rappel à l'ordre du Président
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rappel à l'ordre du Président
Sarkozy rappelle à l'ordre ses lieutenants
Judith Waintraub - 17/03/2009 - Mise à jour à 20:45 | le Figaro
Jean-François Copé reconnaît avoir eu «une vraie engueulade» avec le chef de l'État.
Le ton est monté fort et longtemps, mardi matin, à l'Élysée, lors de la réunion des dirigeants de la majorité autour de Nicolas Sarkozy. Objet de la colère présidentielle : le temps de parole accordé aux adversaires UMP du retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, lors du débat qui allait se dérouler l'après-midi à l'Assemblée. Le président a vertement reproché à Jean-François Copé, patron des députés UMP, d'avoir fait la part belle aux contestataires de la majorité, et notamment au chiraquien François Baroin. Il a souligné le risque que la droite affiche ses divisions face à une gauche dont tous les orateurs devaient s'exprimer contre le gouvernement.
Dopés par l'irritation de Nicolas Sarkozy, plusieurs participants ont renchéri en citant l'exemple du PS, qui s'est bien gardé de laisser Jack Lang dire dans l'Hémicycle tout le bien qu'il pense de la décision du chef de l'État. «C'est monté pendant près de vingt minutes», raconte un participant, en précisant que le président de l'Assemblée Bernard Accoyer avait été «le seul à défendre Copé».
Lequel Copé confirme avoir eu «une vraie engueulade» avec Sarkozy. «J'assume la liberté d'expression au sein du groupe, c'est l'apanage d'une majorité moderne», explique-t-il. Jean-François Copé estime «normal qu'un orateur UMP sur huit puisse disposer de cinq minutes pour exprimer une opinion qui correspond à une sensibilité réelle dans la majorité» et l'a dit à l'Élysée. Une fois de plus, il a fait valoir au président qu'il était «toujours à ses côtés dans les coups durs», en citant pêle-mêle les accrocs au sein de l'UMP sur l'ouverture des magasins le dimanche, l'audiovisuel, le téléchargement ou, récemment, la fiscalité.
«Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts !»
Du coup, Nicolas Sarkozy a clos la discussion en soupirant qu'il n'avait plus qu'à revendiquer son «ouverture» d'esprit, et sa colère s'est abattue sur Pierre Méhaignerie, coupable d'avoir proposé de se donner des moyens supplémentaires de lutter contre la crise en mettant les plus hauts revenus à contribution.
Les participants à la réunion de mardi ont eu droit à un rappel des engagements de campagne du candidat. «Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts !», leur a-t-il lancé.
Une phrase qu'il a répétée et agrémentée de commentaires ironiques sur le manque de «colonne vertébrale» de ses «amis politiques», l'après-midi lors de sa visite dans le Doubs.
Pierre Méhaignerie a tenté de détourner l'orage sur le président du Sénat Gérard Larcher, qui s'était montré favorable à la proposition dimanche.
Larcher s'est aussitôt défendu en affirmant que ses déclarations visaient seulement à désamorcer la fronde au sein de la majorité sénatoriale. Il s'est même vanté d'avoir «tout réglé en 48 heures» au Sénat.
«Visiblement exaspéré», selon un témoin, le chef de l'État a rappelé à ses lieutenants les victoires qu'il considère avoir remportées sur le front des grèves «qui ne paralysent plus le pays, à part les grands mouvements», sur celui des 35 heures qui «ne bloquent plus» la croissance, et sur la fiscalité galopante. Autant de sujets sur lesquels il a fermement invité ses «amis politiques» à tenir bon.
Judith Waintraub - 17/03/2009 - Mise à jour à 20:45 | le Figaro
Jean-François Copé reconnaît avoir eu «une vraie engueulade» avec le chef de l'État.
Le ton est monté fort et longtemps, mardi matin, à l'Élysée, lors de la réunion des dirigeants de la majorité autour de Nicolas Sarkozy. Objet de la colère présidentielle : le temps de parole accordé aux adversaires UMP du retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, lors du débat qui allait se dérouler l'après-midi à l'Assemblée. Le président a vertement reproché à Jean-François Copé, patron des députés UMP, d'avoir fait la part belle aux contestataires de la majorité, et notamment au chiraquien François Baroin. Il a souligné le risque que la droite affiche ses divisions face à une gauche dont tous les orateurs devaient s'exprimer contre le gouvernement.
Dopés par l'irritation de Nicolas Sarkozy, plusieurs participants ont renchéri en citant l'exemple du PS, qui s'est bien gardé de laisser Jack Lang dire dans l'Hémicycle tout le bien qu'il pense de la décision du chef de l'État. «C'est monté pendant près de vingt minutes», raconte un participant, en précisant que le président de l'Assemblée Bernard Accoyer avait été «le seul à défendre Copé».
Lequel Copé confirme avoir eu «une vraie engueulade» avec Sarkozy. «J'assume la liberté d'expression au sein du groupe, c'est l'apanage d'une majorité moderne», explique-t-il. Jean-François Copé estime «normal qu'un orateur UMP sur huit puisse disposer de cinq minutes pour exprimer une opinion qui correspond à une sensibilité réelle dans la majorité» et l'a dit à l'Élysée. Une fois de plus, il a fait valoir au président qu'il était «toujours à ses côtés dans les coups durs», en citant pêle-mêle les accrocs au sein de l'UMP sur l'ouverture des magasins le dimanche, l'audiovisuel, le téléchargement ou, récemment, la fiscalité.
«Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts !»
Du coup, Nicolas Sarkozy a clos la discussion en soupirant qu'il n'avait plus qu'à revendiquer son «ouverture» d'esprit, et sa colère s'est abattue sur Pierre Méhaignerie, coupable d'avoir proposé de se donner des moyens supplémentaires de lutter contre la crise en mettant les plus hauts revenus à contribution.
Les participants à la réunion de mardi ont eu droit à un rappel des engagements de campagne du candidat. «Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts !», leur a-t-il lancé.
Une phrase qu'il a répétée et agrémentée de commentaires ironiques sur le manque de «colonne vertébrale» de ses «amis politiques», l'après-midi lors de sa visite dans le Doubs.
Pierre Méhaignerie a tenté de détourner l'orage sur le président du Sénat Gérard Larcher, qui s'était montré favorable à la proposition dimanche.
Larcher s'est aussitôt défendu en affirmant que ses déclarations visaient seulement à désamorcer la fronde au sein de la majorité sénatoriale. Il s'est même vanté d'avoir «tout réglé en 48 heures» au Sénat.
«Visiblement exaspéré», selon un témoin, le chef de l'État a rappelé à ses lieutenants les victoires qu'il considère avoir remportées sur le front des grèves «qui ne paralysent plus le pays, à part les grands mouvements», sur celui des 35 heures qui «ne bloquent plus» la croissance, et sur la fiscalité galopante. Autant de sujets sur lesquels il a fermement invité ses «amis politiques» à tenir bon.
Jeanclaude- Député
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