le plan de relance
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le plan de relance
Relance : la SNCF va investir 700 millions d'euros
02.01.2009, 13h17 | Mise à jour : 14h12
02.01.2009, 13h17 | Mise à jour : 14h12
Leparisien.fr avec AFPLe Premier ministre François Fillon a annoncé vendredi que la SNCF allait investir 700 millions d'euros supplémentaires entre 2009 et 2010 dans le cadre du plan de relance de l'économie. «On a donné des instructions aux entreprises publiques pour qu'elles investissent plus», a-t-il déclaré lors d'une visite au Technicentre de Pantin (Seine-Saint-Denis) où sont entretenues les rames du TGV-Est.
François Fillon a évoqué «la rénovation des voies, la rénovation des gares, l'achat de nouvelles rames». Il a souligné la «responsabilité particulière» des entreprises publiques dans la réussite du plan de 26 milliards d'euros annoncé le 4 décembre 2008 par le président Nicolas Sarkozy. Ce plan prévoit notamment un effort d'investissement de 4 milliards d'euros de la part des entreprises publiques.
Matignon a ensuite précisé que le surcroît d'investissement serait, pour la SNCF, de 400 millions d'euros en 2009 et 300 millions en 2010. Le président de la SNCF Guillaume Pepy avait auparavant évoqué «400 millions de plus sur deux ans».
8.000 embauches en 2009
Le transporteur ferroviaire, a détaillé Guillaume Pepy, recevra ainsi 15 nouvelles rames de TGV en 2009, au lieu de 11 prévues. Un effort comparable sera appliqué au matériel TER et Transilien (Ile-de-France). La SNCF lancera aussi «des travaux en plus dans les gares». Ces travaux viseront aussi à améliorer son bilan environnemental.
L'entreprise va embaucher en 2009 «près de 8.000 personnes», à la fois dans l'établissement public et dans ses filiales, qui représentent au total un effectif de 220.000 salariés. Près de 4.500 personnes seront recrutées à la SNCF elle-même. Parmi elles, de 1.000 à 1.500 cheminots seront embauchés parmi des chômeurs venus d'autres secteurs industriels, notamment l'automobile.
Selon Guillaume Pepy, il est encore trop tôt pour estimer le solde des embauches et des départs prévus en 2009. D'après la CGT-cheminots, «environ 7 à 7.500 cheminots partent à la retraite» chaque année.
Re: le plan de relance
La droite va donc faire ce qu'elle a reproché à la gauche traditionnelle : embaucher des fonctionnaires pour réduire le chômage. Cela n'empêchera pas d'être dans un an à au moins 500 000 chômeurs de plus.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: le plan de relance
la situation l'exige , la droite fait preuve de pragmatisme .
Du moment que ce sont de vrais emplois , avec une vraie utilité !
Du moment que ce sont de vrais emplois , avec une vraie utilité !
Re: le plan de relance
Je crois surtout que le gouvernement avance au jugé en faisant n'importe quoi en espérant que cela marchera. Il devrait plutôt bruler des cierges à Lourdes, ça ne pourrait pas être pire.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: le plan de relance
livaste a écrit:la situation l'exige , la droite fait preuve de pragmatisme .
Du moment que ce sont de vrais emplois , avec une vraie utilité !
...8000 embauches, 7500 départs en retraites . Que de la com encore ce truc. Fillon qui ( c'est grace à lui ) encourage l'investissement, donc soudain il le dit bingo, la SNCf le fait ( sisi mosieursipossible)...C'était pas décidé depuis belle lurette ce truc ???? N'importe quoi cette annonce. Franchement.
Invité- Invité
Re: le plan de relance
Je pense plutôt que c'était de restreindre le nombre de cheminots qui étaient décidé , la crise , impose de changer ce programme .
Re: le plan de relance
Super...Vu que c'est le Stiff qui décide pour la région parisienne, je sens que ces 700 millions ne vont pas être utilisés à très bon escient...
The Shadow- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/01/2008
Re: le plan de relance
L'Assemblée a voté mardi le projet de loi visant à simplifier les programmes de constructions et d'investissements. Il s'agit du dernier volet du plan de relance de l'économie de 26 milliards d'euros.
Les députés ont adopté mardi le projet de loi sur l'accélération des investissements, dernier volet législatif du plan de relance de 26 milliards d'euros. L'Assemblée avait déjà validé jeudi dernier le collectif budgétaire 2009*, qui met en oeuvre les autres mesures du plan présenté par le chef de l'Etat début décembre.
L'UMP et ses partenaires du Nouveau centre (NC) ont voté pour le texte, face à la gauche (PS, PCF, Verts), soit 316 voix contre 212.
Ce texte a pour but de simplifier les procédures d'exécution des programmes d'investissement et de construction. Il prévoit notamment des mesures techniques pour faciliter la création de logements : par exemple, la fameuse réduction des délais pour la conduite des fouilles archéologiques préventives avant un programme d'aménagement
Le plan vise à «accélérer massivement des décisions d'investissement» engagées par l'Etat, les collectivités locales et les grandes entreprises publiques dans les infrastructures de transports routier, ferroviaire et fluvial, avait précisé Nicolas Sarkozy le 4 décembre.
Le «collectif budgétaire» 2009 prévoit de son côté les grandes mesures financières. Il comprend notamment 10,5 mds d'euros d'investissements publics supplémentaires mais aussi une aide à l'investissement pour les collectivités locales, via le remboursement anticipé de la TVA (ce qui représente 11,5 milliards d'euros de recettes fiscales excédentaires ).
Un contre-plan de relance de la gauche le 20 janvier
Le gouvernement et sa majorité ont défendu la relance par l'investissement face à une gauche qui déplore l'absence de mesures en faveur du pouvoir d'achat des ménages.
«Investir est le meilleur moyen de créer de la demande, de fournir de l'activité aux entreprises et donc de créer des emplois», a déclaré le ministre de la Relance Patrick Devedjian, nommé en décembre pour le suivi de la mise en oeuvre du plan. «L'important est d'aller vite», a-t-il ajouté.
Le gouvernement mise sur les collectivités locales, responsables de 75% de l'investissement public : «les élus ont un rôle capital dans la mise en oeuvre des projets. Je compte sur vous. Notre pays doit nous trouver tous rassemblés, tous debout face à cette crise injuste mais que nous affrontons avec courage».
Pour le parti socialiste, François Brottes a dénoncé un plan dont «seuls six milliards d'euros sur les 26 annoncés sont du vrai argent abondé par l'Etat, le reste relevant de l'écriture comptable ou de l'avance de trésorerie». Sur le plateau du Talk Orange - Le Figaro, la secrétaire nationale du PS à la réforme de l'Etat et collectivités territoriales Elisabeth Guigou avait qualifié de «dérisoire» le plan de relance du gouvernement.
Le PS doit proposer le 20 janvier son propre contre-plan de relance estimé à 40 milliards d'euros (baisse de la TVA, revalorisation du SMIC, doublement de la prime pour l'emploi, mesures en faveur des entreprises).
Le plan de relance de l'économie doit maintenant être soumis au Sénat, pour une adoption définitive programmée fin janvier.
Un plan de 360 milliards d'euros avait déjà été décidé en octobre dernier pour le sauvetage des banques.
quand on investit dans le ferroviaire, fluvial , transport routier ....on rénove donc , on embauche .
Invité- Invité
Re: le plan de relance
Aide aux banques - Bruxelles valide, l'argent arrive
La Commission européenne a adopté lundi le plan français de recapitalisation des banques, tout en le modifiant quelque peu. L'Elysée fera le versement des 10,5 milliards sous quelques jours.
Bruxelles a modifié le taux de rémunération du plan français de recapitalisation des banques. Il comporte désormais un mécanisme de "sur-remboursement" du capital.
D.H. (avec agence) - le 08/12/2008 - 20h47
La Commission européenne a adopté lundi le plan français de recapitalisation des banques, tout en le modifiant quelque peu. L'Elysée fera le versement des 10,5 milliards sous quelques jours.
Bruxelles a modifié le taux de rémunération du plan français de recapitalisation des banques. Il comporte désormais un mécanisme de "sur-remboursement" du capital.
D.H. (avec agence) - le 08/12/2008 - 20h47
Le plan français de recapitalisation des banques a récemment suscité des frictions entre Paris et Bruxelles qui s'inquiétait du risque de voir des banques privées ainsi aidées profiter d'avantages concurrentiels indus face à leurs concurrentes. La Commission européenne a finalement dit oui lundi... après en avoir modifié certaines modalités : le taux de rémunération a été modifié et le plan comporte désormais un mécanisme de "sur-remboursement" du capital.
Du coup, les banques toucheront "dans les prochains jours" les 10,5 milliards d'euros de financements promis, a annoncé Nicolas Sarkozy, qui a en outre demandé au ministère de l'Economie "d'engager dès maintenant les discussions avec les réseaux bancaires français pour examiner l'opportunité d'une seconde tranche". Cette seconde tranche sera du même montant mais n'aura pas à être soumise à Bruxelles qui a donné son accord sur une enveloppe d'un montant total de 21 milliards d'euros, précise Bercy.
Ce que Bruxelles décidé
Les autorités françaises souscriront à des titres hybrides émis par les banques bénéficiaires, qui seront rémunérés à taux fixe pendant une première période de 5 ans, puis à taux variable au delà, a décidé l'exécutif communautaire. La rémunération, qui sera en moyenne de l'ordre de 8%, tiendra compte du degré de solvabilité de chaque banque bénéficiaire au travers de la composante credit default swap (CDS). Paris avait insisté pour que ce taux ne soit pas trop élevé pour les banques en bonne santé, afin qu'elles soient incitées à faire appel à l'aide de l'Etat en vue de pouvoir augmenter le volume de leurs prêts aux ménages et entreprises face à la récession économique. Le gouvernement français souhaitait que ce taux soit pour ces instituts inférieur à 10%, alors qu'à l'origine Bruxelles demandait qu'il soit au moins à ce niveau.
Dans le cadre du régime notifié, les autorités françaises peuvent intervenir pour un montant total maximal de 21 milliards d'euros, indique encore la Commission, qui ajoute que la France avait annoncé que son intervention se limiterait dans un premier temps à 10,5 milliards d'euros. "L'attention de la Commission s'est essentiellement portée sur le niveau de la rémunération de l'État pour ses apports en capitaux ainsi que sur la mise en place de mécanismes permettant de s'assurer que la présence de l'État dans le capital des banques est limitée dans le temps au strict minimum", explique la Commission.
La Commission européenne doit aussi donner son agrément pour un plan similaire du gouvernement autrichien et les discussions au sujet d'une recapitalisation prévue pour la banque allemande Commerzbank sont en bonne voie.
Sarkozy, Brown et Barroso à Londres pour relancer l'économie
Le président français, le président de la Commission européenne et le Premier ministre britannique ont discuté lundi après-midi à Londres de la relance de l'économie, à quelques jours d'un sommet européen crucial. Nicolas Sarkozy a affirmé que la crise économique mondiale "ne devait pas être un alibi pour sacrifier" la lutte contre le réchauffement climatique, lors d'une conférence de presse conjointe avec Gordon Brown et José Manuel Barroso, à l'issue de leur réunion. Le président français et le Premier ministre britannique ont surtout démenti tout désaccord avec la chancelière allemande, furieuse de ne pas avoir été invitée à quelques jours du sommet de Bruxelles.
Re: le plan de relance
Ce que Bruxelles décidé
Les autorités françaises souscriront à des titres hybrides émis par les banques bénéficiaires, qui seront rémunérés à taux fixe pendant une première période de 5 ans, puis à taux variable au delà, a décidé l'exécutif communautaire. La rémunération, qui sera en moyenne de l'ordre de 8%, tiendra compte du degré de solvabilité de chaque banque bénéficiaire au travers de la composante credit default swap (CDS). Paris avait insisté pour que ce taux ne soit pas trop élevé pour les banques en bonne santé, afin qu'elles soient incitées à faire appel à l'aide de l'Etat en vue de pouvoir augmenter le volume de leurs prêts aux ménages et entreprises face à la récession économique. Le gouvernement français souhaitait que ce taux soit pour ces instituts inférieur à 10%, alors qu'à l'origine Bruxelles demandait qu'il soit au moins à ce niveau.
ce qui me semble fou c'est qu'au dela de 5 ans le taux de prêt soit variable .... alors même que c'est ce type de prêt a taux variable qui a mis le monde économique dans la merde .
Invité- Invité
Re: le plan de relance
moi aussi ça m'a surpris mais n'étant ni une économiste distinguée , ni une européeniste technocrate , je me suis dit que j'attendrais les réactions !!
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