Sans la Russie et la Géorgie, on se ferait chier en août
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Sans la Russie et la Géorgie, on se ferait chier en août
http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/08/02/le-ton-monte-a-nouveau-entre-moscou-et-tbilissi_1225125_3214.htmlLe ton monte à nouveau entre Moscou et Tbilissi
LEMONDE.FR avec AFP | 02.08.09 | 21h19 • Mis à jour le 02.08.09 | 21h19
Un an presque jour pour jour après le conflit qui a opposé la Russie et la Géorgie pour le contrôle de l'Ossétie du Sud, le ton monte à nouveau entre les deux capitales. Tbilissi a ainsi accusé dimanche 2 août Moscou de déplacer la frontière entre la Géorgie et sa république séparatiste d'Ossétie du Sud et d'occuper encore plus le territoire géorgien.
"Les militaires russes ont pénétré le 2 août sur le territoire du village de Kvechi du district de Gori pour déplacer la soi-disant frontière" avec l'Ossétie du Sud, a déclaré le ministère géorgien des affaires étrangères dans un communiqué. Le ministère rappelle à cette occasion les déclarations vendredi du président sud-ossète Edouard Kokoïty qui a réclamé à la Géorgie la restitution d'autres "terres anciennes ossètes". Le régime pro-russe de l'Ossétie du Sud "rend public ce que les occupants russes ont l'intention de faire", souligne le ministère géorgien.
LA MENACE DE MOSCOU
La Russie a de son côté menacé samedi de recourir à la force contre la Géorgie, qu'elle accuse de "provocations" en Ossétie du Sud, relançant le spectre de la guerre entre les deux pays, il y a un an, pour le contrôle de ce petit territoire séparatiste. Le ministère russe de la défense, qui a accusé la Géorgie d'avoir tiré au mortier et à la grenade à plusieurs reprises au cours des quatre derniers jours contre Tskhinvali, la capitale de la région rebelle, a déclaré dans un communiqué qu'il "se réserve le droit d'avoir recours à toutes les forces et à tous les moyens dont il dispose".
Une accusation aussitôt démentie par la Géorgie, qui a estimé samedi que Moscou cherchait "un prétexte pour une action militaire contre la Géorgie". Le porte-parole de la mission de l'Union Européenne en Géorgie a pour sa part déclaré que les observateurs avaient vérifié les informations parues samedi qui ne s'étaient pas confirmées.
Il y a un an, la Géorgie avait déclenché une offensive dans la nuit du 7 au 8 août pour reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud. La Russie avait aussitôt riposté en engageant une opération militaire d'envergure en Géorgie. La guerre éclair de cinq jours s'est soldée par la reconnaissance par la Russie de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, un autre territoire séparatiste géorgien.
Et c'est reparti comme l'an dernier... La question que je me pose, à part le fait de savoir comment le président géorgien peut être aussi con (à ce stade c'est criminel), c'est de savoir pourquoi cet incident se produit, une fois de plus, au beau milieu de l'été. C'est la chaleur qui attaque les cerveaux des dirigeants ou les Russes préfèrent attaquer ou menacer quand les dirigeants occidentaux sont en vacances?
Invité- Invité
Re: Sans la Russie et la Géorgie, on se ferait chier en août
Je me pose les mêmes quetions que toi Aurélie !
Ils recommencent peut être leur petit jeu , rien que pour faire interrompre les vacances des chefs de gouvernements , ainsi que celles des minsitres aux affaires extérieures , celles de diplomates et celles de Kouchner en particulier ??
Ils recommencent peut être leur petit jeu , rien que pour faire interrompre les vacances des chefs de gouvernements , ainsi que celles des minsitres aux affaires extérieures , celles de diplomates et celles de Kouchner en particulier ??
Re: Sans la Russie et la Géorgie, on se ferait chier en août
Episode suivant:
En Ossétie de Sud, les manœuvres militaires russes suscitent l'inquiétude
LEMONDE.FR avec Reuters, AFP | 03.08.09 | 18h32
Le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, dément que son pays veuille récupérer l'Ossétie du Sud, et accuse la Russie de chercher à la déstabiliser.
REUTERS/STR
Le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, dément que son pays veuille récupérer l'Ossétie du Sud, et accuse la Russie de chercher à la déstabiliser.
L'état-major russe procédera, lundi 3 août, à des exercices militaires de sécurité "préventifs" en Ossétie du Sud, où la tension est de plus en plus importante avec la Géorgie. Selon Edouard Kokoïty, président pro-russe du petit territoire caucasien, les manœuvres de l'armée russe, qu'il n'a pas souhaité détailler, auront pour but de "garantir la sécurité et garder la situation sous contrôle".
Près d'un an après l'offensive géorgienne et la réponse musclée de la Russie en Ossétie du Sud, les deux camps multiplient les accusations et les mises en garde, laissant craindre une nouvelle escalade militaire dans la région. Les autorités géorgiennes affirment que Moscou a pénétré sur son territoire, près du village de Kvechi, avec l'intention de déplacer "la prétendue frontière" mise en place après le conflit de 2008. De leur côté, les Russes accusent la Géorgie de "provocations" sous la forme de tirs de mortier et de grenades sur la capitale sud-ossète, Tskhinvali.
Le ministère de la défense russe a affirmé au cours du week-end qu'il "se réserve le droit d'avoir recours à toutes les forces et à tous les moyens dont il dispose". Une déclaration que le président sud-ossète a faite sienne, lundi, soulignant que les manœuvres militaires russes entraient dans ce cadre. "Tout le monde a bien entendu la déclaration du ministère russe de la défense et la position très forte de la Russie à ce sujet", a-t-il martelé.
SAAKACHVILI ACCUSE MOSCOU DE VOULOIR LE DÉSTABILISER
La Géorgie a démenti toutes les accusations à son encontre, estimant que son voisin cherchait "un prétexte pour une action militaire". Le président géorgien Mikheïl Saakachvili a démenti que son pays cherchait à reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, deux territoires que Moscou a reconnus comme Etats indépendants. "La question est de savoir si quelqu'un dans le monde veut une guerre en Europe impliquant la Russie et la réponse évidente est non", a expliqué M. Saakachvili dans un entretien accordé à Reuters. Il juge par contre que le regain de tension est le signe que la Russie veut toujours le renverser. "Je suis toujours assis dans ce bureau malgré les promesses solennelles de [Vladimir] Poutine de me pendre par différentes parties du corps et d'écraser l'indépendance géorgienne", a-t-il lancé.
La passe d'armes verbale et ses suites militaires dans la région ont suscité l'inquiétude de la communauté internationale. Jusqu'à maintenant, la mission de l'Union européenne en Géorgie n'a confirmé aucune des accusations formulées par les deux camps. La France dit craindre "une action provocatrice de nature à enclencher un nouveau cycle de violence". Le nouveau secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, tient plus que tout à renforcer la coopération avec Moscou sur les "questions d'intérêt commun", notamment le dossier afghan dans lequel la Russie a un important rôle à jouer. Mais il ne s'est pas empêché de faire savoir son inquiétude et de demander à Moscou de respecter ses obligations internationales et "l'intégrité territoriale et la liberté politique de ses voisins".
Invité- Invité
Re: Sans la Russie et la Géorgie, on se ferait chier en août
Poutine devrait envahir la Géorgie et la Géorgie retourné dans le giron russe comme ce fut le cas depuis le XVII ème.
Invité- Invité
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