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Réponses des pays européens

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Message  livaste Sam 4 Oct - 18:55

Publié le Point- Modifié le 04/10/2008 à 19:03 Le Point.fr



Nicolas Sarkozy espère mettre d'accord les grands d'Europe pour ouvrir la voie à une réponse commune des 27 pays de l'Union à la crise financière ©
© GERARD CERLES / AFP.


Convoqué dans la douleur, le mini-sommet européen voulu par le président français Nicolas Sarkozy veut lancer un signal politique fort aux opinions et aux marchés sur la crise financière. Les annonces concrètes devraient toutefois être assez rares. La réunion des quatre membres européens du G8 - l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie - se veut en réalité la première étape de la refondation du capitalisme financier, appelée de ses voeux par le chef de l'État français, président en exercice de l'Union européenne.

Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, Gordon Brown et Silvio Berlusconi se sont retrouvés samedi dans l'après-midi au Palais de l'Élysée, en compagnie des dirigeants de l'Union européenne : Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe, et José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne. La préparation de ce mini-sommet a été marquée par des déchirements franco-allemands. Berlin a taillé en pièces, sans ménagement, l'idée, prudemment avancée par la France, d'un fonds européen de sauvetage des banques en difficulté, à l'image du plan Paulson aux États-Unis.

Avant tout, les Européens doivent donc tenter d'harmoniser leur réponse à la crise. Le gouvernement irlandais, par exemple, a su soulager une opinion publique fébrile en offrant une garantie illimitée sur tous les dépôts dans les six banques irlandaises. Ce qui n'a pas manqué d'irriter ses partenaires. Les Britanniques ont estimé qu'il s'agissait d'une distorsion de concurrence inadmissible. Leurs banques installées en Irlande sont en effet pénalisées, et le risque d'une fuite des capitaux vers l'île voisine est posé. Du coup, le sommet adressera au moins un message implicite aux Irlandais, selon un diplomate français.

Vers un assouplissement des règles de la concurrence

Les solutions seront avant tout techniques. Il s'agit de proposer des pistes pour une meilleure régulation de la finance mondiale, afin d'éviter les dérives qui ont conduit à cette crise qualifiée par Jean-Claude Trichet d'"événement jamais rencontré depuis la Seconde Guerre mondiale". La réflexion doit s'engager "sur les fonds propres des banques, sur leur capacité de crédit, sur leurs activités de titrisation et sur leur effet de levier potentiel", précise Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes. "Nous devons aussi avoir une réflexion sur les normes comptables." La France considère que celles actuelles sont pénalisantes pour les banques, en les obligeant à corriger régulièrement la valeur des actifs inscrits à leurs bilans, ce qui les rend très dépendantes des fluctuations boursières.

Pour sa part, le président de la Commission européenne, José Manuel Barosso, devrait confirmer l'assouplissement ponctuel des règles de concurrence pour permettre le sauvetage des banques par les États. Mais il ne sera pas question pour l'instant de prendre des libertés avec les règles budgétaires de Maastricht, selon un diplomate français.

Une fois mis d'accord, les pays européens se retrouveront ensuite à 27 lundi à Luxembourg pour une réunion des ministres des Finances, puis ils exposeront leurs idées, lors d'un G7 finances en fin de semaine prochaine à Washington. Nicolas Sarkozy espère couronner le tout par un sommet spécial du G8 après les élections américaines. Et poser ainsi la première pierre du nouvel ordre financier international.

il y a encore du travail en perspective !
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Message  livaste Sam 4 Oct - 18:57

Publié le 03/10/2008 à 18:19 - Modifié le 04/10/2008 à 19:03 Le Point.fr
Les défis du mini-sommet européen contre la crise






Par Marc Vignaud (avec agence)

Réponses des pays européens 22609_une-sommet

Nicolas Sarkozy espère mettre d'accord les grands d'Europe pour ouvrir la voie à une réponse commune des 27 pays de l'Union à la crise financière ©️ ©️ GERARD CERLES / AFP.






et pour faire plasir aux admirateurs de la plus glamour des femmes politiques du monde !!!! Réponses des pays européens 159382 Réponses des pays européens 159382
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Message  Invité Sam 4 Oct - 19:04

la couleur Parme est jolie ...mais pour le reste je constate que Trichet n'est pas à coté de sarko et semble en replis ! Razz

bon , espérons qu'ils trouvent des solutions concrètes d'ici le 4 novembre prochain !

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Message  livaste Sam 4 Oct - 21:38

Samedi 04 Octobre 2008

Le G4 fait front face à la crise
Par Nicolas MOSCOVICI
leJDD.fr

Les dirigeants des pays européens membres du G8 (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie), réunis ce samedi à l'Elysée ont présenté leurs conclusions afin de lutter contre la crise financière. Une "doctrine", dixit Nicolas Sarkozy qui prévoit notamment de sanctionner les comportements coupables ou encore d'assouplir, provisoirement, les règles de l'UE en matière budgétaire.


Il ne leur aura fallu que trois heures pour accorder leurs violons. Annoncée tendue, la réunion qui s'est tenue ce samedi à l'Elysée entre les dirigeants des quatre pays membres du G8 (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie), mais également en présence du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de celui de l'Eurogroupe, Jean-Claude Junker, et du gouverneur de la banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a finalement débouché sur un consensus apparemment solide en réponse à la crise financière. Prenant la parole devant la presse, Nicolas Sarkozy, à l'initiative de ce G4, a adopté un ton grave pour édicter les principes communs retenus par les participants. La "doctrine" commune, pour reprendre les mots du président français.

Les règles communautaires assouplies

En substance, les pays du G4 ont affirmé leur souhait d'une réponse "coordonnée" aux tourments économiques du moment, même si, a précisé le locataire de l'Elysée, chaque gouvernement restera maître des méthodes qu'il estime nécessaire. Tous ont en tout cas pris l'engagement "solennel" de soutenir les établissements financiers qui en auront besoin. Le Premier ministre britannique Gordon Brown a, dans son intervention, particulièrement appuyé sur ce point. Jean-Claude Junker a lui déclaré que "la liquidité serait assurée". Dans le détail, Nicolas Sarkozy, comme il en avait esquissé l'idée à la tribune de l'ONU il y a deux semaines, a lui réitéré, au nom du G4, son souhait de voir les dirigeants des établissements en faillite être "sanctionnés". Dans son viseur notamment, et comme le patron de Dexia, Axel Miller, en a déjà fait les frais, les parachutes dorés des dirigeants concernés seront strictement encadrés, pour ne pas dire supprimés. Un peu plus tard, le président français a de nouveau nié toute idée de fonds de soutien au système bancaire de l'UE venue de Paris.

Au niveau communautaire, et à la plus grande satisfaction de Paris, la Commission européenne a été appelée à desserrer l'étreinte de son orthodoxie budgétaire. En matière d'aides publiques aux entreprises en danger, qui, en temps normal, pourraient être considérées comme une entorse à la règle de libre concurrence, mais également en ce qui concerne l'application du pacte de stabilité européen, appelé à être "provisoirement" assoupli. "L'application du pacte de stabilité et de croissance européen devra refléter les conditions exceptionnelles que l'Union européenne connaît actuellement", a ainsi annoncé Nicolas Sarkozy. [/b]D'accord sur le principe, la chancelière allemande Angela Merkel a quelque peu tempéré cette ardeur en déclarant que les initiatives des Etats en faveur de leur système financier respectif ne devaient pas être mises en oeuvre au détriment de leurs partenaires de l'Union.

"Il faut ramener de l'éthique dans le monde des finances", a pour sa part déclaré Silvio Berlusconi, en précisant que l'Union européenne devra, dans le futur, travailler avec la Chine et l'Inde notamment pour refonder le système financier mondial. En attendant, le G4, qui a appelé de ses voeux la tenue d'un sommet international sur le sujet, a annoncé vouloir encadrer plus strictement les milieux financiers. Nicolas Sarkozy a ainsi pointé du doigt les agences de notation, les banques d'investissement et les "hedge funds", en ajoutant que les règles comptables et d'évaluation des établissements financiers, qui seront supervisés, devront être modifiées.


A suivre ...
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Message  livaste Lun 6 Oct - 8:12

Crise financière - Les gouvernements veulent rassurer les épargnants


Allemagne, Autriche et Danemark ont annoncé, mesure hautement symbolique, des garanties exceptionnelles pour les comptes bancaires des particuliers.
L'Allemagne a parallèlement annoncé avoir obtenu que le secteur bancaire et des assurances accorde une ligne de crédit supplémentaire de 15 milliards d'euros à Hypo Real Estate, au bord de la faillite.
- le 06/10/2008 - 09h49



Berlin, Vienne et Copenhague ont annoncé dimanche des garanties exceptionnelles pour les dépôts des particuliers, à la veille d'une réunion des argentiers de l'UE destinée à refaire leur unité face à la crise. Parallèlement, l'Allemagne a adopté un plan de sauvetage pour la quatrième banque du pays au bord de la faillite, pendant que la banque française BNP-Paribas va prendre le contrôle du bancassureur en difficulté Fortis en Belgique et au Luxembourg.

"Nous disons aux épargnants que leurs placements sont sûrs. Le gouvernement s'en porte garant", a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel, dans la foulée de l'annonce d'une garantie illimitée des comptes bancaires des particuliers, une mesure sans précédent en Allemagne. Le gouvernement autrichien a emboîté le pas dimanche soir à son grand voisin en annonçant pour mercredi une augmentation de la garantie de l'Etat pour les dépôts bancaires et les produits d'épargne des particuliers. Le ministre autrichien des Finances, Wilhelm Molterer, a expliqué l'initiative par la nécessité "d'éviter une fuite des épargnants" autrichiens vers d'autres pays, notamment l'Allemagne.

Fébrilité des gouvernements européens

Dimanche soir, le gouvernement danois et les banques ont à leur tour convenu d'un paquet d'aide pour assurer sans plafond les dépôts bancaires de la clientèle, selon la chaîne TV2 News, via un fonds alimenté dans les deux années à venir par au moins 30 milliards de couronnes danoises (4 milliards d'euros) versés par les instituts financiers. Au Royaume Uni, les Libéraux Démocrates (opposition) ont appelé le gouvernement à suivre le mouvement. Et ce lundi, le gouvernement suédois a annoncé à son tour qu'il allait garantir les épargnes bancaires jusqu'à hauteur de 500.000 couronnes (51.110 euros) par personne, soit un doublement du plafond habituel.

Ces gestes hautement symboliques interviennent dans la foulée des mesures adoptées en cavalier seul le 30 septembre par Dublin qui avait garanti les dépôts de six principales banques du pays, soit une somme d'au moins 400 milliards d'euros. Berlin, dont l'économie - la plus grosse de la zone euro - est touchée de plein fouet par la crise financière, a parallèlement annoncé avoir, après de dures négociations nocturnes, obtenu que le secteur bancaire et des assurances accorde une ligne de crédit supplémentaire de 15 milliards d'euros à Hypo Real Estate (HRE). La quatrième banque du pays par son total d'actifs (400 milliards d'euros fin 2007) est en effet au bord de la faillite. La plus grande banque française, BNP-Paribas, va pour sa part reprendre pour un montant global de 14,7 milliards d'euros les activités en Belgique et au Luxembourg d'un autre groupe menacé, le bancassureur Fortis.

Après avoir réagi en ordre dispersé face à la crise financière, les ministres européens des Finances vont tenter d'afficher un front commun lundi et mardi, dans le sillage du sommet des quatre pays de l'UE membres du G8 (France, Italie, Allemagne, Royaume-Uni) tenu samedi à Paris. La réunion mensuelle des 15 ministres des Finances de la zone euro lundi à Luxembourg, puis celle des 27 ministres de l'UE mardi, seraient l'occasion de concrétiser l'engagement proclamé par les quatre plus grands pays de l'UE d'agir avec plus de cohérence face à la crise. Les ministres veulent essayer d'avancer sur l'amélioration de la régulation financière, en coordonnant mieux le travail des superviseurs nationaux dans l'assurance.
D'après agence


Cela ne semble pas avoir rassuré les milieux boursiers , puisque , aujourd'hui , les bourses s'éffondrent .
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Message  livaste Mar 7 Oct - 13:43

Crise financière: ce que les pays de l'UE ont décidé
Par LEXPRESS.fr, mis à jour le 07/10/2008 14:56:30 -

Réunis mardi à Luxemburg, les ministres des Finances de la zone euro ont décidé de relever de 20.000 à 50.000 euros le montant des dépôts garantis en cas de faillite bancaire. Ils s'engagent aussi à soutenir les plus grandes banques.


"Les Etats sont d'accord pour augmenter la protection des dépôts des particuliers à un montant d'au moins 50.000 euros, sachant que de nombreux Etats membres sont déterminés à augmenter la couverture au moins jusqu'à 100.000 euros", a souligné cette source.

Rappelons qu'en France, ce montant est de 70.000 euros.

L'accord est moins ambitieux que l'objectif initial qui était de porter le seuil minimal à 100.000 euros pour tous. Mais plusieurs pays de l'UE, notamment de nouveaux Etats membres d'Europe de l'Est, ont fait valoir qu'un tel montant aurait été trop lourd à assumer budgétairement pour eux.

Les pays de l'Union européenne se sont engagés mardi à Luxembourg à soutenir tous leurs grands groupes financiers en cas de difficulté pour éviter un risque de crise généralisé, a indiqué le secrétaire d'Etat allemand aux Finances Jörg Asmussen.

Une déclaration en ce sens a été adoptée par les ministres des Finances des 27 pays de l'UE lors d'une réunion à Luxembourg.

Dans ce texte les ministres soulignent qu'ils se sont "mis d'accord pour soutenir toutes les institutions financières systémiques", c'est à dire les grands groupes financiers dont les difficultés auraient un impact sur le système dans son ensemble.
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