Liberté de la presse
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janopatte
Octave
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Re: Liberté de la presse
Il n'aurait aucun intérêt à mentir, et honnêtement, il y a suffisamment d'incidents avérés du même type pour constater qu'il y a un problème à ce niveau dans le pays.
Il faut, une bonne fois pour toutes réglementer d'une part le recours aux GAV (qui me paraît être trop systématique ces temps-ci) et les conditions dans lesquelles elle doit se dérouler. Etre flic ne doit pas signifier avoir le droit d'humilier les gens.
Il faut, une bonne fois pour toutes réglementer d'une part le recours aux GAV (qui me paraît être trop systématique ces temps-ci) et les conditions dans lesquelles elle doit se dérouler. Etre flic ne doit pas signifier avoir le droit d'humilier les gens.
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
Une source policière avait indiqué plus tôt samedi que M. de Filippis aurait «pris de haut» les policiers «irréprochables» venus l'interpeller sur ordre de la juge, après que celle-ci eut délivré un mandat d'amener, le dirigeant de Libération n'ayant pas répondu à une convocation.[/
moi je ne prends pas d'emblée partie contre la police , je demande simplement à ce qu'une enquête soit effectuée , si des policiers ont failli , qu'ils soient sanctionnés , si c'est lui qui a menti , qu'il soit re poursuivi pour diffamation !
Re: Liberté de la presse
Et pris de haut ça veut dire quoi? Il a glissé un mot d'un niveau un peu trop élevé dans une phrase?
C'est pourtant simple: on n'a pas à arrêter les gens, encore moins à les insulter et les mettre en GAV pour une histoire stupide d'ego froissé (même si l'ego froissé est plein aux as). Et encore une fois, ce type n'a aucun intérêt à mentir, d'autant que ce genre de scènes sont monnaie courante sans qu'on en fasse la une des journaux...
C'est pourtant simple: on n'a pas à arrêter les gens, encore moins à les insulter et les mettre en GAV pour une histoire stupide d'ego froissé (même si l'ego froissé est plein aux as). Et encore une fois, ce type n'a aucun intérêt à mentir, d'autant que ce genre de scènes sont monnaie courante sans qu'on en fasse la une des journaux...
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
Tu déforemes , tu déformes , il a été interpelé suite à un mandat d"amené délivré par un JI !
Nul , fut ce un journaleux de gauche , ne peut refuser de se rendre à plusieurs convocations ,demandées par un juge !
Et c'est parce que les policiers sont allé " cuiellir " le journaleux défiant la justice , qu'il a été interpellé !
Nul , fut ce un journaleux de gauche , ne peut refuser de se rendre à plusieurs convocations ,demandées par un juge !
Et c'est parce que les policiers sont allé " cuiellir " le journaleux défiant la justice , qu'il a été interpellé !
Re: Liberté de la presse
Mais on ne sait pas justement, s'il a refusé de s'y rendre (ça c'est la version de lajuge cow boy)... Il avait confié l'affaire à ses avocats, et il n'allait pas s'enfuir, le dangereux journaleux (de gauche, faut le dire vite). Ces excuses me font bien rire, déclencher une telle procédure pour une histoire de diffamation (qui encore une fois est très loin d'être avérée) est scandaleux (oui, la juge est responsable) , quant à la façon dont l'interpellation s'est passée, c'est no comment, et vu les détails donnés (témoins de la scène notamment), je doute que le type mente. Les fonctionnaires de police n'ont ni à insulter, ni à humilier, il s'agirait de faire un peu le ménage là-dedans aussi.
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
A moins de décider de toujours donner tort à la justice , on peut quand même croire la juge !
Au cas où tu l'ignorerais , les convocations ont été délivrées contre signature , ou qua nd l'assigné refuse de prendre acte de la convocation, ce papier retourne au tribunal et figure ne pièce dans le dossier du juge !
Je remarque que l'interessé n'a pas nié avoir reçu ces convocations , et les avocats 'ont pas non plus utilisé ce subterfuge , sachant parfaitement que dans la côte du dossier l, les diverses convocations figuraient .
Au cas où tu l'ignorerais , les convocations ont été délivrées contre signature , ou qua nd l'assigné refuse de prendre acte de la convocation, ce papier retourne au tribunal et figure ne pièce dans le dossier du juge !
Je remarque que l'interessé n'a pas nié avoir reçu ces convocations , et les avocats 'ont pas non plus utilisé ce subterfuge , sachant parfaitement que dans la côte du dossier l, les diverses convocations figuraient .
Re: Liberté de la presse
Presse - Affaire Filippis : Sarkozy annonce une mission
Le chef de l'Etat a fait savoir lundi qu'il comprenait "l'émoi" suscité par l'interpellation musclée, vendredi, de l'ex-directeur de la publication de Libération.
Pour Rachida Dati, la procédure a été "tout à fait régulière".-
le 01/12/2008 - 19h13
ça c'est la démagosie la plus totale , je ne vois pas pourquoi il faudrait réfléchir àla procédure du mandat d'amener sous prétexte que c'est un journaliste qui en a fait les frais !
La procédure est légale , des millions de personnes en ont fait les frais , sans que cela ne révolte le chef de l'état !
je ne l'ai pas entendu quand des mandats d'amener ont été délivré et exécutés pour des familles ou connaissances d'autonomistes en ont fait les frais !
Madame Dati a raison , le mandat d'amener est la procédure normale , qui est prévue pour contraindre un individu quelqu'il soit qui ne répond pas aux convocations du magsitrat !
Quantr à Joffrin , c'est un âne batté , n'importe quel praticien du droit connaît cette mesure !
Le premier président de la cour d'appel veut des explications
le syndicat d la magistraure ,utilise la même procédure tous les jours , tous les magistrats , tous , y recourent !
mais il est vrai que le SM ne l'utilise jamais contre des gauchistes , ni contre des délinquants , il préfère nettement l'utiliser contre le spetits patrons !
c'est ce qu'ildit , moi j'attends d'entendre les 2 sons de cloche !
Pourquoi donc s'estimait il au dessus des lois qui s'appliquent à tout citoyen /
D'après agence
Le chef de l'Etat a fait savoir lundi qu'il comprenait "l'émoi" suscité par l'interpellation musclée, vendredi, de l'ex-directeur de la publication de Libération.
Pour Rachida Dati, la procédure a été "tout à fait régulière".-
le 01/12/2008 - 19h13
Face au tollé suscité par l'interpellation musclée, vendredi, au petit matin, de l'ex-directeur de la publication de Libération, Vittorio de Filippis, dans une affaire de diffamation, Nicolas Sarkozy a décidé d'intervenir. Lundi, le chef de l'Etat a fait savoir qu'il comprenait "l'émoi" suscité par l'interpellation et a annoncé une mission chargée de réfléchir à "une procédure pénale plus respectueuse des droits et de la dignité des personnes".
ça c'est la démagosie la plus totale , je ne vois pas pourquoi il faudrait réfléchir àla procédure du mandat d'amener sous prétexte que c'est un journaliste qui en a fait les frais !
La procédure est légale , des millions de personnes en ont fait les frais , sans que cela ne révolte le chef de l'état !
je ne l'ai pas entendu quand des mandats d'amener ont été délivré et exécutés pour des familles ou connaissances d'autonomistes en ont fait les frais !
Un peu plus tôt dans la journée, deux ministres avaient pourtant tenu à défendre les policiers. Il y a eu une décision judiciaire et "la police a suivi les procédures pour l'appliquer", avait ainsi affirmé la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Et Vitorio de Filippis n'a "pas été menotté devant ses enfants", avait-elle ajouté, contredisant la version de l'intéressé. La Garde des Sceaux, Rachida Dati, avait pour sa part déclaré au Sénat que la procédure était "tout à fait régulière" dans l'interpellation de l'ex-directeur du quotidien. "Dans cette affaire, il y a une personne qui est mise en cause, à trois reprises on lui envoie une convocation, elle ne défère pas aux convocations à trois reprises, le juge d'instruction en toute indépendance délivre un mandat d'amener, ce qui est tout à fait possible dans le cadre des procédures", avait expliqué la garde des Sceaux. "Je pense que Rachida Dati se trompe et qu'elle défend indûment une pratique judiciaire tout à fait hors norme", a réagi pour sa part le directeur de Libération Laurent Joffrin.
Madame Dati a raison , le mandat d'amener est la procédure normale , qui est prévue pour contraindre un individu quelqu'il soit qui ne répond pas aux convocations du magsitrat !
Quantr à Joffrin , c'est un âne batté , n'importe quel praticien du droit connaît cette mesure !
Le premier président de la cour d'appel veut des explications
Le syndicat de gardiens de la paix Alliance a lui apporté son soutien aux policiers qui ont procédé à l'arrestation. "Cette intervention de police s'est effectuée dans la plus totale transparence et dans le respect des lois et des règles de déontologie de la République", a déclaré le syndicat dans un communiqué. Ils "ont simplement exécuté les instructions d'un magistrat ayant délivré un mandat d'amener". Lundi, le premier président de la cour d'appel de Paris, Jean-Claude Magendie, a de son côté demandé des explications sur les conditions dans lesquelles a été délivré et appliqué le mandat d'amener de l'ex-directeur de la publication de Libération. Le Syndicat de la Magistrature a dénoncé pour sa part des "dérives autoritaires". Quant à la société des lecteurs de Libération, elle s'est dite "scandalisée" par l'interpellation et demande "aux autorités de faire toute la lumière sur cette affaire".
le syndicat d la magistraure ,utilise la même procédure tous les jours , tous les magistrats , tous , y recourent !
mais il est vrai que le SM ne l'utilise jamais contre des gauchistes , ni contre des délinquants , il préfère nettement l'utiliser contre le spetits patrons !
Interpellé vendredi au petit matin, Vittorio de Filippis, aujourd'hui directeur du développement de Libération, a raconté avoir été emmené par des policiers sous le regard de ses fils, restés seuls après son départ, et transféré menotté au tribunal de grande instance de Paris. Après deux fouilles au corps, il a été placé en garde à vue pendant cinq heures puis mis en examen par la juge d'instruction Muriel Josié dans une banale affaire de diffamation.
c'est ce qu'ildit , moi j'attends d'entendre les 2 sons de cloche !
Pourquoi donc s'estimait il au dessus des lois qui s'appliquent à tout citoyen /
D'après agence
Dernière édition par livaste le Lun 1 Déc - 21:45, édité 1 fois
"Libération"
c'est pas sur le fond mais sur la forme qu'il y a abus ! c'est mon sentiment .
janopatte- Militant
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Date d'inscription : 11/09/2008
Re: Liberté de la presse
traiter le journaliste de "pire que la racaille"(a peu de chose près..) c'est ce qui s'appelle du zèle inutile ...et je pense que c'est cette forme de zèles , de comportements dont parlait Sarko , et non le fond .(mais je peux me tromper , j'ai suivi à distance cette polémique d'un journaleux qui n'aime pas le zèle en retour du zèle! )
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
C'est ça plus la fouille au corps illégale et humiliante. J'espère que cette indignation fort tardive permettra désormais de proscrire ce genre de pratiques scandaleuses. Quant au recours à la diffamation (le plaignant a été débouté de nombreuses fois, et je peux comprendre qu'on en ait marre de se retrouver toujours assigné par le même susceptible...) il devrait être encadré de façon à ce qu'en cas d'abus manifeste, le plaignant soit automatiquement poursuivi en retour. Ca éviterait que ça devienne une forme d'intimidation contre les journalistes peu dociles.
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Re: Liberté de la presse
Ca ne le devient pas, ça l'est...Les affaires judiciaires sur les source snotamment qui se sont multipliées ces derniers mois sont symptomatiques.
Encore une fois, cette histoire est déplorable, mais c'est encore plus déplorable de la considèrer comme une nouveauté et/ou une excpetion...
Encore une fois, cette histoire est déplorable, mais c'est encore plus déplorable de la considèrer comme une nouveauté et/ou une excpetion...
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
Faut comprendre les journalistes de Libé: jusqu'à il y a peu, ils n'étaient jamais entrés dans un commissariat, en tout cas pas interpellés comme Rachid ou Diouf qu'on arrête quinze fois en une soirée.
Forcément ça fait un choc...
Forcément ça fait un choc...
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
Aurélie a écrit:C'est ça plus la fouille au corps illégale et humiliante. J'espère que cette indignation fort tardive permettra désormais de proscrire ce genre de pratiques scandaleuses. Quant au recours à la diffamation (le plaignant a été débouté de nombreuses fois, et je peux comprendre qu'on en ait marre de se retrouver toujours assigné par le même susceptible...) il devrait être encadré de façon à ce qu'en cas d'abus manifeste, le plaignant soit automatiquement poursuivi en retour. Ca éviterait que ça devienne une forme d'intimidation contre les journalistes peu dociles.
mais la loi encadre !
Quand une personne a été injustement accusée par un autre individu , elle peut à son tour porter plainte pou dénonciation calmonieuse , mais pour ce , il faut que l'affaire soit passée devant la justice .
Il n'en demeure pas moins que nul ne peut se soustraire à une convocation judiciaire , et que" il en avait marre " n'est pas une excuse .
Re: Liberté de la presse
Certes. Il a dû penser que filer le truc à ses avocats règlerait le problème.
Je ne pense pas que ce soit suffisamment encadré livaste. Quand on voit que certains journaux sont dans le rouge, une campagne ciblée de plaintes, complètement farfelue) peut en mettre plus d'un sur les rotules, c'est inacceptable.
Je ne parle même pas des politiques, qui , comme à Puteaux par exemple, assignent un opposant en justice dès qu'ils ouvrent la bouche. Le tout coûte fort cher, et même si on peut se faire rembourser (je suppose que la complexité de la démarche est soviétique), ça peut suffire à ruiner un individu. C'est scandaleux et dangereux pour la liberté d'expression...
Je ne pense pas que ce soit suffisamment encadré livaste. Quand on voit que certains journaux sont dans le rouge, une campagne ciblée de plaintes, complètement farfelue) peut en mettre plus d'un sur les rotules, c'est inacceptable.
Je ne parle même pas des politiques, qui , comme à Puteaux par exemple, assignent un opposant en justice dès qu'ils ouvrent la bouche. Le tout coûte fort cher, et même si on peut se faire rembourser (je suppose que la complexité de la démarche est soviétique), ça peut suffire à ruiner un individu. C'est scandaleux et dangereux pour la liberté d'expression...
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
Attention, ça va faire mal :
- Spoiler:
- Affaire Filippis : Sarkozy comprend comprend "l'émoi" et lance une mission
NOUVELOBS.COM | 01.12.2008 | 19:07
Face à la polémique suscitée par l'interpellation, vendredi, du journaliste de Libération, le chef de l'Etat annonce qu'il va lancer une mission. Elle sera chargée de "travailler à la définition d'une procédure pénale modernisée et plus respectueuse des droits et de la dignité des personnes". Laurent Joffrin, le directeur du journal, "constate avec une certaine satisfaction que le président de la République a contredit en deux phrases sa ministre de la Justice et sa ministre de l'Intérieur".
Nicolas Sarkozy a indiqué, lundi 1er décembre, qu'il comprenait "l'émoi" suscité par l'interpellation, vendredi, du journaliste de Libération Vittorio de Filippis. Il a également annoncé la mise en place d'une mission qui sera chargée de réfléchir à "une procédure pénale plus respectueuse des droits et de la dignité des personnes". "Le président de la République comprend l'émoi suscité par les conditions d'exécution d'un mandat de justice à l'occasion d'une affaire de diffamation", a fait savoir l'Elysée dans un communiqué.
Le chef de l'Etat a "confié à la commission présidée par l'avocat général à la Cour de justice Philippe Léger la mission de travailler à la définition d'une procédure pénale modernisée et plus respectueuse des droits et de la dignité des personnes", ajoute la présidence.
Joffrin satisfait
Enfin, Nicolas Sarkozy rappelle avoir demandé à la ministre de la Justice, Rachida Dati, de "mettre en oeuvre les propositions de la commission Guinchard qui préconise notamment la dépénalisation de la diffamation".
Le projet de loi qui reprend ces recommandations doit être examiné par le Parlement "dès le début de l'année 2009", conclut l'Elysée.
Le directeur de Libération, Laurent Joffrin, a réagit lundi soir à la déclaration de Nicolas Sarkozy: "Je constate avec une certaine satisfaction que le président de la République a contredit en deux phrases sa ministre de la Justice et sa ministre de l'Intérieur, et que le problème que nous avons soulevé est un vrai problème, tel qu'il l'a lui-même confirmé. Un problème qui ne se pose pas seulement pour les journalistes mais pour l'ensemble des citoyens", a-t-il déclaré.
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
j'avais déjà posté la réaction de Sarko et j'ai dit ce que j'en pense ,mais quant aux conneries proposées par joffrin c'est simplement incroyable !
Il serait content ce débile si n'importe qui pouvait le diffamer , lui rendaznt ainsi la vie impossible , l'amenant au suicide ?
Il est cinglé , et là ce n'est pas d ela diffamation , en demandant purement et simplement la dépénalisation de la diffamation , autrement dit le droit de détruire des gens sans en rendre compte !
Il serait content ce débile si n'importe qui pouvait le diffamer , lui rendaznt ainsi la vie impossible , l'amenant au suicide ?
Il est cinglé , et là ce n'est pas d ela diffamation , en demandant purement et simplement la dépénalisation de la diffamation , autrement dit le droit de détruire des gens sans en rendre compte !
Re: Liberté de la presse
- je trouve que la diffamation a bon dos et est quand même sacrément utilisée depuis quelques temps. Il faut quand même faire la différence entre droit d'information et diffamation, et je parle généralement
- j'aime voir Sarkozy désavouer ses ministres
- j'aime oir Joffrin se réjouir de Sarko.
- j'aime voir Sarkozy désavouer ses ministres
- j'aime oir Joffrin se réjouir de Sarko.
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
L'injure et la diffamation publique
Soumis par Aurélien Pfeffer, le 14 juin, 2004 - 21:24.
Master 2 Droit des Nouvelles Technologies et de la Société de l'information - Université Paris X - Nanterre - Informations légales
La liberté de la presse , n'est pas l'autorisation de "tuer" impunément les gens qui ne partagent pas les mêmes opinions que les journalistes !
Et heureusement !
Rappelez vous beregovoy , la presse par des diffamations a provoqué son suicide !
c'est trop facile de se retrancher derrière la sacro sainte liberté de la presse pour porter atteinet à n'importe quel individu que les journalistes veulent descendre !
Et que feraient ils ces journalistes si nous distribuions des tracts , placardions des affiches , les diffamant ??
Soumis par Aurélien Pfeffer, le 14 juin, 2004 - 21:24.
L’injure et la diffamation publique se définissent comme des délits de presse, soumis au régime de la loi sur la Liberté de la presse du 29 juillet 1881. Initialement soumis à un bref régime de prescription de l’action publique de trois mois (sur Internet comme dans la presse écrite, selon une jurisprudence maintenant constante), depuis le 9 mars 2004, la Loi Perben II instaure un délai de prescription d’un an à compter de la première publication (article 45 de la loi) dans certains cas.
Par dérogation aux règles de procédures de droit commun voulant que le parquet est toujours libre d’engager des poursuites, la victime de propos diffamatoire ou injurieux devra engager elle-même des poursuites, par une plainte préalable (article 48-6 de la loi sur la presse). Même en cas de classement de l’affaire par le parquet, la victime peut toujours déclencher les poursuites en saisissant un juge d’instruction (constitution de partie civile) ou directement le tribunal correctionnel (par voie de citation directe).
La diffamation publique
Définition : La diffamation publique est définie par la loi sur le Liberté de la Presse du 29 juillet 1881 en son article 29 alinéa 1 :
CHAPITRE IV : des crimes et délits commis par la voie de la presse ou par tout autre moyen de publication. Paragraphe 3 : Délits contre les personnes.
Article 29 Al. 1er : "Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation.
La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés."
Ainsi, les éléments constitutifs de la diffamation sont :
L’allégation d’un fait précis ;
la mise en cause d’une personne déterminée qui, même si elle n ?est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ;
une atteinte à l’honneur ou à la considération ;
le caractère public de la diffamation.
Pour reconnaître la diffamation publique, il faudra constater l’allégation ou l’imputation d’un fait précis de nature à porter atteinte à l’honneur ou la considération d’une personne devant être déterminée ou au moins identifiable. Ainsi, même dénommé par un pseudonyme, une personne physique peut faire l’objet de propos diffamatoire, dès lors qu’elle est identifiable. A titre d’exemple, Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille a obtenu du Tribunal de grande instance de Marseille, le 20 janvier 1998, 300 000 francs de dommages et intérêts pour avoir été mis en cause sous la dénomination de « Trotinette » dans le livre de Jean-Michel Verne et André Rougeot, « L’affaire Yann Piat, des assassins au coeur du pouvoir ». De même, François Léotard, président de l’UDF, mis en cause dans le même ouvrage sous le sobriquet « d’Encornet » obtint du Tribunal correctionnel de Paris un million de francs de dommages et intérêts, bien que les noms des intéressés n’est pas été cité. Le simple fait qu’ils se soient reconnus l’un et l’autre suffit à les rendre identifiables et aptes à se prévaloir de l’article 29 de la loi sur la presse.
En cas de diffamation publique, l'auteur peut être condamné à 1 an de prison et/ou 45 000 euros d'amende (peines maximales). La diffamation est réputée commise le jour où l’écrit est porté à la connaissance du public et mis à sa disposition. Dès lors, le délai de prescription d’un an commence à courir.
Exonération : l’exception de vérité (article 55) En matière de diffamation, l’intention coupable est présumée (L. 19 juillet 1881, art. 35bis), il appartient donc à l’auteur des propos prétendument diffamatoires d’apporter la preuve de sa « bonne foi ». La démonstration de la bonne foi est parfois difficile et exige la réunion de quatre critères :
la sincérité : l’auteur disposait d’élément suffisant pour croire à la vérité des faits relatés ;
la poursuite d’un but légitime : les propos visent à informer et non à nuire ;
la proportionnalité du but poursuivi et du dommage causé ;
le souci d’une certaine prudence.
En outre, si la preuve des faits jugés diffamatoires est rapportée, l’auteur de la diffamation peut être relaxé en vertu du principe « d’exception de vérité » (pouvant être exercé dans un délai de 10 jours). Il conviendra d’apporter la preuve de la vérité des faits mais également celle de la légitimité du propos relatant le fait diffamatoire. Les éléments de preuve doivent avoir une origine licite, transparente et devaient être en la possession de l’auteur de la diffamation au moment de l’infraction. L’exception de vérité ne pourra pas être invoquée :
quand les faits touchent la vie privée de la personne ;
quand l’imputation se réfère à une infraction amnistiée ou prescrite ;
quand les faits remontent à plus de 10 ans (les moyens de preuve n’étant pas fiables).
Illustration jurisprudentielle : Ch. mixte 24 novembre 2000 Lors d’une émission télévisée (7 sur 7), M. Rocard accuse J-M. Le Pen d’avoir pratiqué la torture en Algérie. La Cour de cassation retient que les propos de M. Rocard sont issus de sources diverses (les faits allégués étant reconnu par J-M. Le Pen dans plusieurs entretiens) et prononcés dans le cadre d’une campagne électorale.
Selon la Cour de Cassation, le but poursuivi est légitime : en période de campagne électorale, l’information de l’électeur est un but légitime (la volonté n’est pas directement de nuire à l’auteur des faits).
Master 2 Droit des Nouvelles Technologies et de la Société de l'information - Université Paris X - Nanterre - Informations légales
La liberté de la presse , n'est pas l'autorisation de "tuer" impunément les gens qui ne partagent pas les mêmes opinions que les journalistes !
Et heureusement !
Rappelez vous beregovoy , la presse par des diffamations a provoqué son suicide !
c'est trop facile de se retrancher derrière la sacro sainte liberté de la presse pour porter atteinet à n'importe quel individu que les journalistes veulent descendre !
Et que feraient ils ces journalistes si nous distribuions des tracts , placardions des affiches , les diffamant ??
Re: Liberté de la presse
Ca, ce sont les textes, la théorie.
Dans les faits, il y a pas mal de plaintes pour diffamation qui sont très exagèrées. Et puis faut pas pousser mémé dans l'amalgame. Les jorunalistes n'appellent pas au meurtre toutes les deux lignes...
Et excusez moi mais dans ce cas, Royal, serait morte et enterrée et réssucitée et re morte etc...
Dans les faits, il y a pas mal de plaintes pour diffamation qui sont très exagèrées. Et puis faut pas pousser mémé dans l'amalgame. Les jorunalistes n'appellent pas au meurtre toutes les deux lignes...
Et excusez moi mais dans ce cas, Royal, serait morte et enterrée et réssucitée et re morte etc...
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
ce n'est pas exagéré , Anna , diffamer un homme , une femme , c'est simplement le détruire !
je n'ai pas parlé d'appel au meurtre , mais c'est quand même une oeuvre de destruction !
je n'ai pas parlé d'appel au meurtre , mais c'est quand même une oeuvre de destruction !
Re: Liberté de la presse
N'ayant que très peu de connaissance en matière de droit je fais appel à Livaste :livaste a écrit:Maintenant Janopatte , il reste à déméler le vrai du faux , peut être attendre le résultat de l'enquête !
Ce qu'il dit n'est peut être pas non plus la vérité !
N'existe-t-il pas une procédure d'urgence qui aurait permis de dilligenter une enquête rapide sur les faits exacts des circonstances de cette arrestation ... qui en tout état da cause ne servira qu'à faire de la pub pour un canard !
Jeanclaude- Député
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Re: Liberté de la presse
Jean-Claude a écrit: qui en tout état da cause ne servira qu'à faire de la pub pour un canard !
Ah, c'était donc ça, une pure campagne de pub pour Libé.
heureusement que tu es là pour pourfendre les fausses vérités et éclairer nos lanternes.
Invité- Invité
Re: Liberté de la presse
Jean-Claude a écrit:N'ayant que très peu de connaissance en matière de droit je fais appel à Livaste :livaste a écrit:Maintenant Janopatte , il reste à déméler le vrai du faux , peut être attendre le résultat de l'enquête !
Ce qu'il dit n'est peut être pas non plus la vérité !
N'existe-t-il pas une procédure d'urgence qui aurait permis de dilligenter une enquête rapide sur les faits exacts des circonstances de cette arrestation ... qui en tout état da cause ne servira qu'à faire de la pub pour un canard !
Une enquête n'est jamais rapide , d'autant que dans un cas comme celui ci , les enquêteurs vont entendre les 2 partis , et qu'il n'y a pas de preuves tangibles .
Je suis quand même perplexe quand à ce qu'affirme le journaleux , et je m'explique .
A moins d'être des sombres débiles , les policiers savent très bien que ce genre d'interpellation est délicate , un journaliste c'est , comme un politique quelqu'un qui a un fort potentiel de nuisances pour un simple fonctionnaire .
Donc j'ai du mal à croire les affirmations incontrolables du journaleux !
Re: Liberté de la presse
Jean-Claude a écrit:N'ayant que très peu de connaissance en matière de droit je fais appel à Livaste :livaste a écrit:Maintenant Janopatte , il reste à déméler le vrai du faux , peut être attendre le résultat de l'enquête !
Ce qu'il dit n'est peut être pas non plus la vérité !
N'existe-t-il pas une procédure d'urgence qui aurait permis de dilligenter une enquête rapide sur les faits exacts des circonstances de cette arrestation ... qui en tout état da cause ne servira qu'à faire de la pub pour un canard !
Si, il eu fallu saisir l'IGPN: ce service peut être saisit soit par le procureur de la République, soit par le Préfet, soit sur demande de l'intéressé par saisine de la commission de déontologie de la Police Nationale qui peut saisir l'IGPN après enquête sur le dossier. A retenir néanmoins qu'il faut deux témoins pour contredire la parole d'un policier...
The Shadow- Conseiller général
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Re: Liberté de la presse
De Filippis : pour l'USM, la magistrate ne pouvait faire autrement
02.12.08 | 10h37
'Union Syndicale des Magistrats (USM, majoritaire) a volé mardi au secours de la magistrate qui a décerné un mandat d'amener contre l'ex-directeur de Libération, estimant qu'elle n'avait pas "d'autre solution" face au refus de Vittorio de Filippis de répondre à ses convocations.
"
02.12.08 | 10h37
'Union Syndicale des Magistrats (USM, majoritaire) a volé mardi au secours de la magistrate qui a décerné un mandat d'amener contre l'ex-directeur de Libération, estimant qu'elle n'avait pas "d'autre solution" face au refus de Vittorio de Filippis de répondre à ses convocations.
"
Conformément aux dispositions du Code de procédure pénale et pour ne pas commettre un déni de justice, la juge d'instruction, face aux refus de la personne mise en cause de répondre à ses convocations, n'avait d'autre solution que de décerner un mandat d'amener", affirme l'USM dans un communiqué.
Le syndicat dit avoir "pris connaissance avec regret de la mise en cause, sur la base de déclarations non contradictoires et pour partie infondées", de la juge Muriel Josié, qui instruit une plainte contre M. de Filippis, mis en examen pour diffamation publique envers Xavier Niel, fondateur du fournisseur d'accès internet Free.
Pour les faits de nature pénale, les magistrats instructeurs doivent enquêter "avec diligence en utilisant l'ensemble des moyens légaux mis à leur disposition par le Code de procédure pénale", rappelle l'USM, soulignant qu"en "matière de diffamation, les règles brèves de prescription (trois mois, ndlr) imposent particulièrement cette célérité".
M. de Filippis dit avoir été menotté, insulté devant l'un de ses fils par les policiers et avoir fait l'objet de deux fouilles à corps.
Cependant, souligne l'USM, le mandat d'amener ne détermine pas avec précision "ses conditions d'exécution" mais "se limite, conformément à la loi, à fixer les coordonnées de la personne recherchée, les faits reprochés, le jour et l'heure de la présentation devant le juge".
Les modalités, comme le port de menottes, les fouilles... "sont laissées à l'initiative des services interpellateurs, s'agissant de mesures de sûreté", fait valoir l'USM qui appelle la ministre de la Justice Rachida Dati "à rectifier au plus vite les inexactitudes factuelles relatées par certains médias" .
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