La crise et les banques françaises
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La crise et les banques françaises
Un «incident» à 600 millions d'euros pour l'Ecureuil
Lefigaro.fr
17/10/2008 | Mise à jour : 11:07 | Commentaires 13 .
j'aime beaucoup la conclusion de cet article , encore un effort , ils vont nous faire avaler que c'est une très bonne chose , calculée !!!!
Pauvre Pastaga qui faisait encore confiance à cet établissement .........
Lefigaro.fr
17/10/2008 | Mise à jour : 11:07 | Commentaires 13 .
La Caisse d'Epargne a annoncé avoir enregistré cette perte de trading lors de la semaine du 6 octobre.
Le groupe Caisse d'Epargne a annoncé ce matin avoir enregistré une perte de trading de 600 millions d'euros liée à un «important incident de marché» dans l'activité dérivés actions. La CNCE, société anonyme à directoire et conseil de surveillance, détenue entièrement par les Caisses d'Epargne, a perdu cette somme en sa qualité de gestionnaire des participations du groupe. Cette caisse existe depuis 1999. C'est un établissement de crédit susceptible de procéder à n'importe quelle opération de banque. Malheureusement, dans le cadre de ses activités, elle a fait les frais de la semaine noire du 6 octobre.
Dans son communiqué, le Groupe Caisse d'Epargne explique que « l'extrême volatilité des marchés et du krach boursier de la semaine du 6 octobre» ont provoqué un « incident de marché» : «une perte de l'ordre de 600 millions d'euros». Ces pertes colossales ont été découvertes grâce aux « procédures habituelles de contrôle».
La solidité du groupe pas remise en cause
Mais la solidité du groupe ne serait pas ébranlée puisqu'il s'agissait de gestion des fonds propres de la CNCE, qui détiendrait suffisamment de liquidités (plus de 20 milliards d'euros) pour assurer la pérennité de la Caisse d'Epargne. Ces précisions visent à rassurer la clientèle en affirmant que «des sanctions ont été prononcées» et que cet incident «n'a aucune conséquence sur la clientèle».
Si ces pertes sont plus qu'un simple «incident», elles simplifieront peut-être les négociations avec la Banque populaire. En effet, les inégalités entre les deux groupes compliquaient leur mariage. Mais les pertes des Caisses d'Epargne pourraient tendre à «égaliser» leur poids respectif.
j'aime beaucoup la conclusion de cet article , encore un effort , ils vont nous faire avaler que c'est une très bonne chose , calculée !!!!
Pauvre Pastaga qui faisait encore confiance à cet établissement .........
Re: La crise et les banques françaises
j'ai trouvé cet autre article , qui résume bien mieux ce que l'on peut ressentir .
J'ai beaucoup de mal , à comprendre comment , on peut " perdre sans savoir comment de telles sommes "
Un copain de Jérôme Kerviel à la Caisse d'Epargne?
J'ai beaucoup de mal , à comprendre comment , on peut " perdre sans savoir comment de telles sommes "
Un copain de Jérôme Kerviel à la Caisse d'Epargne?
Qui a dit que les banques françaises sont solides et bien gérées? Après l'affaire Jérôme Kerviel, voila une nouvelle banque française qui se retrouve avec une histoire de perte importante réalisée dans des opérations de marché. Cela tombe sur la Caisse d'Epargne, en pleine fusion avec les Banques Populaires. En plus, alors que le secteur fait l'objet d'une crise de confiance qui vient à peine de s'achever grâce aux 360 milliards d'euros de garantie offerts par l'Etat.
Le groupe présidé par Charles Milhaud (photo) a annoncé ce matin, confirmant des informations de la Tribune, que 600 millions d'euros avaient été perdus dans les dérivés actions la semaine dernière. Mais il est incapable d'expliquer pourquoi. Le communiqué est en effet sibyllin:
"Du fait de l’extrême volatilité des marchés et du krach boursier de la semaine du 6 octobre, le Groupe Caisse d’Epargne a connu un important incident de marché dans l’activité dérivés actions, qui s’est traduit par une perte de l’ordre de 600 millions d’euros. Cet incident a été décelé dans le cadre des procédures habituelles de contrôle.
Cette perte concerne exclusivement la gestion en compte propre de la CNCE, c’est-à-dire une activité indépendante de sa trésorerie."
Un communiqué qui amène beaucoup de questions. S'agît-il d'une erreur informatique (c'est arrivé pour une banque allemande)? Ou alors d'un pari spéculatif qui a raté? Y-a-t'il un trader à la manoeuvre, ou est-ce une erreur de tout un desk? Sans fournir d'explication, le groupe Caisse d'Epargne veut rassurer:
"Compte tenu de son niveau de fonds propres – plus de 20 milliards d’euros – et de son importante liquidité, cette perte n’affecte pas la solidité financière du Groupe et n’a aucune conséquence sur la clientèle.
Les mesures nécessaires ont été immédiatement prises pour solder cette position et mettre fin à cette activité. Des sanctions ont été prononcées et les autorités de tutelle informées."
La communication n'est vraiment pas à la hauteur. Et elle n'est pas de nature à ramener de la confiance. Il semble en fait que l'information a été transmise à Bercy et à l'Elysée dès qu'elle a été connue de la direction de l'Ecureuil. D'où les fuites de ce matin. Que le groupe a été obligé de confirmer, mais sans savoir vraiment de quoi il en retournait. "Il n'est même pas sûr que les Caisses d'épargne aient une idée totalement exacte de la situation. La CNCE n'aurait pris que très tardivement connaissance des pertes réalisées par ses équipes", écrit ainsi MediaPart.
Heureusement que le groupe n'est pas coté. Sinon, on imagine que l'action aurait dévissé. Mais cette histoire prouve, une fois de plus, que malgré toutes leurs proclamations, on ne peut vraiment pas faire confiance aux banquiers.
Re: La crise et les banques françaises
Caisse d'Epargne - Lagarde "frustrée et découragée"
- le 17/10/2008 - 18h28
il faudra peut être un jour , apprendre à ces " traders " , plus prosaiquement , des joueurs avec l'argent des autres , qu'on n'est pas dans un jeu virtuel !
- le 17/10/2008 - 18h28
D'après agence
La ministre de l'Economie Christine Lagarde s'est déclarée vendredi "particulièrement frustrée et découragée" par l'annonce d'une perte de 600 millions d'euros à la Caisse d'Epargne, qui n'arrive pas "au meilleur moment". "Je suis particulièrement frustrée et découragée de la survenance de cet événement", a dit la ministre, qui s'exprimait lors de la tenue du premier conseil d'administration de la société de refinancement des banques, mise en place par le gouvernement pour les aider à emprunter. "Je suis découragée car nous sommes en train de mettre en place une déclinaison puissante du plan convenu au sein de l'Eurogroupe, sur l'initiative du président de la République" et "la constatation de cette perte n'arrive pas au meilleur moment", a-t-elle ajouté.
La ministre s'est toutefois déclaré "satisfaite" que la Commission bancaire, l'organe de contrôle des banques, se soit "mise au travail" dès vendredi matin pour "examiner ce qui s'est passé" à la Caisse d'Epargne. Interrogée pour savoir si le gouvernement demanderait la démission des dirigeants du groupe, Christine Lagarde a répondu qu'elle allait "d'abord attendre la conclusion du contrôle exercé par la Commission bancaire". "Ensuite, nous prendrons nos responsabilités et évidemment le président de la République sera le premier juge de l'ensemble de ces questions", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement informé mercredi
La ministre a raconté que le gouvernement avait été "informé mercredi soir qu'il y avait une difficulté" au sein de l'Ecureuil et, jeudi soir, de "l'ampleur potentielle" de la perte subie par la banque. "Cette perte ne remet pas en cause la solidité du groupe Caisse d'Epargne", avait affirmé auparavant le ministère des Finances dans un communiqué, qui précisait que la ministre avait demandé "immédiatement" à la Commission bancaire de "diligenter une mission de contrôle" à la Caisse d'Epargne.
La Caisse d'Epargne a annoncé vendredi avoir perdu "de l'ordre de 600 millions d'euros" dans un "incident" boursier pendant la semaine du 6 octobre, marquée par le début du krach des Bourses mondiales. "L'incident", décelé "dans le cadre des procédures habituelles de contrôle", selon le communiqué, s'est produit dans le cadre des activités de "dérivés actions" de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne, qui a notamment pour fonction la gestion des participations du groupe.
Selon une source proche du dossier, l'équipe en charge des dérivés actions n'a "pas respecté" certaines limites en termes de montants investis sur ce marché en dépit des "instructions" qui lui avaient été données "compte tenu des conditions de marché". La banque a été contrainte de "solder cette position" alors que les marchés étaient en pleine tourmente. Selon un proche de l'Ecureuil, la perte de 600 millions est le fait de trois traders qui ont parié sur un "rebond de la Bourse" juste avant qu'elle ne chute brutalement le 6 octobre et qui ne sont pas arrivés à se "refaire",
il faudra peut être un jour , apprendre à ces " traders " , plus prosaiquement , des joueurs avec l'argent des autres , qu'on n'est pas dans un jeu virtuel !
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