«Une crise sous-estimée,des réponses trop tardives»
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«Une crise sous-estimée,des réponses trop tardives»
Samuel Potier (lefigaro.fr)
17/10/2008 | Mise à jour : 18:50 | Commentaires 1 .
L'économiste Nicolas Baverez était l'invité du Talk Orange-Le Figaro vendredi soir.
moi j'aime beaucoup ces " experts de l'économie " qui n'ont rien prévu , n'ont tiré aucune sonette d'alarme , qui viennent , àprès coup , la ramener !
Il servent à quoi , c'es " économistes " ?
17/10/2008 | Mise à jour : 18:50 | Commentaires 1 .
L'économiste Nicolas Baverez était l'invité du Talk Orange-Le Figaro vendredi soir.
La crise financière et bancaire internationale ?
«On a sous-estimé cette crise au départ, puis les réponses politiques ont été trop tardives», tranche dans le vif l'économiste et essayiste Nicolas Baverez, qui rappelle dans les premiers jours «l'impuissance et les divisions en Europe». Invité vendredi soir du Talk Orange-Le Figaro, il estime que le déclic est venu du plan anglais de nationalisation des banques. Au niveau européen, «nous avons désormais un ensemble technique qui est bon. Il faut maintenant le mettre en application et ramener la confiance».
Un retour de la confiance qui prendra vraisemblablement du temps, au vu des mauvais indicateurs économiques. Le mot récession ne semble plus tabou. En tout cas pas pour Nicolas Baverez, dont les prévisions sont alarmistes : «nous aurons vraisemblablement une croissance négative comprise entre -0,5 et 1%, une remontée du chômage, et des défaillances d'entreprises, avec cette crise du crédit qui aura des séquelles durables. Il va falloir soutenir l'activité et les entreprises, et avoir des programmes de soutien aux plus défavorisés. Car ce sont eux qui vont payer la note la plus salée».
«On a dit beaucoup de bêtises sur le libéralisme»
Faut-il alors annuler le paquet fiscal, comme le martèle l'opposition socialiste depuis plusieurs mois ? Non, pour Nicolas Baverez. «L'essentiel, ce sont les heures supplémentaires», qui participent à l'augmentation du pouvoir d'achat. En revanche, il faut selon lui surveiller le niveau de la dette publique, équivalente à 66% du PIB aujourd'hui. «A partir de 70%, elle devient complètement insoutenable et incontrôlable», s'inquiète-t-il.
Quant au Pacte de stabilité de l'UE et ses 3% de déficit maximum autorisés, «on n'a pas d'autre choix que de l'accepter. Il faut recapitaliser les banques, avec une intervention de l'Etat directe et indirecte, mais ça ne peut être que provisoire. Il faut surtout repositionner la France pour qu'elle profite au mieux de la reprise, en poursuivant les réformes». Interrogé également sur l'impact de l'action de Nicolas Sarkozy sur la crise, il assure que le président français «a eu un rôle clé. Le meilleur plan technique, c'était en Grande-Bretagne avec Gordon Brown. Mais c'est la France qui a fait cette coordination» entre les partenaires européens.
Nicolas Baverez en profite au passage pour s'agacer de toutes les erreurs dites sur le libéralisme pendant cette crise. «On a dit beaucoup de bêtises sur le libéralisme, qu'on associe à tort à l'absence de l'Etat et de régulation. Le libéralisme reconnaît le primat du politique et organise le jeu des pouvoirs et des contre-pouvoirs.» Il plaide pour une mondialisation régulée, prônant aussi une extension du G8 aux pays du Sud (Chine, Corée, Inde, Brésil, Afrique du Sud) et une «relance de l'OMC». Avant de lancer un ferme avertissement : «Il faut éviter la mise en place d'une suite de nationalismes économiques, qui casseraient le potentiel de croissance et de créations d'emploi».
moi j'aime beaucoup ces " experts de l'économie " qui n'ont rien prévu , n'ont tiré aucune sonette d'alarme , qui viennent , àprès coup , la ramener !
Il servent à quoi , c'es " économistes " ?
Re: «Une crise sous-estimée,des réponses trop tardives»
+ 1/
Franchement, je ne suis pas spécialiste en éco, ce sont clairement les sujets sur lesquels j'interviens le moins, même si je les lis avec attention, mais en tant que dilettante justement, je me pose vraiment des question aussi. Puis j'ai des doutes sur la frontière entre incompétence notoire et délits d'initiés, quand on voit ce que fait Buffet...(en même temps, ce sont les règles du jeu).
Franchement, je ne suis pas spécialiste en éco, ce sont clairement les sujets sur lesquels j'interviens le moins, même si je les lis avec attention, mais en tant que dilettante justement, je me pose vraiment des question aussi. Puis j'ai des doutes sur la frontière entre incompétence notoire et délits d'initiés, quand on voit ce que fait Buffet...(en même temps, ce sont les règles du jeu).
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