Deux jeunes tuberculeuses se voient refuser l'avion sanitaire
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Deux jeunes tuberculeuses se voient refuser l'avion sanitaire
Bastia
santé Atteintes d'un germe extrêmement rare, Katia et Emilie attendaient depuis deux mois une place dans un établissement spécialisé. Las, les pilotes craignent la contagion
Paru aujourd'hui, samedi 18 octobre 2008 à 23:52 0 commentaire(s)
C'est quand même assez incroyable !!!!!!
santé Atteintes d'un germe extrêmement rare, Katia et Emilie attendaient depuis deux mois une place dans un établissement spécialisé. Las, les pilotes craignent la contagion
Paru aujourd'hui, samedi 18 octobre 2008 à 23:52 0 commentaire(s)
Si le germe, fixé en haut du poumon droit des deux jeunes filles, ne semble pas progresser, les médecins craignent tout de même que celui-ci passe d'un poumon à l'autre.
J'ai appris que j'étais atteinte d'une tuberculose ultra-résistante le 17 septembre dernier. Le jour de mes 28 ans. Et ce jeudi, on ne me permet pas de prendre l'avion sanitaire qui doit m'emmener dans l' Essonne pour suivre un traitement. C'est révoltant. » Emilie Dubois, dessinatrice dans un cabinet d'architecte de Corte, souffre d'une tuberculose extrêmement rare et particulièrement solide face aux cinq traitements déjà essayés.
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Plus curieux encore, elles sont deux en Corse à souffrir de ce germe. Katia Alves Da Cruz, 26 ans, a en effet senti les mêmes symptômes en janvier 2008 ! Et toutes deux se connaissent, de vue, pour avoir partagé quelques soirées avec des amis communs à Lucciana, où Katia réside. Et où vit désormais Emilie, chez ses parents. Alors, devant le refus des pilotes de l'avion sanitaire, effrayés par les risques de contagion, les deux jeunes filles ont fait appel à un avocat.
« On m'a hospitalisée quand j'ai craché du sang...»
Dans son appartement de Lucciana où tout visiteur doit porter le masque, Katia explique : « Depuis deux mois nous attendions avec le CLAT (centre de lutte anti-tuberculose) de l'hôpital de Bastia que deux places se libèrent dans des établissements spécialisés du continent. Le centre médical de Bligny nous attend, on vient donc jeudi à l'hôpital pour que le Samu nous emmène et là, on apprend que les pilotes ne peuvent mettre un masque sanitaire sous leur masque canard. Il y a trop de risques, ils refusent. La préfecture a été appelée mais là aussi, rien n'a pu être fait. Nous sommes reparties de Falconaja vers 13 heures jeudi : on a attendu 4 heures.. »
Dépitées, les deux jeunes filles ne comprennent pas qu'un avion sanitaire ne soit pas équipé en conséquence. Car ce nouvel épisode a un peu plus entamé leur moral, déjà bien atteint.
Emilie, qui fut dauphine de Miss Corse il y a une dizaine d'années, confie que sa maladie, extrêmement rare, lui a été signifiée en juin. « J'avais des douleurs dans le haut des côtes mais je pensais que c'était lié à mes problèmes d'estomac. Le 10 juillet j'entre à l'hôpital de Bastia... pour en sortir cinq semaines après. Ce n'est qu'en septembre que l'on m'a dit qu'une autre fille souffrait aussi de ce germe. Une fille que je connaissais donc...» Évidemment cette coïncidence interpelle fortement les autorités sanitaires qui ont fait passer des tests à tout l'entourage.
L'hospitalisation à Bligny pourrait durer deux ans !
Katia a vécu la même quarantaine, pendant 30 jours en fait, au 3e étage de l'hôpital de Bastia. « Au début de l'année, je suis passée par les Urgences mais on a pensé à une infection, on m'a remis des antibiotiques qui m'ont fait du bien. Mais les radios ont révélé une tâche. Le médecin pensait que cela partirait avec le temps. Je me suis remise à courir, à faire du sport. Et puis j'ai commencé à cracher du sang. Là on m'a hospitalisée d'urgence. » Le caractère contagieux de la maladie oblige les deux filles à une vie cloîtrée. Douloureux pour Katia, mère d'un petit garçon de huit ans.
« Dans une autre mesure, ce qui est inquiétant, c'est qu'elles soient restées dehors si longtemps avant que l'on ne détecte leur maladie, relève André, ami de la famille. C'est même un peu bizarre aujourd'hui de laisser ces deux filles comme ça, sans surveillance. »
Avec quatre cachets par jour, Emilie et Katia maintiennent la douleur à un niveau acceptable. Juste une petite pointe se fait sentir de temps en temps, entre l'aisselle et l'omoplate. Au sanatorium de Bligny, les médecins les attendent. Pour six mois de traitement et une hospitalisation qui peut durer jusqu'à deux ans ! Ne reste plus qu'à prendre l'avion.
C'est quand même assez incroyable !!!!!!
Re: Deux jeunes tuberculeuses se voient refuser l'avion sanitaire
Oui, c'est hallucinant !
Invité- Invité
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