300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
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300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
14 réactions | Réagir I.M. | 10.12.2009, 14h31 | Mise à jour : 15h32
La Grèce est au bord de la faillite. Avec 300 milliards d'euros de dette, le pays a été sanctionné cette semaine par les agences de notation. Ce qui a fait plonger l'euro et ébranlé les bourses européennes. Cette situation entraîne d'ailleurs une inquiétude grandissante en Europe.
Leparisien.fr
La crise met en péril tous les pays , et si la Grèce est au bord de la faillite , il est essentiel que la France aussi réduise ses déficits , dès que l'on sortira de cette crise .
14 réactions | Réagir I.M. | 10.12.2009, 14h31 | Mise à jour : 15h32
La Grèce est au bord de la faillite. Avec 300 milliards d'euros de dette, le pays a été sanctionné cette semaine par les agences de notation. Ce qui a fait plonger l'euro et ébranlé les bourses européennes. Cette situation entraîne d'ailleurs une inquiétude grandissante en Europe.
A tel point que, jeudi, la situation a été jugée «très grave» par la ministre des Affaires européennes suédoise, Cecilia Malmström, dont le pays préside actuellement l'UE, peu avant l'ouverture d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement à Bruxelles.
«C'est une situation difficile, qui demande du temps, du courage politique et des réformes», a-t-elle ajouté, soulignant que «nous sommes une famille et nous essayons de nous soutenir les uns les autres».
Une réunion de tous les partis politiques
De son côté, le Premier ministre grec Georges Papandréou a demandé jeudi une réunion de tous les chefs de partis du pays afin de lutter contre la corruption et la fraude fiscale et d'envoyer «un puissant message à l'étranger», montrant la volonté de la Grèce de «nettoyer» son économie.
La réunion des chefs des partis de droite, du parti communiste, de la gauche radicale et de l'extrême-droite se tiendra la semaine prochaine sous l'égide du chef de l'Etat, Carolos Papoulias, a indiqué Georges Papandréou en sortant du palais présidentiel.
«Il s'agit de se rassembler dans le combat contre la corruption et en faveur de la transparence, du juste fonctionnement de l'Etat, doté d'un système fiscal juste, que chaque citoyen grec respectera et qui frappera l'évasion et la fraude fiscales», a déclaré le premier ministre grec.
Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a appelé le gouvernement grec à prendre des mesures «courageuses» pour réduire son déficit budgétaire et sa dette.
Des mesures radicales en 2010
Le ministre grec des Finances, Georges Papaconstantinou, a déjà promis de nouvelles mesures l'an prochain. Selon lui, elles seront «radicales» et comprendront un élargissement de la base fiscale, des peines plus lourdes pour les fraudeurs, le changement de l'imposition des entreprises, avec l'inclusion des dividendes, ainsi que le retour de l'impôt sur les grandes fortunes.
Il a rappelé les objectifs du budget 2010: baisse de 10% des dépenses publiques de fonctionnement, gel des embauches sauf dans les secteurs sensibles. Il a aussi annoncé la baisse des commandes d'armement pour les trois prochaines années.
Une agitation sociale à prévoir
«Il est indispensable que la Grèce réduise avant tout fortement ses dépenses, en réduisant en premier lieu le coût des effectifs dans la fonction publique. Il faut aussi augmenter les impôts», a indiqué par ailleurs le directeur d'une banque française en Grèce, Arnaud Tellier.
Ce dernier s'attend à ce que ces mesures entraînent «une agitation sociale dans les mois qui viennent, mais il n'y a pas d'autre solution. Les revenus et la consommation vont baisser et la croissance risque de stagner. Mais (...) c'est aujourd'hui qu'il faut prendre des décisions courageuses».
Leparisien.fr
La crise met en péril tous les pays , et si la Grèce est au bord de la faillite , il est essentiel que la France aussi réduise ses déficits , dès que l'on sortira de cette crise .
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Les Grecs sous pression européenne pour assainir leur dette
LEMONDE.FR | 11.12.09 | 12h33 •
Le risque d'une défaillance de la Grèce agite les marchés financiers, mais les Européens ne sont pas pressés de voler à son secours. Vendredi 11 décembre à Bruxelles, chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept devaient surtout appeler le nouveau gouvernement de Georges Papandréou à prendre ses responsabilités pour assainir la situation de son pays.
Philippe Ricard
LEMONDE.FR | 11.12.09 | 12h33 •
Le risque d'une défaillance de la Grèce agite les marchés financiers, mais les Européens ne sont pas pressés de voler à son secours. Vendredi 11 décembre à Bruxelles, chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept devaient surtout appeler le nouveau gouvernement de Georges Papandréou à prendre ses responsabilités pour assainir la situation de son pays.
Dans une déclaration préparée à l'initiative de Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe, les Etats membres devaient demander à Athènes de prendre des mesures de correction "supplémentaires" pour assainir des comptes publics en péril. Ils l'encouragent à commencer à agir "sans délai, en 2010", et appellent "de façon urgente" à "un vaste plan de réformes". Ils demandent à la Commission européenne de formuler des recommandations en ce sens aux autorités grecques.
A ce stade, les Vingt-Sept ne promettent pas un plan de sauvetage. Pour eux, la situation est "très sensible", selon l'Elysée, mais pas désespérée. "Ce à quoi nous assistons en Grèce est problématique, mais il s'agit fondamentalement d'un problème interne qui doit être résolu par des décisions nationales", a souligné jeudi le premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, dont le pays préside l'Union européenne (UE) ce semestre.
M. Papandréou a ensuite été invité à préciser sa politique à ses homologues. Il a promis "d'importants changements" pour réduire l'endettement de son pays. "Le gouvernement est absolument conscient de ses responsabilités pour réorganiser l'économie grecque, moderniser son secteur public et combattre des problèmes chroniques comme la corruption et le clientélisme", a-t-il ajouté.
Officiellement, aucun mécanisme d'assistance financière n'existe au sein de la zone euro en cas de défaillance d'un de ses membres. Les traités excluent, en principe, le sauvetage d'un pays de la monnaie unique, contrairement à ce qui a été fait, avec l'aide du Fonds monétaire international (FMI), au plus fort de la crise financière en faveur de trois autres membres de l'UE, non encore intégrés dans la zone euro: la Lettonie, la Hongrie et la Roumanie.
DES RÉFORMES STRUCTURELLES
La Banque centrale européenne ne peut pas non plus accorder de prêts aux Etats. Mais, il est difficile d'imaginer que les membres du club euro laissent tomber l'un des leurs sans agir, en l'abandonnant aux seules mains du FMI. Au printemps dernier, Peer Steinbrück, ministre allemand des finances à l'époque, avait indiqué que si des Etats rencontraient des difficultés, "nous nous montrerions en capacité d'agir pour stabiliser ces pays". La petite phrase avait alors permis d'atténuer la fébrilité des marchés au sujet des finances espagnoles, portugaises, ou irlandaises.
A moins d'une dégradation brutale de la situation, les pays de la zone euro sont d'autant moins pressés d'agir que les précédents gouvernements grecs n'ont, à leurs yeux, jamais tenu leurs engagements en terme d'assainissement. Les Vingt-Sept ont même été stupéfaits d'apprendre que la nouvelle équipe avait, à peine arrivée au pouvoir, doublé l'estimation de déficit pour cette année pour la porter à plus de 12,7 %.
"Il n'y a pas beaucoup d'appétence pour voler au secours des Grecs, l'idée est plutôt de mettre la pression sur le nouveau gouvernement Papandréou afin qu'il prenne des mesures vraiment efficaces", décrypte un haut fonctionnaire. Or, les premières décisions prises par le cabinet Papandréou ont jusqu'ici laissé sur leur faim ses partenaires européens. "Il s'agit de mesures ponctuelles alors que nous attendons des réformes structurelles", indique une source européenne.
Philippe Ricard
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Je ne vois pas pourquoi on s'inquiéterait ; Mme Lagarde, vous connaissez celle qui s'est toujours trompée dans ses prévisions, assure que la Grèce ne fera pas faillite, je serai Grec cela ne me rassurerait guère.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
La dette constitue un enjeu majeur de la decennie qui vient...Outre son impact et ses conséquences sur les marges de manoeuvres gouvernementales, elle a des conséquences sur les travailleurs et la vie quotidienne des peuples.
Cet exemple doit servir d'avertissement, pour la France, dont le Gouvernement et les élites multiplient les dépenses, creusent les deficits et la dette sans qu'un retour sur investissement n'ait à ce jour, pu être démontré.
Par ailleurs, je persiste à penser qu'il est urgent de repenser notre système d'échanges pour promouvoir un echange équitable qui serait profitable tant aux pays en voie de developpement qu'aux travailleurs. Enfin, de nouvelles recettes doivent être trouvés, non sur les travailleurs et le travail, déjà trop lourdement taxé, mais sur les dumpings et l'esclavagisme moderne qui doit être repousée.
Evidemment, la protection sociale doit être reservé à ceux qui la financent ainsi qu'à ceux qui ont, pour le pays, un attachement particulier pour en faire des citoyens !
Cet exemple doit servir d'avertissement, pour la France, dont le Gouvernement et les élites multiplient les dépenses, creusent les deficits et la dette sans qu'un retour sur investissement n'ait à ce jour, pu être démontré.
Par ailleurs, je persiste à penser qu'il est urgent de repenser notre système d'échanges pour promouvoir un echange équitable qui serait profitable tant aux pays en voie de developpement qu'aux travailleurs. Enfin, de nouvelles recettes doivent être trouvés, non sur les travailleurs et le travail, déjà trop lourdement taxé, mais sur les dumpings et l'esclavagisme moderne qui doit être repousée.
Evidemment, la protection sociale doit être reservé à ceux qui la financent ainsi qu'à ceux qui ont, pour le pays, un attachement particulier pour en faire des citoyens !
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Grèce : régime de rigueur pour assainir les finances publiques
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.12.09 | 21h51 •
Le déficit public de la Grèce sera inférieur à 3 % du PIB en 2013, a promis le premier ministre grec Georges Papandréou, lundi 14 décembre, en annonçant devant les partenaires sociaux des mesures destinées à assainir les finances du pays. "Nous devrons tous perdre de notre confort", a-t-il prévenu, ajoutant que des mesures douloureuses seraient entreprises pour que la Grèce, qui est dans un état critique, évite le naufrage. "Nous devons changer ou sombrer."
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.12.09 | 21h51 •
Le déficit public de la Grèce sera inférieur à 3 % du PIB en 2013, a promis le premier ministre grec Georges Papandréou, lundi 14 décembre, en annonçant devant les partenaires sociaux des mesures destinées à assainir les finances du pays. "Nous devrons tous perdre de notre confort", a-t-il prévenu, ajoutant que des mesures douloureuses seraient entreprises pour que la Grèce, qui est dans un état critique, évite le naufrage. "Nous devons changer ou sombrer."
Déjà confrontée à d'importantes difficultés budgétaires, écrasée par le poids de sa dette qui pourrait atteindre 125 % de son PIB l'an prochain, la Grèce a subi la semaine dernière un abaissement de la notation de sa dette souveraine par l'agence Fitch. Cette décision a eu pour effet de renchérir son accès aux marchés du crédit. Avec un déficit budgétaire équivalent à 12,7 % du PIB, la Grèce est par ailleurs le cancre de l'Union européenne.
PLAN DRASTIQUE
Papandréou, dont le gouvernement socialiste est au pouvoir depuis octobre, a imputé les déboires de son pays au gouvernement conservateur qu'il a remplacé et a annoncé qu'il faudrait prendre "en trois mois" des décisions qui n'ont pas été prises depuis plusieurs dizaines d'années.
Le premier ministre a annoncé une série de coupes dans les dépenses publiques, dont des réductions de 10 % des dépenses de fonctionnement de l'Etat, du budget des primes dans la fonction publique, et des dépenses de santé. Il a annoncé la suppression des bonus des dirigeants du secteur bancaire public, un gel des salaires de base supérieurs à 2 000 euros dans la fonction publique, un coup de frein aux embauches dans ce secteur en 2010, ainsi qu'une fiscalisation des primes des fonctionnaires.
NOUVEAU CONTRAT SOCIAL
Le nombre de membres des conseils d'administration des entreprises publiques, et leurs salaires, seront réduits de 50 % et les revenus du capital seront taxés. Les bonus des cadres des banques du secteur privé seront quant à eux fiscalisés à 90 % et l'impôt sur la succession et la grande fortune foncière rétabli. Les dépenses militaires seront à la baisse les trois prochaines années. Par ailleurs, le gouvernement lancera un programme de privatisations et d'exploitation de la propriété foncière de l'Etat.
Ces mesures commenceront à entrer en vigueur dès la fin du mois de février, à l'issue d'un dialogue social, a ajouté M. Papandréou en appelant à un "pacte social national" pour assurer le succès de ce plan de sortie de crise et garantir la crédibilité du pays.
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Ce qui serait intéressant serait de comparer ces mesures au programme sur lequel les socialistes Grecs se sont faits élire...Ne connaissaient ils pas la situation budgetaire malgré leur présence dans les assemblées ? Dans ce cas étaient ils dignes de la confiance du peuple qui a sanctionné une équipe neolibérale, convertie à l'euromondialisme dont elle a pu mesurer les effets au travers de cette crise qui s'est importée en Grèce, comme dans le reste de l'Europe ouverte !
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Je suis au regret de constater, à la lumière du fiasco du "sommet de Copenhague", que les politiciens sont plus prompt à s'affoler pour leur finance que pour une catastrophe naturelle annoncée.300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Ceci dit j'aimerai bien qu'ils m'expliquent à quoi leur servira leurs billets de banques, s'il n'y a plus personne pour les utilisers
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Je crois aussi qu'il faut se montrer plus prudent quant aux affirmations alarmistes des nouveaux apôtres de l'écologisme, cette nouvelle religion sectaire ne peut subir aucune contradiction sous peine d'être insultée.
Oui, l'endettement des Etats constituent un risque car la réduction des marges de manoeuvres rendra tout nouvel investissement difficile, au moment même où la modernisation exige à des progrès techniques, scientifiques, medicaux, environnementaux...Par conséquent, je crois qu'il est raisonnable de s'interesser aussi aux finances qui ne sont pas inépuisables y compris lorsque les caisses sont vides !
Oui, l'endettement des Etats constituent un risque car la réduction des marges de manoeuvres rendra tout nouvel investissement difficile, au moment même où la modernisation exige à des progrès techniques, scientifiques, medicaux, environnementaux...Par conséquent, je crois qu'il est raisonnable de s'interesser aussi aux finances qui ne sont pas inépuisables y compris lorsque les caisses sont vides !
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Si pour toi vivre est un religion, j'accepte qu'elle soi mienne.patriote reformiste a écrit:Je crois aussi qu'il faut se montrer plus prudent quant aux affirmations alarmistes des nouveaux apôtres de l'écologisme, cette nouvelle religion sectaire ne peut subir aucune contradiction sous peine d'être insultée.
P'être que quand on aura des politiciens responsables les Etats s'arrêteront de jeter l'argent par les fenêtres à financer des projets inutiles et des réunions internationales qui accouchent d'un accord liliputien (et encore je suis généreux), et on en aura pour financer des truc intéressantsOui, l'endettement des Etats constituent un risque car la réduction des marges de manoeuvres rendra tout nouvel investissement difficile, au moment même où la modernisation exige à des progrès techniques, scientifiques, medicaux, environnementaux
Inutile de se voiler la face. C'est le sauvetage des banques qui à vidé les caisses des Etats. En conscéquence de quoi le citoyen sera toujours la vache à argent de l'Etat... Evidement c'(est plus facile de ponctionner le citoyen que les vrais responsablesPar conséquent, je crois qu'il est raisonnable de s'interesser aussi aux finances qui ne sont pas inépuisables y compris lorsque les caisses sont vides
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Cheshire cat a écrit:Inutile de se voiler la face. C'est le sauvetage des banques qui à vidé les caisses des Etats. En conscéquence de quoi le citoyen sera toujours la vache à argent de l'Etat... Evidement c'(est plus facile de ponctionner le citoyen que les vrais responsablesPar conséquent, je crois qu'il est raisonnable de s'interesser aussi aux finances qui ne sont pas inépuisables y compris lorsque les caisses sont vides
tu n'as décidément rien compris :
1 , nous sommes en déficit depuis mainetenat 30 ans ,e t la grosse partie de la dette , c'est le social .
2 l'Etat n'a pas donné aux banques mais prété à un taux de 8% , qui dit mieux ?
Par contre , quelle gabegie ce tatouin autour de copenhague , ce tatouin avec les écolos !
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
La grosse partie de la dette qui aurait pu être comblée par les bénéfices percus si les Etats navaient pas été forcés de vendre leur "bijoux de famille" dans le cadre de la libération des marchés ("merci" à l'europe). D'autre part, les "Grands travaux inutiles" sont de grands travaux totalement inutiles et couteux qui auraient pu êtres évité (cfr http://fr.wikipedia.org/wiki/Grands_travaux_inutiles) Autan d'économie qu'on aurait pu faire facilement.livaste a écrit:tu n'as décidément rien compris :
1 , nous sommes en déficit depuis mainetenat 30 ans ,et la grosse partie de la dette , c'est le social .
Acheté des parts, afin de devenir actionnaire majoritaire, qui ont ensuite étés revedues à des tiers. C'est le cas de "Fortis banque" qui a été rachetée par "BNP Paribas". Mais si les Etats n'avaient pas tranféré leur compétences nationales (en vertu de quoi, pourrait-on se demander) à l'UE, ils auraient pu s'y prendre autrement2 l'Etat n'a pas donné aux banques mais prété à un taux de 8% , qui dit mieux ?
On ne triche pas avec la nature et je trouve ca plutot justifié quand ca présente une menace directe sur la survie de l'habitat de certains peuples.Par contre , quelle gabegie ce tatouin autour de copenhague , ce tatouin avec les écolos !
D'autre part, 142 750 774 euros pour "rien", puisque le protocole de Kyoto reste "la référence", c'est cher payé. Non ?
Le calcul réalisé par l’association britannique se fonde sur le budget du gouvernement danois, et les coûts occasionnés par la participation des autres pays. Les chiffres sont les suivants :
- budget danois : 41 215 967 euros
- voyages : 7 016 212 euros
- hébergement : 21 973 124 euros
- repas : 3 631 921 euros
- frais matériels divers : 8 893 575 euros
- salaires des délégués : 60 019 976 euros.
Soit, au total : 142 750 774 euros exactement, aux frais des contribuables de tous pays…
(http://www.lecri.fr/2009/12/18/le-cout-du-sommet-de-copenhague-pour-les-contribuables/8628)
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
c'est une gabegie qui nous coûte cher pour rien que des théories invérifiables !
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Pour ce qui est des banques , souviens toi que même nationalisées et controlées par l'état , cela n'a pas empêché les bouillons , loin de là .
le fait qu'une banque soit nationalisée n'empêche pas de faire des investissements pourris ( souviens toi de l'affaire Tapie ) et de faire d emauvais choix .
le fait qu'une banque soit nationalisée n'empêche pas de faire des investissements pourris ( souviens toi de l'affaire Tapie ) et de faire d emauvais choix .
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Je pense pas que la fonte des glaces artiques soit "une théorie invérifiable". Il y a des gens qui vont voir leur maison engloutie dans un proche avenir et même si ca ne te concerne pas directement, pour eux c'est une catastrophe.livaste a écrit:c'est une gabegie qui nous coûte cher pour rien que des théories invérifiables !
D'autre part, en complément à ce que j'ai dit, il faut aussi savoir que le sauvetage des banques a aggravé l'endettement des Etats qui, eux aussi, paient des intérêts sur l'argent qu'il n'ont pas dans leur caisses.fait qu'une banque soit nationalisée n'empêche pas de faire des investissements pourris ( souviens toi de l'affaire Tapie ) et de faire d emauvais choix .
Désolé pour eux mais quand on arrive à ce niveau de pouvoir on n'a plus le droit de faire "des mauvais choix"...
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Pour ce qui est des banques , souviens toi que même nationalisées et controlées par l'état , cela n'a pas empêché les bouillons , loin de là .
C'est pour cette raison que nationaliser, c'est s'arrêter en chemin (ce fut la raison de l'échec et la dérive du systéme soviétique en dictature), ce qu'il faut c'est une socialisation des banques, des grands moyens de production et tout ce qui touche à la vie des Français comme les transports, l'eau, l'énergie, l'aménagement du territoire, l'environnement, l'habitat locatif...
C'est pour cette raison que nationaliser, c'est s'arrêter en chemin (ce fut la raison de l'échec et la dérive du systéme soviétique en dictature), ce qu'il faut c'est une socialisation des banques, des grands moyens de production et tout ce qui touche à la vie des Français comme les transports, l'eau, l'énergie, l'aménagement du territoire, l'environnement, l'habitat locatif...
Georges- Président du Conseil Général
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Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
dieu nous garde de ton paradis qui ressemble à l'enfer !
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
livaste a écrit:dieu nous garde de ton paradis qui ressemble à l'enfer !
Tu peux préciser ?
Georges- Président du Conseil Général
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Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Georges comment peux tu croire qu'après avoir nationalisé, un système trotskystes renoncerait aux avantages matériels et financiers de cette opération ? Par pure idéologie ?
Je crois que la socialisation des banques reviendrait à dilapider le patrimoine et le fonctionnemnet bancaire français étant entendu qu'aucun autre pays n'appliquant ce principe, il conduirait à l'isolement.
L'irréalisme d'une telle proposition ne pourrait s'appliquer, et encore que dans un cadre limité, c'est d'ailleurs ce paradoxe qui amena les soviétiques à aggresser leurs voisins pour leur imposer leur conception de la justice sociale.
Je crois que la socialisation des banques reviendrait à dilapider le patrimoine et le fonctionnemnet bancaire français étant entendu qu'aucun autre pays n'appliquant ce principe, il conduirait à l'isolement.
L'irréalisme d'une telle proposition ne pourrait s'appliquer, et encore que dans un cadre limité, c'est d'ailleurs ce paradoxe qui amena les soviétiques à aggresser leurs voisins pour leur imposer leur conception de la justice sociale.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Les soviétique n'on jamais appliqué la socialisation, mais uniquement la nationalisation, ils se sont contenté de remplacer les directions du privé par des fonctionnaire.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Mais ca empêchait au moins que le contrôle d'un pays tombe aux mains de grands consortiums privés, de multinationales ou d'organisme contrôlé par une "puissance étrangère". C'est cela la raison d'être du "service au publique" (d'où l'appellation "les services publiques"). Comme je l'ai expliqué à Bertolt_Brecht le mot "nation" est synonyme de "peuple" (au sens constitutionel de la France). Autan dire que "nationaliser" signifie que c'est le peuple qui en devient propriétaire.Georges a écrit:Pour ce qui est des banques , souviens toi que même nationalisées et controlées par l'état , cela n'a pas empêché les bouillons , loin de là .
Le plus désolant est que l'UE veut faire exactement le contraire et aller vers le libéralisme. A ce point qu'il est même projetté de faire disparaître la notion même de service au publique.ce qu'il faut c'est une socialisation des banques, des grands moyens de production et tout ce qui touche à la vie des Français comme les transports, l'eau, l'énergie, l'aménagement du territoire, l'environnement, l'habitat locatif...
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
L'enfer est pavé de bonnes intentions et le paradis est lui pavé de bonnes actions.Georges a écrit:livaste a écrit:dieu nous garde de ton paradis qui ressemble à l'enfer !
Tu peux préciser ?
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Comme je l'ai expliqué à Bertolt_Brecht le mot "nation" est synonyme de "peuple" (au sens constitutionel de la France)
faux. Sinon, le débat entre souveraineté nationale et souveraineté populaire n'aurait pas fait couler autant d'encre. On peut dire que l'on est arrivé à consensus aujourd'hui vu que la monarchie s'est éloignée et que les monarchistes eux mêmes ont évolué.
Pour ce qui est de la socialisation des banques... Il s'agit d'une aberration. Ce qu'il faut c'est plus de régulation, plus de cadre mais en aucun cas, il faut socialiser les banques. Cela tuerait l'activité privé par la disparition de l'innovation, de la prise de risque.
Invité- Invité
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
Y'a pas eu de référundum, y'a pas eu de débat et y'a pas de consensus.saco a écrit:faux. Sinon, le débat entre souveraineté nationale et souveraineté populaire n'aurait pas fait couler autant d'encre.On peut dire que l'on est arrivé à consensus aujourd'hui vu que la monarchie s'est éloignée et que les monarchistes eux mêmes ont évolué..
Et si ca a fait couler autan d'encre c'est parce la souverainté à été volée au peuple par les politiciens.
Relis la constitution francaise !
Titre I - De la Souveraineté
Art. 2. - La langue de la République est le français
L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L'hymne national est la Marseillaise.
La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité.
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Le plus abberant étant que le contribuable à dû financer le sauvetage d'entreprises privées. Perso, la faillite de ma banque, c'était tout bénéfice pour moi Comme quoi les banquiers sont pour la socialisation de leurs dettes mais pas pour la socialisation de leurs bénéfices.saco a écrit:Pour ce qui est de la socialisation des banques... Il s'agit d'une aberration.
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
La souveraineté est d'abord national car c'est le roi qui représente la nation. Elle devient avec la révolution populaire parce que c'est le peuple qui représente la nation. La nation devient alors un sentiment d'appartenance plutôt qu'un critère de référence. Les différentes constitutions, et notamment les débats autour de la III ème, avec l'intransigeance du Comte de Chambord, montre que le débat a eu lieu. Le référundum est une innovation de la cinquième, le débat est avant parlementaire.
L'idée de constitution n'apparait pas avec la cinquième. L'idée de souveraineté aussi. La notion de nation est d'ailleurs antérieur à la notion de souveraineté.
Pour ce qui est des banques, je ne crois briller par un soutient quelconque au libéralisme. Je pense en revanche que la socialisation des moyens de production (et donc de l'investissement) est une erreur car elle bloque l'initiative. Je pense que la crise aurait du ouvrir les yeux sur la nécessité d'une plus forte régulation. La rhétorique régulationniste a été utilisé par Sarkozy sans qu'aucune mesure réelle voit le jour (cf paradis fiscaux pour mémoire).
bien à toi,
saco
L'idée de constitution n'apparait pas avec la cinquième. L'idée de souveraineté aussi. La notion de nation est d'ailleurs antérieur à la notion de souveraineté.
Pour ce qui est des banques, je ne crois briller par un soutient quelconque au libéralisme. Je pense en revanche que la socialisation des moyens de production (et donc de l'investissement) est une erreur car elle bloque l'initiative. Je pense que la crise aurait du ouvrir les yeux sur la nécessité d'une plus forte régulation. La rhétorique régulationniste a été utilisé par Sarkozy sans qu'aucune mesure réelle voit le jour (cf paradis fiscaux pour mémoire).
bien à toi,
saco
Invité- Invité
Re: 300 milliards d'euros de dette : la Grèce affole l'Europe
"Je pense en revanche que la socialisation des moyens de production (et donc de l'investissement) est une erreur car elle bloque l'initiative. "
Je n suis pas d'accord, ce qui ne te surprendra pas. Socialisé les grands moyens de production ne bloquerait en rien les investissements. Je ne vois pas pourquoi les salariés grandement impliqués dans l'avenir et la gestion de leur entreprises seraient contre l'investissement.
Je n suis pas d'accord, ce qui ne te surprendra pas. Socialisé les grands moyens de production ne bloquerait en rien les investissements. Je ne vois pas pourquoi les salariés grandement impliqués dans l'avenir et la gestion de leur entreprises seraient contre l'investissement.
Georges- Président du Conseil Général
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