVELOBS.COM | 27.01.2010 | 16:16

Le Canard Enchaîné
révèle qu'aucune poursuite n'a été engagée contre une entreprise de
nettoyage qui emploie 500 clandestins, et dont la maison mère a pour
clients l'Elysée et Matignon.

Le palais de l'Elysée (Reuters)

En dépit d'une intervention policière musclée le 12 janvier au siège de l'entreprise de nettoyage Seni, intervention ayant permis de débusquer 500 salariés clandestins, le procureur de Créteil Jean-Jacques Bosc n'a engagé aucune poursuite, révèle le Canard Enchaîné mercredi 27 janvier.
Juste après l'opération, trois dirigeants ont pourtant été placés en
garde à vue. Mais Jean-Jacques Bosc a ordonné leur libération,
affirmant vouloir prendre plus de temps pour "approfondir" l'étude des
pièces saisies et des témoignages recueillis.

La préfecture est elle aussi frileuse

Selon le journal satirique, le procureur a refusé d'intervenir pour
deux raisons. Tout comme la préfecture du Val-de-Marne, qui
rechignerait elle aussi à se pencher sur le dossier, Jean-Jacques Bosc
craindrait un conflit de grande ampleur, qui menacerait une entreprise
de 2.000 salariés. Autre motif, moins avouable, avancé par Le Canard : la Seni est une filiale du groupe de nettoyage Samsic. La maison mère et plusieurs de ses filiales auraient notamment pour clients l'Elysée, l'hôtel Matignon, le Sénat et le siège du ministère de la Défense.
Et, plus cocasse encore, le groupe interviendrait dans les locaux de la
police de l'air et des frontières de Roissy, qui traque les
sans-papiers. Interrogé par le Canard Enchaîné, le procureur botte en touche et dit vouloir renvoyer le dossier en correctionnelle avant la fin de l'année.

(Nouvelobs.com)

Invité Jeu 28 Jan - 15:14

j'en sais rien , mais on ne l'entend plus .....ça fait un bon moment déjà !!!! Un procureur très frileux Suspect

pwalagratter Ven 29 Jan - 9:45

Le Canard précise également que les policiers en charge (Utile - Unité de traitement des infractions à la législation sur les étrangers) de cette lourde enquête sont vraiment furieux. Ils avaient cru aux déclarations du gouvernement appelant à réprimer sans faiblesse les employeurs en infractions. D'autant que les patrons de la SENI sont des récidivistes qui en 2008 déjà employaient 168 agents qui réclamaient leur régularisation et cet automne 200 autres s'étaient mis en grève pour la même raison.
A quoi servent des déclarations si elles ne sont pas suivies d'effet, à quoi sert de créer des unités spéciales si c'est pour ensuite désavouer leur travail ?
Pourquoi mettre l'accent sur les rafles et brandir des chiffres d'expulsions si on ne s'attaque pas véritablement à la source ?

livaste Ven 29 Jan - 13:59

Pwala , il faudrait avoir les pièces des dossiers , que les patrons soient relachés , ne veut pas dire qu'ils ne seront pas mis en accusation , et qu'un procès n'aura pas lieu .
Les parons on sait où les retrouver , ce qui n'est pas le cas des immigrès illégaux , ceux du WE par exemple remis en liberté et évanouis sans aucun doute dans la population !

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