offensive au Congo( encore)
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offensive au Congo( encore)
Publié le 30/10/2008 à 08:31 - Modifié le 30/10/2008 à 09:14 Le Point.fr
L'Onu condamne l'offensive des rebelles au Congo
lepoint.fr (avec agence)
L'Onu condamne l'offensive des rebelles au Congo
lepoint.fr (avec agence)
Les membres du Conseil s'inquiètent des "informations faisant état de tirs à l'arme lourde à la frontière de la RDC et du Rwanda" et appellent les leaders de la RDC et du Rwanda "à faire des avancées concrètes pour "désamorcer les tensions".
Les 15 membres du Conseil de sécurité ont adopté mercredi 29 octobre à l'unanimité une déclaration non contraignante condamnant l'offensive des rebelles de Laurent Nkundasur Goma, à l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans ce texte, le Conseil de sécurité demande à ce qu'il soit mis "fin aux opérations". Celui-ci a par ailleurs exprimé "sa grande inquiétude au sujet des conséquences humanitaires dramatiques des récents combats" et mis en garde le leader tutsi contre une invasion de Goma, que "toute attaque contre des populations civiles, y compris dans les zones très peuplées, serait totalement inacceptable". Les membres du Conseil s'inquiètent des "informations faisant état de tirs à l'arme lourde à la frontière de la RDC et du Rwanda" et appellent les leaders de la RDC et du Rwanda "à faire des avancées concrètes pour désamorcer les tensions et restaurer la stabilité dans la région".
Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a envoyé deux de ses conseillers en RDC et au Rwanda pour exhorter les dirigeants des deux pays à se réconcilier et calmer la situation à leur frontière. Avant la réunion, l'ambassadeur français à l'Onu Jean-Maurice Ripert a indiqué que les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne devraient se réunir lundi à Bruxelles pour évoquer ce sujet. Le chef du maintien de la paix de l'Onu, Alain Le Roy, a rappelé pour sa part que la Mission de l'Onu en RDC (Monuc) comptait 800 hommes à Goma et que tout serait fait pour "essayer d'amener des troupes supplémentaires pour protéger les civils dans les trois à sept prochains jours". Il a précisé que le Conseil de sécurité va étudier dans l'urgence une requête de l'Onu pour un renforcement des effectifs de la Monuc, au regard de l'évolution sur le terrain.
La situation se dégrade chaque jour davantage dans l'est de la RDC, où les forces armées gouvernementales ont abandonné mercredi Goma, capitale du Nord-Kivu, devant l'avancée de la rébellion du général tutsi congolais déchu Laurent Nkunda. Celui-ci a cependant proclamé peu après un cessez-le-feu unilatéral pour "ne pas paniquer la population de Goma".
Re: offensive au Congo( encore)
Publié le 30/10/2008 à 08:31 - Modifié le 30/10/2008 à 09:14 Le Point.fr
L'Onu condamne l'offensive des rebelles au Congo
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Les membres du Conseil s'inquiètent des "informations faisant état de tirs à l'arme lourde à la frontière de la RDC et du Rwanda" et appellent les leaders de la RDC et du Rwanda "à faire des avancées concrètes pour "désamorcer les tensions". © KAREL PRINSLOO/AP/SIPA
et comme toujours , ce sont les civils qui servent de cibles !
L'Onu condamne l'offensive des rebelles au Congo
lepoint.fr (avec agence)
Les membres du Conseil s'inquiètent des "informations faisant état de tirs à l'arme lourde à la frontière de la RDC et du Rwanda" et appellent les leaders de la RDC et du Rwanda "à faire des avancées concrètes pour "désamorcer les tensions". © KAREL PRINSLOO/AP/SIPA
et comme toujours , ce sont les civils qui servent de cibles !
Re: offensive au Congo( encore)
Congo-Kinshasa: cinq morts dans les combats de la nuit
AP | 30.10.2008 | 09:23
l'intervention de l'ONU met en colère les Congolais ??
Ceux qui sont les victimes ou ceux qui tuent , pillent et violent ??
AP | 30.10.2008 | 09:23
APAu moins cinq personnes ont été tuées au cours de la nuit de mercredi à jeudi alors que les forces rebelles ont poursuivi leur progression et se trouvaient dans les faubourgs de Goma, la capitale du Nord-Kivu située dans l'est du Congo-Kinshasa, a annoncé un commandant de l'armée congolaise.
Le colonel Jonas Padiri a précisé jeudi matin que ses hommes contrôlaient toujours Goma.
Selon des témoins, des soldats congolais se sont livrés au pillage de maisons et de boutiques dans la nuit. En pleine déroute, ces soldats à bord e voitures, de taxi ou encore à moto battaient en retraite rejoignant les dizaines de milliers de civils terrifiés qui fuyaient les zones de combat et l'avancée des troupes rebelles.
Le colonel Padiri n'a pas reconnu que ses soldats étaient responsables des morts de la nuit, se contentant de déclarer que cinq personnes avaient été tuées au cours de ce "siège".
Dans la journée, les rebelles avançant sur Goma avaient pourtant annoncé un cessez-le-feu unilatéral autour de la capitale du Nord-Kivu, où l'armée régulière était en déroute et la population en proie à la panique, après les violents combats de ces derniers jours.
A Paris, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a souhaité l'envoi d'une force européenne comprenant jusqu'à 1.500 hommes pour protéger la population, mais il a affirmé que plusieurs pays s'y opposaient.
A Kinshasa, les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) ont proclamé mercredi dans un communiqué "un cessez-le-feu unilatéral (...) dans la périphérie" de Goma. Le CNDP dit vouloir protéger la population du chef-lieu provincial, des autres communes et des camps de déplacés: "Le CNDP combat le pouvoir, mais défend le peuple", a assuré son porte-parole Bertrand Bisimwa.
Dans la nuit de mercredi à jeudi à New York, le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné à l'unanimité l'offensive du chef rebelle tutsi Laurent Nkunda et a "exigé l'arrêt de ses opérations". Toute attaque de civils est "totalement inacceptable", ont déclaré les 15 membres du Conseil, qui ont également demandé au Congo et au Rwanda de rétablir la stabilité dans la région.
L'intervention de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) a mis en colère certains Congolais, qui ont jeté des pierres sur les forces de maintien de la paix à Goma cette semaine.
l'intervention de l'ONU met en colère les Congolais ??
Ceux qui sont les victimes ou ceux qui tuent , pillent et violent ??
Re: offensive au Congo( encore)
Ils en sont toujours aux guerres tribales!
shimmy- Président du Conseil Général
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Re: offensive au Congo( encore)
Pendant que nous étions en Afrique, ces guerres avaient disparues, et ils mangeaient!
shimmy- Président du Conseil Général
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Re: offensive au Congo( encore)
Mais oui, c'est un peu la faute des Européens. il suffit de regarder la carte de l'Afrique pour le comprendre : ces lignes droites qui matérialisent les frontières et créent des pays artificiels sans avoir tenu compte des nations et des Ethnies. Des frontières tracée d'un bureau, uniquement pour des raisons économiques, et non humaines
Georges- Président du Conseil Général
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Re: offensive au Congo( encore)
Il est vrai que le tracé des frontières n'est pas bon!
Mais ils attendent quoi, pour corriger ?
Mais ils attendent quoi, pour corriger ?
shimmy- Président du Conseil Général
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Re: offensive au Congo( encore)
Ce qui me fait tiquer dans tout ça (et si je peux l'écrire c'est parceque j'ai travaillé et travaille encore pour une rédaction africaine, je n'en saurais rien sinon), c'est que ce conflit a fait environ 5 millions de morts depuis 1996 (ce qui en fait l'un des conflits les plus meurtriers du XXème siècle): un demi million directement, les autres par famine etc. Le Nord-Kivu est une poudrière, je ne comprends pas en fait, outre le symbole Goma, que ça sorte de cette manière maintenant. Conflit ethnique, oui, bien aidé par les deux belligérants en chef, le génial Kabila et le superbe Nkunda.
Par ailleurs, et ce n'est pas anecdotique, ce conflit est une catastrophe pour la forêt tropicale humide et surtout pour les grands singes (les gorilles)...
EDIT: voilà ce qui est aussi inquiètant dans ce coflit qui déborde la RDC
Jeune Afrique
Par ailleurs, et ce n'est pas anecdotique, ce conflit est une catastrophe pour la forêt tropicale humide et surtout pour les grands singes (les gorilles)...
EDIT: voilà ce qui est aussi inquiètant dans ce coflit qui déborde la RDC
Le Rwanda accuse la RD Congo du largage de 10 bombes sur son territoire
29 octobre 2008 - APANEWS
Le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Rosemary Museminari, a accusé la RD Congo et les milices Interahamwe d'avoir largué dix bombes sur le territoire rwandais.
Les bombes auraient été larguées dans le district de Rubavu, à huit kilomètres au delà de la frontière rwandaise, a précisé Museminari, qualifiant l'acte de « violation totale inacceptable de l'intégrité territoriale du Rwanda ».
Depuis plusieurs semaines, les combats se sont intensifiés entre l'armée congolaise et les rebelles du général déchu Laurent Nkunda, dans la province orientale du Nord-Kivu.
Dans une déclaration sur les ondes de la radio nationale, le ministre a promis que le Rwanda restait un bon voisin de la RD Congo et exercera son droit de retenue prudente tout en regardant la situation de « très près ».
Elle a rejeté fermement les déclarations précédentes de militaires congolais selon lesquelles des soldats rwandais seraient déjà sur le territoire congolais, combattant aux côtés des rebelles.
« Ce n'est pas vrai que le Rwanda a attaqué la RD Congo, mais c'est plutôt l'armée congolaise qui a violé notre territoire », a-t-elle déclaré.
Le ministre rwandais a demandé à la communauté internationale de persuader la RD Congo de se défaire des milices Interahamwe, tout en soulignant que le Rwanda était toujours disponibles pour explorer des voix diplomatiques et avait déjà mis en place des mécanismes de résolution de son différend avec la RD Congo.
Par ailleurs, des milliers de Congolais fuient les combats vers l'Ouganda et le Rwanda pendant que les conditions humanitaires se dégradent.
Jeune Afrique
Invité- Invité
Re: offensive au Congo( encore)
Merci d'avoir posté cet article .
Il y a de quoi être inquiet de la situation de cette partie de l'Afrique .
Il y a de quoi être inquiet de la situation de cette partie de l'Afrique .
Re: offensive au Congo( encore)
De TOUTE l'Afrique, en fait !
shimmy- Président du Conseil Général
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Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: offensive au Congo( encore)
J'ai lu cet autre article qui explique la situation des populations , encore une tragédie humaine en perspective .
La situation humanitaire s'aggrave au Congo
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 30.10.08 | 07h11
La situation humanitaire s'aggrave au Congo
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 30.10.08 | 07h11
Le Conseil de sécurité de l'ONU a déclaré, mercredi 29 octobre, mettant en garde le leader tutsi contre une invasion de Goma, que "toute attaque contre des populations civiles, y compris dans les zones très peuplées, serait totalement inacceptable".
Le cessez-le-feu unilatéral décrété par les rebelles du chef tutsi congolais Laurent Nkunda dans l'est de la République démocratique du Congo semblait tenir jeudi 30 octobre, mais la situation humanitaire ne cesse d'empirer.
"Des dizaines de milliers de personnes déplacées continuent de fuir les combats" entre forces rebelles et gouvernementales, a indiqué le porte-parole de la Croix-Rouge, Marçal Izard. "Le fait qu'elles soient perpétuellement en déplacement rend très difficile les opérations d'aide", a-t-il ajouté. Selon des rapports envoyés par le personnel sur le terrain, l'hôpital général de Goma et celui de Katindo "ont été saccagés. Des pillages, y compris de structures médicales, ont été commis hier [mercredi] et au cours de la nuit et nous craignons qu'ils ne se poursuivent".
Les rebelles ont annoncé jeudi "l'ouverture de couloirs humanitaires d'urgence" près de Goma dans une correspondance adressée à la MONUC. Près de 30 000 déplacés fuyant les combats étaient bloqués depuis mercredi aux portes de Goma par les forces de l'ONU et le gouvernement provincial, selon le Secours catholique. D'après un journaliste de l'AFP présent sur place, les habitants de la capitale du Nord-Kivu ne se risquaient pas dans les rues. Les magasins, le grand marché et les écoles n'avaient pas rouvert et les taxis-motos réstaient invisibles.
"Pour nous, le mandat de la Monuc n'a pas changé. Nous continuons à protéger la population", a indiqué le chef de la mission des Nations Unies. Les Casques bleus "sont incapables d'assurer la sécurité de la population de Goma, donc comment pourraient-ils m'interdire d'aller là-bas? Je peux aller partout au Congo" a répliqué Laurent Nkunda.
PARIS SONGE A L'ENVOI DE TROUPES
Le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner a déclaré que l'Union européenne examinera dans les jours à venir la possibilité d'envoyer une mission militaire avec des objectifs humanitaires dans l'est de la RDC. Réagissant à l'avancée des rebelles sur Goma, les quinze membres du Conseil de sécurité ont adopté, mercredi 29 octobre, à l'unanimité, une déclaration non contraignante condamnant l'offensive et demandant à ce qu'il soit mis "fin aux opérations".
Le Conseil a exprimé "sa grande inquiétude au sujet des conséquences humanitaires dramatiques des récents combats" et déclaré, mettant en garde le leader tutsi contre une invasion de Goma, que "toute attaque contre des populations civiles, y compris dans les zones très peuplées, serait totalement inacceptable". Dans leur déclaration, les membres du Conseil expriment également leurs inquiétudes concernant des "informations faisant état de tirs à l'arme lourde à la frontière de la RDC et du Rwanda" et appellent les leaders de la RDC et du Rwanda "à faire des avancées concrètes pour désamorcer les tensions et restaurer la stabilité dans la région".
Re: offensive au Congo( encore)
Oui, et il y a surtout le sort des milliers (millions?) de femmes violées, avec les conséquences sanitaires et démographiques que je n'ai pas besoin d'évoquer ici. Le viol est devenu une arme de guerre en fait.
Pour le reste: oui, il y a un réel problème ethnique en Afrique, d'où je pense l'obsolescence de l'organisation géopolitique actuelle. Il faudrait arriver à une fédération qui chapeauterait un découpage ethnique, et non pas géographoque (faut voir comment certaines frontières ont été taillées). Le problème est que cela va à l'encontre des intérêts des tenants du pouvoir et élites corrompus, ainsi qu'à l'encontre d'intérêts géostratégiques extra-continentaux.
Pour le reste: oui, il y a un réel problème ethnique en Afrique, d'où je pense l'obsolescence de l'organisation géopolitique actuelle. Il faudrait arriver à une fédération qui chapeauterait un découpage ethnique, et non pas géographoque (faut voir comment certaines frontières ont été taillées). Le problème est que cela va à l'encontre des intérêts des tenants du pouvoir et élites corrompus, ainsi qu'à l'encontre d'intérêts géostratégiques extra-continentaux.
Invité- Invité
Re: offensive au Congo( encore)
Publié le 31/10/2008 à 14:42 - Modifié le 31/10/2008 à 20:11 Le Point.fr
RDC : Kouchner dénonce "un massacre" sans précédent en Afrique
lepoint.fr (avec agence)
RDC : Kouchner dénonce "un massacre" sans précédent en Afrique
lepoint.fr (avec agence)
Alors que la situation est extrêmement tendue dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), Bernard Kouchner se rend vendredi à Goma. Accompagné par son homologue britannique des Affaires étrangères David Miliband, il va d'abord atterrir à Kinshasa, avant de rejoindre la capitale du Nord-Kivu. Les deux hommes projettent de se rendre ensuite à Kigali, capitale du Rwanda, que les autorités congolaises accusent de soutenir militairement les troupes rebelles de Laurent Nkunda. Ils sont accompagnés par Alain Joyandet, secrétaire d'État à la Coopération. Dans le même temps, Nicolas Sarkozy réitère "son plein soutien au président" congolais Joseph Kabila et demande à ce que la mission de l'Onu "assure la sécurité des populations" déplacées et réfugiées, "conformément à son mandat".
"C'est un massacre comme il n'y en a probablement jamais eu en Afrique qui est en train de se dérouler presque sous nos yeux, avec plus d'un million de réfugiés, avec des attaques très précises, des mutilations sexuelles qui font partie des actes élémentaires de la guerre dans cet endroit", a déclaré Bernard Kouchner sur Europe 1, avant de prendre l'avion. "Il n'est pas question de laisser ça se perpétrer. (...) Nous tenterons à Kinshasa, à Goma et à Kigali de renouer les contacts, qui n'ont jamais été complètement rompus d'ailleurs et d'établir d'abord peut-être un apaisement, et ensuite, de nous diriger, les uns et les autres, vers des pourparlers de paix."
"La mission (franco-britannique) partira avec plusieurs objectifs : le premier, c'est de porter un message politique très clair de l'Europe pour demander effectivement que la situation se stabilise et que politiquement les différents acteurs acceptent de se parler plus avant", explique le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Éric Chevallier. Le second, c'est de faire un point sur la situation des populations civiles. L'Europe a décidé d'ajouter une contribution importante aux efforts humanitaires pour la zone de Goma. Troisièmement, il s'agit d'évaluer la situation sécuritaire", poursuit-il, réaffirmant le soutien de l'Union européenne à la force des Nations unies sur place, la Monuc.
L'UE discute de l'envoi d'un contingent militaire à vocation humanitaire
Cette visite intervient au moment où les pays de l'UE ont décidé vendredi de donner la priorité à la diplomatie pour régler la crise dans l'est de la République démocratique du Congo. Repoussant l'idée d'envoyer une force militaire européenne, comme l'avaient proposé la France et la Belgique. Goma, ville principale de l'est du Congo et objectif du chef rebelle tutsi congolais Laurent Nkunda, est le théâtre d'une recrudescence des affrontements depuis fin août. En début de semaine, la rébellion, qui se trouve aux portes de Goma, a pris le dessus sur les troupes régulières, avant de proclamer un cessez-le-feu unilatéral mercredi.
Les combats ont jeté sur les routes des dizaines de milliers de réfugiés, selon les organisations humanitaires. "Plusieurs camps de personnes déplacées près de la ville de Rutshuru dans le Nord-Kivu, à 90 kilomètres au nord de Goma, ont été vidés par la force, pillés et brûlés (...) par les troupes rebelles" de Laurent Nkunda, précise le porte-parole du haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR), Ron Redmond. "Nous sommes extrêmement préoccupés par le sort de quelque 50.000 personnes déplacées qui vivaient dans ces camps, dont les sites de Dumez, Nyongera et Kasasa, administrés par le HCR", ajoute-t-il. Mercredi, le HCR avait annoncé qu'un autre camp de déplacés, celui de Kibati, situé à une dizaine de kilomètres de Goma, avait été abandonné par ses quelque 45.000 habitants, qui ont fui l'avancée des forces rebelles sur la ville.
Quelque 220.000 personnes ont été déplacées depuis la reprise des combats dans l'est de la RDC en août, portant à plus d'un million le nombre total de déplacés. Les guerres de 1996-1997 et de 1998-2003 ont commencé dans les deux provinces du Kivu, la dernière ayant fait au moins 300.000 morts directs et plus de trois millions de victimes indirectes (violences, famine, maladies).
Re: offensive au Congo( encore)
Et pendant ce temps-là, en RDC…
mercredi 5 novembre 2008, par Anissa Herrou
De violents affrontements continuent de déchirer l’est de la République Démocratique du Congo
Alors que le monde a les yeux rivés sur les élections américaines, les combats continuent au Nord-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo. L’Union Européenne et les dirigeants africains tentent de trouver une sortie de crise politique à la situation qui inquiète de plus en plus les humanitaires.
Nos médias , nos politiques reparleront du Congo , quand ils auront abusé et usé de l'obamania !!!
mercredi 5 novembre 2008, par Anissa Herrou
De violents affrontements continuent de déchirer l’est de la République Démocratique du Congo
Alors que le monde a les yeux rivés sur les élections américaines, les combats continuent au Nord-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo. L’Union Européenne et les dirigeants africains tentent de trouver une sortie de crise politique à la situation qui inquiète de plus en plus les humanitaires.
Nouvelle journée de violences en Afrique centrale. L’est de la République Démocratique du Congo (RDC) est en proie au chaos. Le Programme Alimentaire mondial (PAM) a annoncé mercredi qu’il allait débuter des distributions de nourriture dans l’est de la RDC. Près de 135 000 personnes déplacées sont actuellement regroupées dans six camps de fortune installés par le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) dans les environs de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. Le défi est de taille pour l’organisation humanitaire : « une ration de dix jours doit être distribuée dans tous les camps en même temps pour éviter que la population ne se déplace d’un camp à un autre », a-t-elle indiqué dans un communiqué reçu à Kinshasa. L’arrivée du PAM n’est pas pour autant le signe de la fin des violences.
« La Monuc au milieu des tirs croisés »
Des combats ont opposé, mardi après-midi, les troupes rebelles du Congrès National pour la Démocratie et le Peuple (CNDP) de Laurent Nkunda aux Maï Maï, des miliciens locaux d’auto-défense proches de l’armée congolaise régulière. Kiwanja, localité de l’est de la RDC, à 80 km au nord de Goma, a ainsi été le théâtre de violents affrontements alors qu’y est installée une petite base de la Mission des Nations unies en République Démocratique du Congo (Monuc). « Notre base de la Monuc est prise au milieu de tirs croisés des troupes du CNDP à l’est et des Maï-Maï au nord », a déclaré à l’AFP Sylvie van den Wildenberg, la porte-parole de la Monuc à Goma. Les rebelles se sont emparé de la ville voisine de Rusthuru, important centre administratif du pays, et ils continuent de menacer la grande ville de Goma qui résiste difficilement.
« Nous sommes en train de renforcer notre présence à Goma », a indiqué Alain Le Roy, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix. Aucun chiffre n’a été avancé mais il a estimé à 1500 le besoin en casques bleus de la force internationale en RDC. Installée depuis huit ans en RDC, la Monuc est la mission onusienne en exercice la plus ancienne au monde. Forte de 17 000 hommes, elle doit faire face aux violentes critiques de la population qui lui reproche son inefficacité.
L’ex-général tutsi congolais, Nkunda, et ses hommes mettent à feu et à sang la région du Nord-Kivu depuis quelques semaines. Ils ont jeté des centaines de milliers de personnes sur les routes et ont déjà pris de nombreuses villes de l’est du Congo. Ils se sont dits prêts à renverser le gouvernement de Kinshasa si celui-ci refusait de négocier avec eux.
Depuis une semaine, les dirigeants européens et africains se relayent en RDC sans succès.Tous les espoirs porteront sur le sommet de vendredi. Le président congolais Joseph Kabila et son homologue rwandais Paul Kagamé se retrouveront ce jour-là à Nairobi, au Kenya, sous l’égide de Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations-unies. Souhaitée depuis plusieurs jours par la communauté internationale, cette rencontre aura pour but de « résoudre cette crise » qui déchire le troisième plus grand pays d’Afrique.
Nos médias , nos politiques reparleront du Congo , quand ils auront abusé et usé de l'obamania !!!
Re: offensive au Congo( encore)
Les combats gagnent un nouveau front en RDC
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.11.08 | 19h10 •
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.11.08 | 19h10 •
Les violences en République démocratique du Congo se sont déplacées, dimanche 9 novembre, sur un nouveau front, à la limite entre les provinces du Nord et Sud-Kivu. Des combats ont opposé les rebelles à des groupes armés pro-gouvernementaux dans la localité de Ngungu, provoquant une fois de plus la fuite de milliers de personnes.
Selon le porte-parole militaire de l'ONU, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich,.les combats ont opposé pendant six heures les rebelles de Laurent Nkunda d'un côté et, de l'autre, miliciens pro-gouvernementaux Maï-Maï et rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Les soldats de l'armée régulière congolaise n'ont pas pris part à ces violences, a précisé ce porte-parole. Ngungu, située à 60 km à l'ouest de Goma, la capitale du Nord-Kivu, "est la porte d'entrée pour le Sud-Kivu", selon le lieutenant-colonel Dietrich.
LA PRÉSENCE DE FORCES ANGOLAISES EN QUESTION
L'ONU accuse les belligérants d'avoir commis des "crimes de guerre" la semaine dernière dans cette région, avec au moins 26 tués lors d'une opération de nettoyage des forces rebelles de Laurent Nkunda à Kiwanja. Pour tenter de trouver une issue au conflit, les pays de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), parmi lesquels l'Angola et le Zimbabwe, deux fidèles alliés de la RDC, se sont réunis dimanche en Afrique du Sud.
Un haut responsable angolais a démenti à cette occasion que des militaires angolais aient été envoyés à Goma en soutien aux forces régulières, malgré certains témoignages dans ce sens sur le terrain. "Pour le moment, il n'y en a pas de soldats angolais mais la position angolaise est sans équivoque pour soutenir le Congo", a de son côté déclaré le ministre congolais des affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba, en marge du sommet.
L'Angola est un allié fidèle de la RDC voisine : son armée est intervenue pour soutenir le gouvernement de Kinshasa pendant la guerre régionale de 1998-2003 dans l'ex-Zaïre, contre la coalition dont faisait partie le Rwanda, limitrophe à l'est. Des informations contradictoires circulent sur la présence de militaires angolais dans l'est de la RDC, aux abords du Rwanda, qui si elle était avérée pourrait provoquer en retour une vive réaction de Kigali. Les Nations unies, qui disposent d'une mission de paix en RDC, et Kinshasa démentent toute présence militaire angolaise. Mais plusieurs autres sources, dont un officier de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) s'exprimant sous couvert de l'anonymat, ont affirmé l'inverse.
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