L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
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L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
Associations, professeurs et intellectuels se font de plus en plus entendre pour prôner le recours aux méthodes classiques d'enseignement. Comme au temps du « Petit Nicolas », qui sort sur les écrans fin septembre.
Prônant le retour aux «fondamentaux» et la fin de l'héritage de 68, ils pèsent désormais dans le débat politique.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/09/01/01016-20090901ARTFIG00677-l-offensive-des-partisans-de-l-ecole-traditionnelle-.php
Associations, professeurs et intellectuels se font de plus en plus entendre pour prôner le recours aux méthodes classiques d'enseignement. Comme au temps du « Petit Nicolas », qui sort sur les écrans fin septembre.
Prônant le retour aux «fondamentaux» et la fin de l'héritage de 68, ils pèsent désormais dans le débat politique.
En à peine cinq ans, le clan des «antipédagogistes» ou «républicains» est entré avec bruit dans la forteresse éducation. Des enseignants proches de cette tendance, comme Jean-Paul Brighelli, Rachel Boutonnet, Marc Le Bris,Cécile Ladjali, sont régulièrement invités sur les plateaux de télévision dès qu'un débat porte sur l'éducation. Nicolas Sarkozy a lui-même convié à déjeuner, ce printemps, certaines de ces personnalités pour sonder leur état d'esprit.
Si tous ne sont pas d'accord sur les solutions à apporter au système, ils se retrouvent pour dire que la qualité de l'éducation recule. Un état de fait lié, selon eux, à un excès de pédagogisme diffusé dans les IUFM, créé en1989 sous Lionel Jospin, avec l'aide du professeur en sciences de l'éducation Philippe Meirieu. À celui-ci, qui prône un enseignement centré autour de l'élève, les «antipédagos» reprochent une idéologie égalitariste et démagogique. Tenants d'un enseignement strictement «disciplinaire» et élitiste, ils rejettent l'idée d'un élève qui s'approprie progressivement son savoir. «On ne cesse de caricaturer ma pensée, rétorque Philippe Meirieu, Je n'ai jamais demandé à ce que l'on enseigne des paroles de rap à la place de la poésie d'Homère !»
Concilier les deux camps
Ces partisans de l'école «à l'ancienne» ont réussi à obtenir une grande visibilité. «Nous avons beaucoup bataillé pour cela. Nous savons dénicher de bons “clients” pour les médias», affirme l'un d'eux. En librairie, le succès de leurs pamphlets ne se dément pas. Et l'engouement pour l'école privée, supposé moins réfractaire aux «méthodes traditionnelles» reflète l'attention que portent les familles à ces questions.
Sur un plan politique, l'influence des antipédagos est en demi-teinte. Avec l'arrivée de XavierDarcos, il y a deux ans, ils ont crié victoire. Sa réforme de l'école primaire centrée sur un «retour aux fondamentaux» est alors appréciée. «Je l'ai inspirée», affirme Jean- Paul Brighelli qui avait ses entrées Rue de Grenelle. La réforme des IUFM, accusés de propager une «pensée unique jargonnante», est également applaudie.
Mais il n'y a en réalité ni vainqueur ni vaincu, car le gouvernement a essayé de se concilier les deux camps, flattant les uns et les autres. Les antipédagogistes ont obtenu satisfaction grâce à la réforme de l'école primaire même si la diminution des heures d'enseignement avec la suppression du samedi matin les a, parfois, exaspérés. Le projet de la réforme du lycée est, lui, une main tendue en direction des «pédagogistes». En entendant l'idée d'un enseignement «à la carte», notamment en terminale, certains ont failli s'étrangler.
Cette galaxie des défenseurs des fondamentaux à l'école transcende les courants politiques,puisque l'on y découvre des personnalités venues de l'extrême gauche et d'autres de la droite libérale. Mais tout en partageant le même constat d'une école en perdition et d'un «excès de pédagogie» dans l'enseignement, beaucoup se détestent copieusement. Le mathématicien Laurent Lafforgue, catholique affirmé, reproche à Jean-Paul Brighelli, le fervent laïc «d'insulter la foi chrétienne» dans ses pamphlets. Des associations d'enseignants, comme Sauver les lettres, viennent de gagner en justice contre l'association de parents libérale, SOS éducation, accusée de gonfler le nombre de ses adhérents.
Xavier Darcos confiait parfois que les «républicains» étaient un peu encombrants politiquement. Luc Chatel, le nouveau ministre, est attendu avec méfiance. Il n'est pas issu du sérail des professeurs de lettres qui constitue le principal bataillon des «antipédagos». Il a par ailleurs eu le malheur de souhaiter qu'avec la prochaine réforme du lycée, les établissements scolaires deviennent davantage des «lieux de vie» pour les lycéens. «Fumisterie pédagogique», fulmine déjà Jean-Paul Brighelli.Ce débat d'idées profondément français, lancé pour la première fois en 1882 avec la création de la première chaire de pédagogie à la Sorbonne par Jules Ferry, n'est pas prêt de s'éteindre.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/09/01/01016-20090901ARTFIG00677-l-offensive-des-partisans-de-l-ecole-traditionnelle-.php
Invité- Invité
Re: L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
Le «pédagogisme», une idéologie soixante-huitarde
Depuis quarante ans, cette idéologie, qui s'est imposée aux États-Unis dès les années 1930, triomphe en France.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/09/02/01016-20090902ARTFIG00021-le-pedagogisme-une-ideologie-soixante-huitarde-.php
Depuis quarante ans, cette idéologie, qui s'est imposée aux États-Unis dès les années 1930, triomphe en France.
On en parle depuis vingt ans, depuis que la loi d'orientation sur l'école de 1989 a consacré la victoire de ce courant de pensée. Le «pédagogisme» s'est alors incarné dans les fameux IUFM et leurs experts en sciences de l'éducation. Mais ces préceptes pédagogiques qui imprègnent le système éducatif français (et bien plus fortement celui d'autres pays occidentaux, en particulier les États-Unis) prennent leurs racines au XIXe siècle, bien avant ce Mai 68 auquel on les associe.
La phrase de la loi de 1989 qui résume la nouvelle pédagogie, «l'élève au centre du système scolaire», traduit, par-delà son aspect sympathique, un renversement des perspectives en matière d'éducation.
Inspirés par Jean-Jacques Rousseau et par les travaux de psychologues et de comportementalistes américains, les pédagogues dits «progressistes» (pour reprendre la terminologie de Nathalie Bulle dans L'École et son double, le meilleur essai écrit sur la question) sont partis du principe que la transmission des connaissances par le professeur n'était que la reproduction de schémas archaïques qui enfermaient l'élève. Celui-ci devait être «créateur de son savoir», et le pédagogue un «accompagnateur». Le rôle de l'école était de transmettre, non plus des «savoirs» mais des «savoir-faire» et des «savoir-être».
Cette idéologie triompha aux États-Unis dès les années 1930. Hannah Arendt, en 1960, dans La Crise de la culture, en dénonçait les effets pervers sur le système éducatif américain. Peu importe, il s'imposa en France en se colorant d'une teinte politique.
Répétition et mémorisation
Les thèses de Pierre Bourdieu sur l'école comme lieu de transmission de la culture dominante et de reproduction des inégalités achevèrent de convaincre la majorité des enseignants - et nombre de politiques - de la nécessité d'adapter l'école non seulement aux «nouveaux publics» drainés par la massification du système (c'est la version de gauche du pédagogisme), mais aussi aux évolutions d'un monde en mouvement (c'est la version de droite).
Les années 1970 et 1980 virent se multiplier les postes en sciences de l'éducation dans les universités, jusqu'à ce que la loi de 1989, pensée par Philippe Meirieu et mise en place par Lionel Jospin et Claude Allègre, ne vienne graver dans le marbre ce qui s'était imposé à tous les échelons du système. Les professeurs des écoles qui, en toute sincérité, se sont indignés contre des programmes scolaires mettant en avant la répétition et la mémorisation sont les héritiers de ce courant, les produits d'une formation aux méthodes inductives (fondées sur la découverte par l'enfant plutôt que sur la transmission par le maître) et à l'«épanouissement des enfants» plutôt qu'à l'instruction.
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Re: L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
Oui, la bouillie pédagogiste servie dans les IUFM est une catastrophe, mais ceux-ci devraient disparaître, j'espère pour le mieux.
Maintenant, il y a un juste milieu entre ce qui se faisaient avant 68 et l'exagération apparue depuis les années 1990.
Maintenant, il y a un juste milieu entre ce qui se faisaient avant 68 et l'exagération apparue depuis les années 1990.
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Re: L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
Anna a écrit:Oui, la bouillie pédagogiste servie dans les IUFM est une catastrophe, mais ceux-ci devraient disparaître, j'espère pour le mieux.
Maintenant, il y a un juste milieu entre ce qui se faisaient avant 68 et l'exagération apparue depuis les années 1990.
tu résumes ma pensée!
j'aurais aimé que les instits qui ont éduqués mon fils au primaire aient pu utiliser librement la méthode appropriée et adaptée pour les enfants dit : dys ...la méthode globale a totalement brouillé les pistes de certains gosses , certains lisent des mots voisins , ressemblants , écrivent n'importe comment en phonétique ,....la langue n'est plus respectée .
je ne sais pas si je me fais bien comprendre....
Invité- Invité
Re: L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
je crois Franline qu'on accuse la méthode globale sans savoir qu'elle n'est pas utilisée .
S'il y a des difficultés d'enseignement , il ne faut pas mettre cela sur un méthode inemployée depuis les années 55 !
La globale a été utilisée par une partie des enseignants vers la fin des anées 50 mais dès les années 60 , c'est une méthode " mixte " qui a été utilisée et les directives des années 60 , si tu veux les rechercher , peuvent te le démontrer .
S'il y a des difficultés d'enseignement , il ne faut pas mettre cela sur un méthode inemployée depuis les années 55 !
La globale a été utilisée par une partie des enseignants vers la fin des anées 50 mais dès les années 60 , c'est une méthode " mixte " qui a été utilisée et les directives des années 60 , si tu veux les rechercher , peuvent te le démontrer .
Re: L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
j'ai souvenir que ma fille ne sachant pas encore lire , on lui apprenait tous les mots finissant en "eau" chapeau , gâteau , marteau ,..... elle se mélangeait les pinceaux , c'est le cas de le dire .
Invité- Invité
Re: L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
cela n'a rien à voir avec la méthode globale , qui consiste à faire apprendre par choeur une phrase avec des mots qui sont censés être inconnus .
La méthode analytique au contraire , oblige les enfants à mémoriser des syllabes , et c'est le cas pour ton " eau " ...
Tu es peut être tombée sur une instit fantaisiste mais les syllabes telles que au , eau , eil , s'appréhendent au 3 eme trimestre , or le mécanisme de lecture est en principe acquis au plus tard pour les vacances de Pâques ( dans une classe ordinaire , les 10 % de meilleurs élèves l'ont acquis pour Toussaint , la moitié pour Noel , et la totalité pour Pâques )J'entends mécanisme , le fait pour un gamin de parvenir à déchiffrer un mot inconnu .
La méthode analytique au contraire , oblige les enfants à mémoriser des syllabes , et c'est le cas pour ton " eau " ...
Tu es peut être tombée sur une instit fantaisiste mais les syllabes telles que au , eau , eil , s'appréhendent au 3 eme trimestre , or le mécanisme de lecture est en principe acquis au plus tard pour les vacances de Pâques ( dans une classe ordinaire , les 10 % de meilleurs élèves l'ont acquis pour Toussaint , la moitié pour Noel , et la totalité pour Pâques )J'entends mécanisme , le fait pour un gamin de parvenir à déchiffrer un mot inconnu .
Re: L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
c'était en début d'année CP .... quand aux phrases à mémoriser , j'en ai souvenir aussi ....
plus tard , elle lisait et au lieu de lire le mot écrit , elle nous donnait un synonyme ! la maîtresse en a déduit qu'elle avait bien compris sa phrase ;c'est ce qui comptait...ce que je ne doutais pas ! mais en 3ème , quand elle faisait la même chose son prof le lui faisait remarquer mais en "mal" ...
plus tard , elle lisait et au lieu de lire le mot écrit , elle nous donnait un synonyme ! la maîtresse en a déduit qu'elle avait bien compris sa phrase ;c'est ce qui comptait...ce que je ne doutais pas ! mais en 3ème , quand elle faisait la même chose son prof le lui faisait remarquer mais en "mal" ...
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Re: L'offensive des partisans de l'école traditionnelle
Mais le pire dans les putains de "savoir être" et savoir faire" se présentent bien au lycée et permettez moi de l'écrire en langues avec ce foutu CERCL Une cata
Invité- Invité
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