L'UMP cherche comment reprendre la main
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L'UMP cherche comment reprendre la main
L'UMP cherche comment reprendre la main
Judith Waintraub
08/02/2008 |
[quote]En réponse au rappel à l'ordre présidentiel, les responsables du parti majoritaire dispensent avertissements et conseils.
Le concours Lépine a démarré à l'UMP : comment reprendre la main, alors que les sondages sur la popularité de l'exécutif et sur les municipales sont toujours aussi préoccupants. Selon l'enquête CSA publiée hier par Le Parisien , les listes de gauche recueillent au niveau national 45 % des intentions de vote, contre 41 % pour celles de la majorité. (Sondage CSA réalisé dans les communes de plus de 3 500 habitants pour Europe 1 et Le Parisien / Aujourd'hui en France les 6 et 7 février auprès d'un échantillon de 810 personnes). C'est un peu mieux que le mois dernier, où le rapport de forces s'établissait à 46 % contre 40 % selon la même enquête, mais c'est loin de suffire à remonter le moral des troupes majoritaires.
Dans une interview publiée hier par Libération , Jean-Pierre Raffarin répète les conseils qu'il a prodigués à Nicolas Sarkozy mercredi, lors de la réunion hebdomadaire de l'état-major de l'UMP à l'Élysée. Le vice-président du Conseil national du parti apporte une nouvelle contribution à la polémique sur la « République des experts » , qui bat toujours son plein chez les élus de la droite comme chez ses candidats aux municipales. Selon lui, sur le fond, le rapport contient « des propositions courageuses, torpillées par des propositions qui ne sont pas de première jeunesse » . Sur la forme, Jean-Pierre Raffarin trouve que « trop d'Attali fragilise Attali » .
Ce jugement résume en termes policés les critiques des parlementaires UMP. La colère gronde toujours chez les élus de base contre l'ex-conseiller spécial de François Mitterrand, mais aussi contre Nicolas Sarkozy qui a fait appel à lui. En tentant de « sauver le rapport », selon la formule utilisée hier par Jean-François Copé, les responsables de la majorité espèrent canaliser un mécontentement qui se cristallise contre l'ouverture à gauche, comme en témoignent les flèches décochées par Patrick Devedjian contre Jean-Pierre Jouyet, mais qui va bien au-delà.
Jean-Pierre Raffarin n'est pas le seul à penser que l'action de l'exécutif souffre d'un « manque de lisibilité », comme il l'a encore fait savoir à l'Élysée. Dans Libération, il dit attendre « que le premier ministre réaffirme les points majeurs de son bilan et présente les orientations présidentielles pour 2008 ».
Ministres «trop silencieux»
Son conseil à Nicolas Sarkozy : qu'il arrête la « surexposition ». « Il faut revenir aux fondamentaux, notamment à la nécessaire protection du président de la République par le premier ministre », affirme-t-il, en préconisant aussi que les ministres, « trop silencieux », « partagent les risques ».
Cette critique recoupe les griefs entendus à l'UMP contre des « ministres toujours aux abonnés absents » . « On n'a jamais de retour quand on essaie de leur transmettre une suggestion, ou qu'on s'interroge sur certaines de leurs décisions » , se plaint un député. « Et ça ne risque pas de s'arranger après les municipales, déplore un autre, puisqu'on nous a déjà prévenus que les accords trouvés avec les syndicats sur la nouvelle organisation du travail ne devraient pas être mis en péril par des amendements parlementaires ».
et oui , il serait temps !
Judith Waintraub
08/02/2008 |
[quote]En réponse au rappel à l'ordre présidentiel, les responsables du parti majoritaire dispensent avertissements et conseils.
Le concours Lépine a démarré à l'UMP : comment reprendre la main, alors que les sondages sur la popularité de l'exécutif et sur les municipales sont toujours aussi préoccupants. Selon l'enquête CSA publiée hier par Le Parisien , les listes de gauche recueillent au niveau national 45 % des intentions de vote, contre 41 % pour celles de la majorité. (Sondage CSA réalisé dans les communes de plus de 3 500 habitants pour Europe 1 et Le Parisien / Aujourd'hui en France les 6 et 7 février auprès d'un échantillon de 810 personnes). C'est un peu mieux que le mois dernier, où le rapport de forces s'établissait à 46 % contre 40 % selon la même enquête, mais c'est loin de suffire à remonter le moral des troupes majoritaires.
Dans une interview publiée hier par Libération , Jean-Pierre Raffarin répète les conseils qu'il a prodigués à Nicolas Sarkozy mercredi, lors de la réunion hebdomadaire de l'état-major de l'UMP à l'Élysée. Le vice-président du Conseil national du parti apporte une nouvelle contribution à la polémique sur la « République des experts » , qui bat toujours son plein chez les élus de la droite comme chez ses candidats aux municipales. Selon lui, sur le fond, le rapport contient « des propositions courageuses, torpillées par des propositions qui ne sont pas de première jeunesse » . Sur la forme, Jean-Pierre Raffarin trouve que « trop d'Attali fragilise Attali » .
Ce jugement résume en termes policés les critiques des parlementaires UMP. La colère gronde toujours chez les élus de base contre l'ex-conseiller spécial de François Mitterrand, mais aussi contre Nicolas Sarkozy qui a fait appel à lui. En tentant de « sauver le rapport », selon la formule utilisée hier par Jean-François Copé, les responsables de la majorité espèrent canaliser un mécontentement qui se cristallise contre l'ouverture à gauche, comme en témoignent les flèches décochées par Patrick Devedjian contre Jean-Pierre Jouyet, mais qui va bien au-delà.
Jean-Pierre Raffarin n'est pas le seul à penser que l'action de l'exécutif souffre d'un « manque de lisibilité », comme il l'a encore fait savoir à l'Élysée. Dans Libération, il dit attendre « que le premier ministre réaffirme les points majeurs de son bilan et présente les orientations présidentielles pour 2008 ».
Ministres «trop silencieux»
Son conseil à Nicolas Sarkozy : qu'il arrête la « surexposition ». « Il faut revenir aux fondamentaux, notamment à la nécessaire protection du président de la République par le premier ministre », affirme-t-il, en préconisant aussi que les ministres, « trop silencieux », « partagent les risques ».
Cette critique recoupe les griefs entendus à l'UMP contre des « ministres toujours aux abonnés absents » . « On n'a jamais de retour quand on essaie de leur transmettre une suggestion, ou qu'on s'interroge sur certaines de leurs décisions » , se plaint un député. « Et ça ne risque pas de s'arranger après les municipales, déplore un autre, puisqu'on nous a déjà prévenus que les accords trouvés avec les syndicats sur la nouvelle organisation du travail ne devraient pas être mis en péril par des amendements parlementaires ».
et oui , il serait temps !
Re: L'UMP cherche comment reprendre la main
shimmy demande à hervé
"Et comment tu as connu ce forum ?"
et hervé lui répond:
j'ai tapé sur google"recherche vieilles peaux qui baisent plus depuis des décennies et google a répondu:
livaste et shimmy
"Et comment tu as connu ce forum ?"
et hervé lui répond:
j'ai tapé sur google"recherche vieilles peaux qui baisent plus depuis des décennies et google a répondu:
livaste et shimmy
banni- sympathisant
- Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: L'UMP cherche comment reprendre la main
Banni, ne serais tu pas quelque impertinent avec ces dames ?
Invité- Invité
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