des salariés indélicats
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des salariés indélicats
Un salarié de la Poste accusé du vol d'1M€
AFP
07/11/2009 | Mise à jour : 10:19 |
je pense qu'il n'est plus en France !
AFP
07/11/2009 | Mise à jour : 10:19 |
Un employé de la Poste à Marseille, soupçonné d'avoir détourné près d'un million d'euros dans les coffres de son agence, est recherché par la police, a-t-on appris ce matin de source proche de l'enquête, confirmant des informations du quotidien Aujourd'hui en France.
Naïm El Jaziri, un caissier d'une quarantaine d'années, possédait, de par sa fonction, les clefs du coffre de son agence située dans le 7e arrondissement de la ville et avait ainsi accès à l'argent destiné à être déposé dans des distributeurs automatiques de billets, selon la même source.
L'alerte a été donnée en début de semaine par le service de sécurité interne de l'entreprise après la disparition d'une grosse somme. L'employé qui a été l'objet de mises à pied dans l'entreprise, sans liens avec l'affaire, a été rapidement soupçonné mais demeure introuvable malgré l'audition de ses proches. Le coup semble avoir été préparé de longue date, le fuyard ayant "nettoyé" son appartement qui a été perquisitionné, a-t-on ajouté de même source.
"On pense qu'il a fait ça durant le week-end dernier", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la direction de la Poste dans les Bouches-du-Rhône.
Le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire et les policiers de la Sûreté départementale sont en charge de l'enquête, menée jusqu'à présent dans la plus grande discrétion.
je pense qu'il n'est plus en France !
Re: des salariés indélicats
Lyon : le convoyeur pourrait avoir quitté la France
Cyrille Louis
06/11/2009 | Mise à jour : 21:38 |
on vous le dit , c'est une chance pour la France !
Cyrille Louis
06/11/2009 | Mise à jour : 21:38 |
Il aurait soigneusement préparé le vol des 11,6 millions d'euros. Ses collègues décrivent un homme nerveux et amer.
Solitaire, taciturne, inconnu de la justice et visiblement très organisé : ainsi se dévoile, brossé à gros traits après vingt-quatre heures d'enquête, le portrait-robot de Toni Musulin. Convoyeur jusque-là sans histoire, cet homme de 39 ans, originaire d'Europe de l'Est et employé depuis une dizaine d'années par la société de transport de fonds Loomis, est soupçonné d'avoir dérobé, jeudi matin en plein centre de Lyon, 49 «galettes» bourrées de billets de banque pour un montant total de 11,6 millions d'euros. «De nombreux indices nous laissent penser qu'il a mûrement préparé son coup», glisse un policier. De son côté, le procureur de la République, Xavier Richaud, grimace : «Il est malheureusement vraisemblable que sa fuite, prévue dans ses moindres détails, l'a d'ores et déjà conduit vers l'étranger.»
Lorsque deux de ses collègues ont donné l'alerte, jeudi vers 10 heures, les enquêteurs de la PJ lyonnaise ont pourtant commencé par privilégier la thèse d'un braquage dont Toni Musulin, ce matin-là au volant du camion Loomis, aurait pu être la victime. Après avoir retrouvé le fourgon, trois heures après, ils se sont aussi demandé si des tiers n'avaient pas pris sa famille en otage pour le contraindre à détourner sa précieuse cargaison. Enfin, à l'issue de premières vérifications, la police a dû se rendre à l'évidence.
«Rapidement, on a compris que notre homme vivait seul et qu'il avait planifié son départ», résume Xavier Richaud. En perquisitionnant son appartement de Villeurbanne, les policiers ont en effet constaté que ce célibataire l'avait méticuleusement nettoyé, allant jusqu'à retirer les draps de son lit, ramasser l'ensemble des papiers et vider le frigo. En outre, de premières investigations bancaires ont permis d'établir que Toni Musulin a retiré l'ensemble des fonds dont il disposait en toute fin de semaine dernière - allant jusqu'à créer un découvert sur l'un de ses comptes. Outre quelques économies, l'homme était gérant d'une société civile immobilière dotée d'un capital de 230 000 euros. Il était en outre propriétaire d'une Ferrari qu'il a déclaré volée en avril dernier. Certains de ses collègues, interrogés par la police judiciaire, ont décrit Musulin comme un homme qui affichait ces derniers temps une forme de nervosité mêlée d'amertume, déplorant volontiers l'insuffisance de sa rémunération. «Pour autant, il semble avoir conçu son projet dans le plus grand secret car personne ne le soupçonnait de pouvoir monter un coup pareil», relativise un policier. Peu après avoir chargé dans son fourgon les billets collectés auprès de la Banque de France, le suspect a exploité une halte lors de laquelle ses deux collègues sont descendus quelques instants pour redémarrer, le plus naturellement du monde, désormais seul maître à bord. Aussitôt, il aurait désactivé le GPS et le téléphone embarqué du camion afin d'échapper à toute surveillance. Puis, il aurait conduit le véhicule dans une ruelle peu fréquentée avant de le vider de son contenu, à l'abri des regards. « Malheureusement, il semble qu'aucun témoin n'ait été présent au moment où il a transvasé le butin - si bien qu'on ignore même dans quel type de véhicule il a pu le charger », explique le contrôleur général Claude Catto, directeur interrégional de la police judiciaire.
Accusant plusieurs heures de retard sur le fugitif, les enquêteurs ont procédé à la diffusion massive de sa photo et de son patronyme. «Malheureusement, il y a fort à parier qu'il avait préalablement préparé un véhicule, un axe de fuite et un point de chute pour échapper aux recherches», précise Xavier Richaud. Secrétaire zonal du syndicat de police Alliance, Jean-Paul Borelly estime pour sa part que «le coup a très certainement été réalisé sur ordre et avec d'importantes complicités, peut-être à l'initiative d'une entreprise mafieuse».
Quoi qu'il en soit, l'enquête s'annonce dès à présent d'autant plus difficile que les numéros des billets dérobés jeudi matin n'avaient pas préalablement été consignés par la Banque de France. «Un tel archivage représenterait une tâche énorme, glisse un magistrat , qui précise : généralement, pour les gros transferts de fonds, on se contente de relever les numéros de quelques billets glissés au sein d'une liasse piégée.» S'ils se gardent de chercher à écouler leur butin par de trop gros montants, les voleurs pourraient donc échapper quelque temps aux recherches de la police.
on vous le dit , c'est une chance pour la France !
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