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Crise financière : où sont passés les libéraux ?

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Crise financière : où sont passés les libéraux ? Empty Crise financière : où sont passés les libéraux ?

Message  livaste Ven 21 Nov - 14:37

Publié le 20/11/2008 à 20:48 - Modifié le 21/11/2008 à 07:44 Le Point.fr


Par Clément Daniez



En avril 2004, lors d'un "dîner du printemps des libéraux" organisé avec la volonté de "mieux les faire peser, dans la société, dans la majorité et dans l'UMP". Retiré depuis de la politique, Alain Madelin estime qu'avec la crise, "le moment n'est pas opportun pour avoir une démarche pédagogique". © AFP/Pierre Andrieu

Triomphants après la victoire à la présidentielle de Nicolas Sarkozy et la mise en place du bouclier fiscal, ils se sont faits plus discrets au sein de la majorité en pleine crise financière. Aucune critique ne fuse à l'annonce des remèdes anticrise proposés par le chef de l'État. "Le moment n'est pas opportun pour avoir une démarche pédagogique," confie Alain Madelin, qui a longtemps été la figure de proue du libéralisme politique en France. "La situation ne nie pas nos valeurs, mais il faut s'adapter," considère le sénateur UMP Philippe Marini.

Pour les libéraux, l'État ne pouvait qu'intervenir face à l'ampleur de la crise et, surtout, face à l'inquiétude des Français. Nicolas Sarkozy, dans son discours à Toulon, a d'ailleurs fustigé "la toute-puissance du marché qui ne devait être contrariée par aucune intervention politique". Un retour de l'État "légitime face à une situation inédite" pour Alain Madelin, qui s'est retiré de la politique en 2007. L'ancien ministre de l'Économie met cependant un bémol : "Cet interventionnisme ne doit pas se transformer en alternative à l'économie de marché." Le député UMP Jean-Michel Fourgous, qui mise sur le retournement de la situation, reconnaît que "les gens se réfugient vers l'État", tout en étant convaincu que ce phénomène "n'aura qu'un temps".

Vigilants sur le fonds

Mesure emblématique de ce retour étatique, le fonds stratégique d'investissement, dont Nicolas Sarkozy a donné les contours jeudi, laisse perplexe l'ancien ministre de l'Outre-Mer Hervé Mariton. "La question de la stratégie n'est pas claire. Ce fonds est-il patrimonial ou politique ?", s'interroge le député de la Drôme. "Ce fonds n'a de légitimité que s'il facilite la situation des entreprises du pays. J'attends de voir." Jean-Michel Fourgous, qui, avec son collègue Olivier Dassault, s'est vu confier une mission sur les fonds souverains par le groupe UMP à l'Assemblée, se satisfait de l'annonce de Sarkozy, qui "a compris que le temps de l'entreprise ne peut attendre celui de l'administration". Il met même en avant d'autres financements pour faire grossir les 20 milliards d'euros du fonds. "On pourrait permettre aux investisseurs étrangers de participer. On peut intéresser d'autres fonds souverains, propose le député des Yvelines. On peut aussi créer un nouveau produit d'épargne qui permettrait de dégager 30 à 50 milliards d'euros par an."

Fonds ou pas fonds, sur la défense de l'entreprise, et particulièrement les PME, l'aile libérale de la majorité se veut toujours en première ligne. Mardi, Jean-Michel Fourgous a réuni une cinquantaine de députés membres du groupe de travail qu'il a créé avec Olivier Dassault, "Génération entreprise", pour dialoguer avec la présidente du Medef Laurence Parisot et d'autres représentants du monde de l'entreprise. L'occasion de montrer, aussi, que les libéraux n'ont pas renoncé à leurs convictions, et de se poser comme vigie de la politique de l'État. "Sur l'intervention de l'État, Laurence Parisot a des inquiétudes légitimes et souhaite qu'on ne dépasse pas une certaine dose, rapporte-t-il. Nous l'avons rassurée." L'interventionnisme ciblé oui. L'interventionnisme à tout-va non. Mariton précise : "Il ne faudrait pas que les remèdes créent des rigidités qui rendraient la crise plus difficile."
"C'est l'entreprise la solution" (Jean-Michel Fourgous)

Si la crise contraint les "réformateurs" à se tenir en retrait, pour autant, ce club de parlementaires libéraux maintient sa grille de lecture de la situation française. "On ne peut toujours pas faire l'économie de se demander comment on peut rapatrier les capitaux français à l'étranger, comment on peut diminuer la pression fiscale sur les entreprises et comment réduire les déficits", relève Jean-Michel Fourgous. Inutile d'attendre, donc, de leur part une quelconque remise en cause des règles du capitalisme, sous le feu des critiques ces dernières semaines. "Refonder le capitalisme", comme le propose la synthèse de 37 pistes de réflexion issues des Ateliers du changement de l'UMP, les laisse dubitatifs. "C'est un peu exagéré comme intitulé, mais cela montre que le capitalisme est un concept vivant", tempère Philippe Marini.

"Le vrai sujet, c'est la recherche d'un équilibre entre une bonne régulation et la liberté d'entreprendre, qui manque au débat actuel, considère Hervé Mariton. À trop jouer les interventionnistes, on risque de conforter la base idéologique du PS." Pour Philippe Marini, il ne s'agit pas d'une intrusion à gauche, Nicolas Sarkozy s'inscrivant "dans une filiation gaulliste - vrai philosophie de l'action - mais dans son époque". "Pour nous, c'est l'entreprise et non l'État qui est la solution à la crise, défend Jean-Michel Fourgous. Je n'ai aucun doute sur la réussite des idées libérales en France... Ce n'est qu'une question de temps."


Eux ils signent et persistes , mais curieusement , à par crier " vive l'entreprise , et longue vie au MEDEF " , je n'ai pas lu dans cet article la moindre propositionpour évacuer cette crise !
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Message  Invité Ven 21 Nov - 16:09

il serait bien qu'ils s'expliquent concrètement sur leur VISION du libéralisme ...a force ça porte a confusion ! Suspect

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Message  livaste Ven 21 Nov - 16:16

J'ai peur que leur vision soit simpliiste , tout se qui favorise les actionnaires est bon pour l'entreprise , ce qui ne veut pas dire bon pour les salariés qui ne sont plus alors que des chômeurs sur liste d'attente .

Quand on voit combien la parole de MEDEF est parole d'Evangile pour eux , on est fixé sur leur " politique "
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Message  Invité Ven 21 Nov - 16:20

le problème c'est que pour beaucoup de gens le libéralisme (dont moi qui me sent libérale ) ce n'est pas ça !!!! affraid

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Message  Octave Ven 21 Nov - 17:34

Pour tous les libéraux qui ont du pouvoir, c'est ça pourtant, les faits ne cessent de le démontrer.
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Message  Invité Ven 21 Nov - 18:54

"Rigidité" ça veut dire empêchement de se faire du pognon encore et encore.

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Message  zongo Sam 22 Nov - 17:19

franline a écrit:il serait bien qu'ils s'expliquent concrètement sur leur VISION du libéralisme ...a force ça porte a confusion ! Suspect

Leur vision est claire, elle est d'ailleurs celle de tout libéral qui se respecte : l'Etat ne doit intervenir que pour réparer les dégâts causés par l'économie libérale. C'est simple, concis et efficace ! Very Happy
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Message  livaste Sam 22 Nov - 17:46

Il va nous falloir inviter un ou deux libéraux , ça manque !! Razz
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Message  zongo Sam 22 Nov - 17:51

Il faut aller les pêcher sur liberaux.org hehe... Mais ils te diront tous la même chose : si on est en crise c'est parce qu'il n'y a pas assez de libéralisme ! rendeer

(J'exagère parce qu'il y a aussi des libéraux raisonnables ; mais comme ils ne sont pas légions j'ai tendance à les oublier et à parler des libéraux en général...)
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Message  Isis Sam 22 Nov - 22:19

Bonne question .
Les libéraux n'ont pas très bonne presse en ce moment . C'est d'un démodé ...
Aujourd'hui il faut être "libéral consenti" ou n'être rien sinon on fait vite ringard libéral, celui qui n'a pas compris qu'une page se tournait .
Celui assis devant un film qui est fini depuis 1H30 et ne s'en est pas aperçu . lol!
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Message  livaste Sam 22 Nov - 22:28

tu as raison , mais il en demeure qui cisiblement n'ont pas encore intégré ce changement .
ce qui prouve que toute idéologie est dangereuse puisqu'elle sclérose la pensée ,or s'il faut faire de l'économie , cen'et pas unqiauement de la finance , n'oublions pas que 'léconomie doit d'abord être au service des humains ( pas des financiers )
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Message  zongo Dim 23 Nov - 17:19

Pour être tout à fait honnête, il est difficile de parler du libéralisme comme d'une seul doxa. Après tout les fondements ne sont pas les mêmes entre le libéralisme néo-classique et celui d'Adam Smith qui avait encore des notions d'éthique à l'époque Smile
Les premiers auteurs libéraux avaient toujours en tête, lorsqu'il développaient leurs théories, l'augmentation de la richesse des nations comme but ultime. D'après eux il suffirait d'augmenter cette richesse pour augmenter la richesse de tous. On sait depuis que ce n'est pas le cas et que le libéralisme n'est qu'un vecteur de paupérisation, mais il faut quand même rappeler que les intentions libérales étaient bonnes pour la société. Aujourd'hui je crois que cette vision sociale a manifestement disparue de la philosophie politique libérale.

Il reste encore des tenants d'un libéralisme débouchant sur une vraie justice sociale. On en a un spécimen sur Pensée Multiple en la personne de Karg Se. Je crois aussi savoir que notre ami Beld est un libéral très social. Preuve qu'il est possible d'imaginer concilier les deux.
Pour m'être plongé un peu cette année dans le début du XIXème siècle, là où se rencontrent le libéralisme utilitariste et le socialisme utopique pré-coco-pré-anarcho, je me suis rendu compte que les limites étaient encore plus floues que je ne le pensais avant.

Je pense en fait que la plupart des autoproclamés "libéraux" influents ne le sont qu'a posteriori. C'est-à-dire qu'ils sont ce qu'ils sont humainement parlant, des individus qui ne se soucient pas des conséquences de leurs actes, et qu'il trouvent une justification philosophique de leur comportement dans la doxa libérale, comme du prêt-à-porter. Ca les rassure et les assure d'être dans le vrai alors qu'ils se comportent comme des porcs.
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Message  Invité Dim 23 Nov - 23:54

pour ma part je considère le libéralisme a ma sauce comme quelque chose construit comme un scop ....la responsabilité indivisuelle et collective au service d'un but commun !! chacun tient son rôle et évoluer par le mérite tout en respectant scrupuleusement une déontologie à tous les niveaux hiérarchiques.
les droits et les devoirs !
on respecte les autres comme on aimerait l'être .
...

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Message  zongo Lun 24 Nov - 18:49

C'est marrant parce que la scop c'est plutôt de tradition coco/anarcho pourtant d'après ce que j'ai compris. Mais j'avoue que je n'ai jamais entendu l'avis d'un libéral déclaré sur ce genre de coopérative. C'est peut-être compatible dans le fond. Parce que ce que tu décris comme "la responsabilité individuelle et collective au service d'un but commun", c'est très libertaire comme conception. Il s'agit de rechercher l'émancipation individuelle au sens d'une collectivité qui évacue toutes les sources de conflits potentiels entre les personnes.

Par contre pour la hiérarchie je ne suis pas trop d'accord - tu t'en serais douté - car je ne pense pas que la spécialisation du travail nécessaire au bon fonctionnement de l'entreprise devraient créer des inégalités entre les travailleurs. Ca a fonctionné quelques mois en URSS entre 1918 et 1921, avant que les bolchos mettent le grappin sur toutes les usines russes. Les ouvriers, techniciens et ingénieurs se sont retrouvés livrés à eux-mêmes après le départ à l'étranger des patrons, et ils ont bien été obligé de faire fonctionner les usines en travaillant main dans la main en prenant des décisions collégiales. Pas besoin de hiérarchie pour être organisé et efficace collectivement !
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Message  Invité Lun 24 Nov - 19:09

c'est un syndicaliste de FO qui a crée ce système !!! Very Happy ce qui semble bizarre c'est qu'on n'en parle pas plus !Chèque Déjeuner est un excellent exemple !

on avait posté la dessus il y a quelques temps et j'avais justement parlé de toi en disant que tu devais certainement apprécié ce genre de gestion .

http://www.interdependances.org/article/457/Groupe_Cheque_Dejeuner_Quarante_ans_de_politique_sociale_au_service_du_salarie

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Message  Invité Lun 24 Nov - 19:35

Services à la personne :
un gisement de coopératives ?
Le secteur des services à la personne est en pleine expansion. L’économie sociale
y joue un rôle dominant, mais les coopératives y sont encore peu présentes.
Une situation qui commence à changer avec le développement récent
des sociétés coopératives d’intérêt collectif
.

Aide aux personnes âgées, garde
d’enfants, soutien scolaire, mais
aussi ménage, jardinage, bricolage…

Les besoins en matière de services
à la personne sont considérables. Le secteur
croît de 5% par an et le plan de
développement des services à la personne
du ministre de l’Emploi et de la Cohésion
sociale Jean-Louis Borloo, examiné au
début de l’été par le Parlement, s’est fixé
un objectif ambitieux : créer 500 000
emplois dans les trois prochaines
années.
Utilité sociale
Dans ce secteur, l’économie sociale (associations,
mutuelles et coopératives) joue
un rôle prédominant : la majorité des
structures qui proposent des services aux
personnes sont des associations. Considérés
comme non rentables, ces services
intéressent peu les entreprises classiques.
« Les clients acceptent de payer
environ 15 € l’heure de ménage ou de
repassage. Soit quasiment le coût salarial
de la personne qui effectue la prestation,
auquel on ajoute des frais fixes
comme le loyer et des frais d’administration.
La marge qui reste pour financer le
développement ou les profits est très
faible », analyse Pascal Dorival, directeur
général de Chèque Domicile, une filiale
du groupe Chèque Déjeuner
.


Si les organisations
de l’économie sociale se sont
engagées dans ce secteur, c’est pour
deux raisons. D’une part, en vertu de son
utilité sociale centrée sur la prise en
compte des besoins de la personne.
D’autre part, en raison de ses caractéristiques
économiques bien adaptées aux
associations notamment : les investissements
nécessaires pour monter une
structure sont faibles (pas de technologies
de pointe, pas de chaîne de production…)
; les marchés sont de taille réduite
(de l’agglomération au canton), ce qui
favorise l’ancrage territorial.
Encore peu de coopératives
Pourtant, à la différence des associations
ou des entreprises d’insertion, les coopératives
sont peu nombreuses à proposer
des services à la personne. On en compte
moins d’une dizaine, réparties en deux
catégories : les soins à domicile, comme
ceux prodigués par les Scop l’Age d’or et
Cosi, qui emploient près d’une vingtaine
de salariés dans les Alpes-Maritimes, et
les services dits “domestiques”, comme
la couture, le soutien scolaire, le portage
de repas à domicile, l’aide à la mobilité
pour les personnes handicapées, etc.
Dans ce secteur, on peut citer par
exemple Atouts trèfle, Scop de deux
salariés située dans la Drôme, et
Domicours, filiale du groupe Chèque
Déjeuner qui propose des heures de soutien
scolaire. Enfin, impossible d’évoquer,
même si elle n’est pas directement
un prestataire de services à la personne,
une autre filiale du groupe Chèque Déjeuner

: Chèque Domicile, leader français
du titre emploi service (voir encadré).

D’autres Scop, plus nombreuses, se
situent dans le champ de ce que l’on
appelle les “services aux particuliers”. Il
s’agit, par exemple, des paysagistes, des
coiffeurs, des décorateurs d’intérieurs,
etc. Mais ceux-ci n’appartiennent pas au
secteur des services à la personne, soit
parce que leur activité a lieu hors du
domicile, soit parce qu’elle s’adresse
aux biens que possède le client et
non à la personne elle-même.



Logique entrepreneuriale
Comment expliquer la relative faiblesse
des Scop sur ce marché pourtant en
pleine expansion ? Peu qualifiés, ces
emplois ne sont pas occupés a priori par
des personnes susceptibles d’être immédiatement
coentrepreneurs. De plus, ce
sont des postes à temps très partiel, où le
taux de turn-over est plus important que
la moyenne. Il est donc difficile d’y
construire un collectif de travail.
Longtemps considérés comme des
métiers par défaut, « en attendant
mieux », ce secteur d’activité n’a pas fait
l’objet d’une démarche volontariste du
mouvement Scop.
Résultat, dans les
métiers de services, où évoluent 45 % des
coopératives, les Scop se développent
principalement dans les services qualifiés
aux entreprises (conseils, formation…).


Mais la situation pourrait évoluer rapidement
grâce à la professionnalisation de
ces métiers et à la création du statut de
société coopérative d’intérêt collectif
(Scic).
Les associations du secteur l’ont
bien compris. Tant pour garantir un service
de qualité que pour contribuer à la
reconnaissance des salariés, elles ont
besoin de se professionnaliser et d’entrer
dans une logique plus entrepreneuriale
.

Sans pour autant perdre leur âme.

C’est tout l’intérêt du statut Scic. « Grâce à notre
transformation en Scic en 2003, nous avons
pu mieux associer les salariés, qui possèdent
45 % du capital et ont maintenant leur mot
à dire », explique Nathalie Boillot, direc-
Au travers de ses filiales Chèque Domicile et Domicours, le groupe
Chèque Déjeuner est fortement présent sur le secteur des services à
la personne.
Chèque Domicile, fondé en 1996, émet des « titres
emplois services » qui sont acquis par des comités d’entreprise, des
caisses de retraite ou des collectivités locales, puis vendus à des particuliers
pour acheter des heures de services à domicile. Les comités
d’entreprise les vendent aux salariés, les caisses de retraite à leurs
ayants droit et les conseils généraux aux bénéficiaires de l’allocation
personnalisée autonomie (APA). Trois départements – la
Nièvre, la Charente-Maritime et les Pyrénées-Orientales – délivrent
ainsi en totalité ou partiellement cette prestation sous la forme de
Chèques domicile. « Pour les collectivités, notre chèque a un double
avantage : il garantit que l’allocation versée est bien dépensée en services,
puisque le Chèque domicile ne peut être utilisé pour autre
chose, et il donne une visibilité au financeur public, puisque l’allocataire
ne paie qu’une partie d’un chèque dont il voit la valeur »,

explique Pascal Dorival, directeur général de Chèque Domicile.


Sur ces trois départements, ce sont près de 5 000 personnes qui
bénéficient de l’APA sous cette forme
. Sur toute la France, Chèque
Domicile prévoit d’émettre 45 millions de titres en 2005, ce qui
représente 75 % des parts de marché… et 3 000 postes financés en
équivalent temps plein.
Domicours constitue la deuxième filiale engagée dans les services à
la personne, plus précisément dans le soutien scolaire à domicile.

« Le marché des cours à domicile est rentable car les clients acceptent
de payer 30 € de l’heure. Or les associations de services à domicile
l’ont très peu investi », analyse Pascal Dorival. Pour combler
cette lacune, le groupe a créé Domicours en 2003 avec la Macif, la
Mutualité française et la Matmut, en reprenant les activités d’une
association grenobloise de cours à domicile qui avait fait faillite.
Forte d’un réseau de près d’une dizaine d’agences (à Lille, Paris,
Bordeaux, Marseille, Lyon…), l’entreprise s’est fixée pour 2005 un
objectif de 100 000 heures de cours.
P. C.


suite : http://www.scop.coop/HOMEV2/liblocal/docs/Communication/PARTICIPER/P%20612%20EnjeuxServPers.pdf

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Message  zongo Mar 25 Nov - 15:57

franline a écrit:c'est un syndicaliste de FO qui a crée ce système !!! Very Happy ce qui semble bizarre c'est qu'on n'en parle pas plus !Chèque Déjeuner est un excellent exemple !

on avait posté la dessus il y a quelques temps et j'avais justement parlé de toi en disant que tu devais certainement apprécié ce genre de gestion .

http://www.interdependances.org/article/457/Groupe_Cheque_Dejeuner_Quarante_ans_de_politique_sociale_au_service_du_salarie

Aline j'ai pas trop le temps aujourd'hui de lire le lien que tu as posté sur les chèques déjeuner mais j'aime beaucoup l'idée de ce genre de monnaie que l'on ne peut pas accumuler et sur laquelle on ne peut pas spéculer. Je suis pour leur généralisation à d'autres secteurs, le chèque transport par exemple est une bonne idée aussi selon moi. Les chèques emploi-service aussi, etc.
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Message  zongo Mar 25 Nov - 16:05

la majorité des structures qui proposent des services aux personnes sont des associations. Considérés comme non rentables, ces services intéressent peu les entreprises classiques. « Les clients acceptent de payer environ 15 € l’heure de ménage ou de repassage. Soit quasiment le coût salarial de la personne qui effectue la prestation, auquel on ajoute des frais fixes comme le loyer et des frais d’administration. La marge qui reste pour financer le développement ou les profits est très faible », analyse Pascal Dorival, directeur général de Chèque Domicile, une filiale du groupe Chèque Déjeuner.

Personnellement, dans une société comme la nôtre, les profits ne me choquent pas lorsqu'ils servent surtout à développer l'entreprise qui fournit le service. Ce développement est un bénéfice pour tout le monde, aussi bien les salariés que les clients. Le profit permettant une vie digne aux salariés sous la forme d'un salaire décent est aussi une chose normale.

PS : Le fait que les services à la personne n'intéressent pas les entreprises classiques est peut-être une bonne chose. J'ai un couple d'amis qui travaillent dans l'assistance aux handicapés moteurs et cérébraux dans une boite privée dans le midi de la France, y'a des choses pas très jolie qui se passent dans ce milieu... Au moins avec le tissus associatif on est à l'abri d'un certain nombre de dérapages liés à l'entreprise à but lucratif.
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Message  livaste Mar 25 Nov - 16:28

J'ai eu à controler pour la justice des assocs 1901 travaillant auprès d'enfants et d'adolecents cas sociaux , ou délinquants .
Ce type d'assocs qui emploient énormément de personnels salariés ne sont pas exemptes de reproches sur le plan financier .
J'ai vu des directeurs d'assocations se verser des salaires quand même impressionnants pour la fonctionnaire cat A que j'étais , et se faire doter de voitures de fonctions bien éloignées de la clio !
Les personnels tels que les éducateurs , eux , étaient payés en respectant au plus strict la convention 66 qui régit les assocs , mais pour les directeurs ( et dans certaines assocs , cela ne manque pas entre le directeur général le directeur général adjoint , le directeur technique , tout cela rien que pour le siège ), le " social " est un sacré bisness !
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Message  zongo Mar 25 Nov - 17:50

Livaste tu détruits le peu de foi qu'il me restait encore dans l'espèce humaine... alien
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Crise financière : où sont passés les libéraux ? Empty Re: Crise financière : où sont passés les libéraux ?

Message  livaste Mar 25 Nov - 18:04

non , Zongo , les personnels sont dévoués et même explotés .
Par exemple , les éducateurs qui sont de service la nuit dans les groupes , cela ne leur compte pas en heures exactes , il faut 4 heures de présence pour que faire 1 heure de travail !!!!
Une nuit leur compte donc pour 2 heures travaillées ,!
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