La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
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La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
L.S. (lefigaro.fr) avec agences
07/12/2008 | Mise à jour : 10:48
(AP Photo/Thanassis Stavrakis) Crédits photo : AP
Athènes et plusieurs autres villes grecques sont en proie à de violents affrontements entre jeunes et policiers après la mort d'un garçon de 15 ans.
07/12/2008 | Mise à jour : 10:48
(AP Photo/Thanassis Stavrakis) Crédits photo : AP
Athènes et plusieurs autres villes grecques sont en proie à de violents affrontements entre jeunes et policiers après la mort d'un garçon de 15 ans.
Après une nuit d'émeutes, les plus graves qu'ait connues la Grèce depuis janvier 1991, des affrontements se poursuivent dans le centre d'Athènes entre groupes de jeunes et forces de police, suite à la mort d'un adolescent de 15 ans, tué par un policier.
Le jeune Andréas Grigoropoulos, 15 ans, a été tué par balles samedi par un policier au cours de heurts entre un groupe de jeunes et des policiers, dans le quartier d'Exarchia, où les affrontements entre policiers et groupes de jeunes anarchistes sont fréquents.Selon des témoins, le drame s'est produit samedi soir vers 21h lorsqu'un petit groupe de jeunes s'est attaqué à une voiture de police. Un agent a tiré par trois fois et le jeune garçon a reçu une balle dans la poitrine. D'après le communiqué de la police, la voiture, avec à son bord deux fonctionnaires, patrouillait dans le quartier d'Exarchia, dans le centre d'Athènes, lorsqu'elle a essuyé des jets de pierres provenant d'un groupe d'une trentaine de jeunes.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des centaines de personnes ont manifesté dans le centre d'Athènes et dans les principales villes grecques pour protester contre la mort du jeune homme. Mais ces rassemblements ont vite dégénéré : plusieurs jeunes ont allumé des feux devant des banques tandis qu'une vingtaine de voitures ont été incendiées dans le centre d'Athènes, de Salonique (nord) et de Patras (sud). Selon un bilan provisoire de la police, des dégâts ont été provoqué aux façades de 17 banques à Athènes et de 5 autres à Salonique, ainsi qu'à de nombreux commerces. A Héraklion, chef-lieu de l'île de Crète (sud), trois succursales bancaires ont été endommagées et des cocktails Molotov ont été lancés sur la préfecture de la Canée. A Patras (ouest), des attaques aux engins incendiaires ont été lancées par des manifestants contre la Direction de la police de la ville.
Dimanche, au petit matin, les principales universités de la capitale grecque étaient toujours occupées. Des groupes de jeunes masqués lançaient encore des pierres et des cocktails Molotov sur les forces de police devant la faculté de Droit d'Athènes, la police ripostant par des tirs de gaz lacrymogènes. D'autres groupes de jeunes étaient retranchés à l'intérieur de l'école Polytechnique, dans le quartier où ce brasier a démarré.
Le ministre de l'Intérieur, Prokopis Pavlopoulos, a condamné ce qu'il a qualifié d' «incident isolé» et a demandé une «punition exemplaire» pour ses auteurs.Il a appelé les groupes de défense des droits de l'homme et les organisations de gauche qui ont prévu des manifestations en début d'après-midi à ne pas se livrer «à des actes extrêmes».
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
Bah, il n'a pas démissionné le Ministre??
Par ailleurs, ça risque d'être tendu à Athènes aujourd'hui, il y a une manif sanspapièriste qui s'annonce elle-aussi très tendue. La
Par ailleurs, ça risque d'être tendu à Athènes aujourd'hui, il y a une manif sanspapièriste qui s'annonce elle-aussi très tendue. La
Invité- Invité
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
Publié le 07/12/2008 à 20:15 Reuters
Au moins 34 blessés dans les émeutes en Grèce
Dans une rue d'Athènes. Au moins 34 personnes ont été blessées, dont une femme qui est dans un état grave, lors des émeutes qui ont touché la capitale grecque et Salonique après la mort d'un adolescent de 15 ans tué par un policier samedi soir. /
Daniel Flynn, Version française Pierre Sérisier
Au moins 34 blessés dans les émeutes en Grèce
Dans une rue d'Athènes. Au moins 34 personnes ont été blessées, dont une femme qui est dans un état grave, lors des émeutes qui ont touché la capitale grecque et Salonique après la mort d'un adolescent de 15 ans tué par un policier samedi soir. /
Des chaînes de télévision ont précisé qu'au moins cinq personnes avaient été évacuées pour être soignées dans des hôpitaux.
"Je n'ai jamais rien vu de semblable", a raconté un habitant du quartier d'Exarchia, dans le centre d'Athènes, où s'est produite samedi la fusillade responsable de la mort de l'adolescent.
"J'ai essayé de sortir de chez moi, mais il y avait des gaz lacrymogènes partout et les rues étaient remplies de jeunes vêtus de noir", a-t-il ajouté.
Alors que la nuit tombait sur Athènes dimanche, le calme n'était pas revenu et environ un millier d'étudiants continuaient de jouer au chat et à la souris avec les forces de l'ordre.
Les jeunes se sont retranchés sur le campus de l'université dont l'accès est interdit aux forces de police qui ont procédé à 13 interpellations, principalement pour des pillages.
Les manifestants ont scandé des slogans accusant les policiers d'être des "assassins en uniforme".
EXCUSES DE CARAMANLIS
A Salonique, une marche de protestation qui a réuni environ un millier de personnes a dégénéré quand les manifestants ont commencé à lancer des cocktails molotov sur les policiers avant d'incendier une banque et de briser les vitrines de plusieurs magasins.
Le Premier ministre Costas Caramanlis, dont le gouvernement est affaibli par des affaires et par la crise économique, a lancé un appel au calme.
Le chef du gouvernement a présenté publiquement ses excuses au père du jeune homme tué.
"Je sais que rien ne pourra apaiser votre peine, mais je tiens à vous assurer... que l'Etat agira, comme il le doit, pour que la tragédie d'hier ne se reproduise plus", a déclaré Caramanlis.
Deux policiers ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête et le procureur a annoncé que l'un pourrait être inculpé d'homicide volontaire et l'autre de complicité pour incitation.
Ces émeutes sont les plus violentes que la Grèce ait connues depuis de nombreuses années.
C'est la première fois depuis 1985 qu'un mineur est tué en Grèce par un policier, a précisé un porte-parole de la police. Cette année-là, la mort du mineur avait déclenché des mois de heurts quasi quotidiens entre policiers et protestataires.
"Tout le monde a le droit de protester, mais pas de détruire les biens ou de s'en prendre à des gens innocents", a souligné le ministre de l'Intérieur Prokopis Pavlopoulos, dont Caramanlis a refusé l'offre de démission.
Daniel Flynn, Version française Pierre Sérisier
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
apparement ils auraient l'habitude à Athène de ce genre de provoc' venant d'étudiants d'extreme-gauche(pardon , d'ultra-gauche !!!) ...mais là ça a vraiment pris une ampleur excessive !c'etait une députée grecque socialiste qui en parlait sur Itélé ce soir...
Invité- Invité
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
De nouveaux incidents ont éclaté lundi à Salonique, la deuxième ville de Grèce, où environ 300 étudiants et lycéens ont détruit des voitures et des vitrines de magasins, nouvel épisode violent de la vague de manifestations contre la police qui secoue le pays depuis samedi.
Des mobilisations sont attendues lundi dans plusieurs villes du pays, où les mouvements de protestations se succèdent depuis mort samedi soir d'Andréas Grigoropoulos, 15 ans, abattu par un policier à Athènes.
A Salonique, des violences ont eu lieu en milieu de matinée au centre-ville, aux abords d'un commissariat dont les policiers ne sont pas intervenus.
La veille, dans cette même ville, des commerces, banques et voitures avaient été endommagés par des groupes de jeunes pendant une manifestation de 2.000 personnes indignées par la mort de l'adolescent.
Des manifestations y sont à nouveau prévues lundi en fin d'après-midi.
L'université de Salonique, occupées par les étudiants, a été fermée pour au moins deux jours par le rectorat.
A Athènes, le parti communiste (KKE) a organisé sans incident une manifestation lundi matin dans le centre ville pour préparer la grève générale de 24 heures, prévue de longue date, organisée mercredi par les principaux syndicats. Au cours de la manifestation, environ 150 militants ont crié des slogans hostiles à la police avant de se disperser dans le calme.
La Coalition de la gauche radicale (Syriza) a appelé de son côté à une autre protestation en fin d'après-midi devant les locaux de l'Université, située au coeur d'Athènes.
Les professeurs des établissements supérieurs ont lancé une grève de trois jours, renouvelable, pour dénoncer les circonstances de la mort d'Andréas Grigoropoulos.
Un calme relatif régnait lundi matin dans la capitale et dans la plupart des autres villes grecques secouées la veille par des violences qui ont fait une vingtaine de blessés.
De petits groupes de jeunes étaient toujours retranchés lundi dans l'enceinte de l'Ecole Polytechnique et à la faculté d'Economie d'Athènes, situées près du quartier d'Exarchia, dans le centre, où l'adolescent a été tué.
Dimanche, plusieurs magasins, banques et voitures situés sur l'avenue Alexandras, où se trouve le siège du quartier général de la police, avaient été incendiés pendant une manifestation d'environ 5.000 personnes.
Le défilé avait dégénéré en bataille rangée entre policiers et jeunes. Treize policiers et six personnes avaient été légèrement blessés tandis qu'une vingtaine étaient interpellées.
Des affrontements avaient également eu lieu dimanche à Patras (sud-ouest) où un policier a été roué de coups par de jeunes manifestants et hospitalisé.
Samedi soir, Andreas Grigoropoulos, membre d'un groupe d'une trentaine de jeunes gens qui lançaient des pierres et des objets contre un véhicule des forces de l'ordre avait été tué par un policier qui avait tiré trois balles dans sa direction.
Le policier a été arrêté dimanche pour "homicide volontaire" tandis qu'un second policier qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité".
Une autopsie devrait être pratiquée par un médecin légiste lundi, selon une source judiciaire.
Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a assuré qu'il n'y aurait "aucune indulgence" envers le ou les responsables de la mort de l'adolescent, dans une lettre de condoléances à sa famille.
Invité- Invité
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
O.W. et C.M. (lefigaro.fr) avec AFP
08/12/2008 | Mise à jour : 20:37 |
Des émeutes secouent toujours la Grèce depuis la mort, samedi, d'un adolescent tué par un policier. A Salonique des bandes de jeunes se sont livrées au pillage des commerces du centre ville.
08/12/2008 | Mise à jour : 20:37 |
Des émeutes secouent toujours la Grèce depuis la mort, samedi, d'un adolescent tué par un policier. A Salonique des bandes de jeunes se sont livrées au pillage des commerces du centre ville.
Une impression de guerre civile. Sous les yeux médusés du monde entier, la Grèce est secouée par une vague de violences urbaines. Lundi, pour la troisième journée consécutive, des centaines de jeunes continuaient à protester contre la mort d'un adolescent tué samedi par la police à Athènes.
Lundi, des incidents ont éclaté en début de soirée à Athènes, en marge d'un cortège de protestation. Alors que le gros du défilé se dirigeait vers le parlement, sur la place centrale de Syntagma des groupes de jeunes se détachaient du cortège pour briser des vitrines et mettre le feu à des devantures et des poubelles. Les émeutiers ont incendié l'immense sapin de Noël de la place Syntagma. Des fenêtres de l'hôtel Plaza Athènes, l'un des plus luxueux de la capitale, ont été brisées. Un petit incendie a aussi été déclenché dans l'entrée du ministère des Affaires étrangères.
Peu avant cette manifestation à l'appel du parti de gauche Syriza, les forces anti-émeutes avaient chargé et tiré des gaz lacrymogènes sur environ trois cents jeunes manifestants, sur la place centrale de la capitale grecque. Les manifestants avaient allumé quelques feux de poubelle, tandis que d'autres cassaient avec des barres de fer le revêtement en marbre des trottoirs pour se fabriquer des projectiles afin de les lancer sur les forces de l'ordre.
A Salonique cette fois, une ville du nord du pays, des groupes de jeunes se livraient lundi soir au pillage des petites commerces sans que la police intervienne. En début de soirée, un policier de la deuxième ville du pays a été légèrement blessé , lors de l'attaque d'un poste de police par une vingtaine de jeunes qui y ont lancé des cocktails Molotov. Le matin, 300 étudiants et lycéens environ ont détruit des voitures et des vitrines de magasins. Des groupes de jeunes sont toujours retranchés dans les universités de la ville. Ici, comme à Athènes, les facultés resteront fermées pour deux jours.
Les représentations de la Grèce à l'étranger ont aussi été attaquées, notamment à Londres, Berlin et Chypre. Ainsi, deux étudiants de 20 et 23 ans ont été arrêtés lundi lors d'une échauffourée devant l'ambassade de Grèce à Nicosie. A Paphos, dans le sud-ouest de l'île, des lycéens ont lancé des pierres contre des policiers après l'arrestation d'un jeune homme qui tentait d'interrompre la circulation.
Le premier ministre Costas Karamanlis a lancé un appel au calme. «Tous les événements dangereux et inacceptables commis sous le coup de l'émotion qui a suivi cet incident tragique ne peuvent pas être tolérés et ils ne le seront pas», a-t-il déclaré lors d'une intervention télévisée en direct. «L'Etat protégera la société.»
Mardi, les organisations lycéennes et étudiantes défileront sur la place Omonia, au coeur d'Athènes. La mobilisation sera encore plus forte mercredi lors de la grève organisée par la puissante Confédération des travailleurs grecs (GSEE, 600.000 adhérents) et la Fédération des fonctionnaires, Adedy (200.000 adhérents).
«Aucune indulgence»
Dimanche, plusieurs magasins, banques et voitures situés sur l'avenue Alexandras à Athènes, où se trouve le siège du quartier général de la police, ont été incendiés pendant une manifestation d'environ 5.000 personnes. Ce rassemblement a dégénéré en bataille rangée entre policiers et jeunes. Treize policiers et six personnes ont été légèrement blessés, et une vingtaine de manifestants interpellée. Des affrontements tendus ont également eu lieu dimanche à Salonique pendant une manifestation de quelque 2.000 personnes. Même scénario à Patras, où un policier a été roué de coups par de jeunes manifestants et hospitalisé.
C'est la mort d'Andreas Grigoropoulous qui a servi de déclencheur aux événements. L'adolescent a été tué samedi soir vers 21h dans le quartier contestataire d'Exarchia, à Athènes. Il faisait partie d'un groupe de 30 jeunes qui lançaient des pierres et divers projectiles contre le véhicule de deux policiers. L'un d'eux est sorti et a tiré trois balles en direction de la victime, touché mortellement à la poitrine. Des centaines de manifestants, majoritairement du quartier, étaient descendus peu après dans les rues pour protester contre «l'arbitraire» des policiers, scandant des slogans contre le gouvernement de droite de Costas Caramanlis et de son ministre de l'Intérieur, Prokopis Pavlopoulos.
Le policier avait été arrêté dimanche pour «homicide volontaire» tandis qu'un second policier qui l'accompagnait était appréhendé pour «complicité». Le chef du commissariat d'Exarchia a été suspendu. Selon une source judiciaire, une autopsie doit avoir lieu lundi.
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
ça ne s'arrange pas ! les grecs se demandent pourquoi la police n'agit pas de façon efficace !!! elle ne veut pas mettre de l'huile sur le feu ?
Les agitateurs cassent pour casser sans objectif politique , de plus ces jeunes sont issus de milieu très bourgeois !
Les agitateurs cassent pour casser sans objectif politique , de plus ces jeunes sont issus de milieu très bourgeois !
janopatte- Militant
- Nombre de messages : 227
Date d'inscription : 11/09/2008
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
il existe un parti communiste encore très fort en Grèce ...qui se fait a chaque élection environ 9 à 10 %.
Il existe aussi des groupuscules d'extrème gauche , ultra gauche et anarchistes très fort en Grèce ....leur but est de combattre l'Etat....la mort de ce jeune de 15 ans a donné l'occasion de ces émeutes a échelle nationale.... un bon coup pour ces ultra ....
Il existe aussi des groupuscules d'extrème gauche , ultra gauche et anarchistes très fort en Grèce ....leur but est de combattre l'Etat....la mort de ce jeune de 15 ans a donné l'occasion de ces émeutes a échelle nationale.... un bon coup pour ces ultra ....
Invité- Invité
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
Trop facile de réduire ça à des manipulations. et de continuer à balayer les messages des "jeunes gôchos"
France 2005, Grèce 2008, c'est la même chose. Une grande partie de la jeunesse "occidentale" est acculée, négligée, sousestimée. Voilà où ça mène. Ce qui se passe en Grèce, mais qui pourrait aller ailleurs est grave et symptomatique: réfléchissez bien à ce que peuvent faire des sociétés dont une grande partie de la jeunesse ne voit plus d'issue que la violence. Parceque ça se reproduira, ici et/ou ailleurs. Elles ne peuvent rien. Et la répression de cette expression ne servira à rien, sinon à entrer dans le cercle vicieux de la violence étatique à laquelle répondra une violence "citoyenne".
C'est presque trop tard de toutes façons.
France 2005, Grèce 2008, c'est la même chose. Une grande partie de la jeunesse "occidentale" est acculée, négligée, sousestimée. Voilà où ça mène. Ce qui se passe en Grèce, mais qui pourrait aller ailleurs est grave et symptomatique: réfléchissez bien à ce que peuvent faire des sociétés dont une grande partie de la jeunesse ne voit plus d'issue que la violence. Parceque ça se reproduira, ici et/ou ailleurs. Elles ne peuvent rien. Et la répression de cette expression ne servira à rien, sinon à entrer dans le cercle vicieux de la violence étatique à laquelle répondra une violence "citoyenne".
C'est presque trop tard de toutes façons.
Invité- Invité
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
ces "jeunes" émeutiers grecs viennent de familles aisées ....contrairement à nos "jeunes" émeutiers Anna.
et ce qui se passe en Grèce c'est la vétuisté des universités , des hôpitaux , du système de santé dans son ensemble , de sa dette à 98% du PIB , du manque de débouchés aux sorties des études..... et du manque de réaction du gouvernement de droite actuel !!!
et ce qui se passe en Grèce c'est la vétuisté des universités , des hôpitaux , du système de santé dans son ensemble , de sa dette à 98% du PIB , du manque de débouchés aux sorties des études..... et du manque de réaction du gouvernement de droite actuel !!!
Invité- Invité
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
Oui, justement, c'est d'autant plus symptomatique. Les révoltes de masses qui ont abouti sont en général le fruit de ce que je vais grossièrement appeler "jeune bourgeoisie". C'est d'autant plus marquant. D'autant plus symptomatique d'un mal-être social trop profond qui met le dos au mur. car si même cette franche de la population s'estime inaudible au point de sombrer dans cette violence...
Sur les méthodes, cette expression de la violence est pour moi la même que dans nombres d'"émeutes". Une colère qui n'est plus contrôlable qui ne peut s'exprimer par les supports traditionnels noyautés par des générations trop déconnectées de la réalité des nôtres et qui ne veulent pas laisser voix au chapitre.
Franchement, je me mets à espèrer qu'une telle chose arrivera en FRANCE.
Les pacifistes et "la violences pô bien" auront beau hurler, malheuresement, les précédents vont dans le sens de cette violence...
Sur les méthodes, cette expression de la violence est pour moi la même que dans nombres d'"émeutes". Une colère qui n'est plus contrôlable qui ne peut s'exprimer par les supports traditionnels noyautés par des générations trop déconnectées de la réalité des nôtres et qui ne veulent pas laisser voix au chapitre.
Franchement, je me mets à espèrer qu'une telle chose arrivera en FRANCE.
Les pacifistes et "la violences pô bien" auront beau hurler, malheuresement, les précédents vont dans le sens de cette violence...
Invité- Invité
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
cette violence est dangereuse , Anna , pour la Grèce .
On a déjà vu cela dans le passé , ce qui risque d'arriver c'est une prise du pouvoir par un groupe quelconqueet la fin de la démocratie .
Moi je ne souhaite pas que la France connaisse cela , car je ne souhaite pas la fin de la démocratie , même si ce n'est pas parfait !
Je ne peux ête d'accord avec toi sur ce point !
On a déjà vu cela dans le passé , ce qui risque d'arriver c'est une prise du pouvoir par un groupe quelconqueet la fin de la démocratie .
Moi je ne souhaite pas que la France connaisse cela , car je ne souhaite pas la fin de la démocratie , même si ce n'est pas parfait !
Je ne peux ête d'accord avec toi sur ce point !
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
Mais ce n'est pas grave...
Ce qui est dangereux pour la "démocratie" (qui a parfois, y compris en Grèce, été le fruit de ce genre de révoltes) sont surtout les gouvernements corrompus jusqu'à l'os, les chances sociales fermées aux jeunes des classes moyennes "supèrieures" et "infèrieures" et des agents de l'Etat qui usent d'armes à feu contre des manifestants.
Ce qui est dangereux pour la "démocratie" (qui a parfois, y compris en Grèce, été le fruit de ce genre de révoltes) sont surtout les gouvernements corrompus jusqu'à l'os, les chances sociales fermées aux jeunes des classes moyennes "supèrieures" et "infèrieures" et des agents de l'Etat qui usent d'armes à feu contre des manifestants.
Invité- Invité
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
ce qui est dangereux Anna c'est finalement que la Grèce se soit laissée emportée dans cette dérive , à la fin des anées sombres qu'elle a connues . Je crois , précisément pour ce pays , qu'il est sans doute un des plus fragiles de l'UE et qu'il peut , demain ou après demain retomber dans un régime totalitaire ( peu importe qu'il soit d'extrême droite ou d'extrême gauche , qu'il soit un régime trotskyste ou un régime militaire , le résultat sera le même ) ps , j'ai cité l'extrême gauche sans y mettre leur pc qui semble ne pas se joindre aux faiseurs de troubles .
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
J'ai trouvé un éditorial sur la Grèce qui résume , me semble t il , parfaitement l'état dans lequel s'est trouvé la Grèce depuis des lustres .
La Grèce sans Etat
LE MONDE | 09.12.08 | 13h46 •
Article paru dans l'édition du 10.12.08.
La Grèce sans Etat
LE MONDE | 09.12.08 | 13h46 •
Les émeutes qui ravagent depuis trois jours les grandes villes grecques, et en particulier Athènes, témoignent des déséquilibres d'une société passée en quelques années des Balkans à l'Europe. La mort, samedi 6 décembre, d'un adolescent de 15 ans, Andreas Grigoropoulos, sous les balles d'un policier, a été l'étincelle jetée sur un baril de poudre prêt à exploser. Face à des milliers de jeunes qui mènent une véritable guérilla urbaine, brûlant magasins et voitures, caillassant les forces de l'ordre, l'Etat semble incapable de ramener le calme.
Il est impuissant parce qu'il est déliquescent, miné depuis longtemps par le clientélisme, la corruption, le favoritisme. Il avait déjà fait la preuve de son impéritie lors de la vague d'incendies qui a enflammé le Péloponnèse et l'Attique à l'été 2007. Encore s'agissait-il d'un phénomène en partie naturel. Le gouvernement conservateur de Costas Caramanlis, qui se préparait à affronter des élections générales, avait été prompt à annoncer le déblocage de millions d'euros en faveur des sinistrés. Le scrutin passé, les victimes n'ont rien vu venir.
Ce n'est pas une question de parti politique. Le PASOK (socialiste), qui a été aux affaires dans les années 1980-1990, souffre des mêmes maux que la droite. Il n'a pas pu, ou pas voulu, construire un Etat de droit moderne. Les grandes familles - les Caramanlis, Mitsotakis, Papandréou - qui se succèdent au pouvoir depuis des décennies et leurs affidés profitent d'un système dont les retombées arrosaient une large partie de la population.
L'entrée de la Grèce dans l'Europe, puis la mondialisation ont ébranlé ces rapports archaïques. En vingt ans, le pays s'est rapidement modernisé, sans pour autant échapper à ses mauvaises habitudes. La crise économique le frappe de plein fouet. Les jeunes peinent à trouver un emploi. Les étudiants restent à l'université au-delà de leurs 30 ans pour ne pas se retrouver sur le marché du travail. Les salariés des entreprises publiques sont frappés par les privatisations. Les fonctionnaires subissent les économies budgétaires.
La crise sociale explique, sans les justifier, les violences de ces derniers jours. Le gouvernement de M. Caramanlis peut restaurer la paix. Il est trop faible pour s'attaquer aux racines du désordre.
Article paru dans l'édition du 10.12.08.
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
c'est exactement ça ! des histoires de familles comme si ils avaient une mafia au pouvoir alternativement !
le commun des grecs ne peut pas accéder à un poste politique quelques soient la qualité de ses études , ses opinions ,sa volonté !
je ne pense pas que la Grèce fonctionne démocratiquement !.... même si elle en a les apparences ....et ce n'est pas pour rien si l'extrème-gauche est si forte quand on voit ça !
le commun des grecs ne peut pas accéder à un poste politique quelques soient la qualité de ses études , ses opinions ,sa volonté !
je ne pense pas que la Grèce fonctionne démocratiquement !.... même si elle en a les apparences ....et ce n'est pas pour rien si l'extrème-gauche est si forte quand on voit ça !
Invité- Invité
Re: La Grèce s'embrase après la mort d'un adolescent
Grèce: nouveaux incidents à Athènes, une contagion de la crise redoutée
Par Hélène COLLIOPOULOU
De nouveaux incidents ont éclaté jeudi entre jeunes et policiers à Athènes, après cinq jours d'émeutes qui ont plongé la Grèce dans une profonde crise sociale et politique, tandis que des violences dans plusieurs grandes villes d'Europe faisaient redouter une contagion.
Par Hélène COLLIOPOULOU
De nouveaux incidents ont éclaté jeudi entre jeunes et policiers à Athènes, après cinq jours d'émeutes qui ont plongé la Grèce dans une profonde crise sociale et politique, tandis que des violences dans plusieurs grandes villes d'Europe faisaient redouter une contagion.
Malgré les nouvelles escarmouches de jeudi matin, pour certaines très ponctuelles, la police faisait état d'une "baisse de tension" par rapport aux jours précédents, tout en restant sur le qui-vive.
"Il y a une baisse de tension par rapport à lundi et mardi, mais nous devons faire face à des éléments hétéroclites et il est difficile de prévoir l'évolution de la situation", a expliqué à l'AFP le porte-parole de la police, Panayotis Stathis.
Jeudi matin, des affrontements entre jeunes et policiers ont éclaté devant la prison de Korydallos à Athènes, la principale du pays, devant la faculté d'Agronomie, occupée par les étudiants, et dans deux autres quartiers de la capitale grecque, tandis que de nouveaux rassemblements étaient attendus.
"Nous nous attendons à divers rassemblements de contestataires en fin d'après-midi, surtout autour des universités", a ajouté le porte-parole.
Les coordinations lycéennes avaient de leur côté prévu de bloquer dans la matinée de grandes artères de la capitale, tandis qu'une nouvelle manifestation d'étudiants devait être organisée jeudi soir à Athènes.
Affaibli par cette flambée de violence, mis en cause par les manifestants qui dénoncent la politique d'austérité du gouvernement, le Premier ministre conservateur, Costas Caramanlis, est parti jeudi pour Bruxelles, où il doit participer au sommet européen sur le climat.
Pendant ce temps, des incidents faisant redouter une contagion de la crise grecque ont éclaté dans plusieurs grandes villes d'Europe, comme à Rome et à Bologne, en Italie, où cinq policiers et un soldat ont été blessés mercredi lors d'affrontements avec des manifestants qui protestaient contre la mort du jeune Grec tué samedi par un policier.
D'autres manifestations, qui ont dégénéré en affrontements avec la police, ont eu lieu en Espagne, à Madrid et Barcelone, tandis qu'un inconnu a lancé un engin incendiaire mercredi soir contre le consulat de Grèce à Moscou. A Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, deux véhicules ont été incendiés devant le consulat de Grèce.
Officiellement, les établissements scolaires ont rouvert jeudi en Grèce, après un jour de deuil mardi et une grève générale mercredi, mais beaucoup de lycées, et les principales universités d'Athènes restaient occupés, dans l'attente d'assemblées générales pour décider de la suite du mouvement.
Les mouvements étudiants ont déjà annoncé la tenue vendredi d'une grande manifestation.
"Nous sommes encore sur la crête du mouvement, heureusement en province, la situation est plus calme", a ajouté M. Stathis.
La Grèce est confrontée à une flambée de violences urbaines sans précédent depuis le retour de la démocratie, en 1974, déclenchée par la mort samedi soir à Athènes d'Alexis Grigoropoulos, tué par un policier dans le quartier d'Exarchia.
Dans ce quartier du centre d'Athènes, où se trouve l'Ecole Polytechnique occupée par des étudiants, une quarantaine de jeunes ont jeté tôt jeudi matin des pierres contre les forces anti-émeutes, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène pour les disperser. Trois personnes ont été interpellées.
Selon une source policière, 15 établissements universitaires et une centaine de lycées à Athènes et Salonique, la grande ville du nord du pays, sont occupés depuis le début de la semaine par des étudiants et des jeunes, en signe de protestation contre la mort de l'adolescent.
A Salonique, des dizaines de jeunes restaient retranchés jeudi dans l'enceinte de l'Université.
Selon la loi en Grèce, la police ne peut pas intervenir dans les universités.
Répondant aux manifestants, le Premier ministre s'est déclaré mercredi "déterminé à renforcer le sentiment de sécurité publique et à soutenir les commerces qui ont subi des dégâts".
Il a annoncé une série de sept mesures pour l'indemnisation de centaines d'entreprises endommagées, notamment une aide de 10.000 euros à chaque petite et moyenne entreprise" ainsi que des subventions de 10.000 à 200.000 euros et des prêts pour réparer les dégâts.
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