Algérie. Les expatriés plient bagages.....
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Algérie. Les expatriés plient bagages.....
Algérie. Les expatriés plient bagages
Devant la recrudescence de la violence en Algérie, de nombreuses firmes occidentales décident de rapatrier leurs cadres jusqu’alors installés de l’autre côté de la Méditerranée.
« Les groupes américains, britanniques et français ont décidé de ne pas renouveler les contrats d’expatriés arrivés à terme et de les remplacer par des cadres locaux », explique l’une d’entre elles. D’ores et déjà, plusieurs sociétés occidentales, comme Renault, BP, Michelin, Schlumberger, Vinci ou Suez, ont entamé l’évacuation des familles de leurs cadres installés en Algérie. Ces mesures sont motivées par la recrudescence des attentats terroristes dans le pays et le risque de nouvelles attaques dans la capitale. « Des informations circulent dans les milieux diplomatiques occidentaux sur la présence à Alger de kamikazes à bord de scooters avec des ceintures d’explosifs »
Quatre attaques terroristes en 2007
L’an dernier, quatre actions ont eu lieu à Alger. Les deux premières ont ciblé, le 11 mars, le Palais du gouvernement et un hôtel de police dans la banlieue est d’Alger. Les deux autres ont détruit, le 11 décembre, le Conseil constitutionnel à Ben Aknoun et des bâtiments de l’Onu à Hydra, un quartier hautement sécurisé. D’autres attentats sanglants ont été perpétrés dans plusieurs villes du pays. Ainsi, en septembre, une attaque suicide a visé le président Bouteflika en visite à Batna, dans l’est algérien. Dans des communiqués officiels diffusés courant janvier, les ambassades de Grande-Bretagne et des États-Unis à Alger ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre en Algérie, sauf cas d’extrême urgence.
Pas de consigne de l’Ambassade de France
L’Ambassade de France à Alger observe le silence sur le sujet et n’a pas donné de consignes de sécurité officielles à ses ressortissants. Mais les expatriés français s’inquiètent et multiplient les réunions de consultation et les mesures de sécurité pour se protéger d’éventuelles attaques terroristes. A maintes reprises, la Branche al-Qaida au Maghreb islamique (Baqmi) a menacé de frapper les intérêts occidentaux dans le pays. En septembre dernier, un convoi transportant des cadres du groupe français Razel a été attaqué dans la région de Lakhdaria, à 70 kilomètres à l’est d’Alger. Des expatriés américains et britanniques ont même reçu des instructions de la part de leurs ambassades pour rester et travailler à domicile, en attendant l’amélioration de la sécurité à Alger. Le départ massif des expatriés va compliquer la tâche des groupes français en Algérie, déjà confrontés à une forte concurrence asiatique et arabe.
Devant la recrudescence de la violence en Algérie, de nombreuses firmes occidentales décident de rapatrier leurs cadres jusqu’alors installés de l’autre côté de la Méditerranée.
« Les groupes américains, britanniques et français ont décidé de ne pas renouveler les contrats d’expatriés arrivés à terme et de les remplacer par des cadres locaux », explique l’une d’entre elles. D’ores et déjà, plusieurs sociétés occidentales, comme Renault, BP, Michelin, Schlumberger, Vinci ou Suez, ont entamé l’évacuation des familles de leurs cadres installés en Algérie. Ces mesures sont motivées par la recrudescence des attentats terroristes dans le pays et le risque de nouvelles attaques dans la capitale. « Des informations circulent dans les milieux diplomatiques occidentaux sur la présence à Alger de kamikazes à bord de scooters avec des ceintures d’explosifs »
Quatre attaques terroristes en 2007
L’an dernier, quatre actions ont eu lieu à Alger. Les deux premières ont ciblé, le 11 mars, le Palais du gouvernement et un hôtel de police dans la banlieue est d’Alger. Les deux autres ont détruit, le 11 décembre, le Conseil constitutionnel à Ben Aknoun et des bâtiments de l’Onu à Hydra, un quartier hautement sécurisé. D’autres attentats sanglants ont été perpétrés dans plusieurs villes du pays. Ainsi, en septembre, une attaque suicide a visé le président Bouteflika en visite à Batna, dans l’est algérien. Dans des communiqués officiels diffusés courant janvier, les ambassades de Grande-Bretagne et des États-Unis à Alger ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre en Algérie, sauf cas d’extrême urgence.
Pas de consigne de l’Ambassade de France
L’Ambassade de France à Alger observe le silence sur le sujet et n’a pas donné de consignes de sécurité officielles à ses ressortissants. Mais les expatriés français s’inquiètent et multiplient les réunions de consultation et les mesures de sécurité pour se protéger d’éventuelles attaques terroristes. A maintes reprises, la Branche al-Qaida au Maghreb islamique (Baqmi) a menacé de frapper les intérêts occidentaux dans le pays. En septembre dernier, un convoi transportant des cadres du groupe français Razel a été attaqué dans la région de Lakhdaria, à 70 kilomètres à l’est d’Alger. Des expatriés américains et britanniques ont même reçu des instructions de la part de leurs ambassades pour rester et travailler à domicile, en attendant l’amélioration de la sécurité à Alger. Le départ massif des expatriés va compliquer la tâche des groupes français en Algérie, déjà confrontés à une forte concurrence asiatique et arabe.
shimmy- Président du Conseil Général
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Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Algérie. Les expatriés plient bagages.....
et pendant ce temps , nous , on ouvrenos frontières aux excités islamistes , que certains surprotègent !
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