La police s'inquiète des armes en banlieue.....
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La police s'inquiète des armes en banlieue.....
Dans une note que le JDD a pu se procurer, la sous-direction de l'Information générale (SDIG, ex-RG) tire la sonnette d'alarme: il existe dans les quartiers dits "sensibles", une recrudescence de l'utilisation d'armes à feu contre les forces de l'ordre. La fusillade des Mureaux (Yvelines), le 14 mars dernier, en est l'illustration la plus récente. Le phénomène inquiète.
"L'utilisation non maîtrisée d'armes à feu de type 'fusil de chasse' ou d'armes longues pourrait dans un avenir proche faire des victimes parmi les populations des quartiers." C'est la conclusion d'une note - que le JDD a pu consulter - de la sous-direction de l'Information générale (SDIG, ex-RG) consacrée à l'usage des armes contre les forces de l'ordre et rédigée après les graves incidents du 14 mars des Mureaux (Yvelines). Ce soir-là, un tireur armé d'un fusil de chasse a fait feu, au moins à 7 reprises, sur les policiers de la sécurité publique et de la CRS 14. Pas moins de 24 fonctionnaires ont été touchés par des plombs. Le syndicat Synergie Officiers vient d'ailleurs de réclamer au directeur général une décoration pour cette unité qui a su "se garder de toute riposte armée qui aurait pu faire dégénérer la situation".
L'usage des armes à feu dans les quartiers dits sensibles n'est pas un phénomène nouveau. Dans une note d'avril 1998, les RG avaient déjà recensé nombre d'incidents accompagnés de "coups de feu": 188 en 1993, 307 en 1995, 442 en 1997. Un policier avait même été mortellement blessé en 1995 dans le quartier de l'Ariane, à Nice, alors qu'il intervenait à l'occasion d'un affrontement entre Maghrébins et gitans. Deux ans plus tôt, dans cette même cité, une jeune femme avait été tuée par une balle perdue durant la nuit de la Saint-Sylvestre.
Des agressions anti-policières organisées
Dans son étude, la SDIG relève deux niveaux dans l'utilisation d'armes à feu en direction des forces de l'ordre. En premier lieu, ce qu'elle appelle une "violence opportuniste", provoquée par des personnes voulant se soustraire à un contrôle ou à une interpellation. Violence qui se traduit par une rébellion, une tentative d'écrasement si le mis en cause est motorisé, voire des coups de feu. Comme à Marseille, le 17 mars dernier, quand un motard de la police a été blessé au pied suite aux coups de feu tirés par deux motards équipés d'un 357 Magnum qui ont refusé de se soumettre à un banal contrôle routier.
La note stigmatise aussi les agressions anti-policières "organisées, concertées via la mise en place de guet-apens", une sorte de "guérilla urbaine" dont le nombre de protagonistes peut atteindre "plusieurs dizaines de fauteurs de troubles". Le scénario des Mureaux n'est pas inédit. Il avait déjà été expérimenté lors des violents incidents de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) ainsi que pendant les émeutes de novembre 2005.
Les policiers s'inquiètent également de la fascination exercée par les armes à feu sur les plus jeunes - comme en témoignent certains blogs - et de l'utilisation de cités "tranquilles" pour y stocker de véritables arsenaux, comme cela a été le cas le mois dernier dans l'Essonne avec la saisie, dans la paisible cité Emmaüs de Viry-Châtillon, de nombreuses armes (fusil à pompe, pistolet-mitrailleur, revolver, pistolet automatique, fusil de chasse...), à deux pas de la cité de la Grande-Borne, à Grigny, où la police intervient plus régulièrement...
http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200912/ ... 96369.html
"L'utilisation non maîtrisée d'armes à feu de type 'fusil de chasse' ou d'armes longues pourrait dans un avenir proche faire des victimes parmi les populations des quartiers." C'est la conclusion d'une note - que le JDD a pu consulter - de la sous-direction de l'Information générale (SDIG, ex-RG) consacrée à l'usage des armes contre les forces de l'ordre et rédigée après les graves incidents du 14 mars des Mureaux (Yvelines). Ce soir-là, un tireur armé d'un fusil de chasse a fait feu, au moins à 7 reprises, sur les policiers de la sécurité publique et de la CRS 14. Pas moins de 24 fonctionnaires ont été touchés par des plombs. Le syndicat Synergie Officiers vient d'ailleurs de réclamer au directeur général une décoration pour cette unité qui a su "se garder de toute riposte armée qui aurait pu faire dégénérer la situation".
L'usage des armes à feu dans les quartiers dits sensibles n'est pas un phénomène nouveau. Dans une note d'avril 1998, les RG avaient déjà recensé nombre d'incidents accompagnés de "coups de feu": 188 en 1993, 307 en 1995, 442 en 1997. Un policier avait même été mortellement blessé en 1995 dans le quartier de l'Ariane, à Nice, alors qu'il intervenait à l'occasion d'un affrontement entre Maghrébins et gitans. Deux ans plus tôt, dans cette même cité, une jeune femme avait été tuée par une balle perdue durant la nuit de la Saint-Sylvestre.
Des agressions anti-policières organisées
Dans son étude, la SDIG relève deux niveaux dans l'utilisation d'armes à feu en direction des forces de l'ordre. En premier lieu, ce qu'elle appelle une "violence opportuniste", provoquée par des personnes voulant se soustraire à un contrôle ou à une interpellation. Violence qui se traduit par une rébellion, une tentative d'écrasement si le mis en cause est motorisé, voire des coups de feu. Comme à Marseille, le 17 mars dernier, quand un motard de la police a été blessé au pied suite aux coups de feu tirés par deux motards équipés d'un 357 Magnum qui ont refusé de se soumettre à un banal contrôle routier.
La note stigmatise aussi les agressions anti-policières "organisées, concertées via la mise en place de guet-apens", une sorte de "guérilla urbaine" dont le nombre de protagonistes peut atteindre "plusieurs dizaines de fauteurs de troubles". Le scénario des Mureaux n'est pas inédit. Il avait déjà été expérimenté lors des violents incidents de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) ainsi que pendant les émeutes de novembre 2005.
Les policiers s'inquiètent également de la fascination exercée par les armes à feu sur les plus jeunes - comme en témoignent certains blogs - et de l'utilisation de cités "tranquilles" pour y stocker de véritables arsenaux, comme cela a été le cas le mois dernier dans l'Essonne avec la saisie, dans la paisible cité Emmaüs de Viry-Châtillon, de nombreuses armes (fusil à pompe, pistolet-mitrailleur, revolver, pistolet automatique, fusil de chasse...), à deux pas de la cité de la Grande-Borne, à Grigny, où la police intervient plus régulièrement...
http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200912/ ... 96369.html
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: La police s'inquiète des armes en banlieue.....
il est certain que ces armes vont être utilisées , contre les policiers anas doute , mais pas seulement !
Re: La police s'inquiète des armes en banlieue.....
si déjà ils pouvaient les utiliser contre eux-même ....
Invité- Invité
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