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Fofana... ou la rage anti-raciste.

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Message  Invité Lun 15 Juin - 10:14

Youssouf Fofana récuse encore un avocat

Vendredi, Youssouf Fofana a donc décidé de rester dans la souricière. Pendant ce temps, dans la salle, le commissaire principal Olivier R. est revenu à la barre pour expliquer le déroulement des négociations avec Youssouf Fofana, pendant la séquestration d'Ilan Halimi. Cent trente appels téléphoniques, en trois semaines. Plus de 400 000 coups de fil analysés. Des dizaines de connections internet. Et des méthodes d'échange avec les ravisseurs critiquées par le père de la victime, Didier Halimi lors de son témoignage devant la cour. Au fond, l'obsession de ne pas entrer dans le jeu de Youssouf Fofana n'a-t-elle pas favorisé l'escalade de la violence et conduit à la dramatique mort d'Ilan Halimi ? Fofana s'énervait de la résistance qu'exprimait son interlocuteur. Un message laissé à la mère d'Ilan Halimi, le 6 février 206 en témoigne : « Votre mari n'arrête pas de nous dire « faites ce que vous avez à faire ». Votre mari ne nous respecte pas. On va couper un doigt à Ilan et vous le recevrez par la poste demain. ». Et celui-là : « Votre mari veut jouer au malin, mais nous sommes plus malins que lui. »
Le policier l'a déjà dit à l'audience : si c'était à refaire, les choix seraient les mêmes. Le commissaire Olivier R. l'a confirmé vendredi: "C'est une règle, de ne jamais céder aux ravisseurs, de ne jamais payer les rançons... En France, en tout cas". Il a par ailleurs assuré que, pendant les négociations, il n'y avait pas eu de « montée en puissance de la violence ». Au contraire, selon lui celle-ci était là depuis le début. Maître Emmanuel Ludot, alors encore avocat de Youssouf Fofana, a demandé au policier ce qu'il en était d'un coup de fil qui ne figure pas au dossier, où le père d'Ilan, à bout, aurait crier : « Vas-y, tue le ! Tue le ! » Olivier R. a remis en cause l'existence de cet échange téléphonique, et s'est même montré très agressif à l'égard de l'avocat. Si bien que l'avocat général s'est levé pour demander au policier d'être courtois face à des questions légitimes, et dont les réponses intéressent toute la cour.


L'après-midi, c'est le lieutenant Hervé J. qui venait à la barre. Il s'est lancé dans un long exposé, un peu technique, des méthodes dont disposent la police en matière de téléphonie. Il s'est aussi permis une remarque d'ordre général et hors sujet, qui a laissé sans voix quelques avocats: "Tous les taxiphones de France, ainsi que toutes les sandwicheries grecques ne réalisent aucun bénéfice. Leur seule utilité, c'est le blanchiment de l'argent des cités". Puis il a expliqué à la cour les difficultés rencontrées par les enquêteurs dans leurs recherches liées à la téléphonie et à l'internet. Le simple fait pour Youssouf Fofana d'être parti à plusieurs reprises en Côte d'Ivoire n'a pas aidé les policiers, dont les contraintes s'aggravaient au delà des frontières françaises. « Aucun des appels émis par Youssouf Fofana mis à part ceux passés de cabines téléphoniques gérées par France-Télécom ne pouvait être remontés », ont écrit les policiers dans leur rapport d'enquête. Et lorsqu'il utilisait des publiphones, en France comme en Côte d'Ivoire, il était quasi impossible de localiser les appels. D'autant que ces commerces souscrivent la plupart du temps des abonnements spéciaux pour des montants attractifs, qui conduisent à l'utilisation de « numéros passerelles » dits aussi « numéros hérissons » : les appels transitent par d'autres pays avant d'aboutir à leur destinataire. Un vrai casse-tête pour les enquêteurs, qui étaient aussi confrontés à la mauvaise volonté des fournisseurs d'accès internet, a affirmé Hervé J.

Youssouf Fofana ne simplifiait pas non plus la tâche des enquêteurs. Il créait ses comptes de messagerie dédiés à la négociation exclusivement dans des cybercafés. Il changeait souvent de lieux d'envoi de ses messages, tout en n'y restant jamais plus d'un certain temps, pour éviter de se faire remarquer, ou repérer. Par exemple, pour la seule journée du 2 février 2006, Fofana est allé dans cinq cybercafés différents de quatre arrondissements parisiens distincts.


Enfin, le nombre de puces de téléphones saisies au cours de l'enquête expliquait aussi la difficile localisation des ravisseurs, selon Hervé J. Les policiers ont saisi plus de 25 puces, dites « chinoises » ou encore des « puces balourdes », qui permettent de ne pas être facilement repérés, puisque les noms des propriétaires en sont fantaisistes. Il faut donc une surveillance un peu longue de la ligne pour retrouver, à qui appartient réellement la ligne, et où se trouve cette personne.





Bref, ce ne sont finalement pas les grands moyens de la police en matière de téléphonie qui ont permis l'interpellation de Youssouf Fofana. C'est ce que maître Jean Balan, conseil d'Audrey L., a, à son tour, tenté de démontrer. Il a demandé à la présidente Nadia Ajjan s'il pouvait se servir du tableau à cet effet. S'en est suivi un dialogue de sourds entre l'avocat qui faisait ses schémas peu conpréhensibles et le policier qui s'agaçait trop vite. Ce dernier menaçant même: "Arrêtez maintenant, parce que je vais me fâcher". Et Me Balan de lui répondre: "Bah moi aussi, je vais me fâcher".





Avant cela, maître Yassine Bouzrou, avocat de Franco L., s'était levé pour demander au policier: "Est-ce que vous avez pu commettre des erreurs?" Le fonctionnaire a été formel: "Non". L'avocat a alors évoqué un procès verbal rectifiant erreur de traitement, signé par Hervé J., qui concerne un coup de fil prêté sans fondement à Franco L. le 5 janvier 2006, jour de la tentative d'enlèvement de Mickaël D. Yassine Bouzrou a continué: "Comment faites-vous pour répertorier un appel qui n'existe pas?" Réponse du policier: "On a inversé deux jours", l'un émis en décembre 2005 et l'autre reçu le jour des faits. "Impossible, a dit Yassine Bouzrou. L'une d'entre ces deux dates aurait disparu, et ce n'est pas le cas." Détail qui avait son importance, puisque l'appel téléphonique en question, malgré son inexistence, apparait comme avéré dans l'ordonnance de mise en accusation, et comme un élément confirmant la participation de Franco L. a l'agression de Mickaël D. Hervé J. s'est excusé pour cette erreur, il s'est même dit désolé. Me Yassine Bouzrou a insisté: "Est-ce possible que d'autres appels aient été répertoriés par erreur?" Le policier a dit que c'était possible, dans la mesure où l'erreur est humaine.



Après toutes ces explications un peu techniques, la présidente a souhaité lire un courrier qui lui avait été remis un peu plus tôt dans l'après-midi. Une missive de Youssouf Fofana rédigé à la souricière, où il demande à la présidente Nadia Ajjan de lui trouver un nouvel avocat. Et annonce ainsi qu'il récuse son conseil maître Emmanuel Ludot. Lequel était au courant puisqu'il avait réussi, vers 15 heures, à descendre à la souricière pour s'entretenir avec son client. « Il s'agit d'une séparation par consentement mutuel » précise l'avocat Emmanuel Ludot. « Youssouf Fofana est un garçon intelligent, qui utilise la récusation comme un outil de défense, pour mettre un grain de sable dans les audiences, ajoute-t-il. Il est dans une logique de rupture, sa logique, et il coupe au fur et à mesure toutes les branches autour de lui. Il se peut qu'il finisse ce procès dans la solitude ».


P.S : Ce procès se tient à huis-clos. Aussi ce blog est-il écrit à partir d'informations recueillies, entre autres sources, auprès de personnes qui assistent à l'audience, et dont, bien entendu, nous taisons les noms.

Ilan Halimi victime des lois anti-racistes qui protègent la racaille et les communautarisme et Fofana criminel par laxisme totale sur l'immigration et la gestion de la délinquance? Dans un pays normal, quand un citoyen tue un autre citoyen, il doit être jugé. Dans un pays normal, un non-citoyen qui tue un citoyen doit être aussi jugé mais avec circonstance aggravante car la base de l'appartenance est individuel. Pourquoi est-il pas possible dans ce pays de passer par les armes les meutriers (crimes crapuleux et autres)? pourquoi? Quel est le bénéfice de la fin de la peine de mort, du communautarisme et de l'immigration?

bien à vous,

saco

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Message  Invité Lun 15 Juin - 11:51

Le bénéfice de la fin de la peine de mort est clair: on ne risque plus de mettre à morts des innocents d'une part, et d'autre part on ne se comporte plus en barbares. En plus, il suffit de regarder le nombre de crimes aux USA et autres pays pratiquant la peine de mort pour s'apercevoir qu'elle n'a aucun effet dissuasif, elle assouvit juste un instinct primaire de vengeance.
Pour le reste, je ne vois pas pourquoi on devrait coller ce crime sur le dos de l'anti-racisme?
Dans un pays normal, un non-citoyen qui tue un citoyen doit être aussi jugé mais avec circonstance aggravante car la base de l'appartenance est individuel.
Tu pourrais expliciter cette phrase? Je ne suis pas sûre d'avoir compris...

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Message  Invité Lun 15 Juin - 11:57

ilan halimi était citoyen, pas fofana.

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Message  Invité Lun 15 Juin - 12:01

Je ne vois pas pourquoi le fait que le meurtrier soit étranger constitue une circonstance aggravante. En revanche tuer autrui en raison de sa simple origine en constitue une, indiscutablement...

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Message  Invité Lun 15 Juin - 12:15

Moi, je crois en la citoyenneté, je ne suis pas sioniste, pas islamiste et pas pro-immigration et je pense donc ue tué un citoyen français quelque soit sa confession sur le sol de notre pays est une circonstance aggravante. La justice n'est pas en accord avec ça et préfère épouser le droits des communautés et le victimaire.

bien à toi,

saco

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Message  Invité Lun 15 Juin - 12:49

Je ne suis pas non plus en accord avec ça parce qu'un humain en vaut un autre, et à moins de démontrer que l'assassin étranger a tué un citoyen français pour des motivations racistes, il n'y a pas de raison de considérer qu'il y a circonstance aggravante, sans quoi tu fais à ton corps défendant une hiérarchie entre les origines...

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