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Hortefeux au Medef :«L'effort doit être partagé»

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Hortefeux au Medef :«L'effort doit être partagé» Empty Hortefeux au Medef :«L'effort doit être partagé»

Message  livaste Ven 20 Fév - 11:20

Propos recueillis par Olivier Auguste et Marc Landré
20/02/2009 |

«Nos réponses en matière de pouvoir d'achat sont la démonstration que nous sommes attentifs à ceux qui peuvent être le plus touchés par la crise», explique Brice Hortefeux.
INTERVIEW - Le ministre du Travail revient sur les mesures décidées par Nicolas Sarkozy après sa rencontre avec les partenaires sociaux mercredi à l'Élysée.


LE FIGARO. - À quoi a servi ce sommet social ?
Brice HORTEFEUX. - Une des conséquences de la mobilisation du 29 janvier dernier fut, notamment, d'encourager une prise de conscience : la crise actuelle, la plus grave depuis 1929, est désormais mondiale. Nous avons entendu le sentiment d'inquiétude qu'ont exprimé nos concitoyens et ce sommet visait à apporter des réponses. Dans une telle crise, le rôle du gouvernement est de rassurer la population mais aussi de rappeler une vérité : la France a tous les atouts pour surmonter cette épreuve.

Les mesures de pouvoir d'achat prises pour ceux dont l'emploi n'est pas menacé correspondent-elles à un besoin réel ou visent-elles seulement à amadouer les syndicats ?
Notre seul objectif est celui de la justice. Dans une période de crise, plus que dans tout autre moment, un gouvernement doit veiller à la cohésion de la société qu'une secousse mondiale comme celle que nous connaissons peut remettre en cause. Nos réponses en matière de pouvoir d'achat sont la démonstration que, tout en misant sur une relance par l'activité, nous sommes attentifs à ceux qui peuvent être le plus touchés par la crise.

Pour les syndicats, le compte n'y est pas. Vous êtes déçu ?
Ils avaient annoncé le 9 février - avant d'être reçus à l'Élysée - qu'ils appelaient à la mobilisation le 19 mars prochain. Or il existe une particularité curieuse en France : on ne renonce jamais à un mouvement annoncé. Je n'ai donc pas été surpris par leur réaction.

Le Medef aussi est ressorti fâché. C'était votre objectif ?
Le patronat doit comprendre que l'effort doit être partagé en période de crise. L'idée de bon sens selon laquelle un patron doit renoncer à ses bonus lorsque son entreprise fait un plan social ou recourt massivement au chômage partiel est simplement une mesure de justice.


Que recouvrera concrètement le fonds d'investissement social créé et doté au total de 2,5 à 3 milliards d'euros de crédits ?
La création de ce fonds est la démonstration que tous les échanges que nous avons eus avec les partenaires sociaux avant ce sommet social n'étaient pas formels puisqu'il s'agit d'une proposition de la CDFT. Le fonds d'investissement social est une réponse à la crise et doit permettre une mobilisation plus cohérente de tous les crédits existants, mais aussi de crédits nouveaux, en matière de formation des salariés peu qualifiés et des chômeurs, de l'accompagnement des licenciés économiques, ou du recours au chômage partiel.

L'État ne met que 800 millions d'euros nouveaux et recycle des crédits existants. Pourquoi ne pas être revenu sur la défiscalisation des heures supplémentaires ?
Ce dispositif, c'est la garantie d'un meilleur pouvoir d'achat pour 5,5 millions de salariés qui, grâce aux heures supplémentaires, reçoivent 150 euros de plus par mois. Ce n'est pas dans l'idée du partage du travail que l'on trouvera une solution à la crise.

Quand allez-vous écrire aux partenaires sociaux pour fixer avec eux l'agenda social 2009 ?

Je leur adresserai lundi prochain un courrier en leur proposant l'éventail des sujets à aborder. Je recevrai ensuite les organisations qui le souhaitent et en rendrai compte au premier ministre.

Vous leur demanderez donc de discuter du partage des profits, ce que refuse le patronat ?
C'est un souhait de justice fort du président de la République qui doit se traduire dans les faits.

Réglerez-vous cette année la question de la pénibilité ?
Force est de constater qu'il y a eu seize réunions en six ans sans que les partenaires sociaux n'aboutissent à un accord. Je vais remettre ce sujet en chantier et reprendre les discussions avec chacun d'entre eux pour que l'on puisse avancer.

Finaliserez-vous la création d'un cinquième risque lié à la dépendance ?
C'est un enjeu majeur pour notre société. Mais cette question doit être étudiée dans le contexte de la crise actuelle, car le poids de son financement est important.

La crise vous oblige donc à hiérarchiser vos priorités ?
Oui. La France ne vit pas dans une bulle.

Je me demande si cela va plaire à Parisot ?? Wink
livaste
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Hortefeux au Medef :«L'effort doit être partagé» Empty Re: Hortefeux au Medef :«L'effort doit être partagé»

Message  Invité Ven 20 Fév - 12:34

Que ça lui plaise ou non , qu'elle panique en ces temps difficiles , qu'elle joue sa place en se la jouant psycho-rigide comme jamais .... est-ce notre problème ? NON !...c'est le sien , celui des grands patrons qui regrettent le "bon" temps à se goinfrer sans "honte" .... et c'est aussi le problème des actionnaires qui doivent COMPRENDRE que sans la productivité salariale ....ils ne sont RIEN !

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