Plus de 300 morts dans des violences interreligieuses au Nigeria

Des affrontements ont opposé durant deux jours musulmans et chrétiens de deux ethnies à Jos, dans le centre du Nigeria, faisant plus de 300 morts, selon des témoins. "J'ai compté 218 corps sans vie à la (mosquée) Masalaci Jummaa. Il y en a beaucoup d'autres dans les rues", a déclaré sous le sceau de l'anonymat un responsable de la Croix-Rouge. L'imam de la principale mosquée a indiqué que plus de 300 corps y ont été amenés dans la seule journée de samedi 29 novembre, bilan qui ne prend pas en compte les morts côté chrétien.


De nombreux bâtiments ont été incendiés. Quelque 7 000 personnes ont fui leurs maisons et se sont réfugiées dans des bâtiments gouvernementaux et édifices religieux après ces combats, les plus violents depuis plusieurs années dans ce pays, a indiqué la Croix-Rouge. Le gouverneur de l'Etat de Plateau, dont Jos est la capitale, a décrété un couvre-feu et déclaré dans un communiqué que l'armée, qui a dépêchée des renforts, est autorisée à tirer à vue pour éviter de nouveaux combats. Plusieurs centaines de jeunes hommes armés ont été interpellés aux barrages militaires mis en place autour de la ville, a fait savoir un porte-parole du gouverneur. Dans la ville redevenue calme après des coups de feu et explosions à l'aube, les soldats participaient à l'évacuation des corps toujours étendus dans les rues désertées.


Les affrontements ont éclaté vendredi après une élection locale contestée dans cette ville située à la limite entre le nord du pays majoritairement musulman et le sud essentiellement chrétien. Les deux communautés, qui comptent chacune pour environ la moitié de la population nigérianne, vivent généralement en paix côte-à-côte. Mais en 2001 et 2004, plusieurs centaines d'habitants de l'Etat du Plateau avaient péri dans des violences semblables.

livaste a écrit:LEMONDE.FR avec Reuters et AP | 30.11.08 | 10h41 •

Des affrontements ont opposé durant deux jours musulmans et chrétiens de deux ethnies à Jos, dans le centre du Nigeria, faisant plus de 300 morts, selon des témoins. "J'ai compté 218 corps sans vie à la (mosquée) Masalaci Jummaa. Il y en a beaucoup d'autres dans les rues", a déclaré sous le sceau de l'anonymat un responsable de la Croix-Rouge. L'imam de la principale mosquée a indiqué que plus de 300 corps y ont été amenés dans la seule journée de samedi 29 novembre, bilan qui ne prend pas en compte les morts côté chrétien.


De nombreux bâtiments ont été incendiés. Quelque 7 000 personnes ont fui leurs maisons et se sont réfugiées dans des bâtiments gouvernementaux et édifices religieux après ces combats, les plus violents depuis plusieurs années dans ce pays, a indiqué la Croix-Rouge. Le gouverneur de l'Etat de Plateau, dont Jos est la capitale, a décrété un couvre-feu et déclaré dans un communiqué que l'armée, qui a dépêchée des renforts, est autorisée à tirer à vue pour éviter de nouveaux combats. Plusieurs centaines de jeunes hommes armés ont été interpellés aux barrages militaires mis en place autour de la ville, a fait savoir un porte-parole du gouverneur. Dans la ville redevenue calme après des coups de feu et explosions à l'aube, les soldats participaient à l'évacuation des corps toujours étendus dans les rues désertées.


Les affrontements ont éclaté vendredi après une élection locale contestée dans cette ville située à la limite entre le nord du pays majoritairement musulman et le sud essentiellement chrétien. Les deux communautés, qui comptent chacune pour environ la moitié de la population nigérianne, vivent généralement en paix côte-à-côte. Mais en 2001 et 2004, plusieurs centaines d'habitants de l'Etat du Plateau avaient péri dans des violences semblables.

Jean-Claude a écrit:Que c'est triste et con la guerre !