Échanges musclés entre Sarkozy et les députés UMP
Page 1 sur 1
Échanges musclés entre Sarkozy et les députés UMP
Devant les élus de la majorité réunis à l'Élysée, le chef de l'État s'est dit déterminé à légiférer sur le travail dominical.
concernant la commissaire européenne Neelie Kroes , j'ai mis dans la partie "lois européennes" ce qu'elle dit concernant la consommation des produits européens ...
«Posez vos questions. Soyez le plus libre possible et je serai le plus franc possible !» Contrairement aux rendez-vous précédents, Nicolas Sarkozy n'a fait ni introduction ni conclusion en recevant, hier à la mi-journée, les députés UMP. Du coup, Jean-François Copé s'est chargé de mettre les pieds dans le plat en évoquant d'emblée le sujet qui fâche : le travail du dimanche. Plus déterminé que jamais, le chef de l'État a coupé court aux rumeurs de retrait de la proposition de loi UMP : «Ce qui fatigue, c'est de ne pas tenir ses promesses. C'est un problème politique, c'est un marqueur. Si je ne le fais pas, je serai comme tous les présidents de la République qui ont cessé les réformes au bout de deux ans.» Face à des députés beaucoup moins frondeurs à l'Élysée qu'à l'Assemblée, Sarkozy a stigmatisé les méthodes de contestation des opposants à la réforme. S'adressant à Jean-Frédéric Poisson et Marc Le Fur, à l'origine des tribunes parues dans Le Figaro et Le Monde, le chef de l'État a déploré un «mode d'expression pas très correct. Ça sert nos adversaires, pas nos idées.»
Sur le fond, Sarkozy a répété qu'il n'avait jamais eu l'intention de généraliser le travail du dimanche. Quant à l'argument du repos dominical brandi par une partie de sa majorité, le président l'a réfuté en s'appuyant sur l'exemple américain : «Lors du G20 à Washington, George Bush m'a dit “que Dieu veille sur vous”. Or, là-bas, tous les magasins sont ouverts le dimanche !» Très remonté, il a lancé : «Bientôt, on va nous faire croire qu'on veut faire travailler les enfants de 12 ans le dimanche, qu'on est des tortionnaires et des esclavagistes. Mais qui va croire ça ? On nous a reproché de faire trop de social en septembre avec le RSA. On nous reproche aujourd'hui d'être trop libéraux avec le travail dominical.» Sans préciser le calendrier des travaux parlementaires, le chef de l'État a indiqué qu'il réunirait très vite les députés récalcitrants, avec le premier ministre.
Pas d'«amnistie fiscale»
Pendant près de deux heures, il a répondu aux questions, du tac-au-tac. L'ancien ministre François Baroin s'est taillé un franc succès en montant en ligne contre le travail dominical et la loi sur l'audiovisuel public. «Je pense que ta réforme (de France Télévisions) te reviendra en boomerang et que tu n'en as pas besoin», s'est exclamé le député maire de Troyes. Tout en prévenant qu'il s'abstiendrait sur ce projet. Piqué au vif, Sarkozy a répliqué : «C'est un procès d'intention que tu me fais. De toute façon, personne après moi ne reviendra sur la suppression de la publicité.»
Évoquant le soupçon de favoritisme à l'égard de TF1, il a asséné qu'il ne voulait «évidemment pas mettre la télévision à sa botte». «Martin Bouygues est mon ami depuis 30 ans mais croyez-vous vraiment que c'est lui qui fait le journal télévisé ?»
Le libéral Jean-Michel Fourgous a été sèchement repris quand il a proposé, après Bernard Accoyer, une «amnistie fiscale» pour rapatrier de l'étranger des capitaux. Résolument hostile à la suggestion de l'aile la plus libérale de sa majorité, Sarkozy a rétorqué : «Si j'étais assez dingue pour proposer à François Fillon une amnistie fiscale, on verrait ce qu'on verrait. Au nom du symbole, les Français peuvent renverser le pays. Regardez ce qui se passe en Grèce». Utilisant la métaphore royaliste, il a conclu sur ce point : «Les Français adorent quand je suis avec Carla dans le carrosse mais en même temps ils ont guillotiné le roi.»
En l'absence remarquée de Xavier Bertrand, le nouveau secrétaire général par intérim de l'UMP dont le nom n'a pas été cité, Nicolas Sarkozy a félicité à quatre reprises le patron des députés de la majorité. Il a remercié Copé d'«avoir mouillé la chemise», notamment sur le RSA, le travail dominical et la réforme de l'audiovisuel. Sans surprise, il a aussi défendu son plan de relance. Au passage, il n'a pas pu s'empêcher de tacler la commissaire européenne à la Concurrence, Neelie Kroes, qu'il a désignée comme «l'autre sotte». Avec son franc-parler, il s'en est pris aux dirigeants de Peugeot-Citroën, «le premier consommateur de départs en préretraite» et a ironisé sur les constructeurs automobiles et EDF «qui ne sont pas foutus de fabriquer une voiture électrique correcte».
concernant la commissaire européenne Neelie Kroes , j'ai mis dans la partie "lois européennes" ce qu'elle dit concernant la consommation des produits européens ...
Invité- Invité
Re: Échanges musclés entre Sarkozy et les députés UMP
One man show, quoi, comme d'hab. Mais à force de faire toujours le même numéro on lasse le public le plus fidèle.
Octave- Maire
- Nombre de messages : 975
Age : 101
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Échanges musclés entre Sarkozy et les députés UMP
Ben de la prestation au-dessus ?
Octave- Maire
- Nombre de messages : 975
Age : 101
Date d'inscription : 12/06/2008
Sujets similaires
» La question turque met la zizanie entre sénateurs et députés UMP
» Sarkozy entre élargissement de la majorité et candidature.
» Les relations se tendent entre Fillon et Sarkozy
» Sondages : l'écart se resserre entre Sarkozy et Hollande
» La retraite des députés
» Sarkozy entre élargissement de la majorité et candidature.
» Les relations se tendent entre Fillon et Sarkozy
» Sondages : l'écart se resserre entre Sarkozy et Hollande
» La retraite des députés
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum