Pourquoi soutenir les banques
3 participants
Page 1 sur 1
Pourquoi soutenir les banques
Pourquoi soutenir les banques
http://www.lepoint.fr/actualites/pourquoi-soutenir-les-banques/916/0/313929
c'est bien ce que je disais , quelque part il est difficile de demander aux actionnaires qui ont investi dans une boite , de ne pas recueillir les dividendes .... mais quand on voit que certains licencient a tour de bras,il est difficile de "comprendre" cette logique !
"Pourquoi l'État donne-t-il autant aux banques et rien aux salariés ?" La question revient comme une antienne dans la bouche des responsables syndicaux et de l'opposition. Pour la première secrétaire du PS, Martine Aubry, "les milliards donnés" aux banques - deux tranches successives de 10,5 milliards d'euros - auraient plutôt dû être affectés à une baisse de la TVA, pour relancer la consommation. D'autant que les établissements bancaires français devraient dégager des bénéfices sur l'exercice 2008. À partir de la semaine prochaine, ils annonceront tour à tour leurs résultats. Mais d'ores et déjà, BNP Paribas a estimé à 3 milliards d'euros ses profits pour l'année dernière et la Société Générale à 2 milliards. L'État soutient-il des banques en meilleure santé qu'elles ne le clament ?
Pas tout à fait. Il ne leur offre pas d'argent : il leur en prête. Et "à un taux d'intérêt extrêmement élevé", souligne Marc Touati, directeur de la recherche économique et financière de la société d'investissement Global Equities. Les 10,5 milliards alloués en décembre coûtent 8 % d'intérêt par an aux banques bénéficaires. Soit un rendement attendu de quelque 850 millions d'euros pour les caisses de l'État en 2009. Des conditions assez drastiques pour que le Crédit Agricole renonce à réclamer sa part des 10,5 milliards supplémentaires mis sur la table par Nicolas Sarkozy le 7 janvier dernier. Au contraire de ses concurrentes, sa situation lui permet de s'en passer avec une action orientée à la hausse (+ 13 % depuis le début de l'année).
Le prix de la relance du crédit
Ensuite parce que l'État contribue à renforcer les "fonds propres" des banques, c'est-à-dire l'assise sur laquelle elles reposent et qui leur permettent d'accorder des crédits. En échange, elles se sont engagées à en augmenter le volume de 3 à 4 % en 2009. Ce qui implique qu'elles "respectent un ratio de solvabilité international, le ratio Cooke, qui les oblige à avoir un niveau de fonds propres au moins égal à 8 % de leurs prêts", rappelle Marc Touati. En, d'autres termes, chaque fois qu'un banquier veut prêter 100 euros, il doit s'assurer que son établissement possède en contrepartie 8 euros de capital. En temps normal, les institutions financières qui en ont besoin peuvent faire appel au marché pour procéder à des augmentations de capital. Une opération rendue aujourd'hui délicate alors que les investisseurs n'ont plus confiance en leur solidité. Et l'année 2009 s'annonce encore plus difficile que 2008. "Si les banques ont gagné de l'argent l'année dernière, c'est grâce à leurs activités de banque de détail qui ont été très lucratives. En revanche, elles ont perdu énormément sur leurs activités de marché", rappelle l'économiste. Or, la dégradation de la situation économique augmente les risques liés à la distribution de crédits. Les banques risquent cette fois de perdre sur les deux tableaux.
Reste la question des contreparties que l'État choisit d'imposer aux banques pour prix de son intervention. C'est sur ce point que les choix du gouvernement font le plus débat. Si Nicolas Sarkozy a bruyamment fait savoir que les patrons devaient renoncer à leur bonus, il n'a pas interdit le versement de dividendes aux actionnaires, comme le réclame la première secrétaire du PS. Le chef de l'État souhaite simplement les limiter. BNP Paribas, la Société Générale et le Crédit Agricole ont d'ores et déjà annoncé qu'ils leur verseraient bien une rémunération au titre de 2008 malgré les appels du gouvernement à "renforcer les fonds propres en priorité". Alors, cupides les banquiers ? George Pauget, le président de la Fédération bancaire française, s'en défend : "Il ne serait pas logique que les actionnaires qui ont soutenu les banques en temps de crise soient complètement privés de dividendes". Et de souligner que ce sont des "millions" d'actionnaires individuels et d'actionnaires salariés qui soutiennent le capital des banques françaises.
http://www.lepoint.fr/actualites/pourquoi-soutenir-les-banques/916/0/313929
c'est bien ce que je disais , quelque part il est difficile de demander aux actionnaires qui ont investi dans une boite , de ne pas recueillir les dividendes .... mais quand on voit que certains licencient a tour de bras,il est difficile de "comprendre" cette logique !
Invité- Invité
Re: Pourquoi soutenir les banques
Supprimez les dividendes aux actionnaires et ils iront investir leur argent ailleurs , point barre .
Bassai Dai- Conseiller général
- Nombre de messages : 1126
Age : 53
Date d'inscription : 23/01/2009
Re: Pourquoi soutenir les banques
Comment peuvent ils espérer de sdividendes quand ils ont mis leur banque en péril , de leur fait , par des opérations douteuses ?
On parle bien de celle pour lesquelles l'Etat doit intervenir , injecter des capitaux , pas de celles qui 'ont pas failli la faillite .
Il en est de même pour les entreprises qui réclament à cor et à cris , des aides et des faveurs .
On parle bien de celle pour lesquelles l'Etat doit intervenir , injecter des capitaux , pas de celles qui 'ont pas failli la faillite .
Il en est de même pour les entreprises qui réclament à cor et à cris , des aides et des faveurs .
Re: Pourquoi soutenir les banques
livaste a écrit:Comment peuvent ils espérer de sdividendes quand ils ont mis leur banque en péril , de leur fait , par des opérations douteuses ?
On parle bien de celle pour lesquelles l'Etat doit intervenir , injecter des capitaux , pas de celles qui 'ont pas failli la faillite .
Il en est de même pour les entreprises qui réclament à cor et à cris , des aides et des faveurs .
Nous sommes bien d'accord .
Mais je pensais qu'il était question de donner raison aux socialistes en interdisant les dividendes .
Et comment ils les financent les entreprises si les actionnaires s'en vont ?
Bassai Dai- Conseiller général
- Nombre de messages : 1126
Age : 53
Date d'inscription : 23/01/2009
Re: Pourquoi soutenir les banques
Précisément, si les actionnaires s'en vont, tu ne peux plus financer une entreprise. C'est bien pour ça que d'abord les fonds d'investissements desdits actionnaires (enfin des plus gros, ne généralisons pas non plus) délocalisent pour garantir leur x % de marge, puis compriment le personnel à mort, puis une fois que l'entreprise a été vidée de sa substance et qu'elle ne peut plus fonctionner, la balancent (et les salariés qui restent avec), se cassent et passent à une autre. Le problème évidemment, c'est que ça ne marchera que tant qu'il y en aura à acheter.
Et à côté de ça tu as les PME qui galèrent pour trouver des investisseurs afin de valoriser leurs actions, l'innovation etc... On marche sur la tête mon Lieutenant.
Et à côté de ça tu as les PME qui galèrent pour trouver des investisseurs afin de valoriser leurs actions, l'innovation etc... On marche sur la tête mon Lieutenant.
Octave- Maire
- Nombre de messages : 975
Age : 101
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Pourquoi soutenir les banques
LES ENTREPRISES FRANÇAISES NE SONT PLUS SEULES .
Réductions d'impôt : les investissements dans le capital des PME
http://droit-finances.commentcamarche.net/contents/impot-revenu/imp160-reductions-d-impot-les-investissements-dans-les-entreprises.php3
Réductions d'impôt : les investissements dans le capital des PME
Les contribuables qui souscrivent au capital d'une société non cotée, lors de la création ou à l'occasion d'une augmentation de capital, bénéficient d'une réduction d'impôt. Le dispositif est applicable pour les versements effectués jusqu'au 31 décembre 2010.
A compter du 1er janvier 2009, les contribuables qui investissent au capital de petites entreprises en phase de démarrage ou d’expansion peuvent bénéficier d’un dispositif spécifique
Les entreprises concernés doivent employer moins de cinquante salariés et avoir un chiffre d’affaires et un total de bilan inférieur à 10 M d'euros au cours de l’exercice. Elles doivent également avoir été créées depuis moins de cinq ans et être en phase d’amorçage, de démarrage ou d’expansion.
http://droit-finances.commentcamarche.net/contents/impot-revenu/imp160-reductions-d-impot-les-investissements-dans-les-entreprises.php3
Invité- Invité
Re: Pourquoi soutenir les banques
et donc les riches peuvent aidés a maintenir des emplois en place !
Invité- Invité
Sujets similaires
» le gouvernement va soutenir l'industrie automobile
» Budget : des déficits record pour soutenir la croissance
» Le député villepiniste Hervé Mariton est l'un des rares parlementaires français à soutenir John McCain.
» Aide aux banques :
» La crise et les banques françaises
» Budget : des déficits record pour soutenir la croissance
» Le député villepiniste Hervé Mariton est l'un des rares parlementaires français à soutenir John McCain.
» Aide aux banques :
» La crise et les banques françaises
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum