plan de sauvetage de l'automobile , vu par les américains , et rejeté
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plan de sauvetage de l'automobile , vu par les américains , et rejeté
Le Sénat américain rejette le plan de sauvetage auto
T Dong
12/12/2008 | Mise à jour : 09:27 | Ajouter à ma sélection .
Les sénateurs n'ont pas réussi à trouver un compromis avec les syndicats concernant une baisse des salaires.
Inoui , pour les américains , un plan de relance se traduit par une baisse officielle , systématique des salaires !!
Je me demande pourquoi ils se contentaient de rechercher à accorder le même salaire que les japonais , moi à leur place , j'aurais d'emblée proposer d'aligner les salaires américains sur ceux des Chinois !!!!
T Dong
12/12/2008 | Mise à jour : 09:27 | Ajouter à ma sélection .
Les sénateurs n'ont pas réussi à trouver un compromis avec les syndicats concernant une baisse des salaires.
Le plan a été rejeté par 53 voix contre 35. Il fallait 60 voix pour que le projet soit adopté. Mercredi, les représentants du Congrès étaient parvenus à un accord de principe sur un plan de sauvetage de 14 milliards de dollars. Mais pour que le projet de loi puisse être mis en place, il fallait le feu vert du Sénat. Or, les sénateurs républicains estimaient que les exigences en termes de réforme des constructeurs automobiles et de surveillance étaient trop minces et ont voulu apporter des «modifications».
La version du Sénat est basée sur les amendements du sénateur républicain Bob Corker. Elle exigeait notamment une diminution du coût de la main d'œuvre des groupes automobiles américains, afin qu'ils soient compétitifs par rapport aux japonais. Le Sénat voulait que les syndicats de la profession s'engagent dès 2009. «Nous avons offert n'importe quelle date en 2009 et nous n'avons pas pu tomber d'accord sur une date définitive», soulignait Bob Corker. En effet, le syndicat United Auto Workers (UAW) ne veut pas de coupes salariales l'année prochaine, alors que les parlementaires républicains exigent que les salaires des ouvriers des constructeurs américains soient ramené au niveau de ceux des ouvriers japonais. Le sénateur Mitch McConnell, leader de la minorité au Sénat, souligne qu'il est «illusoire de penser qu'un groupe qui dépense 71 dollars pour une heure de travail puisse concurrencer une entreprise de la même industrie qui ne dépense que 49 dollars». Le syndicat propose de renvoyer la question à 2011.
Les espoirs de voir le texte adopté avant la fin de l'année s'envolent. Il faudra attendre 2009, avec l'arrivée au pouvoir d'Obama pour probablement une reprise des négociations. Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, invite le président George Bush à puiser dans les fonds du plan «Tarp» (Troubled Asset Relief Programme) de sauvetage des banques ou de la Réserve fédérale pour aider les constructeurs.
Inoui , pour les américains , un plan de relance se traduit par une baisse officielle , systématique des salaires !!
Je me demande pourquoi ils se contentaient de rechercher à accorder le même salaire que les japonais , moi à leur place , j'aurais d'emblée proposer d'aligner les salaires américains sur ceux des Chinois !!!!
Re: plan de sauvetage de l'automobile , vu par les américains , et rejeté
Je prospecte en ce moment pour changer de voiture!
Je peux vous dire que ni Nissan , ni Honda ne font de remise!
Je peux vous dire que ni Nissan , ni Honda ne font de remise!
shimmy- Président du Conseil Général
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Re: plan de sauvetage de l'automobile , vu par les américains , et rejeté
La faillite menace désormais General Motors et Chrysler
T Dong
12/12/2008 |
La chute d'un des Big Three aurait des conséquences désastreuses pour les autres et pour l'économie américaine.
T Dong
12/12/2008 |
La chute d'un des Big Three aurait des conséquences désastreuses pour les autres et pour l'économie américaine.
Le rejet du plan d'aide au secteur automobile américain pourrait conduire les constructeurs automobiles à déposer leur bilan. General Motors et Chrysler avaient averti depuis de nombreuses semaines qu'ils étaient à court de liquidités et qu'ils avaient besoin d'aide, faute de quoi ils seraient contraints au dépôt de bilan, dès fin 2008. Aux Etats-Unis 2,2 millions d'emplois dépendent de l'industrie automobile. Une chute de l'un des trois «grands» de Détroit, General Motors, Chrysler et Ford, aurait donc des conséquences catastrophiques sur une économie américaine en récession. Les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis redoutent le pire.
General Motors a indiqué qu'il va maintenant «évaluer toutes les possibilités pour poursuivre sa restructuration et pour trouver les moyens de surmonter la crise économique actuelle». Jeudi, face aux hésitations du Sénat mais avant l'annonce de l'échec des discussions, le groupe prenait déjà les devants. Il faisait ainsi appel à des conseillers juridiques et des banquiers pour se préparer à toutes les éventualités. Le conseil d'administration de GM a examiné l'idée d'un placement sous la protection du chapitre 11 des faillites. Il en a par la suite écarté l'idée. Rick Wagoner, PDG de GM, a toujours estimé qu'une restructuration du groupe sous la protection de la loi sur les faillites était impraticable. General Motors demandait une aide publique de 18 milliards de dollars (13,48 milliards d'euros) sous forme de prêts.
De son côté, Chrysler a indiqué qu'il aurait du mal à payer ses factures après le 1er janvier 2009. Dans une interview accordée à l'Associated Press jeudi soir, le vice-président de Chrysler Tom LaSorda et le directeur financier Ron Kolka ont fait une petite mise au point. Ils ont indiqué que leurs fournisseurs et d'autres vendeurs demandaient d'être payés immédiatement à la livraison. Or, le groupe est dans l'impossibilité d'accéder à cette demande. Chrysler compte même demander à ses fournisseurs des prix renégociés à la baisse. Ron Kolka souligne que les réserves de liquidités du groupe tomberont à 2,5 milliards de dollars fin décembre, le minimum requis pour payer les salaires, les fournisseurs et faire tourner l'entreprise. «Janvier, le premier trimestre est un gros problème pour nous», rajoute-t-il. Les ventes de décembre devraient être faibles et la société devra payer 7 milliards de dollars à ses fournisseurs dans les 45 jours.
Quant à Ford, il ne demandait pas une aide immédiate. Le fabricant est celui qui se porte le mieux des trois. Le groupe estime qu'il a encore les moyens d'emprunter pour terminer l'année. Cependant, la société sollicitait une ligne de crédit de 9 milliards de dollars, au cas où il y aurait un besoin d'urgence.
Re: plan de sauvetage de l'automobile , vu par les américains , et rejeté
livaste a écrit:
Inoui , pour les américains , un plan de relance se traduit par une baisse officielle , systématique des salaires !!
Je me demande pourquoi ils se contentaient de rechercher à accorder le même salaire que les japonais , moi à leur place , j'aurais d'emblée proposer d'aligner les salaires américains sur ceux des Chinois !!!!
Tu n'es pas à leur place ... !
Essaie de proposer aux salariés français ( surtout aux syndicalistes aigris et anarchistes ) le même salaire que celui des Chinois... y compris pour toi ... et tu verras que tu changeras peut-être de position !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: plan de sauvetage de l'automobile , vu par les américains , et rejeté
l'humour noir et toi , ça fait 2 !
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