10 novembre ; les nominés

S’IL N’AVAIT pas été démasqué, Alban aurait peut-être fini par accomplir son « rêve », un effroyable projet qu’il évoquait dans son journal intime : « Faire comme Richard Durn », cet homme qui avait ouvert le feu, le 26 mars 2002, sur le conseil municipal de Nanterre (Hauts-de-Seine), faisant huit morts et dix-neuf blessés.

Arrêté par les policiers de Noisy-le-Grand pour vandalisme obsessionnel depuis deux mois contre un couple de Gournay-sur-Marne et leur fils, cet homme de 37 ans cachait dans son appartement un arsenal de plus de trente armes, du fusil à pompe au lance-flammes.

Le premier incident remonte à début septembre, lorsqu’une habitante de Gournay dépose plainte. Les quatre pneus de sa voiture ont été crevés en pleine nuit. La Clio était garée devant sa maison, dans une zone paisible et résidentielle. Moins de trois semaines plus tard, la même femme vient déposer une nouvelle plainte, pour les mêmes faits. Puis à nouveau mi-octobre, mais cette fois pour la voiture de son mari. La nuit suivante, la vitrine de l’agence immobilière de son fils est criblée d’impacts, à Roissy-en-Brie. Fin octobre, c’est de la colle qui obstrue les serrures de son autre agence à Pontault-Combault (Seine-et-Marne). Au commissariat de Noisy-le-Grand, un tel acharnement reste incompréhensible : la famille ne se connaît pas d’ennemis.

C’est un coup de téléphone qui mettra enfin les policiers sur la voie la semaine dernière : la dame de Gournay leur dit avoir reçu un appel d’un soi-disant lieutenant de police du commissariat de Noisy, qui lui demandait l’adresse de son fils. Or au commissariat, il n’existe aucun policier portant le nom évoqué. Le suspect se cache certainement sous cette mascarade. Reste à l’identifier.

Il suivait son ex chaque soir

En décortiquant les vidéos des deux agences immobilières, les enquêteurs remarquent une silhouette floue qui sort d’une fourgonnette Citroën C5 et lance quelque chose. Alerté, l’agent immobilier guette les C5 du secteur, en repère une à Pontaut-Combault, note son immatriculation. Vérification faite, le propriétaire du C5 blanc habite non loin de l’agence.

Lorsque les policiers arrivent, il passe vite aux aveux. Dans un sac à dos, les fonctionnaires trouvent lance-pierres, colle et autres « outils ». Ils découvriront ensuite l’arsenal, mais aussi les raisons de l’acharnement d’Alban. Séparé de sa compagne et soigné depuis quatre ans pour une « psychose obsessionnelle compulsive », il suivait son ex chaque soir, notait ses moindres faits et gestes, surveillait son voisinage. Découvrant que la jeune femme et le fils du couple de Gournay étaient d’anciens camarades d’école, il s’était convaincu qu’ils étaient devenus amants. Il aurait alors décidé de s’en prendre à toute la famille, et a ainsi occasionné en deux mois près de 12 000 € de dégâts. Déféré au tribunal mercredi, Alban a été remis en liberté sous contrôle judiciaire avant son jugement en février prochain. L’enquête sur son impressionnant stock d’armes a été confiée à la police judiciaire de Melun.

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NouvelObs.com
La Société Protectrice des Animaux (SPA) s'est dite "choquée", dans un communiqué diffusé lundi 10 novembre, par l'affiche du film "Vilaine" réalisé par Jean-Patrick Benès et Allan Mauduit, où l'héroïne suspend un chat vivant au-dessus d'une poubelle.
Sur les écrans à partir de mercredi, "Vilaine" est une comédie déjantée avec Marilou Berry dans le rôle principal. En "anti-Amélie Poulain", l'héroïne décide de répandre le mal autour d'elle, y compris en s'en prenant à des animaux domestiques.
"Interpellée par de nombreux sympathisants", la SPA "ne doute aucunement de la sensibilité de Marilou Berry et de l'équipe qui n'ont sûrement pas maltraité réellement des animaux", dit-elle.

"Un objectif promotionnel et hélas lucratif !"

"Les producteurs de 'Vilaine' ont-ils pris conscience de l'impact d'une telle image [ndlr: d'un chat jeté dans une poubelle] sur un public fragile, imitant l'actrice pour s'amuser ? Ont-ils pensé à l'aspect cauchemardesque pour l'enfant proche de son chat ?", s'interroge la présidente de la SPA Caroline Lanty.
"Dans une société où l'individualisme et le cynisme prennent une grande ampleur, il est consternant que le milieu artistique ait utilisé une image aussi violente pour un objectif promotionnel et hélas lucratif !", s'insurge encore Caroline Lanty.
Dans les notes de production, les réalisateurs du film revendiquent un "humour con, politiquement incorrect dans l'excès et le burlesque", rappelant d'autres scènes célèbres du cinéma s'en prenant par le rire à des animaux, comme le combat entre l'acteur Ben Stiller et un chien dans "Mary à tout prix", ou la mort des trois toutous dans "Un poisson nommé Wanda".

livaste a écrit:et moi je déteste les fims où tout le monde ils esy beau ,ilest bon et gentil !!!

PS , pourquoi la SPH ( hommes ) n'intervient pas quand des films tuent à tour de bras des humains ??