Les huit filières qui marchent
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Les huit filières qui marchent
Les huit filières qui marchent
http://www.lefigaro.fr/formation/2008/01/30/01015-20080130ARTFIG00457-les-huit-filieres-qui-marchent-.php
Aude sérès
30/01/2008 | Mise à jour : 11:52
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Nouvelles technologies, développement durable, commerce : ces secteurs ne connaissent pas la crise.
http://www.lefigaro.fr/formation/2008/01/30/01015-20080130ARTFIG00457-les-huit-filieres-qui-marchent-.php
Aude sérès
30/01/2008 | Mise à jour : 11:52
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Nouvelles technologies, développement durable, commerce : ces secteurs ne connaissent pas la crise.
1. L'environnement
Les métiers liés au développement durable et à l'environnement séduisent. Les débouchés dans ce secteur se situent principalement dans la gestion de l'eau ou la gestion des déchets. Les thématiques englobent également la responsabilité sociale des entreprises.
Les lycéens peuvent se tourner vers des BTS des métiers de l'eau ou encore des BTS hygiène, propreté, environnement. L'université de Poitiers propose un DUT hygiène, sécurité, environnement tandis que plusieurs écoles d'ingénieurs, comme Polytech'Grenoble, Polytech'Montpellier, ENSI Bourges ou encore Eau et environnement de Limoges, préparent également à ces métiers. Autre axe, le droit du développement durable, promis à un bel avenir.
L'université de Limoges propose un master de droit du développement durable. Autres formations, les troisièmes cycles proposés par des écoles d'ingénieurs, de commerce ou des universités. On peut citer le master de développement durable d'HEC, le master de l'université Paris-IX-Dauphine ou encore les formations de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en- Yvelines.
2. Les relations franco-chinoises
Nouvel eldorado du monde des affaires, la Chine attire de nombreux étudiants. Outre les traditionnels cursus à l'Inalco - Institut national des langues et civilisations orientales -, qui proposent plusieurs formations, de plus en plus d'écoles de commerce et d'ingénieurs ont des partenariats avec des universités chinoises, voire des implantations en Chine, à l'instar de l'École centrale à Shanghaï et de l'EM Lyon, tandis que l'École des mines va s'implanter à la rentrée prochaine à Pékin.
L'université catholique de Lyon a créé une formation professionnelle en relations franco-chinoises (ESTRI), qui comprend des échanges d'un semestre avec les universités Foreign Studies (Pékin) et Fudan (Shanghaï). De manière originale, l'ESSCA d'Angers a créé un campus à Shanghaï. HEC a créé un mastère du management du luxe et de la mode en liaison avec la School of Economics and Management de l'université Tsinghua à Pékin (Chine).
3. La criminalistique
Médecine légale, empreintes génétiques ou fraude informatique, c'est toute la panoplie de la criminalistique, aussi connue sous le nom de « forensic science », qui est appelée à se développer. Il s'agit des sciences et techniques destinées à la recherche et à l'exploitation des indices. Les métiers sont nombreux, de l'expertise judiciaire au profiling en passant par la biologie. Un diplôme d'université de 3e cycle de criminalistique de l'université Paris-V-Descartes est ouvert au niveau master.
Le cursus (trois modules dans l'année) est assuré en grande majorité par des experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. C'est une formation quasi unique en France - un module de criminalistique dans un master de physique-chimie existe à la faculté de Lyon.
Chaque année, entre trente et cinquante étudiants - qu'ils soient en formation initiale ou qu'ils exercent déjà comme pharmaciens, biologistes, avocats ou magistrats - jouent ainsi aux « Experts » pour de vrai.
4. Le tourisme
Les activités du tourisme emploient plus d'un million de personnes en France. En pleine évolution, ce secteur a besoin de managers professionnels. Mais ce sont plutôt les professions de l'hôtellerie-tourisme qui peinent à trouver des candidats. Les BTS hôtellerie-restauration sont très prisés. Dans le tourisme, le BTS de ventes et productions touristiques permet de travailler en agence et chez les tour-opérateurs, et le BTS animation et gestion touristiques locales, qui forme des spécialistes du patrimoine local.
Pour les formations universitaires, une quinzaine d'IUP (institut universitaire professionnalisé) sont spécialisés dans le tourisme et les loisirs, dont celui crée par Jacques Maillot, le fondateur de Nouvelles Frontières. Plusieurs écoles de commerce proposent également des masters, comme l'ESC Toulouse. En hôtellerie-restauration, l'École supérieure de commerce et de gestion hôtellerie tourisme Vatel, basée à Paris et à Lyon, compte 16 écoles à travers le monde.
5. Le nucléaire
La relance du nucléaire en fait une filière d'avenir. EDF, qui exploite 58 réacteurs en France (près de 80 % de l'électricité produite) prévoit d'embaucher 10 000 personnes dans les cinq ans à venir, essentiellement dans les métiers de la production. Ce chiffre se répartira à égalité entre les ingénieurs et cadres et les diplômés Bac + 2.
Quelque 30% des recrutements seront issus de l'apprentissage. Pour les techniciens, des BTS de contrôle des rayonnements ionisants et application technique de protection sont spécialisés dans la sécurité nucléaire, le contrôle des équipements, la prévention des risques. Les écoles d'ingénieurs privilégiées sont l'École centrale, Supelec, les Mines ou encore l'École des ponts.
Les masters en industrie nucléaire peuvent être suivis dans certaines universités. De son côté, Areva projette de recruter 10 000 nouveaux salariés sur les trois prochaines années. Les cadres sont issus d'écoles d'ingénieurs généralistes, qu'Areva forme ensuite à ses métiers. Des spécialités comme la mécanique, la thermohydraulique, l'électrotechnique ou encore l'informatique sont appréciées, ainsi que les formations de l'Institut national des sciences et techniques nucléaires, et notamment les mastères.
6. Les métiers du web
Les métiers de la Toile séduisent beaucoup de lycéens, mais les débouchés sont très variables en fonction des filières. Les graphistes sont recherchés. Pour cela, les écoles d'art ont créé des spécialités numériques.
Au premier rang, l'École nationale supérieure des beaux-arts a un pôle numérique dans lequel sont dispensés des cours de publication assistée par ordinateur ou de création en 3D. D'autres écoles d'arts ont créé des spécialités, à l'instar de l'École supérieure d'art d'Aix-en-Provence,qui a un atelier d'édition numérique et de design graphique.
Toujours sur le Web, les développeurs sont recherchés. Pour cela, les BTS d'informatique de gestion forment des développeurs d'application et des administrateurs de réseaux locaux d'entreprise.
De nombreuses universités proposent des DUT de réseaux et télécommunications qui forment des techniciens capables d'exercer les différents métiers des télécommunications et réseaux : installation, gestion, maintenance ou commercialisation... Ils peuvent devenir administrateur de réseaux dans les PME-PMI, développeur réseaux, con-cepteur et gestionnaire de sites Web, intégrateur d'outils de communication, technicien de maintenance des équipements de télécommunication, responsable de l'achat ou de l'intégration d'équipements télécoms... Pour aller plus loin, la meilleure voie reste une école d'ingénieurs en informatique ou en télécoms, où sont dispensés plusieurs masters. Telecom ParisTech propose ainsi en lien avec HEC un master management et nouvelles technologies.
7. Le bio
La tendance du « bio » s'invite dans plusieurs secteurs de l'économie l'alimentaire, mais aussi la cosmétique. Ces formations sont surtout intégrées au sein des formations des écoles d'agriculture ou de sciences du vivant, comme AgroParisTech.
Les formations en chimie sont également prisées. Certaines écoles de commerce proposent aussi des mastères spécialisés dans les sciences du vivant et le bio. Reims Management School propose un master spécialisé dans le management de l'innovation technologique dans les agro-activités et les bio-industries (Masternova).
Autre débouché pour les métiers du bio, l'univers des cosmétiques, avec la vogue des cosmétiques bio. S'il n'existe pas de filière de formation dédiée au bio dans ces domaines, un cursus en parfumerie-cosmétique dans une école ou à l'université est un bon atout pour démarrer. À l'UFR de Montpellier-II (fac des sciences), une licence professionnelle dans le domaine des parfums, arômes et cosmétiques forme des assistants ingénieurs qui entreront directement dans la vie active.
8. Les relations clients
Centres d'appels, opérateurs de téléphonie, vente par correspondance et maintenant administrations... La gestion de la relation clients devient un élément incontournable. Un BTS négociation et relation clients est la première voie pour accéder à des postes de prospecteur, promoteur des ventes, animateur réseau, télévendeur, téléconseiller ou encore vendeur, représentant, commercial, conseiller de clientèle, chargé d'affaires, agent commercial...
Les DUT techniques de la commercialisation sont également une piste pour un diplôme universitaire. Les écoles de commerce possèdent aussi des spécialisations sur ce créneau.
Sup de Co La Rochelle propose ainsi une spécialisation dans la gestion de la relation clients. Pour opérer dans la mise en place des systèmes informatiques des gestions de la relation clients, une double compétence en informatique et en relation clientèle est préférable.
Invité- Invité
Re: Les huit filières qui marchent
j'ai quand même quelques doutes ..
je ne connais pas toutes les filières , mais je connais la filière bio , et c'est pas aussi rose que cela semble être décrit dans l'article .
Nous demanderons à Plume ce qui en est !!!
je ne connais pas toutes les filières , mais je connais la filière bio , et c'est pas aussi rose que cela semble être décrit dans l'article .
Nous demanderons à Plume ce qui en est !!!
Re: Les huit filières qui marchent
Dans l'article, on parle du bio et pas de la biologie.
Et je n'ai aucune idée sur la filière du bio.
Et je n'ai aucune idée sur la filière du bio.
plume- Admin
- Nombre de messages : 1296
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Les huit filières qui marchent
J'ai tendance à dire que c'est pas le Pérou
On peut trouver, mais pas facilement et pas super bien payé (enfin par rapport au nombre d'années d'étude).
Mais je me base sur ce qu'une nouvelle diplômée dans ce domaine m'a dit.
C'est pas vraiment mon créneau.
On peut trouver, mais pas facilement et pas super bien payé (enfin par rapport au nombre d'années d'étude).
Mais je me base sur ce qu'une nouvelle diplômée dans ce domaine m'a dit.
C'est pas vraiment mon créneau.
plume- Admin
- Nombre de messages : 1296
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Les huit filières qui marchent
il faut laisser le temps que ça se développe je suppose .
Invité- Invité
Re: Les huit filières qui marchent
j'ai bien peur qu'on ait créer plus d efilières que de débouchés .
C'est un peu le mal français , quand un secteur semble promettre quelques débouchés , il se crée aussitôt des tas de formation ( souvent des DESS) , dans toutes les facs et sans organisation , chaque équipe de profs-chercheurs nstalle une formation .
Et ce n'est pas nouveau , c'était déjà vrai quand j'étais étudiante, mais avec d'autres " creneaux porteurs " .
C'est un peu le mal français , quand un secteur semble promettre quelques débouchés , il se crée aussitôt des tas de formation ( souvent des DESS) , dans toutes les facs et sans organisation , chaque équipe de profs-chercheurs nstalle une formation .
Et ce n'est pas nouveau , c'était déjà vrai quand j'étais étudiante, mais avec d'autres " creneaux porteurs " .
Re: Les huit filières qui marchent
Oui sûrement, ça viendra.
Enfin quand j'étais étudiante, on disait déjà que l'environnement c'est l'avenir.
Mais ça finira par être vrai.
En fait, on en parle beaucoup. Mais les entreprises, et les politiques ne mettent pas vraiment d'argent là dedans.
Enfin quand j'étais étudiante, on disait déjà que l'environnement c'est l'avenir.
Mais ça finira par être vrai.
En fait, on en parle beaucoup. Mais les entreprises, et les politiques ne mettent pas vraiment d'argent là dedans.
plume- Admin
- Nombre de messages : 1296
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Les huit filières qui marchent
La filière juridique n'a jamais connu la crise depuis 1789, également. A la rigueur, la seule minicrise qu'elle connait depuis une dizaine d'années, c'est le trop plein d'avocats ou de candidats au barreau en région parisienne. De plus, c'est un domaine où tout est onéreux, les salaires surtout
The Shadow- Conseiller général
- Nombre de messages : 1125
Age : 39
Date d'inscription : 15/01/2008
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