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Salaires de misère sur Twitter

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Salaires de misère sur Twitter Empty Salaires de misère sur Twitter

Message  unknown Jeu 3 Sep - 14:04




Thomas, cadre trentenaire, recense et publie sur le site de microblogging les offres d'emplois pour cadres aux salaires scandaleusement bas. Son compte? JobDeCrevard.

Vous avez beaucoup d'expérience et vous cherchez un job mal payé? Suivez JobDeCrevard sur Twitter: depuis mardi après-midi, il recense les offres d'emploi les plus mal rémunérées et les plus exigeantes du marché.

"Envoyez vos annonces de jobs sous-payés grâce à la crise à jobdecrevard @ gmail.com. Tous les jours une sélection est publiée. Bienvenue dans un monde de Crevards", est-il expliqué sur le site de microblogging. Une idée qui attire déjà du monde: 254 personnes suivaient ce fil moins de 48 heures après l'apparition du blog.

Derrière ce compte Twitter décapant, un particulier: Thomas (le prénom a été changé), cadre logisticien trentenaire qui, explique-t-il à E24, est "effaré des exigences de certaines annonces et du salaire proposé en face". Lui-même tente de changer de travail. "Je suis en poste dans une entreprise qui prépare un plan social. Je ne serais pas forcément viré, mais dans ces cas-là, mieux vaut être pro-actif".

Buzz négatif

C'est donc en cherchant des offres d'emplois avec ses collègues que Thomas tombe sur ces annonces sous-payées sur le site de l'Association pour l'emploi des cadres (APEC). "Au début, ça nous a fait rire. Ensuite, j'ai trouvé que c'était scandaleux. J'ai donc voulu faire une bonne action en utilisant les réseaux sociaux pour faire de la mauvaise publicité aux entreprises qui cherchaient des cadres sous-payés".

Un exemple? "Chef low-cost de 15 pers bac+5 si possible compétences en commerce, management, gestion, logistique… 24.000 euros par an". Ou encore: "Directeur usine de 50 pers avec 8 ans d'expérience en Lean Manufacturing et 5S… bac+2, salaire inférieur à 35.000 euros".

Contactée par E24, l'APEC n'était pas immédiatement disponible pour apporter un commentaire.

Salaires de misère

Des salaires de misère comparés aux rémunérations proposées en temps normal aux ingénieurs à la sortie d'école. "Un jeune diplômé se voit d'habitude proposer 28.000 euros par an", explique Thomas. Ces entreprises cherchent des "cadres low cost", selon l'expression de Thomas: "en fait, ils recrutent des techniciens pour en faire des cadres à bas coût. Ces annonces ne devraient même pas être sur le site de l'APEC".

Ce phénomène n'est pas nouveau, d'après Thomas. Mais il pourrait bien se développer par ces temps de crise. Avec la hausse du chômage, les entreprises sont de plus en plus en situation de force pour imposer leurs conditions à leurs nouvelles recrues. Surtout auprès des jeunes, qui devraient vivre une rentrée très difficile sur le marché de l'emploi.

E24 -03/09/09


Héhé, belle initiative, je regarderais ça souvent.

Twisted Evil

http://twitter.com/JobDeCrevard
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Message  Invité Jeu 3 Sep - 14:11

De toute la sphère web 2.0, Twitter est la pire abjection. Le règne du vide, la rumeur érigée en info, l'émotion plutôt que la réflexion...

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Message  unknown Jeu 3 Sep - 14:19

Anna a écrit:De toute la sphère web 2.0, Twitter est la pire abjection. Le règne du vide, la rumeur érigée en info, l'émotion plutôt que la réflexion...

Ici pour ce cas là je le prends comme "voila des liens et faites vous un avis". Rien de plus.
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Message  Invité Jeu 3 Sep - 14:33

unknown a écrit: Rien de plus.
Voilà. C'est ça. "Rien de plus"? Ca devrait être la devise du site.

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Message  Invité Jeu 3 Sep - 14:35

Entre twitter et facebook, j'ai du mal à départager le concept le plus con...

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Message  Invité Jeu 3 Sep - 14:36

Oh bah je hais Facebook mais alors Twitter c'est encore pire. C'est encore plus inquiétant.

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Message  Invité Jeu 10 Sep - 17:44



Twitter, quelle véracité ?
LEMONDE.FR | 10.09.09 | 17h25 • Mis à jour le 10.09.09 | 18h25

Parce que c'est un outil très simple d'utilisation et que sa force de résonance est immense, Twitter est devenu un haut lieu de protestation à travers le monde. Début septembre, quand les Gabonais défilaient dans les rues de Libreville pour protester contre l'élection d'Ali Bongo à la tête de l'Etat, le site est utilisé pour décrire l'atmosphère des artères de la ville.



Bruno Ben Moubamba, candidat malheureux à la présidence gabonaise, n'a cessé de twitter pendant la campagne et durant les événements qui ont suivi. L'outil offre ainsi la possibilité de se brancher en prise directe avec l'actualité. Malheureusement, peu d'éléments permettent de vérifier les témoignages ou l'identité des témoins. Et en cherchant des informations sur le Gabon, on peut tout aussi bien tomber sur ce dialogue surréaliste :

Ouvrir un compte Twitter ne prend que quelques secondes et, comme pour bien des services sur le Web, il n'est pas nécessaire de montrer patte blanche. Du coup – mais c'est également le cas sur d'autres réseaux sociaux comme Facebook ou MySpace – les comptes usurpant l'identité de personnes connues (plus communément appelés fakes, "faux") sont suffisamment nombreux pour qu'on s'interroge sur la validité de l'information en circulation.

"Ce n'est pas franchement une nouveauté", explique Pascal Taillandier, coordinateur des projets multimédias de l'Agence France-Presse. "Il y a toujours eu des témoins et l'AFP ne peut pas être tout le temps présente partout : Twitter peut être un outil efficace… Mais il s'agit d'être prudent. Ces informations se diffusent rapidement, à très grande échelle, et comme pour n'importe quelle source il faut les vérifier, les recouper." Se méfier des apparences, l'AFP sait de quoi elle parle : l'agence voit son identité usurpée sur Twitter par un compte qui utilise son logo.

"LE PROBLÈME, C'EST QUE CHEZ TWITTER ILS SONT TRÈS PEU NOMBREUX"

Au printemps dernier, Tony La Russa, le manager de l'équipe de base-ball de Saint Louis (Missouri), a porté plainte contre Twitter, car un utilisateur avait ouvert un compte à son nom. Biz Stone, cocréateur du site, avait alors assuré prendre la question "très au sérieux", annonçant le début d'un processus de "certification des comptes". L'explosion d'audience du site aux Etats-Unis doit beaucoup à l'arrivée de "stars" comme Oprah Winfrey ou Shaquille O'Neal. La compagnie a donc tout intérêt à garantir l'identité de ses vedettes.

Progressivement, un petit écusson "verified account" (compte vérifié) fait son apparition. "Le problème, c'est que chez Twitter ils sont très peu nombreux, ça va prendre un temps fou de tout vérifier", nuance Pascal Taillandier.

Mais la vérification des identités soulève d'autres problèmes. Fin août, dans une tribune au Monde, Franck Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, écrivait, lyrique, que Twitter était menacé par "le faux témoignage (écrit, photo ou vidéo) qui viendrait d'une source déguisée, d'une source officielle et politique qui ne dirait pas son nom pour mieux instrumentaliser l'émotion de ses effets. Ce qui menace Twitter, c'est moins la censure que la contrefaçon, la copie, en somme, le faux". Mais derrière ces louables intentions se dissimulait un plaidoyer plutôt incongru pour la loi Hadopi et un contrôle accru du Net.

Aussitôt, de nombreux internautes ont réagi en mettant en avant l'autorégulation en vigueur sur la Toile. Il est vrai qu'il est difficile pour les "fakes" de tenir sur la durée, et la chasse aux usurpateurs est devenue un sport en vogue dans les rédactions. Fin août, alors qu'approchait l'université d'été du PS, une fausse @martine_aubry prenait la parole. Un simple coup de fil à la communication du PS suffit aux journalistes du Post.fr pour démonter la supercherie.

Plus problématique est l'authentification des témoins "anonymes". Pendant les événements en Iran, en juin, une consigne s'était répandue sur Internet demandant aux "twitterers" d'indiquer "Téhéran" comme lieu de résidence afin de compliquer la tâche des autorités dans la traque aux opposants. Résultat : des millions de tweets étaient censés venir d'Iran, sans que l'on sache s'ils n'avaient pas été plutôt écrits dans un salon du New Jersey par un spectateur de CNN. Pour Sysomos, une société canadienne spécialisée dans l'analyse du Web, il y avait moins de 10 000 utilisateurs de Twitter en Iran mi-mai, avant que cette consigne soit diffusée. Un nombre "trop petit pour supporter de si grandes manifestations", estimait alors Gaurav Mishra, cofondateur de 20:20 Webtech, une société spécialisée dans l'analyse des médias sociaux.

"QUELQUE CHOSE QUI COMMENCE À DEVENIR UN CLICHÉ"

Là encore, Twitter a décidé de réagir. Prochainement, il proposera par défaut la géolocalisation des tweets, permettant ainsi de s'assurer de l'origine géographique précise des messages. En attendant cette évolution, il semble difficile de parler de "révolution Twitter" quand on ne peut précisément quantifier l'utilisation de l'outil. Sur un billet, repris en français par Global Voices, Gaurav Mishra précisait : "L'organisation sur le terrain se fait probablement par les téléphones portables et les réseaux autonomes, les mêmes réseaux qui étaient précédemment mis en œuvre pour mobiliser les partisans de Moussavi à se montrer et voter pour lui. Appeler les manifestations en Iran une 'révolution Twitter', c'est non seulement une diversion, mais aussi un danger, parce que cela réduit un mouvement de base légitime et largement soutenu à quelque chose qui commence à devenir un cliché depuis la Moldavie."

Avec l'émergence de l'outil, l'idée de "révolution Twitter" est, en effet, devenue un marronnier journalistique. Et si le rôle de la plate-forme dans l'organisation concrète de la protestation a sans doute été surévalué, elle a bien pesé sur le traitement médiatique des crises. En répercutant les messages, même peu nombreux, des Iraniens, les utilisateurs de Twitter ont mis la pression sur les grands networks, allant jusqu'à obliger CNN à s'expliquer.

Sans le surévaluer, il s'agit donc de ne pas minimiser l'impact d'un outil comme Twitter. Le 15 juin, le département d'Etat américain avait demandé à Twitter de repousser une opération de maintenance pour laisser les Iraniens s'exprimer. Et les signaux envoyés sur Twitter, aussi faibles soient-ils, ont de grandes chances d'être répercutés. "Depuis six mois, on a tellement bassiné les journalistes dans les rédactions et en école pour leur dire d'aller sur Twitter que, forcément, ça a commencé à entrer", explique Benjamin Ferran, utilisateur de Twitter et journaliste au Figaro.fr.

"TWITTER N'EST PAS REPRÉSENTATIF DE MON LECTORAT"

Beaucoup de journalistes ont appris à utiliser Twitter comme un outil de veille de l'information, qui prend souvent de vitesse les agences de presse. S'ensuit un travail journalistique classique de vérification de l'information, avec néanmoins un paramètre à prendre en compte : l'écho provoqué par la répétition d'une information sur Twitter via des milliers de "retweets" peut biaiser le traitement que l'on en fait. Mais l'importance d'un événement ne saurait être jugée selon le bruit qu'il provoque sur un réseau, qui plus est confidentiel. "J'essaie toujours de garder à l'esprit que Twitter n'est pas représentatif de mon lectorat, explique Benjamin Ferran. Il ne s'agit pas simplement de répercuter des tweets. Il faut, encore et toujours, "trouver un angle original. Ajouter du contexte au-delà des 140 signes et de quelques liens. Rebondir. Or, une fois pris dans le flux d'informations en temps réel, on peut avoir tendance à oublier cela".

Le flux fait la force de Twitter, c'est aussi sa plus grande faiblesse. Selon un message, retweeté comme une traînée de poudre, près de 3 millions de personnes auraient défilé dans les rues de Téhéran en juin. En réalité, selon les estimations des médias présents sur place, au plus fort des manifestations, ils n'étaient que plusieurs centaines de milliers. De nombreuses informations erronées de ce type ont été largement diffusées. Un simple click suffit à les retransmettre. N'en déplaise à Franck Louvrier, le réel danger de Twitter vient peut-être moins des éventuelles contrefaçons d'une minorité d'utilisateurs que de la précipitation de ceux qui les retweetent.

Thibaud Vuitton (@thibo)

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