La racaille au travail

livaste a écrit:leLes TIG ne sont pas la panacée à la haine , Anna .

Ce qui fait peur dans cette affaire, c'est la vidéo-surveillance partout et le fait que ces images se retrouvent entre les mains de n'importe qui alors qu'elles sont censées n'être qu'à la disposition de la justice !!
On voit bien la dérive de la protection individuelle.
Si votre voisin dispose d'images venant d'une caméra filmant votre rue, vous n'avez plus que la solution de porter une cagoule !!Et, éventuellement, de cesser de fréquenter sa femme !!
J'ai peur , je vous dit !!!

qui sèment la haine...
Si les certains français veulent cultiver le racisme et la haine , ils auront la guerre.......des milliers de soldats français sont en Afrique , ou ils tabassent et tuent loin des cameras , ça évidement , pas de fuite organisé de l'extrême droite , il est plus facile pour les journaleux français d'épiloguer sur abbou ghraib ou les voyous immigrés des banlieues

Anna a écrit:je n'aime pas trop ce principe de publicité du visage des criminels quand ceux-ciont été attrappés voire jugés et condamnés, voire sortis de prison, comme elle peut exister dans les pays anglo-saxons

Anna a écrit:Je savais que ça te plairait...

Sinon pour le fond: j'imagine que le fait qu'il y ait eu des propos racistes est une circonstance aggravante pénalement parlant?

Anna a écrit:Je savais que ça te plairait...

Sinon pour le fond: j'imagine que le fait qu'il y ait eu des propos racistes est une circonstance aggravante pénalement parlant?

The Shadow a écrit:

Anna a écrit:Je savais que ça te plairait...

Sinon pour le fond: j'imagine que le fait qu'il y ait eu des propos racistes est une circonstance aggravante pénalement parlant?

Selon la jurisprudence, "sale Français" n'est pas un propos à caractère raciste.

sarkonaute a écrit:autre idée : un don anticipé de leur corps à la science, pour dissection et donc servir à faire progresser la connaissance et in fine, l'humanité.

The Shadow a écrit:

Anna a écrit:Je savais que ça te plairait...

Sinon pour le fond: j'imagine que le fait qu'il y ait eu des propos racistes est une circonstance aggravante pénalement parlant?

Selon la jurisprudence, "sale Français" n'est pas un propos à caractère raciste.

Un tribunal alsacien vient de rendre une décision fort rassurante pour celles ou ceux qui viendraient à se faire traiter de "Sale Blanc(he)". Qu'ils ou elles ne s'inquiètent pas : ils n'ont pas été victimes d'une insulte raciste... Et comme chacun le comprend bien, dans un souci de justice, "sale Arabe" ou "sale Juif" dans la bouche d'un Blanc, ne seront plus considérés comme insultes à caractère raciste. A moins que ? "Dernières Nouvelles d'Alsace" du vendredi 27 juillet 2007.

Violences et insultes, mais sans caractère raciste

Olivier Chanteur, 33 ans, a été condamné mercredi par le tribunal des comparutions immédiates à quatre mois ferme suite à des violences et des insultes, dont le caractère raciste n'a pas été retenu.

« Elle me devait de l'argent. Quand on me rembourse pas, je bois, et je peux taper. Mais je suis pas un violent. » Olivier Chanteur, 33 ans, est jugé pour violences à caractère racial.
Le 24 juin dernier, alcoolisé, il dérape en giflant une mineure de 15 ans. Et la traite de « sale blanche ». Le président : « C'est parce qu'elle est blanche que vous l'avez giflée ? » « Non, je m'en fiche de ça. Ma copine est blanche, je m'appelle Chanteur, ça fait pas antillais comme nom. »

« Pour un Antillais, je fume très peu de cannabis »

Présenté en audience correctionnelle le 26 juin, son jugement est renvoyé pour expertise psychiatrique. Selon son audition au cours de cette expertise, le prévenu dit ne pas être raciste, et en vouloir « autant aux Noirs qu'aux Blancs ».

Mais le rapport conclut également à une psychose, de la schizophrénie et diverses dépendances. A l'alcool, d'abord. « Je ne bois que quand on me doit de l'argent. » Au cannabis ensuite. « Pour un Antillais, je fume très peu de cannabis. »

Le procureur requiert un an ferme à l'encontre du prévenu. Réaction de l'intéressé : « C'est un peu lourd ce qu'on me donne pour une gifle. A ce moment-là, j'aurais dû lui mettre un coup de poing. » La lassitude se lit sur les visages des juges. Ils condamnent finalement Olivier Chanteur à quatre mois ferme, et n'ont pas retenu le caractère racial des insultes.

franline a écrit:un passager a osé dire de le lâcher .... il s'est pris un coup dans la gueule sans le voir venir !
si tu observes comme ils procèdent , c'est simple... ils se tiennent séparés les uns des autres comme ça on ne voit pas combien du groupe ils sont ! au départ on dirait qu'ils ne sont que 3 et au bout du compte , ils semblent plus nombreux a le frapper ...dommage que la vidéo ne soit pas plus net , qu'on ne voit pas MIEUX leur visage ! de la racaille rien de plus ....

au fait Anna , si un jour tu te fais agressée de la sorte.... j'aimerai savoir si finalement tu ne préfèrerais pas qu'on reconnaisse ces types plutôt que de te soucier qu'ils soient ou non "protégés" ...

INTERVIEW EXCLUSIVE - La victime raconte comment elle a vécu son agression et la révélation récente de celle-ci.

Très posé, âgé de 19 ans et élève en première année à Sciences Po Paris, F. G. n'a rien oublié de son agression, lors de la nuit du 6 au 7 décembre : pris à parti dans le bus Noctilien à Paris, il a été frappé par quatre voyous. La scène, filmée par une caméra de vidéo protection, a circulé sur Internet avant de déclencher la polémique. Un policier, soupçonné de l'avoir mise en ligne, a été suspendu.

F.G. revient sur les événements. Dans une brasserie de gare parisienne où il s'apprête à prendre un TGV, il se livre «en exclusivité pour Le Figaro qui m'a retrouvé le premier. Après quoi, je ne dirai plus rien. Je veux passer à autre chose…»

LE FIGARO. - Que s'est-il vraiment passé dans le Noctilien, cette nuit ?

Je passais une soirée avec des amis et je m'apprêtais à rentrer chez moi dans le XVIIe arrondissement. Je prends le Noctilien gare de l'Est, tout seul. Je tourne le dos à quatre jeunes hommes. Pendant que l'un me demande une cigarette, l'autre me fait les poches. Lorsque je me retourne, je vois l'un d'eux qui manipule mon portefeuille. À l'instinct, je tente de le récupérer. C'est alors qu'a commencé l'affrontement…

Votre agression, très violente,a dû vous sembler interminable…

D'un point vu spatial ou temporel, j'ai beaucoup de mal à évaluer ce que j'ai vécu. En voyant la vidéo, cela m'a permis d'ancrer mon agression dans le réel. Je me souviens juste qu'ils me poussent vers l'arrière du bus, que j'ai été frappé à terre. Dans une seconde phase, je suis revenu vers le conducteur avant de recevoir des coups de pied et de poing. Comme en témoigne la vidéo, d'autres voyageurs aussi ont été molestés, notamment un jeune homme tentant de me porter secours.

Et le chauffeur, qui reste assis ?

Je ne lui en veux pas. C'était très difficile pour lui de réagir. Il est intervenu à sa façon, observant les consignes : il a arrêté tout de suite le bus et a téléphoné aux policiers. Très vite sur place, ils ont arrêté deux personnes tandis que leurs complices présumés l'ont été quelques jours plus tard.

Des sites Internet affirment que des injures raciales auraient été proférées à votre encontre…

Personnellement, je n'ai rien entendu de la sorte. Ces propos, s'ils ont été dits, interviennent dans un contexte où mes agresseurs étaient drogués ou ivres. Par ailleurs, ils n'étaient pas tous issus de l'immigration. La vidéo de mon agression apparaît comme très stéréotypée car, ce soir-là, je suis habillé de façon bourgeoise et je suis face à quatre jeunes qui faisaient beaucoup de bruit. En aucun cas, je ne veux passer pour l'incarnation d'une certaine image sociale qui aurait été prise à partie par des étrangers. Je ne l'ai pas ressenti comme cela. L'un des assaillants en survêtement, rasé, avait d'ailleurs une couleur de peau très pâle…

Comment se sort-on d'une telle épreuve ?

Hormis un hématome à l'œil et des bleus, aucune séquelle n'a été décelée. Deux jours après les faits, je suis allé consulter un psychiatre de l'Hôtel-Dieu de Paris qui m'a dit que j'avais l'air de bien vivre cette histoire. Depuis, je reprends les transports en commun, et même le Noctilien…

Cette histoire vous est revenue tel un boomerang par Internet…

Oui, le 6 avril dernier, un ami me dit qu'une vidéo a été mise en ligne sur Facebook. En voyant le lien, je m'apprêtais à demander à l'internaute qui l'avait postée de la retirer. Je ne me suis pas rendu compte qu'elle allait être diffusée à une telle échelle…

Cette diffusion semble vous avoir autant perturbé que l'agression ?

Il est vrai que la situation est très difficile, très délicate. Beaucoup d'amis ont été choqués par cette diffusion qui me blesse. Diffuser ces images sur Internet est très grave car elles remettent en cause une partie de nos principes juridiques. Il y a eu un grave amalgame entre la réalité de cette scène et sa représentation. Cette vidéo a circulé sur des sites extrémistes et a été exploitée par des politiques. Or, je ne veux pas être instrumentalisé. Le sujet est propice aux idées radicales et je n'ai aucune envie de nourrir cela. Il me fallait sortir de cette réductrice caricature. Le fait d'apparaître brutalement au centre d'une polémique de cette ampleur n'est jamais très agréable. Cela me blesse beaucoup alors que j'avais réussi à dépasser le fait en lui-même. Je quitte Paris sans haine, pour me retrouver au calme avec mes proches.