Les Etats-Unis ne nationaliseront que «si nécessaire»
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Les Etats-Unis ne nationaliseront que «si nécessaire»
Les Etats-Unis ne nationaliseront que «si nécessaire»
A Panizzo
23/02/2009 |
Que les Américains évoquent la possibilité d'une nationalisation de leurs banques , voilà un scoop qui démontre à quel point leur économie est atteinte , puisqu'ils en sont à envisager la rupture de ce système ultra libéraliste qui a créé la crise .
A Panizzo
23/02/2009 |
La perspective d'une nationalisation des banques Citigroup et Bank of America inquiète les marchés. Mais le gouvernement espère ne pas avoir à s'engager dans cette voie.
Nationalisera ? Nationalisera pas ? Dimanche soir, le Wall Street Journal indiquait que les autorités américaines envisageaient une nationalisation partielle de Citigroup, au terme de laquelle elles s'empareraient de 25 à 40% du capital. Lundi, le Trésor américain, qui a annoncé les nouvelles modalités de recapitalisation des banques par l'Etat, a indiqué qu'un scénario de ce type pour une banque n'arriverait qu'en dernier ressort. «Les établissements auront une occasion de se tourner d'abord vers des sources du capital privé», a expliqué le Trésor. En revanche, si «cela s'avère nécessaire», les finances publiques pourront intervenir, et l'Etat pourra convertir sa participation en actions ordinaires, avec droit de vote. Concrètement, cela signifie que le gouvernement américain deviendra l'actionnaire principal des banques les plus mal en point. La priorité des priorités est donc d'éviter une crise systémique en laissant les banques à l'agonie, quitte à les nationaliser, terme tabou il y a encore quelques temps aux Etats-Unis.
Vendredi, le cours des actions des deux banques que le Trésor a le plus recapitalisées, Bank of America et Citigroup, s'était une nouvelle fois effondré, à l'issue d'une séance agitée par les rumeurs sur l'avenir des deux groupes. Dans un mémo interne publié samedi dernier par le Wall Street Journal, Ken Lewis, le PDG de Bank of America, affirmait que son groupe «n'a pas besoin d'aide supplémentaire aujourd'hui (…) et à l'avenir». Selon Lewis, le groupe ne voit pas de raisons d'être nationalisé puisqu'il «continue à être profitable» et dispose «des niveaux de capital et de liquidités très forts». Vendredi dernier, le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, affirmait de son côté que «l'administration reste persuadée qu'un système bancaire privé est la bonne façon de faire ».
Que les Américains évoquent la possibilité d'une nationalisation de leurs banques , voilà un scoop qui démontre à quel point leur économie est atteinte , puisqu'ils en sont à envisager la rupture de ce système ultra libéraliste qui a créé la crise .
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